ANNULATION – 19/10/2013 – Le Rallye alimentation

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Le rallye est annulé par faute de participation.

Faire ses courses… Un jeu d’enfant pour certains, un casse tête pour d’autres !

Comment faire des emplettes à prix raisonnable, en choisissant des aliments sains, savoureux et ayant le moins d’impact possible sur l’environnement ? Beaucoup de solutions sont à notre portée et sont faciles à mettre en place au quotidien. Pour vous les faire découvrir, dans une ambiance conviviale et festive, Alter Alsace Energies organise en partenariat avec le CINE de Bussierre et la Chambre de Consommation d’Alsace la deuxième édition du Rallye Alimentation.

C’est quand ? C’est où ?

Bloquez vos agendas : le rallye aura lieu le samedi 19 octobre 2013 à partir de 10h.
Le départ :
sera donné dans différents quartiers ou communes de la Communauté Urbaine de Strasbourg : Ostwald, Illkirch, quartier Robertsau, Bischheim et Schiltigheim.
Les étapes du jour pour les équipes :

  • Des consignes et un budget délivrés par les organisateurs à chaque équipe
  • Un menu à imaginer sous forme d’un buffet froid salé et sucré à réaliser à l’arrivée
  • Une liste de course à rédiger
  • Des lieux d’achats au choix (marché, supermarché, hypermarché, petits commerces…) à explorer ce, en empruntant également le mode de déplacement de leur choix
  • De multiples défis à relever tout au long de la matinée : photos amusantes, recettes pour cuisiner des aliments peu communs, slogans …
  • Un buffet à élaborer et à partager à midi, l’occasion d’échanger sur l’expérience vécue, sur la consommation saine et responsable, d’interpeller les passants…de créer du lien

L’arrivée du rallye :
Pour tous sur la Place d’Austerlitz, où les participants présenteront leurs cabas de courses qui seront évalués selon différents critères. L’équipe gagnante se verra offrir un panier garni .
Puis ils seront accompagnés par l’animatrice alimentation du CINE de Bussierre pour cuisiner leur buffet en direct avant de le déguster tous ensemble. Pendant et suite à ce buffet partagé, des échanges pourront avoir lieu entre les participants mais également avec les passants.
Des actions mises en place sur ce thème (AMAP, maraîcher local, commerçant du quartier, initiatives d’habitants…) dans ces quartiers, seront également présentées place d’Austerlitz, l’objectif étant de mettre en valeur des initiatives qui fonctionnent…
Nous sommes à la recherche de personnes désirant constituer des équipes. Participez ! Contactez-nous…

Détails et inscription

www.alteralsace.org / 09  82 23 10 93
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De la nature du livre

De la nature du livre

Du 9 au 11 novembre 2013


Avec la deuxième édition de ce salon régional c’est une nouvelle fois la nature qui a droit au chapitre. Illustrateurs, écrivains, poètes, photographes vous invitent à découvrir leurs derniers ouvrages et à plonger dans leurs univers. Tantôt drôles, tantôt graves ou réfléchis, la diversité des regards, la qualité des approches et la multiplicité des talents nous promettent de belles rencontres. En toute simplicité et en toute complicité !
Dédicaces, ateliers, animations et conférences… Une manifestation sous le parrainage de Jean-Marie Pelt présent le dimanche 10 novembre.
Renseignement et inscription aux ateliers au 03 88 35 89 56.
Programme complet en téléchargement ici.

Journée d'étude d'Alsace Nature Consommation foncière : vers un moratoire ?

Alsace Nature avait organisé le 5 octobre une journée d’étude sur l’étalement urbain et la consommation foncière.
Une soixantaine de personnes ont participé à cette journée, tout d’abord en écoutant les intervenants de la DREAL (Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement), de l’Université de Strasbourg et des associations françaises et allemandes de protection de la nature, puis en participant aux ateliers de réflexion organisés l’après-midi.

Cette journée avait pour objectif de demander un moratoire sur la consommation foncière et réfléchir aux solutions à mettre en œuvre collectivement pour stopper l’étalement urbain. En effet, chaque année, 600 à 700 ha de terre alsacienne sont artificialisés, pour l’essentiel au détriment des surfaces agricoles, mais également des quelques rares espaces forestiers subsistant en plaine et dans le piémont.

