mercredi 19 Juil 2017 | Eau et zones humides, Nature
![170719-Vertigo des moulins](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2017/07/170719-Vertigo-des-moulins-1-300x201.jpg)
Vertigo moulinsiana aime les zones humides calcaires. Il se trouve en hauteur sur des feuilles ou des tiges de plantes, principalement dans les bordures d’étangs, marais, lacs, berges des rivières, etc.
En déclin : les menaces peuvent être nombreuses allant d’une diminution des températures à la disparition de son habitat (drainage des zones humides, surpâturage, altération des conditions hydrologiques…). Vertigo des moulins est classé « en danger » sur liste rouge en Alsace. On en trouve dans la réserve naturelle d’Erstein, à Sessenheim et Munchhausen qui font partie du site Natura 2000 Rhin Ried Bruch de l’Andlau. Mais les données restent encore malheureusement insuffisantes pour faire des propositions d’actions pour sa conservation !
Vous reconnaîtrez le Vertigo des moulins a sa petite coquille (2 à 7 mm de haut) de couleur jaunâtre pâle, brun jaunâtre/rougeâtre en forme de coquillage. Celle-ci est très courte, brillante, dextre avec un sommet obus. Ses spires font 5 tours et le dernier représente 2/3 de la coquille.
mercredi 5 Juil 2017 | Eau et zones humides, Nature
Le Con
océphale des roseaux est réparti dans une large partie de la France. Inapte au vol, il se déplace parmi la végétation en marchant. On le trouve dans des habitats à fort niveau d’hygrométrie, à savoir aux bords des cours d’eau (roseaux, joncs, scirpes, autour des grands lacs en altitude…). Son habitat optimal est un complexe de prairies humides alluviales exploitées extensivement (fauche tardive, pâturage à faible charge).
Le pâturage trop intensif et la fauche lui sont très défavorables, car le Conocéphale des roseaux pond dans les tiges de végétaux. De plus, un assèchement du milieu et la dégradation des prairies humides (abandon, drainage, engraissement, plantation…) lui sont néfastes, car cela réduit les surfaces habitables et fragmente son espace lorsqu’une prairie humide est entourée de zones asséchées. Il appartient à la liste des espèces proposées pour la cohérence nationale des Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE). De nombreuses régions l’ont pris en compte et intégré dans leur Trame verte et bleu, mais l’Alsace n’en fait malheureusement pas partie, alors même qu’il est classé en danger sur liste rouge des Orthoptères menacés en Alsace.
mardi 4 Juil 2017 | Nature
![le-grand-secret-du-lien-enfant-nature-06-min](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2017/07/le-grand-secret-du-lien-enfant-nature-06-min-1.jpg)
En 2015, Frédéric Plénard réalise le film documentaire « Le Lien » : l’aventure de 6 enfants en immersion pendant 10 jours en pleine nature dans les Pyrénées. Après plus de 50 projections en France du film « Le Lien » et de nombreux échanges avec des centaines de jeunes, de parents, d’enseignants et d’éducateurs, Frédéric Plénard, désormais entouré de nombreux partenaires, engage un nouveau projet, plus grand, plus fédérateur.
« Le grand secret du lien » est le nouveau film documentaire de Frédéric Plénard qui pose un autre regard sur l’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable en lien avec la relation sensible à la nature.
De septembre 2017 à septembre 2018, sur la proposition du conseil des Sages, 5 groupes d’enfants et de jeunes, venus de différentes régions de France vivent un voyage avec la nature: ils vont mener l’autre quête. Ils sont accompagnés par les passeurs et les guides, pour retrouver ce qui les unit au vivant, au minéral, à la Terre. Avec les témoins, ils ont la mission de révéler au monde Le grand secret du Lien.
Alsace Nature partenaire régional du film et acteur de l’éducation à l’environnement en Alsace vous invite à aider ce projet !
mercredi 28 Juin 2017 | Eau et zones humides, Nature, Rhin et Milieux alluviaux
![saumon-male-rhin](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2017/06/saumon-male-rhin-1-300x197.jpg)
Le Saumon Atlantique est un poisson migrateur. En mars, il va naître en eau douce et les petits saumons, les Tacons y vivront entre 1 à 2 ans. Le tacon ressemble aux truitelles et est présent dans les mêmes secteurs, il faut donc faire très attention à ne pas le confondre pour pouvoir le remettre à l’eau en cas de capture accidentelle ! Le tacon arbore des nageoires pectorales plus larges et a sur son flanc 8 à 12 tâches bleu-violet nettes (sans auréoles) et espacées ainsi que des petites taches rouges. Une fois la phase juvénile achevée, il va effectuer des milliers de kilomètres pour migrer en mer où il restera pendant 1 à 3 ans, avant de revenir dans sa rivière d’origine afin de se reproduire. Un saumon peut vivre jusqu’à 15 ans et atteindre jusqu’à 1m60 !
