vendredi 21 Mar 2014 | Communiqués de presse, Forêt, Nature, Presse
Alors qu’en ce 21 mars la journée internationale des forêts va permettre de mettre la lumière sur la destruction de la forêt amazonienne, les programmes de reforestation,…il est peu probable qu’on parle de la forêt de proximité, celle au bout du chemin, celle où vous allez promener vos enfants…
Depuis les années 1990, la gestion de nos forêts a connu une évolution plutôt positive, notamment dans les forêts publiques, avec le développement d’une sylviculture plus proche de la nature. Mais les orientations plus récentes ne cessent pas de nous inquiéter dans la mesure où il existe une volonté affirmée d’augmenter la pression de prélèvement sur les forêts. L’usage du bois entre de plus en plus dans une logique industrielle et spéculative dans laquelle on demande à la forêt de s’adapter à l’industrie et non pas l’inverse.
Les conséquences déjà visibles de cette tendance sont le développement des pistes forestières (surdimensionnées), de la surmécanisation de la récolte avec des machines de plus en plus imposantes qui justifient des cloisonnements ajoutant à l’artificialisation des milieux.
Ceci est d’autant plus inquiétant que la future programmation des crédits FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) qui est en cours de discussion actuellement en Alsace, tend à valider cette orientation. Les 1,5 millions d’euros pour des nouvelles dessertes et 1,3 millions d’euros pour la mécanisation de la récolte sont à mettre en perspective avec les 0,4 millions d’euros pour les plans de gestion ou les 0,5 millions d’euros pour les contrats NATURA 2000.
Il est encore temps d’agir pour que notre forêt ne subisse pas ce que nous avons fait subir à notre agriculture avec tous les “dommages collatéraux” que nous connaissons aujourd’hui (régression de la biodiversité, pollution de l’eau, des sols, de l’air, spéculation sur les céréales,…).
Alsace Nature estime que la pérennité de la forêt passe par un respect de ses fonctionnements écologiques, ce qui suppose, au contraire de l’artificialisation croissante qui se dessine, une réduction de l’artificialisation des forêts (en termes de gestion forestière, mais aussi de gestion des ongulés).
Nous pouvons tous agir dans ce sens : http://foretsebouger.tumblr.com/
lundi 4 Nov 2013 | Forêt, Nature, Presse, Revue de presse
Alsace Nature a été récemment contactée par Rue89 Strasbourg au sujet du plan pluriannuel régional de développement forestier (PPRDF).
Voici un extrait de l’article publié le 4 novembre 2013 » Pourquoi les forêts privées d’Alsace sont défigurées »:
« Ranrupt, Gresswiller, Colroy-La-Roche, Fouchy, Steige… Les communes concernées par les ravages du PPRDF sont nombreuses. Si nombreuses que la fédération d’associations de protection de l’environnement Alsace Nature s’est engagée dans une démarche contentieuse pour faire annuler ce plan pluriannuel régional. Maurice Wintz, son président, et Danièle Schaeffer, bénévole en charge de cette question pour l’association, parlent d’une seule voix :
« Ce qu’on est en train de faire, c’est calquer le modèle d’agriculture intensive des années 1960 sur nos forêts. L’objectif est d’avoir de grandes surfaces et de formater les forêts aux machines. Sur-mécanisation, intensification et standardisation. Jusqu’à présent, les forêts privées étaient peu exploitées, ce qui entretenait un maillage où la biodiversité pouvait encore s’exprimer. Avec l’arrivée des primes à l’amélioration du foncier (sic), des plans simples de gestion, etc., si on ne coupe pas, on n’a pas de subventions. Le système ne permet plus de laisser ses forêts en libre évolution. Aujourd’hui, les pouvoirs publics se sont mis d’accord pour exploiter plus. C’est un consensus difficile à briser. » »
Voir l’article en entier
mardi 3 Sep 2013 | Energies Climat, Energies renouvelables, Forêt, Nature
Par un arrêté du 19 août, le préfet du Haut-Rhin est revenu sur l’autorisation, qu’il avait auparavant accordée, de défrichement de parcelles boisées sur la commune du Bonhomme en vue de l’implantation de cinq éoliennes.
Ce nouvel arrêté prend en compte le recours hiérarchique introduit le 26 juin auprès du ministre chargé des Forêts par l’association Sauvegarde Faune Sauvage et les observations formulées en réponse, le 12 août, par la Société d’exploitation du parc éolien (SEPE) du col du Bonhomme.
Le préfet a suivi l’argument selon lequel ce projet aurait un impact trop important sur la population (rare) de Grand Tétras dans le secteur.
Considérant « que les mesures d’évitement et les mesures compensatoires proposées sont insuffisantes à garantir l’innocuité du programme pour le grand tétras », considérant aussi « la proximité des zones de protection spéciales Massif Vosgien et Hautes Vosges Haut-Rhin » en vue de la conservation d’une espèce inscrite à l’annexe d’une directive européenne, le nouvel arrêté conclut au retrait du précédent et refuse à la SEPE le défrichement de 2,77 ha demandé. »
mercredi 27 Fév 2013 | Energies Climat, Forêt, Nature, Presse, Revue de presse
Rue 89 Strasbourg a publié le 27/02/2013 un très bon article qui montre à quel point nous jouons à l’aveugle dans la question du développement de la biomasse dans notre région.
Le premier geste d’un secouriste c’est « éviter le sur-accident » dans cette affaire nous sommes en train, sous couvert de transition énergétique, rajouter la catastrophe de la perte de nos forêts… »
« Centrales biomasse : les ressources alsaciennes n’y suffiront pas » – Rue89 Strasbourg
Lire l’article de Rue89
mardi 15 Jan 2013 | Eau et zones humides, Forêt, Nature, Rhin et Milieux alluviaux
Dimanche 10 Février 2013
Rdv à 9H00 sur le parking devant la boutique de vélo « Rhin & découverte » à droite des écluses de KEMBS.
Suite à la Croisière Oiseaux, Alsace Nature vous propose une balade sans difficulté d’environs 2H30 sur l’Ile du Rhin de KEMPBS.
Venez à la découverte des oiseaux d’eau hivernants côté Grand Canal d’Alsace et Vieux Rhin sur le magnifique site de la Barre d’Istein.
Prévoir jumelles, chaussures et vêtements adaptés à la saison.
Guides : Emmanuelle SOUTTER, Thierry ZORN et Pierre HIEBER.
vendredi 21 Déc 2012 | Agriculture et Alimentation, Energies Climat, Forêt, Nature, Presse, Revue de presse
Le projet de création d’une unité de production de biocarburants sur le site de Stracel à Strasbourg a pour enjeu notamment de « favoriser la filière bois » jolie formule pour dire industrialiser l’exploitation forestière…
Ce projet (qu’on labelisera sans doute Développement Durable) est une hérésie qui, sous couvert d’emploi (80 emplois annoncés), va engloutir non seulement des millions d’€ au profit d’actionnaire et réduire nos forêts à des champs d’arbres. Cela interdira tout autre projet d’utilisation du bois pour des projets locaux… Arrêtons le massacre !
Voir le reportage de France 3 Alsace