Florival : Déchets sauvages, un fléau qui perdure…

Florival : Déchets sauvages, un fléau qui perdure…

 

Engagé en janvier 2020, le projet de collecte sélective des déchets sauvages en milieux aquatiques et humides a déjà permis de ramasser près de 26 tonnes de détritus le long des cours d’eau et des lacs du Florival.

Alors que les milieux naturels semblent désormais davantage épargnés par ces pollutions, les bénévoles du groupe local d’Alsace Nature déplorent malheureusement une recrudescence des dépôts sauvages le long des routes, en milieu péri-urbain.

En novembre 2024, pour la Semaine Européenne de Réduction des Déchets (SERD), plusieurs collectes ont été organisées, avec une dotation spéciale de la Région Grand Est en pinces, gants et sacs. L’action sera d’ailleurs prolongée jusqu’à la mi-décembre avec la participation d’écoles et de périscolaires.

 

 

[Enquête publique] Installation de géothermie et lithium dans le Nord de l’Alsace

[Enquête publique] Installation de géothermie et lithium dans le Nord de l’Alsace

APPEL A CONTRIBUTION ENQUETE PUBLIQUE : INSTALLATION GEORTHERMIE et LITHIUM – NORD DE L’ALSACE

 

Un nouveau projet de géothermie profonde est en cours d’émergence à Schwabwiller, commune de Betschdorf.

Ce projet, qui nécessite des forages à plusieurs km sous terre est très problématique car il ne mentionne aucun consommateur de chaleur. Qu’en est-il donc du destinataire de l’énergie qui sera produite ?  Aussi, le projet risque de fragiliser le sous-sol et de causer de nombreux impacts pour l’environnement et les riverains. Si pour Alsace Nature, ce type d’installations d’énergie renouvelable peut avoir un sens, il nous apparait indispensable que les pétitionnaires présentent des dossiers complets, mentionnant précisément l’ensemble des impacts du projet. Ce qui n’est pas le cas pour cette enquête publique.

 

Aussi, nous comptons sur vous pour participer massivement à cette enquête publique, et exprimer votre désaccord sur le projet.

Il vous est possible de contribuer directement à l’enquête publique en soulevant vos propres questions en contribuant à l’enquête publique jusqu’au 9 décembre 2024.

 

  • COMMENT PARTICIPER

via internet:  https://www.registre-dematerialise.fr/5739

via email: enquête-publique-5739@registre-dematerialise.fr

 

  • DATE LIMITE9 DECEMBRE 2024 à 17h

 

  • DOSSIER A TELECHARGER :

Vous trouverez toutes les informations sur le projet et l’enquête icidossier_enquete_publique_schwabwiller – OneDrive

Voir aussi ici : https://lithiumdefrance.com/enquete-publique-du-4-novembre-au-9-decembre-2024-projet-de-travaux-les-sources-1/

 

 

Voici quelques arguments sur le dossier.

!!!! Merci de ne pas les reprendre à l’identique mais de les reformuler. (Les arguments en copier- coller risquent de ne pas être pris en compte) !!!!

 

De la géothermie pour qui ?  

  • Le projet ne mentionne aucun consommateur de chaleur. Il parle de faire des forages mais ne mentionne aucun réseau pour acheminer de l’eau chaude vers qui que ce ne soit ni aucun consommateur potentiel. Aucune localisation des consommateurs n’est identifiée.
    Quel besoin y a-t-il de creuser 2 à 3 km sous terre voir plus, pour y puiser de la chaleur s’il n’y a personne à chauffer et aucun utilisateur potentiel ?
  • Le projet traite de l’impact des forages, mais sans prendre en compte l’impact des réseaux de chaleurs à créer ni l’impact induit sur les consommateurs de la chaleur de la centrale (installation, transformation, etc…). Cette pratique de découpage en petits lots du projet n’apporte pas une vision globale du projet et empêche d’évaluer les impacts totaux. Il n’est donc pas possible de se positionner sur ce projet.
  • Il est mention, en cas d’absence de consommateur de chaleur, d’éventuellement produire de l’électricité. Or cela implique l’ajout de refroidisseurs. Cela n’est pas pris en compte dans l’étude d’impact.
  • On mesure à la lecture du dossier que ce dernier n’est pas abouti en l’état et que de très grandes zones d’ombre perdurent. A ce stade il apparaît le l’absence d’une vision complète (production, distribution, consommation) empêche de connaitre l’impact global du projet et n’offre donc pas une vision complète des impacts et une juste information du public. 

