22 mars – Journée mondiale de l'eau :  rassemblement festif à Wittelsheim

22 mars – Journée mondiale de l'eau : rassemblement festif à Wittelsheim

 
Bonjour à tous,
Pour marquer la journée de l’eau, le collectif Destocamine vous invite à un rassemblement festif mercredi 22 mars 2017 place de la Mairie à Wittelsheim.
Démarrage des animations à 15h , clôture à 16h 30 par un grand lâcher de ballons.
Vous êtes les bienvenus avec enfants et petits enfants.
Au plaisir de se voir.
 
 
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Au secours nos poubelles débordent

Le 11 mars, Alsace Nature a participé à une action de sensibilisation à la réduction des déchets. 170311-Affiche-déchets-Médiathèque-Malraux
L’après-midi, organisé conjointement par Alsace Nature et la médiathèque Malraux à Strasbourg, était divisé en 2 temps : de 14h à 15h30, une animation dans un des espaces du rez-de-chaussée a permis la sensibilisation de quelques dizaines de personnes par un procédé ludique, et de 15h à 17h, une table ronde avait lieu dans l’auditorium de la médiathèque. Quatre intervenants et une animatrice d’Alsace Nature étaient présents devant environ 25 personnes, jeunes pour la plupart, témoignant de l’intérêt des 20-30 ans pour cette thématique !
La discussion a porté sur la prise en compte de la nécessaire réductions des déchets, pour des raisons écologiques et économiques, par les pouvoirs publics. L’Eurométropole était représentée par Jeanne Barseghian, conseillère communautaire en charge de la politique « zéro déchet, zéro gaspillage », et la Ville d’Illkirch-Graffenstaden par Emmanuel Bachmann, adjoint au maire au développement durable, et par Marc Hoffsess, chef de service en charge des questions d’écologie. Mais le débat a également tourné autour de l’avenir de l’incinérateur du Rohrschollen, à l’arrêt pour cause désamiantage, et sur la chasse aux déchets chez les particuliers. Ces deux derniers sujets ont permis à l’association Zéro déchet Strasbourg (Zéro Waste) de développer ses idées et ses projets.
Sorties Nature 2017 – MAINTENANT DISPONIBLE !

Sorties Nature 2017 – MAINTENANT DISPONIBLE !

SN2017DÉCOUVRIR OU REDÉCOUVRIR NOTRE BELLE PROVINCE !

Si l’Alsace reste notre région de coeur, la région Grand Est est devenue notre région administrative et dans ce cadre, nous avons proposé à celle-ci, en collaboration avec France Nature Environnement Grand Est, créée à cette occasion, d’élaborer à partir de 2018 un guide dématérialisé et régional des sorties nature du Grand Est.
Si ce projet se réalise, vous avez entre vos mains le dernier numéro de Sortie Nature d’Alsace Nature qui une nouvelle fois vous propose, grâce à l’engagement de centaines de guides et d’associations, de découvrir ou redécouvrir notre belle province.
Vous y trouverez certainement des sorties qui vous intéressent, près de chez vous ou sur des thèmes particuliers à découvrir ou à approfondir.
Votre participation fidèle est un encouragement aux organisateurs de ces sorties, elles sont ouvertes à tous, n’hésitez donc pas à y convier votre famille et vos amis.
Nous vous souhaitons, une bonne année de découverte et de plaisir dans notre belle région.
A bientôt dans l’une ou l’autre de nos sorties !
Daniel Reininger
Président d’Alsace Nature

 

Commander ce programme

  • Programme disponible à Alsace Nature Strasbourg
  • Prix : 4,50 €
  • Ajouter les frais de port : 2,80 € pour 1 exemplaire ; 4,20 € pour 2 exemplaires
  • Paiement par chèque à l’ordre :
    Alsace Nature – 8 rue Adèle Riton – 67000 Strasbourg

Contact

Siège Région – Alsace Nature au 03.88.37.07.58 ou siegeregionalsacenature.org

[mobilisation] 19 mars : 7ème marche des cabanes contre le GCO

[mobilisation] 19 mars : 7ème marche des cabanes contre le GCO

Mercredi 15 mars 2017
Communiqué de presse du Collectif GCO NON MERCI
Le Collectif GCO NON MERCI, composé d’élus, de représentants du monde agricole, d’associations et de citoyens, organise une nouvelle marche de protestation contre le GCO :

Dimanche 19 mars 2017

entre la cabane d’Eckwersheim

et la Forêt du Grittwald à Vendenheim.*

Citoyens strasbourgeois et alsaciens réveillez-vous !

