[Communiqué de presse] ALSACE NATURE quitte le Comité de Pilotage du Projet de Territoire de Fessenheim.

[Communiqué de presse] ALSACE NATURE quitte le Comité de Pilotage du Projet de Territoire de Fessenheim.

Alsace Nature s’était engagée dans le projet de territoire et notamment pour la création d’une zone d’activité (ECORHENA) parce que nous estimions nécessaire et responsable de participer à la revitalisation économique du secteur tout en préservant les richesses écologiques de la bande rhénane. A l’époque, nous aurions pu nous contenter d’applaudir la fermeture de la centrale nucléaire.

Le projet de Territoire se voulait un modèle d’innovation pour l’industrie et les énergies du futur, mais le projet d’EDF soutenu par l’Etat et les élus d’un Technocentre ou Val’m, c’est-à-dire d’une fonderie de déchets nucléaires est à notre  avis totalement incompatible avec cet objectif ambitieux.

En-dehors d’un futur gouffre économique, cette fonderie produira des rejets toxiques, nécessitera un trafic intense de convois exceptionnels (avec la mise au gabarit des voiries) et donc dégradera la qualité de vie des riverains. Elle sera en outre totalement contre-productive pour attirer (à proximité dans ECORHENA) des entreprises de pointe à priori moins génératrices de nuisances. Quel entrepreneur de ce type s’installerait à côté d’un haut-fourneau traitant des déchets radioactifs ? Mais visiblement les élus, toujours addicts au nucléaire sont pour le « en même temps » au risque de compromettre durablement l’avenir du territoire.

En outre, en tant qu’association anti-nucléaire, nous ne comptons pas faire la courte échelle au nucléaire qui essaie de revenir à Fessenheim par la fenêtre, alors qu’il a été sorti par la porte !

[Revue de presse] Sur-tourisme dans les Vosges : les critiques et demandes d’Alsace Nature

[Revue de presse] Sur-tourisme dans les Vosges : les critiques et demandes d’Alsace Nature

Le confinement et le déconfinement du printemps 2020 ont été, par contraste, des révélateurs puissants de la pénétration massive dans les espaces naturels vosgiens par une multitude d’usagers dans toute la diversité de leurs pratiques et avec leurs corollaires de nuisances.

Les pratiques sportives et/ou de loisirs de pleine nature, plus ou moins technicisées et compatibles entre elles, investissent de plus en plus des sites sensibles des chaumes et des forêts, transformant la nature en un simple support physique sans égard pour ses caractéristiques et sensibilités spécifiques. On peut citer pêle-mêle le projet de Via Ferrata au Tanet, la Route des crêtes, les téléphériques, les VTT enduro…

Alsace Nature considère que ces développements sont incompatibles avec les enjeux climatiques, écologiques et de préservation de la quiétude du massif et demande aux collectivités concernées de modifier rapidement leurs politiques actuelles.

Afin de préciser notre diagnostic et nos demandes, une conférence de presse était organisée ce vendredi 3 septembre 2021 à MUNSTER.

Parmi ces demandes, Alsace Nature souhaite qu’une réflexion soit engagée pour réguler l’accès aux véhicules dans les cols, ils provoquent beaucoup de nuisances. Elle demande qu’une partie de la route des Crêtes soit fermée à la circulation avec la mise en place de moyens alternatifs de déplacement si nécessaire.

« Il y a les motards qui font trop de bruit, il y a des 38 tonnes qui n’ont rien à faire ici et les voitures sont très nombreuses le week-end. Pourquoi ne pas limiter l’accès, comme cela se fait en forêt noire ? « , s’interroge Maurice Wintz, le président d’Alsace Nature. « Il ne s’agit pas de chasser les personnes du massif vosgien, mais il faut réfléchir à davantage de régulation et c’est aux politiques de réagir, »

 

Une motion intitulée « le massif Vosgien n’est pas un parc d’attractions » avait d’ailleurs été votée lors de la dernière assemblée générale réunie en juin 2021 :

Voir le texte de la motion

REVUE DE PRESSE

[Appel à bénévoles] Festival climat du 1er au 3 octobre à Strasbourg

[Appel à bénévoles] Festival climat du 1er au 3 octobre à Strasbourg

Alsace Nature, aux côtés de CPLC Strasbourg, Emmaüs Mundo,  et Euroasis vous invite au festival climat (qui devait se tenir les 4, 5 et 6 juin) et qui aura lieu le weekend du 1er au 3 octobre 2021.

