vendredi 17 Fév 2023 | A la une, Agriculture et Alimentation, Communiqués de presse, Eau et zones humides, Pollutions et santé, Presse, Réseaux Thématiques, Revue de presse
L’ANSES* vient de rendre un nouvel avis sur la substance active S-METOLACHLORE, pesticide chimique utilisé pour le désherbage des cultures du maïs, de la betterave, du soja et du sorgho.
Dans son avis, elle annonce qu’elle « va donc engager sans délai l’instruction des dossiers en vue d’une intention de retrait de certains usages des AMM** des produits phytopharmaceutiques contenant la substance active S-métolachlore. » et confirme le classement du S-métolachlore en « cancérogène 2 (H351) ».
Ce nouvel avis, s’appuie sur la règlementation européenne 1107/2009 relative à la santé humaine et environnementale et sur le principe de précaution. Les résultats des travaux d’évaluation de trois métabolites ESA, OXA et NOA conduisent l’ANSES à les requalifier comme « PERTINENTS*** »
En résumé, l’évaluation du risque de transfert aux eaux souterraines des métabolites du Smétolachlore montre des concentrations en métolachlore-ESA, métolachlore-OXA et métolachlore-NOA inacceptables du fait de dépassements du critère des principes uniformes de la législation, fixé à la limite de qualité de 0,1 µg/litre, ce qui remet en cause l’autorisation actuelle de certains usages des produits pour des raisons de protection des ressources hydriques, dans un souci de limitation aussi bas que possible de la pollution de celles-ci.
(ANSES)
Pour ALSACE NATURE, qui au courant de l’été dernier avait contesté les dérogations préfectorales concernant la qualité de l’eau potable, il s’agit d’une très bonne nouvelle. Modifier le seuil de qualité d’eau n’était qu’un leurre et des mesures de retrait de cette substance active s’imposaient. (cf. avis ANSES septembre 2022).
En Alsace, plus de 83 tonnes de cette substance active sont répandues annuellement sur les sols. Les conséquences sont réelles pour la santé humaine, pour la qualité de l’eau de consommation et de la nappe phréatique ainsi que toute la biodiversité, qu’elle soit aquatique ou terrestre.
Dans l’attente des conclusions finales de l’EFSA****, des mesures immédiates de retrait de cette substance sont à prendre. Le désherbage chimique des parcelles agricoles est à remplacer par des méthodes manuelles et sans danger. Des outils techniques et financiers existent, mais nécessitent une réelle volonté pour les mobiliser. Substituer le S-métolachlore par une autre substance chimique ne constituerait en rien une solution.
Comment réparer les dégâts de cette pollution ?
Si le principe de précaution semble enclenché, le principe du pollueur-payeur doit l’être également. Qui paye la facture ?
Pour Alsace Nature il n’y a aucun doute : le consommateur ne doit pas subir les coûts de cette réparation, que ce soit pour des mesures de dilution de l’eau ou de filtration.
L’Etat doit prendre ses responsabilités et imposer des mesures de réparation par les industriels qui produisent ces substances chimiques !
* agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
** autorisation mise sur le marché
*** « Un métabolite est jugé pertinent s’il y a lieu de présumer qu’il possède des propriétés intrinsèques comparables à celles de la substance mère en ce qui concerne son activité cible biologique, qu’il représente, pour les organismes, un risque plus élevé que la substance mère ou un risque comparable, ou qu’il possède certaines propriétés toxicologiques qui sont considérées comme inacceptables. […] «
**** autorité européenne de sécurité des aliments
REVUE DE PRESSE
mardi 14 Fév 2023 | A la une, Eau et zones humides, Réseaux Thématiques
Pour faire face à une insuffisance de la ressource en eau en période d’étiage, les préfets sont amenés à prendre des mesures exceptionnelles de limitation ou de suspension des usages de l’eau en application de l’article L.211-3 II-1° du code de l’environnement. ALSACE NATURE vous invite à participer à la consultation actuellement en cours sur le projet d’arrêté cadre interdépartemental.