Le projet de GCO va laminer vos ressources naturelles et financières : plus de pollution, mais aussi plus de bouchons en particulier à l’ouest de Strasbourg et une dette pour 54 ans !Il existe des solutions aux bouchons : décroisement des flux nord/sud et ouest/est, taxe PL, tram-train à partir de Gresswiller, Truchtersheim, Marlenheim, Pfaffenhoffen, transport fluvial électrique, pistes cyclables sécurisées, ferroutage, pourquoi les élus ne les mettent-ils pas en œuvre dès à présent ?
Votre voix a du poids et vous pouvez la renforcer en rejoignant les centaines de personnes qui ont participé depuis décembre aux précédentes marches, les milliers de ceux qui ont manifesté à Strasbourg en octobre : manifestez-vous et venez soutenir les solutions pour éviter les bouchons !
Le Collectif GCOnonmerci et toutes ses composantes sont plus déterminés et nombreux que jamais à vouloir stopper ce projet destructeur au profit de vraies solutions favorisant des transports efficaces et durables.
Venez nombreux à la prochaine Marche des Cabanes le 19 mars 2017 entre Eckwersheim et Vendenheim !!
Dimanche 19 mars, venez marcher UNIS CONTRE LE GCO !
* Rendez-vous le dimanche 19 mars à 9h30
Lieu de départ : la cabane anti-GCO d’Eckwersheim (D226, derrière le château d’eau) à 10h
Lieu d’arrivée : la forêt du Grittwald, près du club canin (pas très loin de la cabane de Vendenheim) vers 11h30

VENEZ NOMBREUX !

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[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

[revue de presse] En Alsace, la plus grande nappe phréatique d’Europe est menacée par les « déchets ultimes » de Stocamine

Le site reporterre.net, dans un article daté du 13 mars 2017, fait l’état des lieux de la situation du site de Stocamine, depuis la dernière enquête publique datant de 2016.
https://reporterre.net/En-Alsace-la-plus-grande-nappe-phreatique-d-Europe-est-menacee-par-les-dechets
 
Extraits :

Le site de Stocamine. Reporterre

« Dans le Haut-Rhin, 500 mètres sous terre, les galeries s’effondrent lentement sur les 44.000 tonnes de déchets hautement toxiques du centre de stockage Stocamine. Les habitants se mobilisent pour que ces rebuts soient extraits avant qu’ils ne contaminent la plus grande nappe phréatique d’Europe. Mais la préfecture pourrait prochainement autoriser leur ensevelissement définitif.

Sous plusieurs centaines de mètres de marnes et de sel, plusieurs dizaines de mineurs s’activent. Silhouettes revêtues d’épaisses combinaisons blanches, visages dissimulés sous des masques filtrants, ils arpentent sans trêve les quelque cent kilomètres de galeries où dorment arsenic, amiante, cyanure et mercure. 44.000 tonnes de ces déchets industriels dits ultimes, impossibles à recycler et d’une extrême dangerosité, sont entreposées dans ce centre de stockage unique en France. Son nom : Stocamine. »
La question récurrente qui se pose est  « faut-il extraire tous les sacs – appelés « big bags » – et fûts de déchets avant de condamner le site, ou peut-on enfouir ces rebuts toxiques 500 mètres sous terre ? »

