Enquête publique sur le Plan Local d’urbanisme intercommunal (PLUi) du Kochersberg

Enquête publique sur le Plan Local d’urbanisme intercommunal (PLUi) du Kochersberg

 

  • Comment participer à l’enquête publique

Pour participer à l’enquête publique, avant le vendredi 5 juillet à 17 h :

– par mail à l’adresse suivante : plui@kochersberg.fr
L’objet du message devra comporter la mention « élaboration PLUi Kochersberg Ackerland, Enquête publique : observations à l’attention de la commission d’enquête »

– sur le registre dématérialisé accessible à l’adresse suivante : www.registredemat.fr/kochersberg

 

  • Exemples d’arguments à utiliser lors de votre participation à l’enquête

Ci-dessous des suggestions d’interventions à l’enquête publique. Vous pouvez piocher en fonction de vos centres d’intérêt et de votre sensibilité. L’important est de participer, il y a peu de contributions pour l’instant ! Or, le PLUi concerne notre avenir à tous.

N’hésitez pas à utiliser et adapter les textes ci-dessous.

Soutien à la réduction des enveloppes constructibles

Je soutiens la volonté clairement affichée de réduire les enveloppes dédiées à l’extension urbaine. La réduction est significative et devra inciter à l’émergence de solutions urbanistiques et architecturales plus économes en foncier. Dans cette logique, je propose que les zones retirées des anciennes zones constructibles soient prioritairement affectées, quand cela est possible et fait sens, à la renaturation de ceintures vertes et d’espaces de nature à proximité des villages.

 

Réduire les espaces agricoles constructibles

Le Kochersberg est marqué par une forte place de l’agriculture (90 % de la surface totale). Selon mon point de vue il est primordial de concilier habitat et agriculture. Il faut donner aux agriculteurs les moyens de vivre convenablement et aux autres habitants un cadre de vie préservé.

C’est donc avec surprise que je découvre les plans de zonage de certains villages dont les zones AC (Constructions avec élevage) semblent disproportionnées et ne tiennent absolument pas compte des orientations de départ.

Quelques exemples :
– Kuttolsheim : zone Ac de 70 hectares environ soit près de 10% du ban communal (avec une zone à cheval sur la Souffel dont on veut rétablir un semblant de qualité d’eau sans parler de la faune et de flore)
– Fessenheim : zone Ac de près de 120ha
– Gougenheim/Rohr/Gimbrett : zones Ac de près de 170ha

Bien sur de nombreuses communes sont beaucoup moins gourmandes.

De plus il ne semble pas que l’on se soit inquiété du positionnement de ces zones par rapport aux nuisances olfactives générées par les vents dominants ni des pollutions visuelles.

Comment comprendre que les zones dévolues à l’habitat soient restreintes (bravo) argumenté notamment par rapport à la valeur agricole des terres (en terme de culture) alors que dans le même temps on ouvre des zones immenses aux constructions agricoles.

Le PLUI fait manifestement le grand écart en libérant ces zones Ac et en même temps veut :
– préserver des terres agricoles exceptionnelles
– préserver le cadre de vie des habitants
– éviter le mitage des paysages
– prendre en compte les risques et les nuisances

Le PLUI est un outil au service de toute la population est ne doit pas comporter en son sein les germes ou prémices de problèmes ou de litiges à venir. Ce PLUI doit être équilibré et permettre à chacun de vivre, de travailler et d’évoluer dans le respect de l’autre. C’est de votre responsabilité pour les générations futures.

 

Des transports collectifs insuffisants

Le constat montre bien le déficit de modes de déplacements alternatifs à la voiture dans la Communauté de Communes Kochersberg-Ackerland (CCKA). Ce manque pose de réels problèmes en ce qui concerne les déplacements pendulaires vers l’extérieur du territoire et en particulier vers l’EMS, principal bassin d’emploi pour les habitants de la CCKA. Pour les déplacements intra-territoire le constat est identique.

Avec les 5000 habitants supplémentaires d’ici 15 ans prévus par le PLUi, il devient urgent de développer une vraie politique d’offre de transports en communs. Une telle augmentation significative de la population de notre territoire oblige à traiter sérieusement le problème des transports et des déplacements :

– En améliorant significativement le cadencement matin et soir aux heures de pointe mais aussi le restant de la journée pour remédier aux trop longues plages creuses,

– En élargissant les plages horaires, notamment en soirée afin de permettre des retours beaucoup plus tardifs en provenance de l’EMS (sorties culturelles, sportives, …).

