Ciné-Débat lundi 9 février – Quels élevages pour nos villages ?

Ciné-Débat lundi 9 février – Quels élevages pour nos villages ?

Quels élevages dans nos villages ?
Alsace Nature invite le public à une projection-débat le lundi 9 février à 19h30, à la salle polyvalente de Gottesheim.
150209-rencontres-conv-Respectenplus-Gottesheim
Le film qui introduira le débat, « LoveMeatender », s’adresse à tous les publics ; « en exaltant la vie au coeur de nos assiettes, il renouvelle notre regard sur la viande » – de manière gaie et sérieuse. De quels élevages avons-nous besoin, et lesquels voulons-nous ? Pour Alsace Nature, la réponse doit quelque part intégrer le respect qui est dû au vivant.
La réunion publique à Gottesheim fait partie d’une série de rencontres conviviales dans le cadre d’une campagne qui se poursuit, pour « des prix justes pour le respect du vivant ». D’ailleurs, lorsque les animaux passent sous le bulldozer du discount, les hommes y passent aussi.
Il y a aussi une petite raison locale qui pousse à se poser des questions. Une consultation publique est en cours jusqu’au 16 février à Printzheim, concernant un élevage d’engraissement de porcs, dont l’autorisation préfectorale avait été annulée au tribunal administratif, sans que cela ne change quoi que ce soit. Mais le débat du 9 février ne tolérera pas de polémique locale. Les responsabilités se situent à un tout autre niveau, et il faut le savoir. Au nom de la convivialité, la soirée sera clôturée par le verre de l’amitié.
Affiche de la manifestation – PDF
Contact :
Anne Vonesch – Responsable du réseau agriculture d’Alsace Nature : 06 89 66 71 50

[dossier] GCO : 10 propositions pour faire sauter les bouchons, le livret [PDF]

« 10 solutions pour faire sauter les bouchons »

Parce que la lutte contre le GCO, ce projet autoroutier obsolète porté par l’Etat et les grandes collectivités alsaciennes, doit encore s’intensifier, le collectif GCO Non merci et Alsace Nature publient en janvier 2015 un livret contenant « 10 propositions pour faire sauter les bouchons » sur l’A35 à hauteur de Strasbourg.
Depuis 15 ans, les opposants au projet martèlent que des solutions alternatives au GCO existent pour diminuer la pollution à Strasbourg, à proximité de l’A35, et surtout pour rendre le quotidien des usagers pendulaires moins pénible. Ecotaxe, harmonisation des tarifs SNCF et CTS dans l’Eurométropole, développement des transports en commun en site propre du Piémont des Vosges ou du Kochersberg vers Strasbourg, relocalisation de l’agriculture alimentaire notamment… Dix propositions concrètes et souvent peu coûteuses sont à mettre en place rapidement :
Télécharger en PDF : Le livret de 24 pages : 10 solutions pour faire sauter les bouchons
 
+ d’infos sur www.gcononmerci.org

GCO : inauguration cabane #3 à Vendenheim

GCO : inauguration cabane #3 à Vendenheim

GCO-CABANE-3Occupons le terrain pour dire non à ce projet autoroutier !

Samedi 24 janvier 2015 à 10H30, sortie nord de Vendenheim sur la D263 (ancienne RN63) en direction de Brumath.

Toutes les études le montrent : le GCO, à péage, ne soulagera pas le trafic dans l’agglomération strasbourgeoise.
Pour qu’il soit rentable, il est prévu de transformer l’actuelle A35 en boulevard urbain, ce qui, au contraire, augmentera encore les bouchons.  Avec le GCO, le trafic global et notamment de camions augmentera et donc la pollution !
Refusons le sacrifice inutile de 300 ha de terres fertiles !
De trop nombreux élus et décideurs se couchent devant des lobbies très puissants (BTP, CCI), certains allant même jusqu’à trahir leurs convictions maintes fois exprimées. Ne soyons pas fatalistes et résignés : si tous ceux, nombreux, qui ont compris que le GCO n’est pas une bonne réponse, se mobilisent, le GCO ne pourra jamais se faire.
Il est temps de rentrer en résistance et d’exiger l’abandon de la mauvaise solution qu’est le GCO au profit des bonnes solutions de mobilité.
GCO = TOUJOURS PLUS !
+ DE CAMIONS, + DE BOUCHONS, + DE POLLUTION !
Affiche (3,5 Mo)

