Alors qu’en ce 21 mars la journée internationale des forêts va permettre de mettre la lumière sur la destruction de la forêt amazonienne, les programmes de reforestation,…il est peu probable qu’on parle de la forêt de proximité, celle au bout du chemin, celle où vous allez promener vos enfants…
Depuis les années 1990, la gestion de nos forêts a connu une évolution plutôt positive, notamment dans les forêts publiques, avec le développement d’une sylviculture plus proche de la nature. Mais les orientations plus récentes ne cessent pas de nous inquiéter dans la mesure où il existe une volonté affirmée d’augmenter la pression de prélèvement sur les forêts. L’usage du bois entre de plus en plus dans une logique industrielle et spéculative dans laquelle on demande à la forêt de s’adapter à l’industrie et non pas l’inverse.
Les conséquences déjà visibles de cette tendance sont le développement des pistes forestières (surdimensionnées), de la surmécanisation de la récolte avec des machines de plus en plus imposantes qui justifient des cloisonnements ajoutant à l’artificialisation des milieux.
Ceci est d’autant plus inquiétant que la future programmation des crédits FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) qui est en cours de discussion actuellement en Alsace, tend à valider cette orientation. Les 1,5 millions d’euros pour des nouvelles dessertes et 1,3 millions d’euros pour la mécanisation de la récolte sont à mettre en perspective avec les 0,4 millions d’euros pour les plans de gestion ou les 0,5 millions d’euros pour les contrats NATURA 2000.
Il est encore temps d’agir pour que notre forêt ne subisse pas ce que nous avons fait subir à notre agriculture avec tous les “dommages collatéraux” que nous connaissons aujourd’hui (régression de la biodiversité, pollution de l’eau, des sols, de l’air, spéculation sur les céréales,…).
Alsace Nature estime que la pérennité de la forêt passe par un respect de ses fonctionnements écologiques, ce qui suppose, au contraire de l’artificialisation croissante qui se dessine, une réduction de l’artificialisation des forêts (en termes de gestion forestière, mais aussi de gestion des ongulés).
Nous pouvons tous agir dans ce sens : http://foretsebouger.tumblr.com/
vous avez entièrement raison ,vous êtes complètement a coté de la plaque, vous les écolos voulez des énergies renouvelable ,vous voulez des maisons écologique, si possible en bois, il faudra un jour m’expliquer comment faire, sans couper du bois ,sans accès dans les forêts privées, ont nous montre du doigt, tandis qu’ en forêt public les accès sont fait depuis belle lurette. A propos des ongulés parlons en,en forêt public les dégâts causés par les ongulés c’est le contribuable qui paye.
c’est vous, dietsch, qui êtes complètement à côté de la plaque: la protection de la nature ne veut pas dire qu’on ne coupe pas d’arbres. tout dépend de la façon dont on s’y prend: pas besoin d’engins à 8 roues pour couper un sapin, pas besoin de dépenser des litres d’énergie fossile pour découper un stère de bois, pas besoin de prendre nos forêt uniquement pour du bois sans penser à la biodiversité, aux animaux, au patrimoine et à la beauté du paysage. allez faire un tour aux USA (Oregon) et vous comprendrez l’horreur de la surmécanisation de l’exploitation sylvicole.
Ma commune forestière ne le sera bientôt plus.
Entre la surexploitation, les cloisonnements tous les dix mètres, tous les 20 mètres, les chemins bordés de fossés, dans les endroits à plat,le girobroyage sur grande largeur le long des routes forestières construites pour une exploitation d’une parcelle de 27 ha, non seulement on prépare le tombeau de la forêt à brève échéance, mais on sabote l’avenir.
Quelqu’un peut-il me donner un coup de main pour trouver des arguments, non pas pour persuader l’ONF, mais mes concitoyens qu’ils vont dans le mur?