Le Ministère de l’environnement a ordonné la déstockage de 93  des déchets mercuriels et le confinement des 42 000 tonnes de déchets restants. C’est sur cette base que se déroule le chantier actuel.
Mais « lors de la dernière enquête publique, organisée du 7 novembre au 15 décembre 2016, seules trois personnes parmi les 297 qui ont participé à l’enquête se sont montrées favorables à l’enfouissement. Les neuf communes riveraines y sont opposées, de même que le conseil départemental, le conseil régional et les députés et sénateurs locaux. »

Les commissaires enquêteurs, dans leur rapport, ont soulevé un certain nombre de problèmes : « des promesses fallacieuses, des engagements non tenus, des fautes techniques indiscutables et une très longue inaction dommageable. Et ils indiquent « que le déstockage doit être accéléré et concerner tous les déchets comportant des fractions solubles, pas seulement les déchets mercuriels ». Malgré cela, ils ont rendu un avis favorable à l’ensevelissement des rebuts. Même si cet avis est assorti de conditions : (retrait des déchets les plus polluants, mise en place d’un système de surveillance, etc.), cela fait craindre une avis favorable du Préfet.

Le collectif Destocamine qui réunit 14 associations et organisations syndicales est depuis longtemps opposé à l’enfouissement. Sa principale crainte et la contamination de la plus grande nappe phréatique d’Europe. En effet, et tout le monde le reconnait, l’ennoiement de la mine est inévitable. « « De l’eau va s’infiltrer dans les galeries, se mélanger aux déchets toxiques et envahir toute la mine. Ensuite, cette eau polluée va remonter jusqu’à la nappe phréatique située au-dessus », prédit Étienne Chamik, mineur retraité à qui trente-deux années de fond ont conféré une connaissance intime de Joseph-Else. » […] « Pour Étienne Chamick, ça ne tient pas : « Tout le monde admet qu’il y aura pollution tôt au tard. Que vont dire de nous les générations futures ? Je ne comprends pas pourquoi l’on ne prend pas une décision de bon sens — tout sortir et être tranquille pour toujours ! » »

« Seulement, très vite, cette promesse s’est révélée fallacieuse. « Notre mine ne se prêtait pas au stockage, car elle est creusée dans des terrains friables, sédimentaires, souligne Étienne Chamik. J’ai tout de suite dit que les galeries ne tiendraient pas. Mais les promoteurs assuraient le contraire, qu’on pourrait sortir tous les déchets les doigts dans le nez pendant cent, voire mille ans. Résultat, aujourd’hui, au bout de même pas dix-huit ans, les cavités se cassent la gueule » sur les sacs de déchets. Un membre de la CFDT (Confédération française démocratique du travail) qui souhaite rester anonyme abonde dans ce sens : « Au début, quand nous stockions les déchets, nous laissions de l’espace sur les côtés pour la réversibilité. Mais, au bout d’un moment, on nous a fait empiler les ’big bags’ sur toute la hauteur de la galerie, et nous avons bien vu que cela rendrait le déstockage très difficile. Nous avons compris que l’objectif du centre était l’enfouissement définitif des déchets et nous l’avons ressenti comme une trahison. » »

Remise d’une pétition, le 7 juillet 2011, demandant au préfet le déstockage total lors d’une réunion de la Clis. photo : collectif destocamine
[…] Que faire de tous ces déchets dangereux s’ils étaient finalement retirés ? « Aujourd’hui, nos déchets dits ultimes vont en Allemagne, qui dispose d’une mine aux galeries bien plus stables que les nôtres, indique Yann Flory. Mais, globalement, on ne pense pas que le stockage souterrain soit souhaitable : une fois que les déchets sont enfouis, on ne contrôle plus rien. »« Pour ce qui est des déchets de classe 1 — déchets amiantés et résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères —, on peut très bien les garder dans des centres de stockage en surface prévus pour ça »
Les opposants n’entendent pas baisser les bras et réfléchissent aux recours possibles si le préfet se déclarait favorable à l’enfouissement.

Lire l’article en entier
 
 

Fuite massive à la centrale de Fessenheim : EDF enfin condamnée !