Le festival climat c’est dans un mois ! Rejoignez-nous pour l’organisation en amont, et/ou le jour J !

 

  • Le climat est plus que d’actualité !

    Après un été riche en événements météorologiques directement liés au dérèglement climatique, il est plus que d’actualité de nous rassembler pour rappeler l’urgence climatique. Les 1, 2 et 3 octobre aura lieu le festival climat que nous aurions aimé vous proposer au mois de juin. L’objectif est de largement sensibiliser à l’écologie et à l’engagement associatif et/ou individuel, et de passer un bon moment en compagnie de passionnant·es passionné·es !
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  • On a besoin de votre aide !

    Pour organiser cet événement, il faut un certain nombre de têtes et de bras, pourquoi pas les vôtres ? Que vous soyez très disponible ou seulement un peu ; que vous ayez un doctorat en sciences de l’environnement ou que vous soyez tout simplement sensible à l’écologie, il y aura forcément une occasion pour vous de nous aider (affichage, communication, logistique, animation, buvette, etc).
  • Pour organiser l’événement au mieux, nous avons toujours besoin de bénévoles en amont (d’ici le 1er octobre) :

    • pôle logistique : une personne capable de vérifier l’état d’avancement des demandes de matériel et de trouver les quelques éléments manquants ;
    • pôle communication : des personnes disponibles pour afficher en extérieur (affichage public) et en intérieur (commerces, lieux publics) et/ou relayer les informations sur le festival (réseaux sociaux, mailing lists, …)

     
    Et le jour J (les 1, 2 et/ou 3 octobre) :

    • accueil : contrôler les passes sanitaires, indiquer l’emplacement des stands/toilettes/etc, compter le nombre d’entrées/sorties ;
    • animation : animer le village associatif en annonçant les moments d’ateliers,invitant les passant·es autour de la place de l’Université à nous rejoindre ;
    • logistique : réceptionner le matériel, installer les stands le samedi, démonter les stands le dimanche ;
    • médiactiviste : prendre des photos/vidéos de l’événement, les envoyer à une personne référente, et les partager sur les réseaux sociaux ;
    • nettoyage : s’occuper des toilettes sèches du site, ramasser les détritus, et changer les poubelles au besoin ;
    • sécurité : déambuler sur le festival et prévenir les situations à risque, escorter la marche le long du parcours le samedi.

    CPLC Strasbourg tiendra un stand au quartier des possibles le samedi 18 septembre, au parc de la Citadelle, n’hésitez pas à venir nous voir pour discuter et nous proposer votre soutien.

     

    Comment nous rencontrer ?

    Si l’aventure vous tente, rejoignez-nous à notre prochaine réunion d’organisation mardi prochain, le 7 septembre à 19h. Envoyez-nous un message si vous voulez y participer. Nous vous donnerons les infos utiles à ce sujet !

    Si vous n’êtes pas disponible mardi, nous vous proposons de remplir le formulaire bénévole suivant : http://urlr.me/z5Y2g ; ou bien également de nous envoyer un message (par Facebook ou sur la boite mail cplc.strasbourg@protonmail.com) pour nous dire ce qui vous intéresse et ce que vous êtes prêt·e à faire avec nous !

    En espérant que vous serez nombreux à répondre à notre appel !

    Merci à vous !

     

    Vous pouvez aussi nous aider financièrement pour l’organisation du festival

    FAIRE UN DON pour le FESTIVAL CLIMAT

    Retour sur la visite d’un jardin en permaculture dans le Kochersberg

    Retour sur la visite d’un jardin en permaculture dans le Kochersberg

     

    VISITE D’UN JARDIN EN PERMACULTURE le 4 SEPTEMBRE 2021 à GOUGENHEIM

    Cette visite était organisée par le groupe local Alsace Nature Kochersberg.

    Après l’accueil des participants, François ROBERT, notre guide, jardinier amateur et passionné, a présenté sa définition de la permaculture, avant de nous donner des conseils – avec mise en pratique –  pour la réalisation d’une lasagne, une des nombreuses techniques utilisée en permaculture :

    « Qu’est-ce que la permaculture ?

