[Découverte de la semaine] – Limnadia lenticularis

[Découverte de la semaine] – Limnadia lenticularis

Limnadia lenticularis_0031
Limnadia lenticularis est un petit crustacé translucide, filtreur, enveloppé dans une carapace bivalve partiellement striée. Il mesure en général 10 à 15mm (jusqu’à 18mm). L’animal est typiquement hermaphrodite, même si depuis la fin du XXe siècle il est connu que de rares mâles existent en Autriche et aux USA. L’espèce se maintient grâce à la production d’œufs biconcaves qui flottent lors de la remise en eau.
Limnadia lenticularis semble préférer les eaux peu profondes, comme les mares riche en végétation et des mares temporaires. Les mares habitées par Limnadia lenticularis sont inhabités par les larves de moustiques et autres prédateurs potentiels, en effet Limnadia lenticularis est sans défense contre les prédateurs.
Il s’agit de la seule espèce du groupe des spinicaudates vivant dans le nord de la France et sa distribution englobe l’Europe continentale et septentrionale, l’Asie, et jusque l’Amérique du nord. L’espèce n’a jamais été très courante en France. Après cette période, elle semble avoir régressé et n’a été signalée au XXe siècle dans quelques localités du Ried Alsacien, notamment dans les environs de Strasbourg. Aujourd’hui, elle n’est plus connue en France que dans une série de mares dans le grande zone de prairie inondée de la réserve naturelle du delta de la Sauer (Grosswoerth). La mise en eau de ces mares est permise par les crues du Rhin certaines années et Limnadia lenticularis apparaît alors en mai ou juin pour se maintenir durant une partie de l’été en fonction des conditions climatiques.

[Découverte de la semaine] – Le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii)

[Découverte de la semaine] – Le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii)

Minioptère de schreibers_Miniopterus schreibersii
Le Minioptère de Schreibers est une espèce de chauve-souris. L’adulte mesure entre 5 et 6,2 cm avec un poids de 9 à 16 g et une envergure comprise entre 30,5 et 34,2 cm. Cette chauve-souris forme de grande colonies allant de quelques individus à des milliers. On peut trouver ces colonies dans de grandes cavités où mines, mais on peut aussi les trouvés dans des tunnels ou des ruines.
En Europe, le Minioptère de Schreibers se rencontre principalement dans le bassin méditerranéen. La France, et plus particulièrement l’Alsace, constituent l’une des zones les plus septentrionales de présence de l’espèce. En 2002, suite à une épizootie, les effectifs français et espagnols de Minioptère de Schreibers ont chuté de près de 60 %. Si aujourd’hui les populations semblent se reconstituer, certains gîtes ont été définitivement désertés.
Dans l’ensemble de la région, une seule cavité, située dans le piémont des Vosges, accueille chaque printemps et chaque automne un nombre très variable d’individus en transit. Au fil des années, le nombre d’individus semble orienté à la baisse.
En Alsace, la principale menace provient des dérangements occasionnées par les visites répétées de la cavité par des personnes non sensibilisées aux besoins de quiétude des chiroptères.
Néanmoins, l’évolution des populations du Minioptère de Schreibers en Alsace ne dépends pas uniquement des conditions rencontrées localement, mais également de celles régissant les autres cavités du réseau qui abritent les colonies d’origine des individus en transit, lesquelles demeurent pour l’instant inconnues.

[Découverte de la semaine] – Hygrophore rouge-ponceau (Hygrocybe punicea)

[Découverte de la semaine] – Hygrophore rouge-ponceau (Hygrocybe punicea)

image22
L’Hygrophore rouge-ponceau est plus gros exemplaire des hygrophores rouges et orangés malgré sa taille moyenne. Avec l’âge et le sec, il a tendance à perdre sa couleur rouge et à pâlir en orange, voir jaune. Son chapeau en cloche dépasse les dix centimètres une fois étalé. Les lames sont assez espacées et jaunes, mais elle peuvent se teinter d’orange ou de rougeâtre. Le pied, quant à lui, est sec et fibrilleux, allant du jaune à l’orangé, il est tracé de rouge longitudinalement. La base du pied est plus mince est blanche.
Il peut être observé dans de nombreux pâturages de montagne, jusqu’à 1200m. Il perce en petits groupes dans les prairies et pelouses ensoleillées d’octobre à décembre. En Alsace, on peut l’observer en Haute vallée de Mittlach, au col de Fouchy, en région de Schirmeck et aux chaumes du Nonselkopf. Même si l’hygrophore rouge-ponceau est comestible, étant rare, il est conseillé de le laisser tranquille.
En effet, l’hygrophore rouge-ponceau est très sensibles aux pesticides et particulièrement aux nitrates, les zones propices à son développement se font de plus en plus rares. Les nitrates sont essentiels pour la croissance des végétaux, mais à forte concentration, ils sont très nocifs pour l’environnement. Ils sont présent dans les engrais et le lisier utilisés pour l’épandage agricole.

