
Le 3 octobre, marchons sur l’aéroport de Bâle-Mulhouse !
Le groupe local Alsace Nature – Sundgau a été contacté par une habitante de Steinsoultz en début d’été 2020 concernant un véritable dépotoir situé dans sa commune.
Lors d’une visite sur les lieux le 29 juin, le responsable du groupe local a effectivement constaté une véritable décharge, semble-t-il non autorisée. Elle est constituée d’une cinquantaine de carcasse de voitures, camionnette, chaudières, poutres, futs, gouttières, tous matériels de travaux publics, pneus usagés, tôles ondulées, tuyaux, batteries etc…
Un courrier a ensuite été envoyé au maire de Steinsoultz avec copie à la sous-préfecture d’Altkirch, demandant le déblaiement total du site, notamment en raison des risques de pollution du ruisseau Gersbach, situé en bordure.
Suite à cela, une réunion avec différents interlocuteurs, conciliateur de justice s’est tenue à la sous préfecture en juillet.
Mais pour l’instant, aucune action concrète n’a été engagée par les élus ou l’administration. Le groupe local relancera pour trouver une issue à ce dossier.
Affaire à suivre donc …
Vous l’avez sans doute entendu, le Gouvernement a annoncé cet été une nouvelle révoltante : la ré-autorisation pour la culture des betteraves des pesticides néonicotinoïdes, dont l’usage a pourtant été interdit dans la loi sur la Biodiversité de 2016 du fait de sa dangerosité, notamment pour les pollinisateurs! Ce recul est inacceptable. Au moment même où le glyphosate devrait être banni des champs (E. Macron avait promis en 2017 que cette substance ne serait plus utilisée d’ici trois ans), le Gouvernement, loin de tenir ses promesses, revient sur les rares avancées.
Pour que cette annonce devienne réalité, encore faut-il qu’une loi soit votée. Le Gouvernement s’est donc empressé de la mettre à l’agenda de l’Assemblée Nationale. Et le texte présenté est pire que prévu : l’autorisation d’utiliser les néonicotinoïdes ne concerne pas que les betteraves, le texte ouvre la voie à des dérogations pour toutes les cultures !
France Nature Environnement et 30 autres organisations demandent aux parlementaires d’avoir le courage politique de s’opposer au projet de loi de dérogation à l’interdiction des néonicotinoïdes annoncé par le Ministre de l’Agriculture en août dernier : un projet dangereux pour la biodiversité, la santé environnementale et l’avenir de notre agriculture.
(…) En contradiction totale avec des centaines d’études scientifiques accablantes depuis les années 1990 sur l’impact des néonicotinoïdes sur la biodiversité, une telle mesure constituerait un nouveau recul en matière de transition écologique et sociale. Dans un courrier adressé aux parlementaires, nous listons 10 bonnes raisons de ne pas ouvrir cette boîte de Pandore, qui conduirait tant les agriculteurs que la biodiversité dans une impasse :
Le retour des néonicotinoïdes est donc une proposition incompréhensible, qui interroge fortement sur les réelles priorités du gouvernement au moment même où un renforcement des politiques publiques environnementales est annoncé au plus haut niveau de l’État.
Vous aussi, vous pouvez interpeller les parlementaires sur ce sujet.
Voir les infos : https://www.fne.asso.fr/actualites/10-raisons-de-ne-pas-revenir-sur-l%E2%80%99interdiction-des-n%C3%A9onicotino%C3%AFdes
« Cette année 2020 porte l’espoir d’une prise de conscience et de la construction d’un soit-disant monde d’après.
Avec 10 jours VERT le futur, nous vous invitons à penser et imaginer le monde de maintenant !
Ce que nous faisons du présent détermine les sourires ou les larmes de demain. Ça commence par là, maintenant, localement et ensemble, découvrir, partager, s’émerveiller.
C’est l’esprit du rendez-vous que nous vous fixons du 10 au 20 septembre à Kolbsheim.
Là où s’est concentrée une partie de la lutte contre la construction d’une autoroute, alors que les travaux de celle-ci ont repris intensément à l’aube du déconfinement, il s’agit, aujourd’hui, de
construire des déviations imaginaires qui deviendront la réalité du futur.
Dix jours pour réfléchir et infléchir le monde de maintenant et découvrir des films passionnants, des conférences et des débats constructifs, des expositions vivifiantes, des concerts sous les arbres, des spectacles dans la rue et dans les champs… »
Nous recherchons des volontaires pour aider lors des différents événements : accueil pour respect des consignes COVID, stands vente goodies, installation/rangement matériel …
Si vous êtes disponible 1heure, 2 heures ou + lors de ces 10 jours, merci de nous envoyer un mail à actu@alsacenature.org, nous reprendrons contact avec vous pour les détails pratiques.
Merci d’avance pour votre soutien !!
Depuis le mois de janvier, trois associations locales se sont unies à l’initiative du groupe local Alsace-Nature Florival pour mener une vaste opération de nettoyage des bords de rivière et de lacs du Haut-Florival. Cette implication s’intègre aux travaux de recherche de la jeune biologiste Julia DUSAUCY, 25 ans, qui conduit une thèse de doctorat à l’Université de Savoie Mont Blanc, consacrée à « L’impact des microplastiques sur les lacs de montagne ». L’émission « Des Racines et des Ailes », diffusée le 5 février sur France 2, avait d’ailleurs consacré un reportage à l’équipe scientifique qui entoure la doctorante alsacienne au sein du projet « Plastilacs ». Ce programme d’études doit notamment permettre d’identifier le degré de contamination des écosystèmes par les micro-particules de plastique, d’étudier leur processus de transfert et de dégradation, et surtout de déterminer leurs effets toxiques sur la faune piscicole et sur la santé humaine.
Tout au long de cette année, des équipes de bénévoles ramassent les détritus le long de la Lauch et de ses affluents, ainsi que sur les berges du Lac de la Lauch, en partenariat avec les pêcheurs de l’AAPPMA de Lautenbach-Zell, avec le soutien technique des municipalités et du service Environnement de la Communauté de Communes de la région de Guebwiller. Les déchets sont ensuite pesés en séparant le plastique des autres matériaux. Au total, ce sont déjà 1354,50 kg d’ordures qui avaient été collectés fin juin entre le vallon du Murbach et le lac de la Lauch, dont 333 kg de plastique (avec notamment 711 bouteilles !) et 620 canettes en verre… Lors du déconfinement, les volontaires ont été confrontés à une multiplication de dépôts sauvages sur les rives (mobilier, gravats, pneus…), hélas localisés essentiellement en amont de la prise d’eau de Linthal qui alimente la vallée en eau potable.
Originaire de Lapoutroie, passionnée de plongée sous-marine, diplômée en biotechnologie et en biologie marine, Julia Dusaucy s’est engagée très tôt dans la protection des milieux aquatiques confrontés au réchauffement climatique, au Svalbard puis en Islande, avant de participer à l’expédition maritime des « Earthship Sisters », en septembre 2019 en Méditerranée. Un documentaire, « Le Chant des Cachalots », relatera cet automne l’aventure militante de ces quatorze femmes passionnées de nature et engagées dans la protection de l’eau. En octobre, Julia viendra sur le terrain, à la rencontre des équipes de bénévoles, pour présenter l’avancée de ses travaux ainsi que son initiative citoyenne et solidaire « Takapoka », soutenue par la Région Grand Est. Son enthousiasme et sa force de conviction auront réussi à impulser une dynamique citoyenne exemplaire dans la vallée…
(contacts : florival@alsacenature.org et https://www.facebook.com/Takapoka.TKPK/).