Le transport collectif ne peut être attractif que dès qu’il est réellement disponible. Dans nos communes, il est difficile, voire impossible, de se déplacer sans être bloqué en raison d’une tranche horaire non desservie ou même absente (très peu de communes sont accessibles par la CTBR après 19h45).

Il faudrait en particulier un transport en site propre vers Strasbourg et donc un emplacement réservé dédié dans le PLUi ce qui n’est pas le cas.

 

Un effort à faire en faveur des pistes cyclables

Nous demandons un investissement conséquent pour de vrais pistes cyclables sécurisées et si possible ombragées pour relier différents villages et par là-même accéder aux différentes activités. Et surtout, un aménagement vers le bourg centre de Truchtersheim qui regroupe de nombreux équipements (Médiathèque, école de musique, médecins, kinés, pharmacie, salle des fêtes, …) et commerces.

Il est anormal que les citoyens, et surtout les jeunes, n’aient pas d’autre choix que la voiture pour pouvoir profiter des activités proposées.

Ces pistes, pour être efficaces et pratiques, ne sont pas forcément à calquer sur le tracé des routes existantes, mais pourraient emprunter des chemins communaux à travers champs et permettre des liaisons plus directes et moins accidentées. De telles pistes arborées seraient aussi un atout pour le paysage. Cela suppose une concertation avec le monde agricole pour assurer une bonne cohabitation des deux pratiques.

 

Davantage d’ambition pour restaurer la biodiversité

Le constat fait dans le diagnostic montre que l’état de la nature est très préoccupant dans le Kochersberg. Les épisodes de canicule montrent l’impérieuse nécessité de planter massivement des arbres pour atténuer leurs effets négatifs. Le PLUi devrait marquer cette volonté par des orientations volontaristes.

Je propose que, compte tenu de la faiblesse des surfaces de zones arborées (boisements et haies), tous les boisements et haies existants soient classés en Espace Boisé Classé , ce qui n’empêche pas leur exploitation raisonnée, mais garantit leur statut. Ensuite, je propose que les surfaces des haies, boisements et prairies à reconstituer soient significativement augmentées afin de garantir une connexion écologique continue entre les milieux encore existants.

Télécharger les arguments – pdf

 

  • Invitation à une réunion publique

L’élaboration du Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) du Kochersberg-Ackerland est  entrée dans la phase de consultation du public, avec l’enquête publique qui a lieu du 3 juin au 5 juillet 2019.

https://www.kochersberg.fr/Actualites/ComCom/Avis_d_enquete_publiqueLa Communauté des communes du Kochersberg, qui a élaboré le PLUi, a retenu un certain nombre d’orientations qui vont marquer l’évolution de notre territoire pour les 10-15 prochaines années. Ce projet de PLUi concerne tous les citoyens et devrait nous mobiliser à l’occasion de cette enquête publique. Pour plus d’informations : https://www.kochersberg.fr/Actualites/ComCom/Avis_d_enquete_publique

Le Groupe local d’Alsace Nature a étudié le projet de PLUi.  Si nous constatons qu’il contient des éléments positifs, comme une relative maîtrise de l’urbanisation, il révèle également des faiblesses en matière de déplacements et de biodiversité notamment.

  • Vous trouverez en lien ci-dessous le courrier et l’avis d’Alsace Nature qui ont été adressés à la Communauté de communes sur la base du projet de PLUi arrêté, avant enquête publique. Vous pourrez vous en inspirer pour intervenir à l’enquête publique.

voir le courrier d’Alsace Nature Kochersberg : PLUi-Koch-arrêté_avis_+GL-AN+Koch_1904_def

  • Une réunion publique aura lieu le jeudi 20 juin à 20h à Pfettisheim

(nouvelle salle communale – route de Berstett – à l’arrière du complexe sportif).

Si vous pouvez/souhaitez distribuer des tracts dans votre commune pour annoncer cette réunion publique, merci de nous  contacter : kochersberg@alsacenature.org

 

Stocamine : le TA rejette le déstockage

Stocamine : le TA rejette le déstockage

 

Comme cela était prévisible suite au rapport de la rapporteuse publique, le tribunal administratif de Strasbourg a rejeté les demandes d’Alsace Nature et des collectivités territoriales qui souhaitaient le déstockage total des déchets.