[couvoir de Schwenheim] 6 mai – Marche de découverte et de soutien

[couvoir de Schwenheim] 6 mai – Marche de découverte et de soutien

Le collectif citoyen de Schwenheim, l’association le Bonheur est dans le pré et le groupe local Alsace Nature Mossig vous invitent
à découvrir les richesses et la beauté de la zone humide du Kuhbach à Schwenheim près de Marmoutier(67).
Cette zone humide est actuellement menacée par l’implantation d’un couvoir industriel.

Rdv le dimanche 6 Mai à 9h30 . Salle des fêtes de Schwenheim.

Visite guidée par un guide de la Ligue de Protection des Oiseaux et les membres du collectif.
Cela sera aussi l’occasion de découvrir les enjeux et implications de ce projet sur le terrain.
Apéro solidaire à l’issue de la balade Nature.
Venez nombreux car c’est important de montrer notre mobilisation contre cette destruction annoncée de zone humide.
Merci pour votre soutien !
Le collectif citoyen de Schwenheim,
[Fessenheim] Au pain  et à l'eau contre la mort radioactive… Jeûne sur la Neutorplatz à Breisach

[Fessenheim] Au pain et à l'eau contre la mort radioactive… Jeûne sur la Neutorplatz à Breisach

 
Jeûne sur la Neutorplatz à Breisach
Au pain  et à l’eau contre la mort radioactive…
Le collectif de veille de Breisach entame un jeûne. Du 23/04/2018 à 19h ( après la 366e Mahnwache) jusqu’au 30/04/2018, à 18h (début de la 367e Mahnwache) une information permanente sur la situation actuelle de la centrale nucléaire de Fessenheim sera donnée jour et nuit. Il s’agit d’un signal fort et supplémentaire pour la fermeture immédiate, définitive et sans condition des 2 réacteurs. Pendant ce temps, les jeûneurs Gustav Rosa et ses soutiens (dont Pierre Rosenzweig) n’ingéreront aucune autre nourriture que du pain et de l’eau. L’action bénéficie d’une surveillance médicale et sera interrompue en cas de danger.
La centrale nucléaire de Fessenheim produit de l’énergie depuis 1977. Construite à l’origine pour une durée de 25 ans, elle est aujourd’hui avec plus de 40 ans d’âge la plus vieille centrale nucléaire encore en activité en France. Les innombrables pannes et incidents sont connus. Depuis le début de cette année, la décision a été prise de fermer cette centrale bientôt. A cette décision s’opposent l’exploitant, les salariés et une partie des personnalités politiques et économiques  locales.  Cette opposition amène à violer les lois, et à considérer les mots respect, bienséance et raison comme des termes étrangers.
En même temps, les initiatives naissent afin de  réfléchir à l’après ère atomique dans notre région et d’établir des plans pour un nouveau développement économique. Ces plans sont soutenus par des hommes et femmes politiques des 2 côtés du Rhin, et c’est heureux. Chaque jour de fonctionnement supplémentaire reporte d’autant leur réalisation.
C’est pour ces raisons  que nous sommes là sur cette Neutorplatz depuis 7 ans  tous les lundi sans interruption , et c’est pourquoi  nous entamons aujourd’hui 7 jours de jeûne au pain  et à l’eau pour exiger la fermeture immédiate et inconditionnelle de la centrale nucléaire de Fessenheim.
STOPP Fessenheim First!  Stop Risking Europe! Fermez la centrale !
Sur notre stand nous proposons de l’information et montrons à la demande des données vidéos, musicales, textuelles.  Nous avons aussi des documents pour recueillir votre avis.  Merci de préciser votre nom, et votre adresse (qui ne seront pas communiquées à des tiers) et donnez-nous votre avis en quelques lignes. Il y a 3 catégories de documents: partisans de l’énergie nucléaire, opposants au nucléaire, et pas encore décidés. Ils seront assemblés selon ces critères…
Merci de respecter nos périodes de repos . Panneau „merci de ne pas déranger. „ Il nous faut aussi dormir parfois. Merci de revenir plus tard.
Nous vous remercions de votre  attention et de votre soutien.
Stopp „Fessenheim FIRST!“, „Stop Risking Europe!“ – „Fermez la Centrale !!!“
Gustav Rosa, Mahnwache Breisach