Le rythme de l’urbanisation (+0,7 % par an) s’est certes ralenti (dans les années 70, la consommation foncière était plutôt de 1 000 ha annuellement), mais son impact continue d’être ravageur pour l’environnement dans le contexte d’une nature diminuée. « L’évolution des écosystèmes alsaciens présente un effet peau de chagrin, analyse Maurice Wintz, président d’Alsace Nature. Chaque nouvelle atteinte va augmenter la fragilité de l’ensemble et réduire sa capacité de résilience. »Il y a certes eu une prise de conscience des effets négatifs de l’étalement urbain et de l’émiettement de l’espace, « mais nous considérons juste qu’on ne va pas assez vite, pas assez loin ».

Sophie Mosser, responsable du pôle aménagement à la DREAL, a bien mis en avant que « la dissociation croissante entre nos lieux de résidence et d’emploi a non seulement un impact sur notre environnement mais plus directement sur nos modes de vie », vision partagée par Patricia Zander, géographe de l’université de Strasbourg pour qui « il faut agir rapidement pour éviter la fragmentation sociale » à l’œuvre dans l’étalement urbain.

Tout le monde était d’accord sur la nécessité de densifier par exemple, dans les villages, en comblant les friches et les dents creuses ou réhabiliter les corps de ferme avant même de songer à un nouveau lotissement.  A été proposé la mise en place d’un schéma régional d’aménagement pour mieux répartir les activités et la densification de l’habitat sur l’ensemble de l’Alsace, les SCOT n’étant pas, pour l’instant, « assez prescriptifs ».

Alsace Nature a aussi dénoncé « la compétition entre les territoires qui cherchent coûte que coûte à attirer les activités »  tout comme « l’abandon de la maîtrise foncière à des aménageurs privés« .Alsace Nature a plaidé pour une « rupture avec le mode de pensée classique« , d’autant plus nécessaire « si on veut tendre vers des territoires autonomes en terme de consommation énergétique ou alimentaire« .

Il devient urgent d’inverser la tendance : « augmenter la productivité écologique, tout le contraire de ce qui se fait actuellement avec l’artificialisation des terres« .

(Voir l’article de Simone Wehrung  dans les DNA du 06/10/2013)

Vous avez dit paysage ? Qu'est-ce qu'un beau paysage ?

Dossier du journal  l’Alsace sur « le paysage »
« L’association Paysages d’Alsace, créée il y a une dizaine d’années dans le Sundgau par Antoine Waechter et présidée depuis quelques mois par le naturaliste Daniel Daske, veut grandir. Son cheval de bataille : la sanctuarisation des crêtes vosgiennes, qu’elle veut préserver de tout « équipement industriel ». Mais qu’est-ce qu’un beau paysage ? La réponse est subjective. Elle est souvent nourrie par les souvenirs d’enfance d’un paysage idéalisé. Chaque époque fabrique son propre paysage, explique Maurice Wintz, président d’Alsace Nature. Sociologue de l’environnement, il estime que la question soulève celle de la société que nous voulons construire : chaque paysage reflète les rapports de force en présence et le mode de vie de ses habitants. »
Lire l’article de Elisabeth Schultess paru dans L’Alsace le 11 octobre « Paysages d »Alsace prône la sanctuarisation des crêtes vosgiennes »
et l’interview de Maurice Wintz, président d’Alsace Nature et maître de conférences de sociologie de l’environnement à l’Université de Strasbourg : « Le paysage doit pouvoir évoluer »
 
 
 

FNE obtient la suspension de 2 arrêtés autorisant l'abattage de Loups dans le cadre de battues "au gibier"

FNE obtient la suspension de 2 arrêtés autorisant l'abattage de Loups dans le cadre de battues "au gibier"

Les Français aiment les loups et réclament leur protection


photo : C. JoulotSelon un sondage Ifop paru le 1er octobre, réalisé pour l’association One Voice et l’Association pour la protection des animaux sauvages, les Français aiment les loups et réclament leur protection.
D’après cette enquête, 75 % des Français interrogés «considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, si les troupeaux sont bien gardés».
80 % des sondés se déclarent «farouchement opposés à son éradication» et seulement 6 % se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans.
Enfin, 75 % des personnes interrogées jugent inacceptable «que l’Etat français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque».
Ce sondage intervient après que le Gouvernement ait autorisé, depuis septembre, l’abattage de loups lors de battues aux grands gibiers par des sociétés de chasse.
Au niveau national, le plan Loup 2013-2017 , prévoit que 24 loups peuvent être tués durant la première année au sein d’une population estimée par les autorités à 250 animaux en France.

