jeudi 26 Jan 2017 | Aménagement du territoire, Nature, Transports
MARCHE DES CABANES »
STUTZHEIM-OFFENHEIM – GRIESHEIM sur SOUFFEL
Pour sa 4ème « marche des cabanes », le Collectif GCO NON MERCI vous invite le dimanche 29 janvier 2017 à marcher entre Stutzheim-Offenheim et Griesheim sur Souffel,
afin de percevoir les milieux naturels et les paysages de ce secteur qui seraient impactés par le projet de Grand Contournement Ouest (GCO ou COS).
La marche traversera le vallon de la Souffel, menacé par la coupure du remblai de l’autoroute. Nous rejoindrons ensuite une ferme en plein champs sur la rive opposée de la rivière et proche du tracé.
Même si les travaux de fouilles archéologiques ont commencé, le dossier de VINCI est loin d’être bouclé avant de pouvoir commencer les véritables travaux du chantier. Toutes les procédures n’ont pas encore été réalisées (il reste notamment des enquêtes publiques à organiser sur certains aspects tels que la Loi sur l’eau …). VINCI a déposé cette semaine auprès de l’Etat, une demande de prolongation de la Déclaration d’Utilité Publique, n’étant pas sûr de pouvoir démarrer les travaux avant la fin de sa période de validité de 10 ans (janvier 2018).
Même en considérant le scénario le plus favorable à Vinci, la construction de l’autoroute ne devrait pas débuter avant septembre 2017. D’ici-là nous pouvons encore agir pour stopper ce projet insensé !
Rendez-vous dimanche 29 janvier 2017 à 10h00 à la cabane anti-GCO de Stutzheim*.
Arrivée prévue vers 11h30.**
VENEZ NOMBREUX !
*au voisinage de la ferme Quirin. Possibilité de stationnement à l’entrée Est (D41) de Stutzheim.
** petite restauration et boissons prévues à l’arrivée
![170129-marche4-stutzheim-griesheim](http://gcononmerci.org/wp-content/uploads/2017/01/170129-marche4-stutzheim-griesheim-725x1024.jpg)
:: Télécharger l’affiche de la 4e marche ::
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GCO NON MERCI contact@gcononmerci.org
mardi 3 Jan 2017 | Nature, Pollutions et santé
Le 29 décembre 2016, la Cour Administrative d’Appel de Nancy a confirmé ce qu’avait déjà dit le Tribunal administratif de Strasbourg en août 2015 : la décision en date du 27 mai 2010 du maire de la commune de Rosheim de ne pas s’opposer à la déclaration préalable relative à l’implantation d’un relais de radiotéléphonie sur un terrain de la commune, déposée par la société Orange France UPR Nord-Est, est illégale. Son annulation est donc confirmée.
Pour rappel, cette déclaration avait été déposée en avril 2010. Devant la sensibilité de la question des impacts causés par les ondes électromagnétiques diffusées par ces antennes-relais, mais aussi en raison de la localisation du projet, Alsace Nature ne pouvait que réagir. En effet, la parcelle choisie pour l’implantation de l’antenne-relais se situe sur la face nord de la colline du Bischenberg, un site qui présente un intérêt patrimonial et paysager majeur, situé au sein d’un périmètre ENS (espace naturel sensible) et site inscrit.
Il aura fallu attendre plusieurs années pour qu’enfin ce contentieux soit tranché, d’abord par le Tribunal administratif, puis par la Cour administrative d’appel et que soit prononcée l’annulation de l’arrêt de non opposition.
Une victoire importante pour la préservation de ce secteur fragile, même si les arguments retenus pour justifier l’annulation sont plutôt détachés des préoccupations environnementale ayant fondé notre décision de saisir le juge (les caractéristiques des constructions auraient dû donner lieu à un permis de construire et non une déclaration préalable, et le maire a arrêté sa décision avant que le délai imparti à l’ABF pour rendre son avis ne soit échu).
mercredi 7 Déc 2016 | Eau et zones humides, Nature, Rhin et Milieux alluviaux
Vendredi 2 décembre 2016, la coalition « Salmon comeback / pour le retour
du saumon dans le Rhin« , regroupant 21 associations de protection de l’environnement et des milieux aquatiques* des quatre pays traversés par le fleuve, était réunie dans les locaux d’Alsace Nature à Strasbourg.
![saumon-male-rhin](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2016/12/saumon-male-rhin-1-300x197.jpg)
Le but de cette réunion était d’élaborer une stratégie commune face à la récente décision d’EDF de mettre en place une navette par bateau pour les saumons qui essaient de remonter le Rhin !
