L’Urnule cratériforme est saprophyte : c’est un champignon qui absorbe les nutriments nécessaires à son développement à partir de matière organique morte. Elle parasite notamment les chênes et autres arbres à bois dur.
Cette espèce fait partie du groupe des ascomycètes qui signifie « champignon-sac ». En effet, la partie visible que l’on appelle communément «champignon» est en réalité une fructification (organe reproducteur où sont produites les spores) qui, dans le cas des ascomycètes, est en forme de coupe.
Chez l’Urnule, cette fructification s’appelle une « apothécie ». Bien que comestible, sans intérêt gustatif ou nutritionnel particulier, cette espèce est en danger en Alsace et même au bord de l’extinction en Suisse…
Par contre, on peut rencontrer des Urnules assez couramment aux Etats-Unis où on l’appelle « l’urne du Diable »
Les Ascomycètes n’ont pas forcement une forme de coupe. (Morille, truffes, par exemple)
Ce qui caractérise les ascomycètes, c’est la formation de spores à l’intérieur d’une espèce de sac, l’asque, qui les distingue des basidiomycètes qui eux, forment leurs spores à l’extrémité d’éléments appelés basides.
Je crois, par ailleurs, qu’il vaut mieux éviter de parler de comestibilité pour des espèces non banales ou classées sur liste rouge. Je rencontre trop souvent lors d’expositions champignons des cueilleurs du dimanche, qui par insouciance, ingèrent tout et n’importe quoi, uniquement parce que ce n’est pas expressément déclaré toxique, voire mortel, sur leur livre de vulgarisation…