l’Association Nature Ried de Geispolsheim organise
le mardi 21 mai à 19h30 à la Maison des associations (Rue de la Porte Basse, Geispolsheim)
une soirée – débat
sur les enjeux de la nouvelle Politique Agricole Commune
(en discussion pour la période 2021 – 2027)
animée par Maurice Wintz, vice-président d’Alsace Nature,
en présence de représentants des listes de candidats aux élections européennes
et des principales organisations agricoles,
Au-delà des aspects techniques de la PAC, les débats porteront surtout sur les grands enjeux du modèle agricole que sont :
– la santé humaine (à travers la qualité de l’alimentation, de l’air, de l’eau)
– la biodiversité
– le climat
– les paysages
– le bien-être animal
– le commerce local et international, équitable et solidaire
– l’emploi dans le secteur agricole (en qualité et quantité)
et qui concernent tout un chacun.
Les citoyens de la région de Strasbourg sont cordialement invités à participer à la soirée pour en faire un débat convivial et enrichissant.
Mercredi 15 mai 2019, se tenait, au tribunal administratif de Strasbourg, l’audience sur le recours porté par Alsace Nature, la région Alsace, le département du Haut-Rhin, et une association de consommateurs, contre l’arrêté préfectoral qui prescrit l’enfouissement définitif de déchets ultimes à Wittenheim.
Ces déchets placés dans une ancienne mine de potasse par StocaMine menacent la plus grande nappe phréatique d’Europe qui alimente 7 millions de personnes en eau potable.
La rapporteure publique a proposé ce mercredi au tribunal administratif de Strasbourg de rejeter les requêtes formulées par les requérants.
Selon le journal l’Alsace, « Elle a d’abord justifié le rejet des requêtes des trois collectivités publiques au motif que celle déposée par Wittenheim était « tardive » et que le Département et la Région n’avaient pas d’intérêt à agir dans le dossier. Elle a par ailleurs écarté les uns après les autres les arguments avancés par Alsace Nature sur les insuffisances supposées des études d’impact. Les avocats de la Région et du Département ont défendu l’intérêt à agir des deux collectivités dans la mesure où elles ont des compétences en matière de déchets et d’eau. »
Maitre Zind, avocat d’Alsace Nature, insiste lui sur les « insuffisances substantielles » dans le dossier et « la remise en cause du principe de réversibilité ». (voir vidéo ci-dessous)
Yann Flory, du collectif Destocamine, réagit à la sortie du tribunal : « Ce qui m’a frappé durant cette audience, c’est qu’on a un procès État contre collectivités, État contre population, État contre patrimoine naturel, en l’occurrence la nappe phréatique... »
Le décision a été mise en délibéré le 5 juin prochain.
L’Alyte accoucheur est assez petit : il mesure environ 5 centimètre de long ! Son dos est tacheté de brun et de noir alors que son ventre est gris parsemé de blanc crème. Il possède un museau pointu et de gros yeux aux iris dorés percés de pupilles verticales.
L’Alyte accoucheur vit à proximité des points d’eau calme : flaques, mares, étangs ou encore rivières à très faible débit (et sans poissons car ceux-ci mangeraient ses têtards). On retrouve cette espèce à toutes les altitudes dans l’ensemble des régions de France métropolitaine.
Les adultes passent le plus clair de leur temps à l’affût dans un trou, sous des cailloux ou dans le tunnel qu’ils auront construit grâce à leurs puissantes pattes avant. Les pattes de ce crapaud sont courtes mais larges et sans palmures ce qui lui permet de creuser des galeries sans grande difficulté dans les sols meubles.
L’Alyte accoucheur évite la mauvaise saison en hibernant dans son terrier entre le mois d’octobre et le mois de mars. Pendant sa période d’activité, et lorsque les conditions sont propices (les jours de pluie ou la nuit), il part à la chasse ! Son repas peut se composer d’insectes, de petits invertébrés, de limaces ou d’araignées mais aussi parfois de têtards.
En montagne la période de reproduction commence fin juin – début juillet alors qu’en plaine, elle s’étend de la fin de l’hibernation, au mois de mars, jusqu’au mois d’août. Les mâles sont territoriaux et attirent les femelles avec leurs cris caractéristiques comparables à une note de flûte à bec !
La femelle peut pondre plus de cinquante œufs enveloppés d’une gangue externe. Le nom de « crapaud accoucheur » vient du fait que le mâle participe à l’accouchement en stimulant la femelle par la friction du cloaque : un orifice unique pour les excrétions (fèces, urine) et la reproduction. Une fois les œufs récupérés par le mâle, celui-ci va les féconder et les placer entre ses pattes arrière. Un mâle peut ainsi porter jusqu’à 3 pontes de femelles différentes !
Un autre trait caractéristique de cette espèce est que les œufs se développent hors de l’eau. Le père est particulièrement attentionné, il protège ses œufs de la déshydratation en les gardant dans son terrier en journée et les humidifie quotidiennement. Après 3 à 8 semaines de développement, les œufs sont prêts à éclore, l’adulte les place dans un point d’eau calme où les têtards pourrons sortir et trouver de quoi se nourrir : des algues et du biofilm (couche de micro-organismes recouvrant les cailloux dans l’eau).
La durée du stade larvaire varie fortement en fonction de l’altitude : en plaine, la métamorphose en petit crapelet se fait au début du printemps, environ 6 mois après l’éclosion. Pour les individus vivant en altitude (au-delà de 2000 mètres), cette transformation n’a lieu que 7 ou 8 ans après l’éclosion !! Il n’est pas étonnant de constater que les têtards de cette espèce sont les plus gros retrouvés en altitude au vu de cette période de développement extrêmement longue.