L’espèce se trouve sur la liste rouge des poissons d’Alsace (en danger critique) et fait l’objet de mesures de conservation. Mais il reste encore beaucoup à faire !
En effet, sur le cours principal du Rhin, quatre grands barrages EDF bloquent encore l’accès des poissons aux frayères historiques en Forêt noire et en Suisse. Si pour un des barrages (Gerstheim) un projet de passe à poisson est en cours, ce n’est pas le cas pour les trois ouvrages de Rhinau, Marckolsheim et Vogelgrün, qui restent donc infranchissables malgré les engagements pris par la France en matière de renaturation de la continuité écologique du Rhin.
D’ailleurs, les ONGs ont interpellé la semaine dernière Nicolas Hulot afin qu’il reconsidère les orientations du précédent gouvernement en la matière – article Alsace Nature :
http://localhost:8888/actu-alsacenature-hack/…/communique-saumon-du-rhin-…/
Pour en savoir plus sur les poissons du Rhin et ses passes à poissons, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’association Saumon-Rhin :
http://www.saumon-rhin.com/
vendredi 23 Juin 2017 | Aménagement du territoire, Nature, Transports
Les citoyens et associations alsaciennes du collectif GCO NON MERCI restent mobilisés et espèrent obtenir un moratoire sur ce projet d’autoroute à péage inutile et destructeur.
Après « les marches des cabanes » qui ont rassemblé à chaque fois plusieurs centaines de personnes cet hiver, le collectif a enchainé avec l’organisation de réunions publiques et du festival de la réserve du Bishnoï. Des occupations temporaires – pour l’instant – des cabanes que nous avons installées sur le tracé, ont commencé et, des opérations d’information du public sur les ronds-points et devant les mairies ont lieu chaque semaine.
Sur le plan juridique, même si les associations n’ont pas obtenu, en première instance, l’annulation du contrat de concession entre l’Etat et Vinci (nous avons fait appel), un recours a été déposé contre les arrêtés autorisant la destruction d’espèces protégées pour les travaux préparatoires.
Une enquête publique sur les aspects « loi sur l’eau » et les dérogations pour destructions d’espèces protégées pour les travaux de construction doit avoir lieu cet été. Le dossier est en cours d’instruction auprès des services de l’Etat.
Ces derniers éléments nous laissent quelques mois pour continuer notre travail de sensibilisation des citoyens et des élus qui pensent encore que le GCO résoudra les problèmes de circulation autour de Strasbourg.
Alsace Nature a interpellé le nouveau gouvernement et demande à Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique, de prononcer un moratoire sur ce projet, permettant de remettre à plat le dossier et de développer – enfin – les modalités alternatives en matière de transports dans et autour de l’Eurométropole. En ces temps de pics de pollution répétés, il en va de la santé des habitants de la plaine du Rhin ! Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre encore des décennies … et le GCO, rappelons-le, n’est pas la solution !
mercredi 21 Juin 2017 | Eau et zones humides, Nature, Rieds
L’iris de Sibérie également appelée Iris bleu des marais est une des fleurs emblématiques des rieds alsaciens menacées de disparition. Présent en Europe, en France métropolitaine et en Alsace, l’iris de Sibérie est « en danger » sur les listes rouges régionale, nationale et européenne. Il fait partie des espèces protégées sur l’ensemble du territoire et qui sont déterminantes de l’inventaire ZNIEFF (Zones Naturell
es d’Intérêt écologique Faunistiques et Floristiques).
On le trouve en Alsace dans les prairies humides exposées à la lumière et de température ambiante. C’est une plante vivace reconnaissable avec sa taille allant de 50 cm à 1 mètre. L’iris de Sibérie est dépourvu de poils. Ses fleurs pédonculées et odorantes sont bleu à fond jaunâtre.
Profitez-en sa période de floraison se situe de main à juin !
Photo : David Hackel