Le TA a motivé sa décision rendu publique le 5 juin 2019, par le fait que :

  • Concernant le moyen de l’insuffisance d’étude d’impact soulevé par Alsace Nature

« Il résulte de tout ce qui précède que le moyen tiré des insuffisances du dossier de demande d’autorisation, et, en particulier de l’étude d’impact figurant au bilan écologique de ce dossier, doit être écarté. L’arrêté litigieux n’a dès lors pas été pris en méconnaissance des dispositions du code de l’environnement citées aux points 8 et 9. »

  • S’agissant de la compatibilité de l’autorisation avec les schémas d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Rhin Meuse et Ill Nappe Rhin :

« Alors que la requérante ne précise pas l’incompatibilité dont elle se prévaut et que l’éventualité d’une pollution de la nappe n’est pas envisagée avant un délai de mille ans, l’arrêté attaqué ne peut être regardé comme étant incompatible avec l’objectif de préservation et de reconquête de la qualité de la nappe rhénane du schéma d’aménagement et de gestion des eaux N° 1701939-1702675-1703732-1705267 23 Ill Nappe Rhin ni avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Rhin Meuse, dont l’échéance est fixée en 2027. »

 

article de l’Alsace : https://www.lalsace.fr/actualite/2019/06/05/stocamine-le-tribunal-administratif-de-strasbourg-rejette-tous-les-recours?

« Alors que le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a demandé une étude technique et financière de faisabilité de la poursuite du déstockage partiel des 41500 tonnes de déchets enfouis à Wittelsheim, cette décision conforte les MDPA, maison-mère et actionnaire unique de Stocamine, dans la réalisation des études et tests de mise en œuvre de barrage en vue d’un confinement définitif. »

 

article de Libération du 6 juin 2019 : https://www.liberation.fr/france/2019/06/06/stocamine-une-calamite-environnementale-a-duree-indeterminee_1732114?

« Il y a trois ans, une extraction de 93% des déchets mercuriels présents en profondeur a été réalisée par une entreprise allemande, faisant espérer aux défenseurs de l’environnement un début potentiel des actions de déstockage.

En 2018, les opposants ont cru apercevoir une nouvelle lueur d’espoir avec la décision de Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique et solidaire, de réaliser une étude de faisabilité du déstockage total. Et son successeur François de Rugy, après avoir fait marche arrière, a finalement annoncé être ouvert à l’étude de nouvelles extractions partielles. Mais la décision, mercredi, du tribunal administratif de Strasbourg de rejeter les recours portés par des associations comme Alsace Nature mais aussi des institutions (le conseil départemental du Haut-Rhin, la région Grand Est, la mairie de Wittelsheim, etc.), plombe de nouveau les attentes dans anti-Stocamine. » (…)

« Pour l’heure, l’enfouissement définitif des déchets semble donc suivre son cours. Des bouchons en béton sont d’ores et déjà en cours d’expérimentation afin d’organiser le confinement des déchets sous le sol. «Toutes les études montrent que le béton ne tiendra pas et que les produits entreront en contact avec la nappe phréatique à un moment donné», assure Stéphane Giraud, directeur d’Alsace Nature, persuadé que le coût du déstockage total joue dans les décisions de l’Etat. »

(…) Mais les défenseurs de l’environnement ne comptent pas pour autant baisser les bras en attentant ce scénario. «On a deux mois pour aller à l’appel, explique Stéphane Giraud, d’Alsace Nature. Il faut qu’on mobilise toutes nos ressources d’ici là.»

Les 22 et 23 juin : Participez aux 24H de la biodiversité !

Les 22 et 23 juin : Participez aux 24H de la biodiversité !

Les 24h de la biodiversité ont 10 ans !
Comme chaque année depuis 2010, les naturalistes de la région se rassemblent sur un secteur donné et notent toutes les espèces qu’ils rencontrent, sur une période de 24h, qu’il s’agisse d’oiseaux, de mammifères, d’insectes, de plantes…
Ces inventaires permettent d’améliorer notablement notre connaissance de la biodiversité locale, d’élaborer un outil de planification urbaine et de sensibiliser aux enjeux de cette biodiversité.
Cette année, c’est à Zilisheim, au sud de Mulhouse que se déroulera la rencontre. Vous avez des connaissances naturalistes et souhaitez y participer ? Inscrivez-vous dès à présent !
https://www.odonat-grandest.fr/edition-2019-24h-de-la-biodiversite/
Sortie sur le Goeftberg : retour en images

Sortie sur le Goeftberg : retour en images

Le groupe local Kochersberg organisait une sortie nature sur le Mont Goeftberg le 26 mai.

Une quinzaine de participants était au rendez-vous à 6 heures du matin pour écouter les chants d’oiseaux un peu après le lever du soleil. Maurice Wintz animait cette première partie de balade sur les monts entre prairies, haies et bosquets.