En effet, EDF, qui achève bientôt les travaux de la passe à poissons de Gerstheim, souhaiterait, pour des raisons budgétaires notamment, ne pas avoir à construire les 3 autres passes initialement prévues, Sa navette fluviale consisterait à faire franchir aux saumons et autres migrateurs trois barrages d’un seul coup (Rhinau, Marckolsheim et Vogelgrun).
EDF n’a plus que quatre années pour respecter les objectifs du plan saumon 2020 et pour gagner du temps propose ces « navettes ». L’idée est de capturer les poissons dans une nasse au niveau de la centrale hydroélectrique de Rhinau et
de les tracter par bateau vers l’amont via les écluses. Après le barrage de Brisach, les poissons seraient relâchés dans le Vieux-Rhin d’où ils pourraient rejoindre Bâle et les zones de frayères via la passe à poissons de Kembs.
Les associations rappellent que « la continuité écologique, c’est permettre aux saumons de remonter le fleuve par leurs propres moyens ».
Cela ne peut être qu’une solution d’attente. Le programme saumon 2020 élaboré par la CIPR, suite à une conférence ministérielle en 2007 à Bonn, ainsi que la directive-cadre sur l’eau, parlent de continuité écologique, pas de « taxi à poissons ».
De plus, rien n’est en effet prévu pour la migration des poissons vers la mer et un problème subsiste concernant les secteurs où le courant les attire directement dans les turbines des centrales où ils se font hacher.
Les ONG (dont Alsace Nature) restent mobilisées. Elles craignent en effet qu’une fois l’objectif politique atteint (des saumons à Bâle en 2020), l’objectif écologique tombe à l’eau.
LIRE l’ARTICLE de Simone Wehrung dans les DNA du 7 décembre 2016
vendredi 21 Oct 2016 | Nature
Du 14 novembre au 19 décembre 2016
Rue89 Strasbourg proposait courant juillet à ses lecteurs, plusieurs articles sur des circuits de découverte des espaces verdoyants de l’Eurométropole.
Dans le prolongement de cette idée, Alsace Nature propose de vous guider sur des itinéraires proches de ces circuits et d’y découvrir l’incroyable diversité des milieux, leur richesse faunistique et floristique, que nous côtoyons chaque jour sans vraiment y porter attention.
– Durée des balades : environ 1Hh30
– Inscription obligatoire auprès du guide d’Alsace Nature au 06 08 62 69 71 ou par mail animation@alsacenature.org.
– Se munir pour les balades de chaussures confortables et de vêtements de saison.
De Neudorf au Neuhof.
Dans ces quartiers très denses, découvrez une coulée verte le long du Zigelwasser et du Rhin Tortue. Une intéressante façon de découvrir ces quartiers au sud de Strasbourg et d’y rencontrer la vie dans tous ses aspects.
> Lundi 14 novembre 2016 à 15H00, arrêt de tram Aristide-Briand (TRAM D).
> Mardi 13 décembre 2016 à 10H00, arrêt de tram Aristide-Briand (TRAM D).
De l’Etoile à la Montagne Verte.
C’est un parcours au fil de l’eau que nous vous proposons de suivre en compagnie d’un guide nature. Découvrez ou redécouvrez les berges verdoyantes du canal du Rhône-au-Rhin, édifice modelé par l’homme mais connecté à l’Ill, qui prend sa source dans le Jura Alsacien et traverse la ville de part en part.
> Mardi 22 novembre 2016 à 10H00, arrêt de tram Etoile-Bourse (TRAM A et D).
> Lundi 19 décembre 2016 à 10H00, arrêt de tram Etoile-Bourse (TRAM A et D).
Les étangs de Schiltigheim.
Au nord de Schiltigheim, autour des étangs et gravières bordant terres agricoles et ilots résiduels de forêt rhénane, prenez le temps d’un parcours bucolique, la tête dans les branches et les yeux à la surface de l’eau. Comme il est agréable d’observer cette nature diversifiée à deux pas de la ville. Pas besoin d’aller bien loin pour se sentir loin de tout…
> Jeudi 1 décembre 2016 à 10H00, arrêt de tram Lycée Marc Bloch (TRAM B).
> Dimanche 18 décembre 2016 à 10H00, arrêt de tram Lycée Marc Bloch (TRAM B).
D’un parc à l’autre : Orangerie et Citadelle.
Ces parcs apportent souvent une parenthèse dans le quotidien de la population citadine, mais ceux-ci sont également des refuges pour un grand nombre d’animaux et de plantes, en plein cœur de la ville. Mais qu’en est-il de l’interconnexion de ces deux milieux, de la mobilité des espèces et de la biodiversité général ? Partez à la découverte du maillage vert entre ces deux espaces bien connus des strasbourgeois.
> Lundi 5 décembre 2016 à 10H00 devant le restaurant « Le Jardins de l’Orangerie ».