 

Quel impact environnemental ? 

  • 1/3 du terrain de la centrale géothermique se trouve sur une zone humide. Alors que nous mesurons plus que jamais le rôle des zones humides dans la régulation des pluies, et des sécheresses tout comme dans la fixation du carbone, il apparait que ce projet va produire, de par la destruction de la zone humide et de ses fonctionnalités, un effet négatif sur un milieu naturel régulateur des effets du changement climatique. 
  • De plus, le site se trouve à proximité d’une zone Natura 2000, et de réservoirs biologiques important.  
  • Aucune information n’apparaît dans le dossier qui permet d’identifier le ou les consommateurs de chaleurs qui bénéficieront de ce projet géothermal. Ainsi, il n’est pas possible de connaître les impacts globaux des travaux qui seront conduit et pourtant ces derniers peuvent avoir un effet multiplicateur conséquent.
  • Bien que certains éléments aient été pris en compte pour limiter l’impact sur les eaux de surfaces (pollution) une séquence Éviter-Réduire-Compenser (ERC) correctement conduite aurait dû aboutir au déplacement du projet hors zone humide et loin des sites à enjeux naturalistes (cours d’eau du territoire, Natura 2000, etc.). Pour limiter son impact le choix d’un site alternatif ayant moins d’impact sur l’environnement semble nécessaire. 

 

Quelle articulation avec les autres projets du secteur 

  • Il y a déjà, dans un cercle de 10 km, deux autres centrales (Soultz-sous-Forêt  et Rittershoffen), avec plusieurs forages. L’une d’elle va creuser dans un avenir proche de nouveaux puits. Quelles seront les conséquences sur le sous-sol d’avoir une activité de géothermie profonde aussi intense avec une telle proximité ? Quels risques croisés en cas de séismes induits par l’un des sites sur les autres sites ? Ne faudrait-il pas finir les forages autorisés sur les sites existants et vérifier la stabilité du sous-sol, avant d’effectuer de nouveaux projets, et en menant des études plus approfondies sur les risques croisés ?
  • Plusieurs séismes perceptibles par des humains ont eu lieu récemment à la centrale de Rittershoffen à moins de 10km. A nouveau, quelle va être l’influence de la nouvelle activité géothermale ? Quelles garanties sont apportées ?

 

Quelle empreinte écologique pour ce projet ? 

  • Le dossier mentionne une réduction de l’émission des Gaz à Effet de Serre (GES) grâce à la géothermie profonde. Ne connaissant pas les consommateurs de la chaleur, cette étude ne peut être complète. Quelles transformations (création) vont  être induites par la consommation de cette chaleur ?  Ces transformations peuvent aussi induire des augmentations de consommations d’autres énergies. Tout cela n’est pas pris en compte dans l’étude d’impact sur les GES, et la rend factice et caduque.  
  • Il est mention de la construction d’une nouvelle zone industrielle à 10 km environ (Hatten) pour consommer cette chaleur. L’impact de ce surplus d’urbanisation, de pollution et de consommation d’énergie tierce doit être pris en compte dans l’impact du projet.
  • L’installation éventuelle de serres agricoles, qui risquent d’être créées suite à ce projet, aurait un impact environnemental très fort de par la consommation énergétique électrique, la pollution lumineuse, le trafic routier pour des productions de légumes hors sol et hors saison dont nous n’avons pas besoin, au mépris de la forêt Natura 2000 et de la biodiversité environnante sur des dizaines de km à la ronde.
  • La proximité avec les habitations inquiète considérablement les riverains, les études présentées se sont pas complètes et les conséquences en terme de nuisances sonores pas assez évaluées dans leur globalité.

 

Géothermie ou extraction de Lithium ? 