[Découverte de la semaine] Grand Brochet (Esox lucius)

[Découverte de la semaine] Grand Brochet (Esox lucius)

Esox lucius
Le Brochet ou Grand Brochet est un poisson prédateur commun en eaux douces.
Sa taille à l’âge adulte varie de 30 à 110 cm et son poids entre 2 et 10 kg. Il a les flancs de couleur verdâtre qui deviennent jaunâtre vers le dos, et blancs vers le ventre. Les nageoires sont de couleur rouge-orange et portent des rayures noires. Ce poisson possède environ 700 dents.
Le Brochet adulte affectionne les milieux lentiques, c’est-à-dire, les rivières à courant lent, les bras morts, fleuves, étangs, et lacs riches en végétation. On le rencontre dans les cours d’eau et plan d’eau de la plaine d’Alsace riches en végétation aquatique et peu turbulents. Il colonise également certains cours d’eau à truite et des lacs de montagne.
C’est un chasseur habituellement sédentaire et solitaire, mais il vit parfois temporairement en groupe de 2 ou 3. Dans les grands lacs, on le trouve en bancs, surtout quand il s’agit de jeunes. Le Brochet peut vivre plus de 20 ans.
Son alimentation évolue avec l’âge, Il commence par se nourrir de zooplanctons et d’insectes lorsqu’il est alevin. Adulte il consomme principalement diverses espèces de poissons, les plus commune de son milieu de vit. Il peut aussi consommer des écrevisses, des amphibiens, des canetons ou encore des rongeurs. Il chasse principalement en embuscade ; il se camoufle dans les herbes aquatiques et attend qu’une proie passe à sa portée. Son corps élancé n’est pas adapté à de longues poursuites mais bien aux accélérations brusques et en ligne droite.
Le frai du Brochet survient de Février à Mai dans une eau dont la température est comprise entre 5 et 12 °C ; à cette période les géniteurs peuvent parcourir une dizaine de kilomètres pour rejoindre les frayères, les plus belles zones se trouvant actuellement dans le Ried du Centre Alsace et l’Illwald.. Le femelle pond entre 15 000 et 20 000 œufs par kilogramme de son poids. Aucun nid n’est construit, les œufs semblent éparpillées au hasard dans des herbes situés près des berges. Les œufs sont ambre clair de 2,5 à 3,0 mm et se fixent sur la végétation.
Il a besoin pour sa reproduction de sites annexes connectés temporairement au lit mineur (prairies inondables) ou de zones peu profondes et végétalisées en bordure des plans d’eau. La ponte a lieu sur la végétation herbacée qui doit rester submergée pendant au moins deux mois entre Février et Mai.
Dans le monde, l’habitat du brochet tend souvent à se dégrader, ou a été très dégradé. S’il peut profiter d’anciennes gravières ou carrières inondées qui lui offrent des habitats de substitution, son biotope naturel est la plus souvent négativement affecté par les activités humaines (pollution de l’eau, pêche abusive, drainage, ou comblement de zones inondables, …)
La principale menace qui pèse sur ce poisson, à savoir la disparition de ses zones de reproduction, est liée à la rectification et l’endiguement des cours d’eau (Ill et cours aval des rivières vosgiennes) qui ont notablement réduit les surfaces de prairies humides inondables et la fréquence des inondations. Cette perte de fonctionnalité des meilleures zones de reproduction couplée à une fragmentation des noyaux de population, explique la déclin de cette espèce encore abondante dans la région, ainsi que son classement en tant qu’espèce « vulnérable » sur la liste rouge régionale.