mercredi 21 Avr 2021 | Aménagement du territoire, Groupes Locaux, Réseaux Thématiques, Transports
Le groupe local Alsace Nature – Mossig avait demandé fin 2018 aux différents acteurs politiques locaux (région Grand Est, communes de Wasselonne et de Marlenheim) la création d’un comité de ligne TSPO et avait été partiellement entendus puisque les élus locaux s’étaient engagés à créer ce comité de ligne au printemps 2019.
D’après le courrier du service Transport du Grand Est daté du 23 janvier 2019, le TSPO serait intégré aux travaux du COREST Strasbourg Nord qui couvre déjà 4 lignes TER. Bien que nous souhaitions un comité de ligne TSPO spécifique, le groupe local Alsace Nature Mossig souhaite saisir l’opportunité de concertation avec l’autorité de transport et les élus, et être associée aux travaux du COREST.
Un courrier a donc été envoyé le 19 avril dernier, au service transport Grand Est (avec copie aux élus concernés) pour connaitre les dates des prochaines réunions du COREST Strasbourg Nord lorsque le TSPO sera y sera abordé.
Quelques questions ont également été posées telles que :
- Quelle est la date de mise en service de la station connectée TSPO-Tram station Paul Eluard ?
- Quand et comment va se faire la future interconnexion avec la gare ferroviaire (gare basse) ?
De plus, le groupe local demande des améliorations pour la desserte en cars du secteur Wasselonne-Marmoutier
« La ligne 230 entre Strasbourg et Wasselonne, sur le tracé de la route D1004, fonctionne très bien. Il n’en est pas de même pour le tronçon suivant de l’ancienne RN4 sur lequel les usagers du secteur de Marmoutier sont très mal desservis. Alors que 38 minutes sont nécessaires pour relier en voiture Marmoutier à la Place des Halles, il faut actuellement compter 1h12 en moyenne, soit 34 minutes supplémentaires si l’on recourt au bus (en journée, car c’est jusqu’à 65 minutes de plus le soir après 18h !). Cette rallonge est principalement due au détour par Romanswiller (déjà bien desservi par ailleurs) et à la rupture de charge à Wasselonne. C’est évidemment dissuasif, et tout à fait regrettable lorsqu’on sait que 26,4 % des actifs de Marmoutier travaillent dans le périmètre de l’Eurométropole (INSEE 2016). Et c’est sans compter les scolaires et les étudiants.
Il serait donc opportun de repenser la cohérence globale des transports collectifs sur tout l’axe de la D 1004 en mettant en place une ligne directe (Saverne)-Marmoutier-Strasbourg qui ne quitte pas cet axe. Cela serait d’autant plus simple à réaliser que Marmoutier dispose d’un grand parking (« Mur blanc ») qui permettrait également d’assurer le relais pour les usagers des villages alentours »
lundi 19 Avr 2021 | Agriculture et nature vivante
Le 19 mars dernier, le Conseil Constitutionnel jugeait les Chartes d’engagement des départements du Haut-Rhin et Bas-Rhin sur la protection des riverains et zones de non traitement, non conforme à la constitution.
Effectivement, ces chartes publiées en janvier sur le site internet de la préfecture, élaborées par les 7 organisations agricoles et ayant fait l’objet d’une consultation publique à laquelle Alsace Nature a tout naturellement participé, et ont été rejetée par le conseil Constitutionnel pour des raisons de non-conformité de la consultation.
A la lecture des textes publiés par la préfecture, Alsace Nature fait l’amer constat qu’aucune des remarques et demandes proposées via cette consultation publique n’ont été prises en compte dans les textes finaux de cette charte.
Alsace Nature estime donc que cette charte est un véritable acte manqué et demande par courrier aux préfets du Haut-Rhin et Bas-Rhin à la date 7 avril (disponibles en téléchargement ci-dessous), le retrait de ces textes sur le site internet de la préfecture et de lui transmettre aussi une copie des contributions publiques ainsi qu’une copie de l’acte par lequel la validation de la charte signée a été validée afin de vérifié que cette consultation n’était pas que la poudre aux yeux.