L'APES vous souhaite ses meilleurs vœux pour une année 2015 sans golf à la Sommerau

La ligne THT qui surplombe la Sommerau plombe le projet de golf

Une ligne très haute tension (THT) traverse de part en part le site du golf de la Sommerau et les promoteurs ont prévu d’implanter une zone de jeu de 10 trous (sur 18) à moins de 100 m de part et d’autre de cette ligne. Pourquoi ne voient-ils pas que sa présence serait un repoussoir pour de nombreux joueurs potentiels ? Nuisances paysagères, nuisances sonores et nuisances sur la santé… Lors d’une partie de golf d’environ 4 heures, les joueurs seront dans un environnement électromagnétique néfaste entre 2 et 3 heures. Pensons aussi aux agents d’entretien dont le local sera à quelques mètres de la THT.

L’Association pour la Protection de l’Environnement de la Sommerau (APES) et Alsace Nature n’auront de cesse de dénoncer le mauvais choix d’implantation de ce projet et la non-rentabilité qui en découle. Lors de ses vœux 2015, l’APES a mené une opération pour mettre en évidence ces nuisances.

VoeuxSommerau

Un tube néon s’allume spontanément quand on le tient sous une ligne à haute tension.  » Nous faisons cette démonstration pour montrer de façon évidente qu’il n’est pas anodin de séjourner à proximité d’une ligne THT « , déclarent les membres de l’APES. En effet, de très nombreuses personnes ne se sentent pas bien sous une telle ligne, ressentent fourmillements et picotements dans les jambes et les mains. De plus, les grésillements ajoutent au fort désagrément de séjourner sur un tel site. Un champ électrique de plusieurs milliers de Volt par mètre règne dans cette zone et traverse le corps. Des effets néfastes sur la santé sont décrits dans de nombreuses recherches et enquêtes.

La parade des promoteurs à ces nuisances ?

Les normes françaises actuelles autorisent jusqu’à 5000 V/m pour le champ électrique et 100 µTesla pour le champ magnétique. Les lobbies de l’électricité ne veulent évidemment pas que ces valeurs soient changées, alors que des études de plus en plus nombreuses indiquent qu’il faudrait les abaisser de façon drastique (certaines recommandent de descendre jusqu’à 10 V/m et 0,4 µTesla). Ces valeurs induiraient de respecter des couloirs de protection de 300 m. Les réponses dérisoires du Syndicat Mixte sont déconcertantes : « On fait jouer les golfeurs dos à la ligne et on met des bosquets aux  pieds des pylônes« 

Il est difficile de comprendre que l’on ne tienne pas compte de cette réalité. Lorsque les normes seront modifiées, les valeurs abaissées, les nuisances reconnues (Réseau de Transport d’Electricité a déjà été condamné plusieurs fois), alors où seront les décideurs d’aujourd’hui ? Qui sera responsable ? Une chose est sûre, les conséquences de cette obstination seront une fois de plus supportées par le contribuable.