    J’en sais rien. C’est comme la biodynamie. Ca englobe tellement de choses au niveau de la terre, des plantes, de l’animal, de l’humain, qu’une définition sera forcément incomplète.

    Un essai :

    « Répondre aux besoins fondamentaux : manger, boire, vêtir….

    Sans détériorer la planète et sans nuire aux autres êtres vivants. »

     

    Je vais donc essayer simplement de dégager certains principes.

    Ensuite nous verrons ensemble les différents éléments de la permaculture. Vous n’hésiterez pas à prendre la parole, parce que je pense qu’ il y a pas mal de jardiniers bio, qui, comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, font de la permaculture sans le savoir, au moins en partie. »

     

    Eclairages :

    « 1) Travailler avec la nature, pas contre elle.

    L’homme fait partie de la nature, il n’est pas hors du système. Si nous travaillons contre la nature, nous travaillons contre nous-mêmes. Il s’agit donc de connaître le déroulement naturel des choses et de les utiliser à notre avantage, sans les surexploiter. Sinon court terme.

    Le principe fondamental, c’est donc un rapport attentionné avec la terre, un rapport empreint de compassion, d’humanité, de sensibilité… »

     

    « 2) Utiliser les ressources avec sobriété, de manière économe.

    Nous sommes des hôtes sur cette terre. Il y en avait beaucoup avant nous, beaucoup viendront après nous. C’est notre devoir donc d’agir en préservant la nature et les ressources. Pour nos descendants et aussi pour la nature elle-même. »

     

    « 3) Diversité.

    La nature est diverse, notre culture doit l’être aussi. Et c’est la diversité qui stabilise le système. Exemple forêt. Cette diversité entraine la flexibilité et l’adaptation aux éléments, à l’assolement, aux prédateurs, au temps qu’il fait. Il n’est donc pas question de prendre le risque de se spécialiser dans une production, mais toujours d’avoir plusieurs possibilités. De toute façon la nature nous le montre. »

     

    « 4) Agriculture paysanne.

    Quand on voit actuellement en Europe ou ailleurs les exploitations des animaux pour œufs, lait ou viande, on ne peut plus parler d’agriculture, mais de production industrielle très éloignée de la nature. Les nutriments viennent généralement d’autres continents, sont fertilisés par des produits chimiques et des irrigations artificielles. Et ça, ça se fait aux frais des générations futures. Parce que aujourd’hui, pour arriver à équilibrer le budget de production il faut surexploiter le sol, les ressources et l’eau. Cela n’a rien à voir avec l’agriculture paysanne. C’est de l’exploitation. C’est pourquoi il faut utiliser ses propres ressources, pour que la terre reste fertile dans la durée. »

     

    « 5) Traiter les bêtes avec respect et responsabilité.

    Nos bêtes doivent se sentir heureuses chez nous. Et Seulement à ce moment-là elles seront en bonne santé et feront de bons produits. »

     

    « 6) Unique et individuelle.

    Le jardinier est souvent individualiste. Il écoute, mais il n’aime pas qu’on lui impose des choses, des manières de faire. Il fera toujours  ce qu’il a expérimenté, ce qui lui plait.

    En permaculture c’est encore plus évident. Il s’agit de respecter ce qui t’est donné : la terre, l’eau, le climat, d’en connaître ses potentialités, de les utiliser au mieux… mais aussi de laisser s’exprimer ton individualité, ta culture, ta créativité. On ne peut être bien que dans ce qu’on aime faire.

    Et dans ce cadre , il est évident qu’on peut intégrer les usages de nos prédécesseurs. Souvent en permaculture on se rend compte qu’on refait, qu’on redécouvre ce que les anciens ont fait avant nous. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas l’adapter, le faire nôtre, l’adapter à son temps et à son expérience. »

     

    Après cette introduction sur la permaculture, nous avons fait la visite du jardin. François nous a expliqué sa manière de faire par quelques exemples et nous a appris comment faire une lasagne, une des techniques (parmi tant d’autres) utilisée en permaculture.

    Télécharger les infos sur la lasagne

     

     

     

    Participez au Nettoyage de l’Ill – édition 2021

    Participez au Nettoyage de l’Ill – édition 2021

    Durant le week-end de la “fête de l’eau”, Alsace Nature s’associe à de nombreux partenaires pour vous proposer une grande collecte de déchets sur les berges et dans le lit de l’Ill. Cette opération est ouverte à tous les citoyens (seuls, en famille, en groupes…).