Alsace Nature reste vigilante sur la création de ces chartes départementales car celles-ci doivent être les garantes des enjeux de santé publique et de l’arrêt des épandages pour la sauvegarde de la biodiversité dans les pratiques agricoles à proximité des habitations.
Courrier à la Préfète du Bas-Rhin – PDF
Courrier au Préfet du Haut-Rhin – PDF
lundi 19 Avr 2021 | Aménagement du territoire, Groupes Locaux, Réseaux Thématiques, Urbanisme
Le 14 avril 2021, les associations Florival en Transition, Alternatiba Soultz et le groupe local Alsace Nature Florival ont adressé un courrier à Monsieur le Président et aux vice-présidents de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller au sujet du projet de Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) à vocation économique au lieu-dit Daweid à Issenheim (sur 37 ha !). Ils ont demandé à la comcom de suspendre ce projet afin de tenir compte des enjeux environnementaux et d’urgence climatique.
« Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,
Après avoir décidé en février 2020 de l’acquisition de terrains au lieu-dit Daweid à Issenheim, le Conseil Communautaire de la CCRG s’apprête dans sa séance du 15 avril 2021 à compléter les acquisitions déjà faites, et à approuver des objectifs du projet de création d’une Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) à vocation économique sur ces terrains.
En tant que citoyen.nes, associations et collectifs actifs sur le territoire, nous souhaitons porter à votre attention les réflexions suivantes :
– Les projets de « loi portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets », dits loi Climat-Résilience, inspirés des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, sont
actuellement présentés par le Gouvernement et débattus au Parlement. Alors qu’ils abordent avec une acuité particulière les sujets liés à l’artificialisation des terres (qui tendent vers une zéro artificialisation nette des sols) et à la nécessité de résilience, les orientations proposées à la délibération du conseil communautaire sur la zone mentionnée ci-dessus, découlant d’un contexte politique, social et économique très différent de celui d’aujourd’hui, semblent les ignorer.
– A l’occasion des dernières élections municipales de 2020, deux initiatives citoyennes portées par nos associations, le « Pacte pour le Climat » et le « Manifeste pour la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller », ont rencontré un écho important auprès de nos concitoyen·nes et d’un certain nombre d’élu·es, Ces initiatives mentionnent clairement la nécessité de rendre notre territoire résilient face aux conséquences du dérèglement climatique sur les plans écologiques, sociaux et démocratiques.
Depuis le début de l’année 2021, en concertation avec nos associations, le PETR soutient une démarche consacrée à la résilience alimentaire sur le périmètre des 19 communes de la CCRG, engageant de nombreux partenaires locaux dans la réalisation d’un état des lieux et dans la définition d’un plan d’actions à court terme. Les réponses aux questions relatives à la disponibilité des terrains agricoles, au transport des denrées produites, à leur transformation et aux circuits de distribution sont évidemment cruciales pour atteindre de résilience alimentaire.
Compte tenu de ces éléments, nous considérons que le projet en objet va à l’encontre des intérêts à moyen / long terme des habitant.e.s de la CCRG.
Il nous paraît nécessaire de prendre le temps d’avoir une réflexion approfondie sur le meilleur usage qui pourrait être fait de ces terres acquises par la collectivité.
Le contexte d’élaboration du PLUi et le projet de territoire qui lui est associé, la sensibilité accrue des habitant.e.s aux enjeux environnementaux et à la consommation locale ne font que renforcer notre conviction sur l’importance de cette réflexion.
En conséquence, nous vous demandons solennellement de bien vouloir suspendre ce projet de Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) à vocation économique au lieu-dit Daweid à Issenheim.
Comme nous le faisons actuellement dans le cadre du PCAET du PETR, nous sommes prêts à être partie prenante de travaux qui conduiront à de nouvelles orientations pour ce projet, conformes aux enjeux de la résilience territoriale, dès aujourd’hui et pour les générations futures.
