Atelier d’engraissement de 496 veaux à Balschwiller

Atelier d’engraissement de 496 veaux à Balschwiller

Le groupe local  Alsace Nature – Sundgau est intervenu lors de la consultation publique pour transmettre nos remarques au sujet d’un projet d’atelier d’engraissement de 496 veaux à Balschwiller.

Alsace Nature a demandé au commissaire enquêteur d’émettre un avis défavorable à ce dossier, et que les incohérences du dossier soient levées.  Nous recommandons de rechercher un site d’implantation plus approprié, notamment mieux adapté pour une conversion ultérieure à moindres coût en BIO.

De plus, dans le contexte climatique actuel, l’empreinte carbone démesurée et l’émission considérable de gaz à effet de serre liées à l’intensification de la production de lait et de viande par des élevages à caractère industriel nous interpelle.
Devant l’urgence climatique incontestable, est-il bien raisonnable de poursuivre la voie de la production agricole intensive dépendante de multiples ressources naturelles dont la disponibilité à plus ou moins brève échéance est remise en question : eau, énergie, minerais, sols agricoles de qualité, biodiversité, …

Justifier l’implantation de cet atelier industriel d’engraissement de veaux dans le Sundgau au prétexte qu’il en existe déjà plusieurs et que si ça ne se fait pas ici il se fera ailleurs, par exemple en Espagne, n’est-ce pas là un choix simpliste réduit aux arguments de concurrence entre les pays ou les territoires ? La poursuite de l’installation de nouveaux ateliers d’engraissement de ce type est un frein à la nécessaire évolution de la filière vers des modes moins impactant pour le climat. Les installations de grande dimension continuent à se multiplier et à s’agrandir et conduisent à la disparition forcée des petites structures. Les veaux engraissés seront transportés par camions jusque dans un abattoir de la région de Saint-Étienne alors qu’il y aurait des capacités dans l’abattoir de Cernay.

Nous avons également relevé des effets notables sur l’environnement, concernant la ressource en eau, les milieux naturels, l’intégration paysagère …

Voir la contribution complète d’Alsace Nature

 

 

 

 

Recours gracieux – modification du PLU d’Ottmarsheim

Recours gracieux – modification du PLU d’Ottmarsheim

Le groupe local Alsace Nature – M2A a envoyé un recours gracieux au maire d’Ottmarsheim visant au retrait de la délibération du Conseil municipal du 22 Octobre 2019 approuvant le Plan Local d’Urbanisme de la commune.

En effet, ladite délibération nous semble entachée de vice de légalité. Les arguments développés au sein du recours reprennent le contenu de notre avis transmis à Monsieur le Commissaire-enquêteur lors de l’enquête publique.

Par exemple :

« Selon l’Atlas de la Biodiversité Communale d’Ottmarsheim (Climax, 2016), les espaces non bâtis des zones UE et 1AUe, concernés par la ZNIEFF de type 2, renferment des sites à enjeux écologiques potentiellement urbanisables dans le cadre du PLU : bois de l’usine Solvay au nord, friche rudérale du site Holcim, pelouses sèches et peupleraie noire rhénane des digues du Grand Canal d’Alsace. Les incidences du projet sur les périmètres d’inventaires et de protection sont faibles à moyennes. »
Alsace Nature estime que le PLU aura également une incidence sur la biodiversité communale, et les espèces protégées qui y ont été inventoriées.
Or nous n’avons rien trouvé dans le règlement écrit ni dans les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) urbaines qui impose la réalisation de mesures compensatoires en cas de réalisation de projets…
Seule l’évaluation environnementale cite p.18 : « Ces continuités écologiques à créer et les mesures compensatoires devront être réalisées de façon concomitante avec les projets urbains attenants. Un espace tampon entre le canal d’irrigation et l’espace agricole devra également être aménagé au niveau du gazoduc. »

Plus loin dans l’évaluation environnementale (EE), il est question de mesures de compensations mais nous considérons que ce ne sont pas des mesures compensatoires, car rien ne définit comment compenser (qui ? comment : forêts ? friches ? mares ? quelle gestion ?….).

De plus, ces propositions ne se trouvent que dans l’EE or celle-ci n’a pas de valeur règlementaire opposable.

