Innsbruck Alpenzoo am 3.11.2011
La Loutre d’Europe vit au bords des cours d’eau, dans les marais et parfois les côtes marines. Elle fait sa tanière entre les racines des arbres des berges ou dans d’autres cavités. Elle est piscivore, elle se nourrit d’espèces de poissons différentes en fonction de la saison et de son milieu. La loutre pêche principalement en solitaire même si de temps à autre elle chasse en bande. Les jeunes loutres mangent jusqu’à 700 g de nourriture par jour, les adultes mangent jusqu’à 1 kg par jour.

Lors de ses plongées, ses oreilles et ses narines sont obstruées et perd donc son odorat et son ouïe, ce qui handicape sa chasse. Néanmoins, elle possède des vibrisses (moustaches rigides) qui sont sensibles aux vibrations. Elle parvient donc à repérer sa proie avec les ondulation de l’eau émises lors de sa fuite. La loutre possède une fourrure avec des poils qui s’emboîtent les uns dans les autres qui l’isole du froid.
La Loutre d’Europe a développé un comportement territorial de marquage poussé à l’aise de son urine et de ses crottes, nommées épreintes. Elles sont déposées a des endroits précis. Ce marquage joue un rôle important dans la communication entre individus.
L’espèce à connu une régression singulière avec une diminution alarmante de ses effectifs à causes de nombreuses raisons liées à l’activité humaine. Tel que le braconnage, en effet, la loutre était pourchassée pour sa fourrure. Elle à subit des destructions massives, car elle était considérée comme un concurrent direct des pécheurs à cause de son régime alimentaire.
De plus, l’aménagement des berges, la création de barrages, l’asséchement des zones humides, et l’utilisation intensive de pesticides fragilise le milieu de vie de la loutre. Elle souffre aussi du trafic routier qui tue de nombreux individus chaque années.
La position de la loutre en fin de chaîne alimentaire fait d’elle une espèce vulnérable, mais également sentinelle, indiquant la richesse piscicole et l’état de santé des milieux aquatiques.
La protection de la loutre en France date de 1972, mais elle se trouve toujours parmi les espèces sur Liste Rouge en Alsace.