Nous sommes bien évidemment à votre disposition pour en échanger de vive voix et nous serions très heureux d’une prochaine rencontre.
Dans l’espoir d’une réponse favorable de votre part, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, nos meilleures salutations écocitoyennes. »
Entre-temps, une réponse défavorable nous est parvenue, la communauté de commune a décidé de poursuivre ce projet … Toutefois, nos actions se poursuivront pour essayer d’empêcher le bétonnage des terres !
jeudi 1 Avr 2021 | Groupes Locaux, Réseaux Thématiques
Le projet de loi Climat & Résilience fait en ce moment l’objet d’un débat parlementaire. Très attendu, ce texte doit traduire dans la loi les propositions de la Convention citoyenne pour le climat. Seul hic : il est loin d’être au niveau du défi. Interpellons les député·e·s pour le muscler !
Mais au fait, pourquoi interpeller les député·e·s ?
Les émissions de CO2 doivent chuter drastiquement dès maintenant pour espérer limiter la hausse des températures à moins de 1,5°C. Selon plusieurs études indépendantes, le projet de loi Climat & Résilience, supposé retranscrire les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, ne permettra pas de modifier suffisamment cette trajectoire s’il reste en l’état.
Que proposons-nous ?
Les expert·e·s de la fédération France Nature Environnement, premier mouvement de défense de la nature et l’environnement de notre pays, regroupant plus de 3500 associations de terrain et près de 900 000 bénévoles, ont étudié de près ce projet de loi Climat & Résilience. Ils ont identifié des voies d’amélioration de ce texte.
Chaque mesure de réduction des émissions de gaz à effet de serre prise aujourd’hui, évitera des mesures bien plus contraignantes et difficiles demain. Nous avons choisi, parmi nos propositions, six grandes priorités.
- Un grand plan d’éducation et de sensibilisation à l’environnement et la nature
- Des mesures de protection des forêts
- La fin des avantages fiscaux pour le transport routier de marchandises pour inciter au report vers d’autres modes de transport
- Une obligation de rénovation des bâtiments
- Un objectif de baisse de la consommation de protéines animales
- La création d’un délit de mise en danger de l’environnement opérationnel
Voir plus d’informations sur nos propositions
Comment interpeller mon député ?
Si vous souhaitez interpeller votre député dans le cadre de la campagne « Projet de loi Climat & Résilience », c’est possible ! Il vous suffit de compléter le formulaire ci-dessous :
mardi 30 Mar 2021 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Groupes Locaux, Réseaux Thématiques, Urbanisme
Une zone d’activité menace 54 hectares de terres agricoles à Hatten.
La Communauté de communes de l’Outre-Forêt a annoncé dans son bulletin intercommunal de décembre 2020 le projet d’acquérir 54 ha de terres agricoles pour créer une nouvelle Zone d’Activité en face de la zone STRIEBIG, à la sortie de la forêt de HAGUENAU. Il s’agit notamment d’offrir du terrain pour des entrepôts de logistique, au service d’entreprises allemandes qui ne disposent plus de foncier en Allemagne.
Les deux zones réunies couvriront plus de surface que le village de Hatten !
Ces terres seraient retirées à six paysans, dont certaines exploitées en bio. Ce serait la mort de leur exploitation et de la biodiversité favorisée par ce mode d’agriculture. Alors qu’en France l’artificialisation des terres avance plus vite que la démographie, la souveraineté alimentaire et la capacité à résister au changement climatique sont remis en question par de tels projets !
Les éléments annoncés par la com-com étant particulièrement flous, un collectif, Hatten Demain s’est constitué afin d’informer les habitant.e.s de la commune et des alentours sur l’avenir de leur agriculteurs, et porter un autre regard sur ce projet. Au cœur du débat, non seulement l’aspect démocratique, avec une demande d’inclusion des citoyens dès à présent, mais surtout la volonté de favoriser les productions nourricières locales par rapport à des emplois peu durables et polluants liés au domaine logistique.