Début 2015, la centrale de Fessenheim avait dissimulé l’ampleur d’une fuite de 100 m3 d’eau sur le réacteur n° 1, qui avait endommagé des équipements et imposé un arrêt d’urgence. Pour le relancer au plus vite, EDF s’était contentée de réparations effectuées à la va-vite qui avaient débouché sur une nouvelle fuite..

Suite à la plainte déposée par 5 associations, le Tribunal de police de Guebwiller vient enfin de sanctionner EDF. Les associations se réjouissent de cette condamnation.

Une fuite massive camouflée en « défaut d’étanchéité »

Le 28 février 2015, le réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim a été arrêté, officiellement suite à un « défaut d’étanchéité »… Dans les faits, la rupture d’une tuyauterie avait déclenché une fuite de 100m3 d’eau, qui avait projeté des éclaboussures en salle des machines jusqu’à 10 mètres de haut et provoqué des court-circuit sur des équipements électriques. Par ailleurs, cette fuite avait fait dangereusement baisser le niveau d’un réservoir destiné au refroidissement du réacteur, imposant son arrêt en urgence.
Suite à cette fuite, EDF s’était engagée auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à ne remettre la tuyauterie en eau qu’une fois les causes et les conséquences du problème analysées. Or EDF s’était contentée de réparations rapides, ne remplaçant qu’un mètre de canalisation. Le 5 mars, sans attendre le retour d’analyse, la tuyauterie a été remise en eau, en pleine visite des inspecteurs de l’ASN… avant de se rompre à nouveau sous leurs yeux, à un mètre de la précédente cassure !

Les magouilles d’EDF épinglées par la justice

Suite à cette fuite, EDF avait gardé le silence, ne fournissant qu’une information incomplète à la Commission Locale d’Information et de Surveillance de Fessenheim. Le président de l’ASN avait lui-même fustigé cette attitude, jugeant cette communication « décalée »…
Le 21 avril 2015, une plainte commune contre EDF a été déposée par le Réseau “Sortir du nucléaire“, Alsace Nature, le Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la Plaine du Rhin, Stop Fessenheim et Stop Transports-Halte au Nucléaire.
Lors de l’audience, le 5 octobre 2016, EDF s’était surpassée dans la mauvaise foi, niant l’existence d’une inondation interne et prétendant apprendre au représentant de l’ASN ce qui constituait ou non une infraction !
La justice ne s’y est pas trompée : ce 8 mars 2017, EDF a été condamnée à plusieurs amendes par le Tribunal de police de Guebwiller et, en dépit de sa demande, cette décision sera inscrite à son casier judiciaire. Les associations se félicitent de cette condamnation de l’exploitant délinquant.

Fessenheim doit fermer immédiatement !

Ces fuites en série étaient la conséquence directe du vieillissement et du mauvais entretien des installations. Pour éviter qu’EDF ne récidive et ne dissimule à nouveau d’autres incidents après des réparations effectuées à la va-vite, il n’existe qu’une solution : arrêter définitivement et dès maintenant cette centrale en fin de vie !
Cette fermeture est urgente et va de soi. Cette centrale en fin de vie, située en zone sismique et inondable, menace toute une région européenne. En outre, elle cumule les pannes et son réacteur n° 2, arrêté depuis huit mois en raison d’un générateur de vapeur suspect, n’est toujours pas autorisé à redémarrer. Du point de vue de la production d’électricité, l’année 2016 aura été la pire pour elle depuis plus de 25 ans.
Malgré cela, en dépit de concessions inacceptables du gouvernement à EDF, le décret abrogeant l’autorisation d’exploitation de Fessenheim n’est toujours pas signé. Repoussé à 2018, son arrêt reste absurdement tributaire de la mise en service de l’EPR de Flamanville.
Les 11 et 12 mars 2017, les associations appellent à se rassembler à Strasbourg puis à Fessenheim pour dire non au nucléaire et exiger la fermeture immédiate de cette centrale !
En savoir plus : http://www.sortirdunucleaire.org/Fessenheim-fuites-en-serie
 
Marie Frachisse – Coordinatrice des questions juridiques
Réseau Sortir du Nucléaire