La question de la gestion de l’eau nous concerne tous ! Jusqu’au 22 février 2023, donnez votre avis, c’est important !
Globalement, nous estimons qu’il y a certains progrès….mais qu’il faudrait encore améliorer la réactivité et l’anticipation des mesures de restrictions d’usage pour éviter des impacts pour les cours d’eau, les zones humides et les rivières phréatiques.
La nature ne doit plus servir de variable d’ajustement !
Voir les informations sur le site de la préfecture
Dates et lieux de consultation
Le projet d’arrêté cadre sécheresse est soumis à consultation du public sur le portail internet des services de l’État du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, du 01 FEVRIER 2023 au 22 FEVRIER 2023 inclus.
Les observations ou propositions du public devront être transmises dans les mêmes délais par voie électronique aux adresses suivantes :
Pour le Bas-Rhin : ddt-sege-ema-spe@bas-rhin.gouv.fr
Pour le Haut-Rhin : ddt-seeen-briod@haut-rhin.gouv.fr
Présentation du contexte
Le Code de l’Environnement et notamment les articles L 211-3 et R211-66 à R211-70 fixent les clauses relatives à la limitation ou à la suspension provisoire des usages de l’eau. Le Code de la Santé est également référencé avec ses articles concernant l’eau potable L1321-1, L1324-5 et R1321-1 à R1321-63.
Un premier arrêté interdépartemental avait été pris en 2018, annulant ainsi les arrêtés départementaux précédents. Toutefois, il n’impose pas une gestion commune de l’usage de l’eau, chaque département ayant son propre fonctionnement.
Présentation du projet d’arrêté
Cet arrêté de référence fixe le cadre des mesures de restrictions d’eau annuelles sur lequel l’administration de l’Etat s’appuie en cas de sécheresse pour prendre des arrêtés.
Objet de l’arrêté interdépartemental
1. Il délimite les zones d’alerte : (annexe 1 du texte de la consultation)
5 zone d’alerte regroupant les bassins versants
- Sarre –
- Lauter, Sauer, Moder et Zorn –
- Bruche, Ehn, Andlau, Giessen et Liepvrette –
- Doller amont, Fecht, Weiss et Lauch
- Ill amont
3 zones d’alerte aux régimes hydrologiques fortement artificialisés
- Doller aval
- Ill aval
- Thur
Une zone d’alerte pour les eaux souterraines du Ried centre Alsace (nouveau) avec 5 secteurs.
Une zone d’alerte Rhin
2. Il qualifie quatre niveaux d’alerte : vigilance, alerte, alerte renforcée, crise
- Il précise les indicateurs permettant d’apprécier l’évolution de l’état des ressources (annexe 4)
- Détermine le niveau les seuils d’alerte de vigilance de chaque cours d’eau (en m3/seconde)
- Exemple :
- Il détermine les modalités de mise en œuvre des mesures de restriction pour les usagers(annexe 6)
- Pour les particuliers, les collectivités, les exploitations agricoles et les entreprises notamment les ICPE
-
- Par types d’usage : exemples : les arrosages, irrigation, vidanges, nettoyage de bâtiment et de véhicule, navigation, rejets industriels, station d’épuration
- Par niveaux d’alerte
- Exemple
L’arrêté est composé du texte et de 6 annexes
Il indique des modalités concernant la gouvernance : un comité ressource en eau par département (CRE), il cite les bases de données de référence : exemple : Aprona, BRGM, météo France, OFB, VNF, ARS, fédération des pêcheurs.
Il fixe le cadre des mesures de contrôle et sanctions et liste les communes concernées par zones d’alerte.
ARGUMENTAIRE RESUME D’ALSACE NATURE
Voir la CONTRIBUTION d’ALSACE NATURE à la consultation
Dossier soumis à consultation :
vendredi 10 Fév 2023 | GL EMS, Groupes Locaux, Nature, Réseaux Thématiques
Chantier des 20 et 21 janvier 2023
Le chantier, qui s’est déroulé sur deux journées, a mobilisé une trentaine de bénévoles, tous motivés pour planter ces haies champêtres, dans le secteur Futura Marais à Schiltigheim,
Un total de 240 mètres de haies linéaires à deux ou trois rangs, bénéfiques à la biodiversité, a été planté. Ces haies offriront à maturité, un couloir de migration, une zone de refuge, de nourriture et d’accueil pour la faune et la flore.