En montagne, une conséquence de la latence importante avant la métamorphose des larves est que les modifications du milieu (assèchement, pollution de l’eau ou introduction de prédateurs) influencent fortement la survie des têtards. De plus, les Alytes ne sont pas nombreux en altitude avec généralement moins de 10 mâles par population.
Cela explique que l’Alyte accoucheur est une espèce protégée en France, il y a donc une gestion piscicole adaptée dans les zones où elle est présente ainsi que des opérations de renaturation des milieux propices à son développement.
Depuis quelques années, un champignon pathogène du genre Batrachochytrium fait des ravages chez les amphibiens. Ce mycète perturbe la métamorphose des têtards de beaucoup d’espèces et occasionne de lourdes pertes chez l’Alyte (jusqu’à 80% des individus à certains endroits). L’apparition de ce champignon dans les régions où vit le crapaud accoucheur pourrait être liée au réchauffement climatique. Cela pourrait compromettre la survie de l’espèce, particulièrement en montagne (le pathogène est moins agressif en plaine). Comme tout être vivant, l’Alyte accoucheur souffre également de la fragmentation et de la destruction de ses habitats.
En plaine, les individus de cette espèce ont une espérance de vie faible avec une espérance de vie généralement comprise entre 5 et 10 ans. En altitude, leur rythme de vie est très lent : seulement 4 mois de vie active par an au-delà de 2300m. Cette vie « au ralentit » permet néanmoins aux individus vivant en montagne d’atteindre un âge considérable, certains tiennent jusqu’à 30 ans ! Mais l’espérance de vie moyenne des crapauds en altitude tourne plutôt autour des 15 – 16 ans.
Le 18 avril dernier, l’Association Tiefenbach Environnement, le groupe local Alsace Nature « Colmar et environs » et Les Amis de la Conf’ Alsace ont organisé un CINE DEBAT « La Terre en Morceaux », au lycée agricole de WINTZENHEIM.
Cette projection a été suivie d’un débat en présence de 75 personnes venues assister à cette soirée.
Monsieur le Maire de Wintzenheim et quelques uns de ses adjoints ont également assisté à cette séance et participé au débat extrêmement riche d’enseignements, dont vous pourrez d’ailleurs écouter l’enregistrement en cliquant sur le lien suivant : page facebook : association Tiefenbach environnement : https://www.facebook.com/Association-Tiefenbach-Environnement-231660424396403/
Les débats, magistralement orchestrés par Alain PERICHON, membre des Amis de la Confédération Paysanne ont évoqué les différents problèmes que pose l’accaparement des terres. Les arguments développés se suffisent à eux-mêmes et vous donneront une idée précise de la haute tenue des nombreuses interventions.
La soirée s’est achevée autour du verre de l’amitié et d’un très sérieux et conséquent « grignotage », préparé avec amour, passion et compétences par des épouses des membres du collectif, le tout dans une atmosphère conviviale, bon enfant, prolongée largement dans la nuit.
L’enquête publique relative à la modification du PLU de Wintzenheim est à présent terminée. Plus de 170 avis ont été émis, et une immense majorité affirme un rejet massif de ce PLU.
C’est sans compter, également, les presque 700 signatures sur la pétition, qui s’opposent à ce projet.
Une large opposition, donc, qui doit continuer à se faire entendre, et qui n’est pas dans la « contestation », mais qui est également force de proposition!!!! ……
En attendant les conclusion du commissaire enquêteur….
L’inaction des gouvernements et notamment ceux des 7 pays les plus riches de la planète, la course insensée au profit de la haute sphère financière et des multinationales conduisent l’humanité à sa perte.
Le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, les pollutions massives, l’épuisement des ressources naturelles, l’accès à l’eau potable et à une nourriture saine, le partage des richesses font partie des défis majeurs pour notre civilisation.
Le système mondial actuel est basé sur la seule recherche d’une croissance infinie au profit d’une minorité de plus en plus riche et au détriment de la majorité.
Le G7 va-t-il même sérieusement prendre en compte ces aspects ou continuer à préserver les intérêts de quelques grands groupes et individus aux pouvoirs démesurés ?
Les citoyens et ONG appellent à une GRANDE MOBILISATION
dans une ambiance festive et non violente pour montrer notre détermination et notre volonté de changement.
Stop aux discours, place à l’action ! Pour la Justice écologique et sociale !
Programme du samedi 4 mai :
15h : Départ de la Marche – Jardins Jean-Marie Pelt – Parc de la Seille (Arènes de Metz)
17h : Alter G7 Environnement – Place de la République
Pour permettre à un maximum de Strasbourgeois.e.s de participer à l’AlterG7 à Metz, un bus est prévu pour aller collectivement à METZ le samedi 4 mai et revenir dans la journée.
Merci de remplir le présent formulaire avec votre participation. Pour vous inscrire : https://framaforms.org/strasbourg-a-lalter-g7-metz-1556488059?
Le bus partira à 12h00 de la place de l’Etoile à Strasbourg. Merci de venir avec au minimum un quart d’heure de préavis!
Nous arriverons vers 14h15 à Metz, pour participer à la marche qui commencera à 15h.
Départ à 19h de METZ pour un retour vers 21h30 à STRASBOURG.
Le prix est libre, et une cagnotte sera faite via leetchy et le jour j dans le bus, pour permettre de couvrir les frais financier du bus.
A noter, que pour 60 personnes dans le bus, et pour rentrer dans nos frais, il faudrait que chacun.e paye 20€.
Pour toutes question n’hésitez pas à solliciter Michaël KUGLER (michael@ckugler.fr, 06 87 33 61 10)