![Baladenature-eurometropole-dec2016](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2016/10/Baladenature-eurometropole-dec2016-1.png)
mercredi 12 Oct 2016 | Aménagement du territoire, Eau et zones humides, Energies Climat, Nature, Transports
![bandeau-gco-15oct](https://alsacenature.org/wp-content/uploads/2016/09/bandeau-gco-15oct-1.jpg)
Alsace Nature, le collectif GCO non MERCI et de nombreux soutiens* appellent à manifester contre le GCO, pour des mobilités alternatives, le samedi 15 octobre à STRASBOURG.
IMPORTANT : afin de faciliter le travail des forces de l’ordre qui encadreront la manifestation, nous demandons aux manifestants de venir défiler sans sac à dos ou tout autre objet nécessitant d’être fouillé. Merci de votre compréhension et de votre soutien.
Le concessionnaire VINCI/ARCOS n’a pas encore fini ses études environnementales, mais annonce déjà l’arrivée d’engins de forage géotechnique courant septembre et le début des travaux pour fin 2017… Peut-être avant ! Ne laissons pas ce projet aberrant, inutile et climaticide se faire !
Le Contournement Ouest de Strasbourg (autoroute à péage), ce serait :
- Le gaspillage de 300 hectares de terres agricoles ;
- L’atteinte à 50 hectares de forêts autour de Vendenheim et Kolbsheim ;
- Le massacre de paysages exceptionnels dans le Kochersberg et le Ried de la Bruche;
- La destruction d’espèces remarquables : Grand Hamster d’Alsace, Crapaud vert, … ;
- Plus de bruit (impact sur les habitants de 24 communes);
- Une augmentation de la pollution et donc une baisse de la qualité de l’air, ainsi qu’une aggravation du dérèglement climatique….
Ce projet d’un autre âge ne règle pas les problèmes d’accessibilité de Strasbourg. C’est même écrit dans le rapport final de la commission d’enquête : « le désengorgement n’est ni l’enjeu ni l’objectif du GCO ».
Nous ne baissons pas les bras, la lutte continue !
Plusieurs recours n’ont pas encore été jugés par les tribunaux et l’enquête publique relative aux impacts liés à la loi sur l’eau n’a pas encore eu lieu. Le dossier n’est donc pas encore ficelé et son financement nébuleux non plus !
NOUS DEVONS AGIR MAINTENANT !!
VENEZ NOMBREUX !!
Liste des premiers signataires de cet appel
Télécharger le Flyer
vendredi 30 Sep 2016 | Eau et zones humides, Nature
Le 11 mai 2015, une forte mortalité piscicole a été détectée dans les eaux du Kerlenbach à Bitschwiller-les-Thann : 134 truites Fario ont été retrouvés mortes sur un linéaire de 800m.
L’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques) ayant été prévenu, ils se sont immédiatement déplacés et sont remontés jusqu’à l’origine de cette pollution : le traitement par fongicide effectué ce même jour chez un particulier par une entreprise de rénovation de toitures.
Le produit lui-même (du nom de « destructor ») est autorisé. Mais reconnu extrêmement toxique pour les milieux aquatiques, il est obligatoire de le recueillir dans des cuves adaptées. Ici, on l’avait laissé s’écouler librement alors que les gouttières étaient directement reliées au ruisseau.
Le responsable ayant été identifié, un procès verbal a été dressé et des poursuites lancées. L’AAPPMA (association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique) de la vallée de la Thur a également déposé une plainte.
Informée de ces poursuites, Alsace Nature s’est jointe à la procédure et nous étions présents aux côtés de l’AAPPMA en tant que partie civile lors de l’audience qui s’est tenue le 27 septembre 2016 au Tribunal de Grande Instance de Mulhouse.
Le gérant et unique salarié de l’entreprise était présent et a reconnu sa responsabilité dans cette affaire, bien qu’il ait estimé que la gravité de son acte ait été surestimée, le produit s’étant rapidement dispersé.
Pourtant, c’est bien toute vie qui a été annihilée dans cette partie du ruisseau, les impacts s’étant poursuivis sur plus d’une année. C’est ce que nous nous sommes efforcés de faire entendre au juge, tout comme à l’auteur de la pollution, lors de cette audience.
Et nous avons été entendus puisque le Tribunal a condamné dans son jugement le gérant de la société a une amende avec sursis et à verser 1000 euros à l’AAPPMA et 600 euros à notre association, au titre des dommages et intérêts et des frais exposés pour être représentés à l’audience.
Le choix de la juge d’une amende avec sursis a été guidé non pas par une minimisation de l’infraction, mais par la volonté d’assurer une indemnisation correcte des parties civiles, sans pour autant causer la faillite de la société.