Au total, une vingtaine d’espèces différentes de végétaux (d’origine locale) a été plantée offrant de nombreuses fleurs, baies et fruits à la faune locale.
Ces plantations contribueront aussi, au bien-être des riverains, en créant des zones de fraîcheur.
Tous les plants ont été paillés avec un paillage biodégradable à base de chanvre. Ce paillage protégera les plants d’une concurrence avec la strate herbacée pendant une période de deux ans. Aucune protection contre la faune n’a été installée au vu du contexte assez urbain de la plantation. En revanche, pour éviter les piétinements, il est préconisé de délimiter la plantation avec des piquets en bois. Cela permettra également d’entretenir les zones herbeuses aux alentours sans impacter les plantations.
Chantier du 4 février 2023
Le chantier de plantation s’est très bien déroulé, dans une bonne ambiance avec une météo très agréable.
Une bonne vingtaine de participants était au rendez-vous pour planter au total 257 arbustes et buissons à proximité de l’Ill, dans le secteur Bourgogne-Touraine.
Tous les plants ont été plantés et le paillage également mis en place. Cette haie à terme, offrira de nombreuses ressources alimentaires pour la faune (fleurs pour les pollinisateurs, baies pour les oiseaux, fruits pour les petits mammifères, …). Au total, une quinzaine d’espèces différentes de végétaux (d’origine locale) a été plantée.
mercredi 8 Fév 2023 | Déchets, GL Liépvrette, Groupes Locaux
Le groupe local d’Alsace Nature Lièpvrette et l’association Val Avenir organisaient un Repair’Café, le samedi 21 janvier 2023, salle Roland Mercier, place des Tisserands à Sainte Marie aux Mines. Cet événement a connu un beau succès.
Finalement deux autres associations se sont jointes à l’organisation pour garantir le bon fonctionnement (préparation du repas pour le 27 bénévoles du Repair Café de Hahnenberg, fabrication de gâteaux pour le stand etc.) : Goutte d’eau, et Un jardin Passionnément.
Un artiste de la vallée (Luc Sarre) qui fabrique des robots à partir des objets récupérés était également présent.
Le Repair’Café est une manifestation qui propose de transformer un espace en mini atelier de réparation, le temps d’une journée. Une vingtaine de personnes de métiers différents, électriciens, couturières, réparateurs de bicyclettes, menuisiers, informaticiens (tous membres bénévoles de l’association Repair’Café du Hahnenberg) a été présente pour réparer gratuitement tous les objets apportés : appareils en mauvais état tels que grille-pain, lampes, sèche-cheveux, vêtements, vélos, jouets, vaisselle…
En accompagnant la réparation, les bénévoles du Repair’Café ont expliqué l’origine de la panne. Ainsi, les objets auront peut-être la chance d’une seconde vie. Les experts du Repair’Café ont presque toujours la main heureuse…
La démarche constitue également un engagement en faveur de la protection de l’environnement. En préconisant la réparation, le Repair’Café souhaite contribuer à réduire la production de déchets. Réparer est aussi une source d’économie d’argent et de précieuses matières premières. Cet acte contribue ainsi à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Bilan de la journée en quelques chiffres :
- 59 personnes sont venues (ce qui correspond à une moyenne avant COVID)
- 20 partcipants ont eu un objet réparé
- 24 ont reçu des conseils
- 13 objets étaient irréparables
- 2 objets ont été retenus pour être réparé chez une personne du Repair Café de Hahnenberg
TOUT CECI A PERMIS QUE 135,7 kg ne soient pas jetés ou remis à la déchetterie
Le public était très satisfait. Le temps d’attente a été rendu agréable grâce au stand café/gâteaux organisé par les associations.
lundi 6 Fév 2023 | Déchets, GL Florival, Groupes Locaux, Réseaux Thématiques
Les bénévoles du groupe local Florival d’Alsace Nature et leurs partenaires scolaires ont poursuivi leur travail de sensibilisation et de collectes de déchets sauvages dans la nature. Voici le bilan chiffré détaillé pour l’année 2022.