    L’objectif est de collecter un maximum de déchets au fond de l’Ill, sur les berges et dans les parcs et rues voisines. Des équipes de plongeurs exploreront les fonds de l’Ill pour y remonter les déchets immergés, tandis que des bénévoles à pied (Vous) ramasseront les détritus au sol. Le produit de la collecte sera évidemment trié avant d’être conduit en déchèterie.

    Tout au long de l’après-midi, un village associatif d’activités et d’informations se tiendra quai des bateliers, à proximité du parcours de collecte.

    Voir toutes les INFOS PRATIQUES

     

    Des déchets, partout autour de nous !

    Nos déchets continuent de s’amasser un peu partout sur notre planète par millions de tonnes. Inexorablement, chaque année, les plastiques (en particulier) et autres déchets en tout genre sont charriés par les vents jusque dans nos mers et océans. En effet pas moins de 80% des déchets marins sont issus de l’intérieur des terres et acheminés en grande partie par nos cours d’eau, même les plus petits proches de nos lieux de vie. Ainsi même éloignés de la mer, nous Alsaciens partageons cette responsabilité d’avoir des océans propres. Avec un cumul de 1800 milliards de déchets plastiques minimum rejeté au total dans nos océans, le 7ème continent (cet immense amas de déchets flottants, qui ont convergé dans le Pacifique Nord) grossit de jour en jour. C’est aujourd’hui plus de trois fois la taille de la France, une immense poubelle à ciel ouvert ! Tous issus des activités humaines, les déchets provoquent des ravages sur la biodiversité jusqu’à se retrouver dans nos assiettes et impacter notre santé.
    [Pétition] Pour la sauvegarde des collines de Sierentz

    [Pétition] Pour la sauvegarde des collines de Sierentz

    En 2015, toute tentative de discussion avec la municipalité ayant été veine, Alsace Nature, en soutien à l’association locale CAPS 68, avait déposé un recours contre le Plan Local d’urbanisme de la commune de Sierentz, pour protéger la vingtaine d’hectares de collines constituant un corridor écologique abritant des espèces particulièrement riches et sensibles .

    Le tribunal administratif de Strasbourg avait annulé la délibération approuvant le PLU de la commune de Sierentz dans un jugement du 29 septembre 2015, en fondant sa décision sur l’incompatibilité de ce PLU avec les principes d’équilibre et de gestion économe de l’espace prévus par les articles L.110-1 et L.121-1 du code de l’urbanisme. (cf infos ICI)

    Malheureusement, nous avons perdu en appel et le PLU a été rétabli.

    Depuis, les collines de Sierentz, inestimable écrin de verdure, indispensable poumon vert, précieux réservoir de biodiversité, sont restées, durant toutes ces années, très convoitées par les promoteurs.

    En tant qu’association de défense de l’environnement, CAPS 68 a affirmé sa présence sur le terrain et sensibilisé la population sur la richesse des collines, informé sur les fonctionnalités du réservoir de biodiversité et du corridor écologique, exercé une vigilance sur les atteintes à la nature.

    En 2014, une pétition « Contre l’urbanisation future des collines et pour leur classification en Espaces Naturels Sensibles » a été lancée. Cette pétition comptant 1092 signatures et a été déposée en mairie de Sierentz le 17 mai 2021.

    Toutes ces actions ont porté leurs fruits puisque la nouvelle municipalité a fait la promesse de réviser le PLU (Plan Local d’Urbanisme) en vue de classer 20ha de collines en Espaces Naturels Sensibles.

    Hélas ce n’est pas suffisant !

    En effet, un projet immobilier d’ampleur couvrant 2,5 ha dans les collines est actuellement à l’étude. L’artificialisation des sols ainsi que la densité de population générées par ce lotissement (maisons individuelles et collectifs), porteront un coup fatal au réservoir de biodiversité, au corridor écologique ainsi qu’à une importante station d’ornithogale penché, fleur rare classée sur la liste rouge des espèces protégées d’Alsace.

    La menace est imminente, il y a urgence à agir. Nous avons besoin de vous !

    Rendez-vous sur la page facebook du CAPS pour vous renseigner sur le sujet, découvrir nos actions et nous soutenir : https://www.facebook.com/caps68510

    Signez à la nouvelle pétition du CAPS