  • Quelle est la place du lithium dans l’exploitation prévu, et comment les risques environnementaux et humains associés sont-ils couverts ? Le projet mentionne la mise en place d’un extracteur de lithium expérimental. Il s’agit d’ailleurs de la seule partie du projet ayant un potentiel retour économique. Or faire des forages à plusieurs km sous terre pour exploiter uniquement du lithium et pas de chaleur est non seulement risqué, mais également un gâchis d’énergie considérable.

 

Il est donc essentiel de clarifier le projet et de prendre en compte tous les éléments attenants.

 

 

Florival : Mobilisation au Daweid pour l’ouverture de la COP 29

Florival : Mobilisation au Daweid pour l’ouverture de la COP 29

Hasard du calendrier ou provocation ?

En ce premier jour de la COP 29 à Bakou, les pelleteuses étaient de sortie le 12 novembre dans les champs du Daweid pour le lancement de la campagne de fouilles archéologiques préventives menées dans le cadre du projet de ZAC.

Une vingtaine de bénévoles du Collectif Alternatives Daweid ainsi que quelques élus du territoire se sont retrouvés sur le site pour manifester leur opposition à l’artificialisation de ces 27 ha de terres agricoles et de zones humides.

Les caméras de France 3 Alsace étaient également de sortie pour couvrir l’événement. Les journalistes se sont hélas heurtés à une fin de non-recevoir de la part du président de l’intercommunalité, M. Rotolo.

 

Pour rappel

Le projet de ZAC Daweid à Issenheim a pour but la création d’une zone d’activité à l’entrée du Florival. Cet aménagement aura pour conséquence l’artificialisation de 37 ha de terres agricoles le long du Rimbach et de sa ripisylve. Alsace Nature, au sein du collectif « Alternatives Daweid » alerte depuis quelques années, sur les conséquences environnementales que générerait un tel projet : augmentation des nuisances (transports),  impact sur la biodiversité, fragilité de la nappe phréatique et raréfaction de l’eau potable, …

Voir infos ici : https://alsacenature.org/slider/mobilisation-non-a-la-zac-daweid/

 

Revue de presse

 

 

 

Technocentre de Fessenheim : Conférence organisée par les associations environnementales – 15 NOV. 2024

Technocentre de Fessenheim : Conférence organisée par les associations environnementales – 15 NOV. 2024

Suite à la présentation faite lors de la réunion publique organisée par la CNDP, le 14 octobre dernier à Fessenheim, les associations environnementales vous invitent à une conférence intitulée :

 

Technocentre de Fessenheim, demain de l’acier radioactif pour vos casseroles ?

VENDREDI 15 NOV. 2024, à 19H30

salle Kegreiss, 57 Rue Principale, 68320 KUNHEIM

 

 

Intervenants :

  • Jean-Marie Brom, Global Chance / Groupement des Scientifiques pour l’Information Sur l’Energie Nucléaire
  • André Hatz, Association Stop Fessenheim
  • Daniel Reininger, Fédération Alsace Nature

Entrée libre

 

Pour rappel :

Comme vous le savez peut-être, EDF a l’intention de construire à Fessenheim son “Technocentre”. Derrière ce nom délibérément trompeur, se cache en réalité le projet d’une usine destinée à refondre des métaux radioactifs provenant de la France entière et, à terme, d’autres pays européens : des conduites, tuyauteries, pompes ou générateurs de vapeurs (longueur 20m / diamètre 4m) etc… tous radioactifs.

À l’issue du processus de refonte envisagé, l’acier serait séparé en deux parties :

  • d’une part le métal chargé d’impuretés (dit le “laitier”) dans lequel se retrouverait piégée une part importante de la radioactivité. Cette partie serait évacuée pour  stockage par l’ANDRA (dans l’Aube).
  • d’autre part, la partie la plus importante en volume de l’acier, qu’EDF prétend “valoriser” : celle-ci serait tout simplement revendue par EDF sous forme de lingots sur le marché de l’acier… sans aucune traçabilité !

Or, bien que “très très peu radioactif”… cet acier serait quand même radioactif !
EDF minimise délibérément les risques réels des “faibles doses”.

À quand des casseroles radioactives, des fourchettes radioactives, des sommiers radioactifs ou des caddies radioactifs ?