Pour 2022, nous avons enregistré une nette amélioration du tonnage récolté (5169 kg contre 6377 kg en 2021), même si ces quantités restent encore bien trop élevées. Mais plusieurs anciens dépôts sauvages ont été résorbés.
Nous remercions les collectivités qui ont accepté de modifier leurs pratiques en ramassant les déchets avant le passage des tondeuses qui broient les détritus.
Au niveau communal, nous avons constaté une nette amélioration dans plusieurs localités, notamment à Linthal (de 1638 kg à 863 kg), à Lautenbach-Zell (de 1104 kg à 714 kg), à Buhl (de 936 kg à 624 kg) et à Soultz (de 540 à 389 kg).
Dans trois communes, nous avons par contre relevé des augmentations, parfois sensibles : à Issenheim, de 591 kg à 798 kg : à Lautenbach, de 573 kg à 737 kg ; à Guebwiller, de 934 kg à 985 kg.
Le « bon élève » de la classe Florival reste Murbach avec seuls 54 kg collectés en quatre passages.
241 collectes ont été effectuées en 2022, par 122 volontaires (hors scolaires et périscolaires), à raison de deux heures par personne, ce qui représente tout de même 2892 heures de bénévolat au service de la collectivité.
Notre partenariat avec le Service Environnement de la Communauté de Communes, avec deux réunions par an, a permis d’envisager de nouvelles orientations, notamment avec la collecte des mégots (plus de 11 000 pour le seul mois de novembre !), le tri sélectif systématique des déchets ramassés (environ 30 % des collectes sont recyclables et recyclées : verre, métal, bouteilles plastique) et la mise en place de poubelles de tri en certains lieux.
Pour 2023, nous poursuivrons nos interventions dans les écoles (onze classes, soit 286 élèves en 2022) et périscolaires, nos partenariats avec les autres associations du Massif Vosgien (Rando’Nett Hautes-Vosges, SOS PlaNette, Art’Nimal, Mountain Wilderness, Octop’Us…) et nos actions dans le cadre de la mission « Initiatives Citoyennes » du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.
Des projets de collectes massives sont en cours, notamment sur un grand dépôt sauvage de pneus à Issenheim, en partenariat avec les Brigades Vertes et l’Office Français de la Biodiversité.
VOIR LE BILAN CHIFFRE
Voir aussi le bilan en images ICI
mardi 31 Jan 2023 | A la une, Agriculture et Alimentation, Réseaux Thématiques
Alsace Nature se réjouit du jugement de la Cour de Justice de l’Union Européenne qui met fin à ces dérogations répétées accordées par les Etats membres et permettant, malgré l’interdiction générale des néonicotinoïdes en agriculture, le maintien de leur usage pour l’enrobage des semences de betteraves. La deuxième bonne nouvelle est que le gouvernement français se soumet, enfin, au droit. Cela évite une nième bataille juridique que le gouvernement n’aurait pas pu gagner. Cet évènement va dans le sens de l’histoire qui aujourd’hui conduit à l’interdiction des pesticides les plus dangereux, un à un, mais avec une lenteur désespérante.
Pour Alsace Nature, il faut rapidement sortir des pesticides de synthèse et pour ce faire, soutenir massivement l’agriculture biologique qui ouvre la voie, et acheter bio. Il ne faut surtout pas remplacer les néonicotinoïdes par d’autres insecticides. Contrairement à l’agriculture biologique le label HVE (soi-disant Haute Valeur Environnementale) n’interdit pas les pesticides de synthèse et dépasse à peine les contraintes règlementaires basiques. Il ne mérite pas notre soutien.