Après une pause « petit déjeuner » vers 9h à la chapelle au dessus du Chemin de Croix de Hohengoeft, la visite a continué avec les explications de Mathieu Krim, spécialiste des fleurs et tout particulièrement des orchidées.

 

             

 

 

Strasbourg bientôt “capitale verte de l’Europe” ? ! Vraiment ?

Strasbourg bientôt “capitale verte de l’Europe” ? ! Vraiment ?

Il y avait comme un malaise vendredi, lorsque Roland Ries et Robert Herrmann présentaient la candidature de Strasbourg pour devenir la “capitale verte de l’Europe” lors d’une séance publique organisée dans le parc de l’Orangerie.

Dans la salle, des opposants au GCO présents en nombre, ont exprimé leur mécontentement face à l’hypocrisie de cette démarche. Au final, la totalité des interventions ont été réalisées par des militants écologistes.

Le président d’Alsace nature Daniel Reininger a de son côté déploré « un hiatus entre ce qui se fait dans la ville (..) et dès qu’on sort, il n’y a plus de cohérence ». (cf video et article DNA ci-dessous)

Cette vidéo rend compte de quelques-unes de ces interventions.

Candidature de Strasbourg pour être capitale verte de l'Europe perturbée par des militants écologistes.

Il y avait comme un malaise vendredi, lorsque Roland Ries et Robert Herrmann présentaient la candidature de Strasbourg pour devenir la "capitale verte de l'Europe" lors d'une séance publique.Dans la salle, des opposants au GCO présents en nombre, ont exprimé leur mécontentement face à l'hypocrisie de cette démarche. Au final, la totalité des interventions ont été réalisées par des militants écologistes.Cette vidéo rend compte de quelques-unes de ces interventions. À la fin, le reporter d'Alsace Nature, qui s'est présenté comme tel à l'attachée de presse de Roland Ries, est empêché brutalement de poser une question au maire de Strasbourg, sous prétexte qu'il se serait présenté sous une fausse identité, ce qui est faux.

Publiée par Alsace Nature sur Lundi 27 mai 2019

 

Voir aussi l’article des DNA : https://c.dna.fr/edition-de-strasbourg/2019/05/25/strasbourg-veut-le-titre-de-capitale-verte-europeenne

 

A la découverte des papillons et orchidées avec le groupe local Alsace Nature – Val de Villé

A la découverte des papillons et orchidées avec le groupe local Alsace Nature – Val de Villé

Les 11 et 12 mai 2019, à Triembach au Val, le groupe local Alsace Nature – Val de Villé invitait le public à une découverte des orchidées sauvages et à l’observation de papillons, pour mieux comprendre leur mode de vie et la nécessité de préserver ces espèces et leurs habitats.

Sous la conduite de Hubert Jaeger, naturaliste habitant le secteur, le public a parcouru un paysage de prairies, bosquets, propice à la diversité biologique.

Les conditions météorologiques n’ont pas permis l’observation en direct des papillons pourtant présents habituellement en cette saison dans le secteur, mais les photos présentées par le guide ont apporté des informations intéressantes aux participants.

Ceux-ci ont eu plus de chance avec la flore avec notamment l’observation des premières orchidées en fleurs (notamment l’orchis de mai, l’orchis brûlé dont le haut de la fleur a un aspect brûlé et l’orchidée verte, en pleine floraison à la mi-mai.) Un petit échantillon des vingt espèces présentes dans la vallée !

Voir l’article des DNA : Vallée de Villé | Orchidées et papillons au détour d’une promenade dans la vallée de Villé https://www.dna.fr/edition-de-selestat-centre-alsace/2019/05/27/orchidees-et-papillons

« Actuellement, le territoire présente, pour le plus grand plaisir de celui qui laisse voyager son regard, toute une mosaïque de milieux différents dès que l’on quitte les zones habitées : jardins, vergers, pâturages, zones humides, forêts… Un terrain propice à une biodiversité à la fois animale et végétale, même si on n’y rencontre pas de « raretés » comme sur certains sites protégés du Ried ou du Piémont, commente Hubert Jaeger. »

« « Les agriculteurs locaux sont sympas, la plupart jouent le jeu pour entretenir la biodiversité », explique Hubert Jaeger, d’Alsace Nature. Pratiquer la fauche tardive pour permettre aux fleurs de s’épanouir et d’attirer les insectes, éviter un amendement trop intensif, préserver une parcelle ‘‘sauvage’’ dans son jardin, autant de gestes qui favorisent le maintien d’un bon équilibre.
« Toutes les parcelles intéressantes dans la vallée sont entretenues par des exploitants bio », affirme le guide. »