Alsace Nature demande donc au maire d’Ottmarsheim de bien vouloir procéder au retrait de la décision litigieuse et de procéder au réexamen du dossier au vu des éléments exposés par l’association .
Les délais, dans lesquels la prise en compte des enjeux auxquels notre société doit faire face aujourd’hui, nécessitent la mobilisation de tous les acteurs et notamment des collectivités territoriales.

voir le texte du recours en entier

 

Le groupe local Bruche aval fait ses propositions pour les élections municipales

Le groupe local Bruche aval fait ses propositions pour les élections municipales

Les Municipales sont un moment exceptionnel : les villages sont en ébullition, on discute, on dresse l’oreille. Le groupe local Alsace Nature – Bruche aval veut saisir l’occasion et diffuser 10 000 tracts pour suggérer des actions pour l’environnement, sous le thème : Face au réchauffement de notre planète, nous n’avons plus le temps.

télécharger la Lettre n°4 du groupe Bruche aval, Spécial Municipales

 

Croisière Oiseaux 2020

Croisière Oiseaux 2020

Une sortie nature unique au cœur de l’hiver

Dimanche 19 janvier 2020, les guides d’Alsace Nature (Les Curieux de Nature) et de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) vous proposent une croisière sur le Rhin et de partir à la découverte de nombreuses espèces d’oiseaux, venus de Scandinavie ou d’Europe de l’Est, qui trouvent refuge sous nos latitudes.

Embarquez pour cette seule et unique croisière de l’année, à bord du  » Weinland Baden » (bateau restaurant chauffé de la flotte BFS – Linie), pour une balade ornithologique conviviale et ludique de Kembs à Huningue (68).

Pour les plus courageux, le pont supérieur extérieur vous offrira un point de vue remarquable sur les oiseaux que nous croiserons au fil de l’eau. Une aventure hivernale, pas banale, pour les amoureux de nature.

Pour les plus frileux, vous aurez la possibilité d’observer tous ces oiseaux, bien assis dans une salle chauffée devant une boisson et une part de gâteau (offert à chaque participant), tout en écoutant les commentaires et anecdotes de nos deux spécialistes ornithologiques, Pierre Hieber et Edmond Herold. Des activités ludiques sur les oiseaux seront proposées aux petits et grands par notre équipe des Curieux de Nature, toujours aussi motivés à vous faire passer un agréable moment en compagnie des oiseaux !

Si l’aventure vous tente, sachez que les membres d’Alsace Nature et de la LPO bénéficient d’un tarif préférentiel (voir tarifs ci-dessous).

TARIFS 2020 ADULTE ENFANT (de 6 à 16 ans)
et ETUDIANT
ENFANT
(- 6 ans)
MEMBRE
LPO ou Alsace Nature
33 € 23 € GRATUIT
NON MEMBRE 40 € 30 € GRATUIT
IMPORTANT :
• Le tarif proposé comprend les 4 h de croisière et une collation (une boisson chaude et une part de gâteau par personne)
• Les participants sont autorisés à apporter un repas tiré du sac ou pique-nique
• Le bateau propose un service de restauration (Carte des boissons et repas disponibles sur le bateau)
• Le bateau n’est pas accessible pour les personnes à mobilité réduite
• Les informations relatives à cette sortie, ainsi que les tickets d’embarquement et de restauration vous seront envoyés par voie postale à réception de votre paiement.

Inscription obligatoire

par tél : 03 88 37 07 58 ou 03 88 37 55 44
par mail : communication@alsacenature.org

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Consultation sur un projet d’arrêté : Biodiversité, quand le gouvernement veut se débarrasser d’avis scientifiques gênants

Consultation sur un projet d’arrêté : Biodiversité, quand le gouvernement veut se débarrasser d’avis scientifiques gênants

Communiqué de notre fédération nationale France Nature Environnement

Le gouvernement a ouvert jusqu’au 20 décembre, une consultation sur un projet d’arrêté qui vise à se débarrasser d’avis gênants en matière de protection d’espèces protégées. Il propose de transférer des avis d’une instance nationale indépendante en matière d’environnement, le Conseil National de Protection de la Nature, à leurs pendants régionaux, les Conseils Scientifiques Régionaux du Patrimoine Naturel. Or ces derniers s’avèrent moins indépendants et disposent de moins de moyens. France Nature Environnement appelle à contribuer à cette consultation.

C’est quoi cet arrêté ?

C’est le genre de consultation publique qui passe inaperçu tant son intitulé semble obscur. Lisez un peu. Il s’agit du « projet d’arrêté fixant la liste des espèces animales et végétales à la protection desquelles il ne peut être dérogé qu’après avis du Conseil national de la protection de la nature ».

La décision semble indolore, et pourtant le diable se niche dans les détails. Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) est une instance indépendante. Aujourd’hui, elle est tenue d’émettre des avis scientifiques quand une espèce protégée va être atteinte dans le cadre d’un projet de construction ou de travaux. Les porteurs du projet veulent une dérogation ? Le CNPN étudie cette demande et le projet avant d’émettre un avis qui peut servir d’alerte. Avec ce nouvel arrêté, le gouvernement veut transférer une bonne partie de ces avis à une autre instance : les Conseils Scientifiques Régionaux du Patrimoine Naturel.