 
Le 4 octobre, le Tribunal administratif de Nice vient, à la demande de l’ASPAS, FNE et Ferus, de suspendre les arrêtés des 13 et 20 septembre 2013 pris par le Préfet des Alpes-Maritimes.
Ces arrêtés autorisaient l’abattage de loups dans le cadre d’une battue au « gibier », sur les secteurs concernés par les tirs de « prélèvement ».
Le Juge a en effet estimé que les tirs en battue par les chasseurs, tels que prévus dans ces arrêtés, sans la présence et le contrôle technique des agents de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS), allaient à l’encontre de l’article 28 du « plan Loup » et n’était pas dans l’esprit de la Directive Habitat.
L’autorisation de battues pour une espèce protégée au niveau européen constitue indéniablement un recul inacceptable en matière de protection de la nature. Régression d’autant plus déplorable qu’aucun représentant officiel de l’État n’était censé encadrer ces battues, laissant ainsi carte blanche à des chasseurs.
Le tribunal a également relevé une incohérence par rapport à la période à laquelle intervient l’arrêté. «Les atteintes à la vie pastorale susceptibles d’être entraînées par la suspension de l’arrêté litigieux ne sont pas établies, tout particulièrement en fin de période de pâturage des troupeaux.» Car les estives se dépeuplent à cette époque de l’année, exposant moins les brebis aux attaques des prédateurs.
Deux loups ont pourtant déjà été abattus en application de ces arrêtés illégaux :

  • une louve abattue sur la commune de Saint-Étienne de Tinée, à laquelle s’ajoute un autre loup blessé par un tir mais non retrouvé, le 21 septembre dernier. S’il n’est pas encore mort, il ne passera pas l’hiver, comme les louveteaux de la femelle…
  • un autre loup abattu sur la commune de Beuil, le 22 septembre.

Les associations déplorent de devoir avoir recours à la justice pour faire respecter la loi et éviter le carnage, quand elles y arrivent à temps… Les mesures de protection des troupeaux (gardiennage et surveillance) ne sont pas encore suffisamment appliquées et contrôlées en France. Les associations requérantes et partenaires (SFEPM, LPO Paca, WWF, One Voice… ) demandent qu’un protocole national, loin des pressions locales, soit mis en place pour évaluer l’efficacité de ces mesures pour chaque troupeau avant de recourir à l’abattage d’un loup.
Voir le communiqué de presse de FNE

29/10/2013 – Toxique Planète – Conférence Débat

Affiche-recto-CicolellaLe scandale invisible des maladie chroniques

Mardi 29 octobre 2013 à 20h30 au palais des Rohans de Saverne.

En présence d’André Cicolella, chimiste, toxicologue, conseiller scientifique à l’Ineris et enseignant à Sciences Po. Il est président du Réseau Environnement Santé à l’origine de l’interdiction du bisphénol A dans les biberons, de l’interdiction du perchloréthylène dans les pressings, etc.. Il est l’auteur notamment d’Alertes Santé, Fayard, 2005.
Aujourd’hui, 2 décès sur 3 dans le monde sont le fait des maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires ou respiratoires, cancers, diabète…). En France, ces maladies progressent 4 à 5 fois plus vite que le changement démographique. Le cancer touche 1 homme sur 2 et 2 femmes sur 5. Les coûts générés font imploser les systèmes de santé, 400 milliards d’euros, en plus depuis 15 ans.
Face à cette catastrophe sanitaire, il est temps de réagir. Les maladies chroniques ne sont ni un simple effet du vieillissement ni une fatalité : notre environnement moderne est en cause. Des milliers de molécules chimiques l’ont contaminé mais aussi, au Nord comme au Sud, la malbouffe, la sédentarité, la pollution urbaine, le travail précaire et stressant et les inégalités..
La découverte des « perturbateurs endocriniens », la mise en évidence d’une transmission de cet héritage toxique aux générations futures révolutionnent la pensée scientifique et réclament de nouvelles politiques de santé à l’échelle mondiale. Au-delà d’un constat fondé sur les références scientifiques les plus solides, André Cicolella livre des clés pour l’avenir : oui, les maladies chroniques peuvent reculer à condition de repenser notre façon de vivre, de consommer et de travailler !
Entrée Libre