Golf de la Sommerau : Alsace Nature appelle au respect de la loi

Le Comité directeur régional d’Alsace Nature, réuni le 16 décembre 2014, a examiné les propositions formulées par le Syndicat mixte du Golf de la Sommerau. Nous continuons à penser que ce projet de golf n’est pas pertinent, notamment du fait de sa localisation dans un site particulièrement sensible du point de vue de la biodiversité.
Nous reconnaissons cependant qu’aujourd’hui, et sous réserve du jugement du Conseil d’Etat, la Déclaration d’utilité publique du projet est valide et que le Syndicat mixte pouvait, légalement et d’un point de vue formel, poursuivre les procédures de mises en œuvre du projet. Par conséquent, nous ne nous situons pas dans une démarche d’obstruction systématique.
Nous pouvons comprendre la volonté du Syndicat mixte de faire aboutir un projet qui s’étale sur plus de 20 ans pour des raisons qui lui sont propres. Néanmoins, cela ne le dédouane en aucun cas de respecter la réglementation et en particulier celle relative aux espèces protégées, dont la présence sur le site est avérée, notamment par l’étude d’impact.
S’agissant d’un projet public, porté par un établissement public, le signal donné aux autres aménageurs en cas de non-respect des règles serait très préoccupant.
Nous constatons d’ailleurs, que les fouilles archéologiques menées sur plusieurs hectares n’ont pas fait l’objet d’une demande de dérogation pour destruction d’espèces protégées par le Syndicat mixte et constituent d’ores et déjà un manquement significatif au respect de ces règles.
Alsace Nature demande donc instamment au Syndicat mixte d’engager la demande de dérogation pour destruction d’espèces protégées avant le démarrage des travaux et en appelle à l’Etat pour qu’il fasse respecter la loi. Par ailleurs, afin de garantir un regard objectif sur cette question, il nous paraîtrait opportun que le Président du Conseil régional saisisse le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN) qui est fondé à donner son avis sur toute question relative à la protection des espèces et des habitats dans la région.
Dans ces conditions, nous restons ouverts au dialogue dans l’esprit qui nous a conduit à entreprendre des pourparlers il y a quelques semaines.

Faites connaître et valoriser vos actions : candidatez aux Trophées de l'eau !

image_affiche

L’agence de l’eau Rhin-Meuse organise la 11ème édition des Trophées de l’eau. Cet événement qui réunit près de 300 personnes a pour ambition de faire connaître et valoriser les actions menées sur les territoires en faveur de la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques. Il s’agit d’une illustration concrète de la mise en œuvre de la politique de l’eau.

Les dossiers de candidature sont à renvoyer avant le 31 janvier 2015.

Les Trophées de l’eau, comment cela fonctionne ?

  • D’un côté, les Trophées de l’eau récompensent des actions qui sont achevées. Tout le monde peut concourir. Les domaines éligibles sont nombreux : solidarité humanitaire, protection de la ressource en eau, réduction des pollutions, lutte contre les pollutions toxiques, économies d’eau, restauration écologique des milieux naturels aquatiques et des zones humides, préservation de la biodiversité, actions innovantes d’information, de sensibilisation et de concertation sur l’eau et les milieux aquatiques. 12 réalisations seront nominées
  • De l’autre, les Prix Initiatives récompensent un projet. Seuls les associations et les établissement scolaires du bassin Rhin-Meuse peuvent concourir. Les domaines éligibles sont tout aussi variés : action de protection, d’information, d’éducation, de sensibilisation, de solidarité… en faveur de la préservation ou de la reconquête de la qualité de la ressource en eau et de l’environnement aquatique. 3 projets seront récompensés recevant chacun une bourse de 7 500 euros pour la concrétisation

Que pouvez-vous faire ?

  • Vous dire que votre structure ou les acteurs que vous accompagnez sont des candidats potentiels aux Trophées de l’eau. Le dossier de candidature est assez simple à remplir (disponible en ligne). Vous disposez déjà sûrement des informations demandées. Des documents annexes peuvent être joints. Si votre action est retenue, une vidéo sera réalisée. Elle vous sera offerte.
  • Faire connaître cet appel à candidatures et incitez des acteurs à candidater car la mise en œuvre de la politique de l’eau est l’affaire de tous : collectivités, agriculteurs, associations, pêcheurs, artisans, PME-PMI. Cette diversité, souvent méconnue est très appréciée du public.
  • Vous arrêtez quelques instants, faire le tour des actions menées, vous dire que celle-ci ou celle-ci mérite vraiment que l’on en parle. Elle pourrait servir d’exemple, faisant bénéficier ainsi d’autres maîtres d’ouvrage de votre expérience… et cliquez sur www.lestropheesdeleau.fr pour poursuivre la démarche.

En savoir plus

Participez et devenez le porte-parole de vos plus belles actions !