Se débarrasser d’avis gênants

Or, ces conseils scientifiques régionaux du patrimoine naturel sont de par leur mode de nomination moins indépendants que le conseil national de protection de la nature. Ils disposent d’autre part de moins de moyens pour effectuer leurs travaux.

En voulant « déconcentrer » ces avis, l’État essaye de réduire le champ d’action de la seule instance totalement indépendante, de par la loi, sur ces questions. Le Conseil national de protection de la nature produit très régulièrement des avis qui « déplaisent » sur des projets industriels, des projets d’aménagements, des projets de réglementation concernant les espèces protégées, etc. En évaluant rigoureusement les impacts sur les espèces protégées, cette instance a ainsi rendu des avis défavorables concernant un grand nombre de projets d’infrastructures, les barrages de Sivens ou de Caussade, des avis très sévères concernant les arrêtés de gestion du loup, etc.

Une proposition plus juste… mise de côté par le gouvernement

Face à cette volonté du gouvernement, le Conseil national de protection de la nature a proposé une autre répartition des avis obligatoires à produire entre l’échelon national et le régional. Il propose de garder dans le champ de compétence nationale, c’est-à-dire dans son giron du CNPN, les espèces protégées présentant un enjeu de conservation élevé au niveau national, et que celles à enjeu régional restent logiquement traitées à l’échelle régionale. Ce critère s’appuie sur les listes rouges d’espèces menacées établies selon les critères de l’Union internationale pour la conservation de la nature, comprenant les espèces classées comme en danger critique d’extinction, en danger d’extinction et vulnérables.

Une logique purement quantitative de la part du gouvernement

Le gouvernement ne l’a pas suivi et a mis en consultation un projet selon lequel 73 % des avis de demandes de dérogation « espèces protégées », soit près de 1 200 espèces animales et végétales au total, glissent à l’échelle régionale. Ceci sans indication de critères de sélection, seuls des objectifs quantitatifs semblant présider à ce choix.

Pour France Nature Environnement ces choix ne peuvent être fondés que sur une démarche scientifique robuste, garantissant une protection forte des espèces menacées d’extinction, conformément à l’ambition portée par la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, les principes de non régression environnementale ou encore l’absence de perte nette de biodiversité.

C’est pourquoi France Nature Environnement vous invite à participer avant le 20 décembre à la consultation en cours afin que la liste scientifiquement fondée du CNPN, fruit de plusieurs mois de travail, soit retenue par le gouvernement au moment de la décision.

Comment faire pour participer à la consultation ?

Rendez-vous sur la page de la consultation pour le projet d’arrêté fixant la liste des espèces animales et végétales à la protection desquelles il ne peut être dérogé qu’après avis du CNPN.

Nous vous invitons à répondre défavorablement à la consultation, en vous opposant au projet d’arrêté et en précisant que la liste proposée dans l’avis du CNPN, étayée scientifiquement et répondant aux enjeux à venir concernant la conservation des espèces menacées est la seule qui puisse être acceptée.

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Rassemblements des « Coquelicots » de janvier 2020

Rassemblements des « Coquelicots » de janvier 2020

Rassemblement « coquelicots » du vendredi 3 janvier 2020

(liste non exhaustive)

  • Strasbourg

Vendredi 3 janvier 2020 de 18:30 à 20:00
Lieu à définir : https://www.facebook.com/events/2646842715384584/

Le groupe de Strasbourg cherche des bénévoles pour organiser les rassemblements.
Il y a des réunions le jeudi de la semaine précédant la semaine du rassemblement et le jeudi d’après. Par exemple pour le rassemblement du vendredi 3 janvier il y aura une réunion le 26 décembre et le jeudi 9 janvier.
Si des personnes sont intéressées elles peuvent nous suivre et nous contacter par Facebook : https://www.facebook.com/NVDCSTRG/?
par mail (coquelicots.strasbourg@lilo.org).

 

  • Sélestat

Vendredi 3 janvier 2020 de 18h à 19h30
Devant l’Hôtel de Ville, place d’Armes à Sélestat

page facebook : https://www.facebook.com/CoquelicotsSelestat/

 

  • Colmar

Vendredi 3 janvier 2020 à partir de 18h30
Devant la Mairie

page facebook : https://www.facebook.com/CoquelicotsColmar/

 

  • Mulhouse

Horaire et lieu non encore communiqués

page facebook : https://www.facebook.com/NOUS-Voulons-DES-Coquelicots-Mulhouse-2163269620385895/

 

Nous voulons des coquelicots

Appel pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse

« Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.

Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes. »

Pour signer l’Appel : https://nousvoulonsdescoquelicots.org/