Alsace Nature a montré dans sa brochure sur les pesticides (et ça vaut la peine de la relire) à quel point l’information officielle sur les dangers des pesticides est en-dessous des réalités, et comment les procédures d’autorisation reposent au fond sur de véritables escroqueries intellectuelles. Ces procédures complexes sont des usines à gaz qui pourtant n’arrivent jamais à cerner l’ensemble des effets sur la diversité des innombrables espèces impactées, des stades de leur cycle de vie (adulte, larves, œufs…), leur système nerveux, leur comportement, etc. Les effets cocktail (mélanges de substances toxiques) sont inconnus. L’effondrement des populations d’insectes, des oiseaux et de la faune aquatique est la conséquence de ces escroqueries et d’un faire-semblant scientifique.
Alors comment faire, en l’occurrence pour le cas des betteraves menacées par une maladie nommée jaunisse, transmise par des pucerons, avec un impact à vrai dire très variable sur les rendements, selon les conditions météorologiques et locales ? D’une part il est avéré qu’il faut une combinaison de réponses techniques, plantes accompagnatrices, substances non préoccupantes, organismes auxiliaires, rotations longues, variétés résistantes… Or, ce n’est le jour où l’interdiction est ferme et irrévocable que les filières, en premier lieu l’Institut Technique de la Betterave, se mettent à rechercher sérieusement les alternatives. Un programme de recherche récent, sur 3 ans, n’est pas achevé ! Quant aux néonicotinoïdes, les alternatives auraient dû être développées depuis des décennies ; le drame pour la biodiversité était suffisamment bien connu et prévisible. Or, les lobbies agrochimiques et productivistes ne cherchent qu’à repousser l’abandon de leur solution de facilité préférée, à savoir cet enrobage des semences hautement toxique qui empoisonne les sols et contamine toutes les parties des cultures suivantes, pour plusieurs années.
Aussi faut-il rappeler que la betterave est avant tout une affaire de business, de concurrence entre sucreries après suppression des quotas, d’export de sucre[1] et d’épicerie sucrée, de biocarburants et autres produits industriels. La course aux biocarburants, très contestable, est une spécialité du Grand Est.
Nous demandons à la profession agricole de bien vouloir comprendre et accepter que les pollinisateurs et autres éléments de la microfaune, les écosystèmes, le vivant en général et les générations futures, sont plus importants et méritent une priorité plus élevée dans la hiérarchie des valeurs que le rendement des betteraves. Le cadre économique d’une activité agricole ou autre se construit par la volonté politique et peut être changé. La toxicité des pesticides et leur impact relève de lois biologiques, naturelles, immuables ; on ne les change pas, il faut en tirer les conséquences.
[1]https://www.franceagrimer.fr/content/download/66963/document/20210625-COMPETITIVITE_CAHIER_SUCRE.pdf
page 215 : L’évolution des indicateurs offre/demande depuis 2004 traduit la vocation exportatrice de la
filière sucre française. L’indicateur d’auto-approvisionnement est toujours supérieur à 100 % malgré la chute observée en 2007 (131 %) alors que cet indicateur se situait à 192 % en 2006. Une progression significative est enregistrée depuis, avec le retour de cet indicateur aux
niveaux du début des années 2000 (200 % en 2018). En corollaire, l’indicateur de dépendance aux importations régresse tout au long de la période pour s’établir à 35 % en 2020. De la même manière, on note le progrès de la capacité d’exportation à plus de 50 % et un taux de
couverture de la consommation par la production nationale qui progresse par paliers vers un plus haut de 72 % en 2020.
REVUE DE PRESSE
BFMTV Alsace, le 25/01/23 : https://www.bfmtv.com/alsace/replay-emissions/bonsoir-l-alsace/interdiction-des-neonicotinoides-pour-les-betteraves-une-excellente-nouvelle-selon-alsace-nature_VN-202301250645.html
DNA, le 25/01/23 : https://www.dna.fr/economie/2023/01/25/neonicotinoides-et-betteraves-des-impacts-mesures-en-alsace
DNA, le 23/01/23 : https://www.dna.fr/economie/2023/01/23/la-france-renonce-a-autoriser-les-neonicotinoides-pour-les-semences-de-betterave