Alsace Nature a d’ores et déjà apporté son soutien au collectif Hatten Demain, en l’accompagnant dans l’organisation d’un premier événement « Le salon à la ferme », franc succès ou près de 800 personnes sont venues apporter leur soutien à l’agriculture vivrière locale. Notre association a également sollicité officiellement le PETR d’Alsace du Nord (Pôle d’EquilibreTerritorial et Rural) pour souligner les incohérences du projet en l’état dans les documents d’urbanisme du secteur.
Une pétition a également été mise en place pour exprimer la volonté citoyenne d’un autre projet de développement que des poids lourds et plateformes logistiques. Vous aussi, apportez votre soutien aux agriculteurs en transitions, pour protéger leur terre, en signant la pétition suivante:
https://agir.greenvoice.fr/petitions/stop-a-l-artificialisation-des-terres-a-hatten
Pour plus d’information nous vous invitons également à lire l’article de Rue89Strasbourg sur les agriculteurs impactés:
jeudi 25 Mar 2021 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Eau et zones humides, Energies Climat, Forêt, Groupes Locaux, Nature, Réseaux Thématiques
Pour une vraie loi climat, marchons les 27- 28 mars !
La Convention Citoyenne pour le Climat lance un appel à la mobilisation à l’occasion d’une Marche pour le Climat, le dimanche 28 mars.
La Convention citoyenne a estimé que la loi climat qui sera votée le 29 mars au Parlement était une blague et valait la note moyenne de 2,5/10. C’est le dernier texte législatif du quinquennat consacré à l’environnement. Le 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi à l’Assemblée Nationale, nous nous mobilisons pour exiger une loi ambitieuse et défendre les mesures proposées par les 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat, aux côtés d’autres organisations (associations et ou collectifs),
En Alsace plusieurs marches sont prévues :
(dans le respect des consignes sanitaires – port du masque),
- A MULHOUSE, LE SAMEDI 27 MARS
RDV : place Franklin à Mulhouse 14h30
Lien vers l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/1779926328852906
- A STRASBOURG, DIMANCHE 28 MARS
le rassemblement pour le départ de la marche aura lieu sur la place de la République à 14h.
lien vers l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/767288630876272?
- A SAINT-LOUIS, DIMANCHE 28 MARS
RDV au FORUM à partir de 10h30, départ du cortège à 11h.
Confection de banderoles sur place ! (Apportez cartons et feutres !)
lien vers l’événement facebook : https://www.facebook.com/events/207394607849494/
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COMMUNIQUÉ COMPLET
En octobre 2019, la Convention Citoyenne pour le Climat (CCC), décidée par Emmanuel Macron, et composée de 150 citoyennes et citoyens français⋅e⋅s de plus de 16 ans tiré(e)s au sort, commençait ses travaux avec le mandat de définir une série de mesures permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale.
Emmanuel Macron avait promis de soumettre « sans filtre » les propositions de cette Convention au vote du Parlement. À partir du 29 mars, le projet de loi « Climat et Résilience », élaboré par le gouvernement d’après les 149 propositions de la CCC, sera examiné en session plénière à l’Assemblée Nationale.
Or, la Convention Citoyenne a accordé les notes de 3,3 sur 10 à la prise en compte par le gouvernement de ses propositions, et de 2,5/10 à l’évaluation du degré auquel « les décisions du gouvernement relatives aux propositions de la CCC permettent […] de s’approcher de l’objectif fixé » [par le président de la République]. C’est le dernier texte législatif du quinquennat consacré à l’environnement. L’Assemblée nationale a maintenant le pouvoir de l’améliorer par des amendements.
Le 28 mars, à la veille de l’entrée du texte de loi à l’Assemblée nationale, nous nous mobilisons pour exiger une loi ambitieuse et défendre les mesures proposées par les 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat.
Si vous souhaitez interpeller votre député dans le cadre de la campagne « Projet de loi Climat & Résilience », c’est possible !
Il vous suffit de compléter le formulaire ci-dessous :