 

+d’INFOS :

 

 

[Mobilisation] 12 nov. 2024 : NON à la ZAC Daweid !

[Mobilisation] 12 nov. 2024 : NON à la ZAC Daweid !

Nous invitons tous nos membres, sympathisants, militants… à se retrouver,

 

MARDI 12 NOVEMBRE à 14 h

aux étangs d’ISSENHEIM (rue de Cernay)

 

pour manifester notre présence (et notre opposition)

lors du démarrage des fouilles archéologiques préventives sur le site de Daweid

(projet de ZAC de 27 ha de terres agricoles et de zones humides).

 

Toutes vos pancartes “Des légumes, pas de bitume” et autres seront les bienvenues…

 

Faisons entendre notre voix, la voix des citoyens ignorés et méprisés (6000 signataires pour la pétition anti-ZAC !!!), la voix de la biodiversité, la voix de l’autonomie alimentaire, la voix du bon sens face aux ambitions narcissiques d’une petite minorité de décideurs rétrogrades !

Nous comptons sur vous, la Planète compte sur nous, les Générations Futures comptent sur nous !

 

VOIR LES INFOS PRECEDENTES SUR CE PROJET :

ZAC Daweid : Alsace Nature toujours mobilisée !

ZAC Daweid : un pique-nique militant pour dire non au bitume !

Florival : participez à la concertation publique sur le projet de ZAC Daweid !

Sortie à la ferme du Kapelfeld à Valff

Sortie à la ferme du Kapelfeld à Valff

Le Groupe Local Alsace Nature du Piémont a organisé une visite de la ferme du Kapelfeld à VALFF, le samedi 12 octobre 2024

La ferme du Kapelfeld développe, sur 4 hectares, une activité de maraîchage ainsi qu’un atelier de poules pondeuses (en liberté dans le verger) et de porcs élevés en plein air et nourris aux grains de la ferme et reliquats de légumes. Elle vend ses fruits, légumes et produits animaux transformés en circuit court (marchés et AMAP).

Cette micro-ferme bio et biodynamique a été créée en 2021 par Pierre-Henri Lenormand (ancien associé d’Antoine Fernex pendant 20 ans à la ferme de Truttenhausen, en charge du maraîchage) et par Marc Le Monies de Sagazan.

Leur volonté est de faire de cette ferme une oasis de biodiversité par la mise en place de haies, de bandes fleuries au sein du maraîchage, d’un bassin-étang qui récupère les eaux de lavage des légumes, et cela dans un environnement au départ peu favorable, à proximité d’une agriculture conventionnelle et de champs de maïs. L’idée est aussi de créer un lieu de vie, de partage et de transmission des savoirs, pour permettre d’offrir une alimentation plus saine aux générations futures.

Pendant deux heures, Pierre-Henri Lenormand a détaillé le fonctionnement de la ferme, les pratiques culturales mises en oeuvre, les principes de la biodynamie, et répondu aux nombreuses questions sur l’origine des semences, la biodiversité du sol, la fertilisation naturelle, la gestion de l’eau, la nourriture des animaux, etc.

Cela a été l’occasion aussi pour un participant, Christian Braun, ancien directeur de la LPO, de proposer une solution de lutte contre les campagnols (aujourd’hui assurée par les chats de la ferme) avec l’installation de nichoirs à chouette effraie, qui est un prédateur naturel et très efficace des rongeurs.

L’échange a porté aussi sur la situation difficile du bio aujourd’hui, due à plusieurs facteurs : un désengagement de la France avec la suppression de l’aide au maintien en bio et une PAC basée aujourd’hui sur des aides à l’hectare qui défavorise les petites exploitations, cumulés avec une baisse de la consommation de produits bio, en plus des aléas climatiques compliqués cette année qui ont impacté la production de certains légumes.

Pour Alsace Nature, il est essentiel de promouvoir une agriculture respectueuse de la nature et de montrer à travers des expériences concrètes que c’est possible !

De nouveaux projets sont en cours, tels que la culture de plantes aromatiques et médicinales, l’ouverture d’ici la fin d’année d’un point de vente à la ferme, mais aussi l’organisation de journées d’accueil à la ferme pour des groupes, des entreprises…