Appel à mobilisation : Opposez-vous à la modification du régime applicable aux élevages porcins

Appel à mobilisation :
Opposez-vous à la modification du régime applicable aux élevages porcins
Le gouvernement projette de modifier le régime des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) qui s’applique aux élevages porcins.
Aujourd’hui, les élevages qui comprennent entre 50 et 450 porcs sont déclarés en préfecture, et au-delà, ils doivent faire l’objet d’une autorisation préfectorale. Le nouveau régime modifie les seuils et donc les exigences environnementales :
Les installations qui comptent 450 à 2000 porcs seront soumises à des prescriptions générales (régime d’enregistrement), et seules les installations de plus de 2000 porcs auront des prescriptions de fonctionnement faites sur mesure. Cette modification sera lourde de conséquence pour l’environnement et est totalement incohérente avec l’engagement de l’Etat de rétablir une bonne qualité des eaux.
France Nature Environnement s’est toujours opposé au régime d’enregistrement, et aujourd’hui nous devons nous mobiliser pour faire entendre notre voix.
Pour cela, vous pouvez participer à la consultation publique sur le décret modifiant la nomenclature ICPE, en postant le texte ci-dessous sur ce lien :
 
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Contre la création du régime Enregistrement pour les élevages porcins de plus de 450 têtes
 
Parce que nous sommes attachés à notre territoire, nous nous opposons à la création du régime enregistrement pour les élevages de plus de 450 porcs. Avec ce régime, plusieurs procédures dont l’objectif est la préservation de l’environnement et l’avis des citoyen.nes ne seront plus demandées pour  la création d’un nouvel élevage.
Avec l’enregistrement, plus d’étude d’impact ! Ainsi il n’y aura aucune étude pour mesurer l’effet sur le territoire de cette installation, donc aucune mesure spécifique prise pour réduire les impacts négatifs, même dans des zones où le trop plein d’azote provoque l’explosion des algues vertes.
Avec l’enregistrement, plus d’enquête publique ! Ainsi, ni les associations, ni les citoyen-nes ne pourront savoir ce qui va se créer, connaître le dossier, l’ampleur du projet, sa localisation, la façon de gérer les lisiers… pas de commissaire enquêteur qui permet un regard neutre. Même les CODERST ne seront plus consultés !
Avec l’enregistrement, ce ne seront plus des prescriptions propres qui s’appliqueront mais des mesures types adoptées au niveau national. Impossible de prendre en compte la diversité des territoires et leur fragilité plus ou moins importante par rapport à ce type d’installation dans un arrêté national.
Pour ces raisons, nous demandons l’abandon de ce projet de modification du décret et le maintien du régime autorisation pour les élevages de plus de 450 porcs.
Pour plus d’informations, et pour nous confirmer votre action, merci de contacter Solène Demonet, coordinatrice du réseau Risques et Impacts Industriels
01 44 08 77 87

 

ANNULATION – 19/10/2013 – Le Rallye alimentation

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Le rallye est annulé par faute de participation.

Faire ses courses… Un jeu d’enfant pour certains, un casse tête pour d’autres !

Comment faire des emplettes à prix raisonnable, en choisissant des aliments sains, savoureux et ayant le moins d’impact possible sur l’environnement ? Beaucoup de solutions sont à notre portée et sont faciles à mettre en place au quotidien. Pour vous les faire découvrir, dans une ambiance conviviale et festive, Alter Alsace Energies organise en partenariat avec le CINE de Bussierre et la Chambre de Consommation d’Alsace la deuxième édition du Rallye Alimentation.

C’est quand ? C’est où ?

Bloquez vos agendas : le rallye aura lieu le samedi 19 octobre 2013 à partir de 10h.
Le départ :
sera donné dans différents quartiers ou communes de la Communauté Urbaine de Strasbourg : Ostwald, Illkirch, quartier Robertsau, Bischheim et Schiltigheim.
Les étapes du jour pour les équipes :

  • Des consignes et un budget délivrés par les organisateurs à chaque équipe
  • Un menu à imaginer sous forme d’un buffet froid salé et sucré à réaliser à l’arrivée
  • Une liste de course à rédiger
  • Des lieux d’achats au choix (marché, supermarché, hypermarché, petits commerces…) à explorer ce, en empruntant également le mode de déplacement de leur choix
  • De multiples défis à relever tout au long de la matinée : photos amusantes, recettes pour cuisiner des aliments peu communs, slogans …
  • Un buffet à élaborer et à partager à midi, l’occasion d’échanger sur l’expérience vécue, sur la consommation saine et responsable, d’interpeller les passants…de créer du lien

L’arrivée du rallye :
Pour tous sur la Place d’Austerlitz, où les participants présenteront leurs cabas de courses qui seront évalués selon différents critères. L’équipe gagnante se verra offrir un panier garni .
Puis ils seront accompagnés par l’animatrice alimentation du CINE de Bussierre pour cuisiner leur buffet en direct avant de le déguster tous ensemble. Pendant et suite à ce buffet partagé, des échanges pourront avoir lieu entre les participants mais également avec les passants.
Des actions mises en place sur ce thème (AMAP, maraîcher local, commerçant du quartier, initiatives d’habitants…) dans ces quartiers, seront également présentées place d’Austerlitz, l’objectif étant de mettre en valeur des initiatives qui fonctionnent…
Nous sommes à la recherche de personnes désirant constituer des équipes. Participez ! Contactez-nous…

Détails et inscription

www.alteralsace.org / 09  82 23 10 93
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29/10/2013 – Toxique Planète – Conférence Débat

Affiche-recto-CicolellaLe scandale invisible des maladie chroniques

Mardi 29 octobre 2013 à 20h30 au palais des Rohans de Saverne.

En présence d’André Cicolella, chimiste, toxicologue, conseiller scientifique à l’Ineris et enseignant à Sciences Po. Il est président du Réseau Environnement Santé à l’origine de l’interdiction du bisphénol A dans les biberons, de l’interdiction du perchloréthylène dans les pressings, etc.. Il est l’auteur notamment d’Alertes Santé, Fayard, 2005.
Aujourd’hui, 2 décès sur 3 dans le monde sont le fait des maladies chroniques (maladies cardio-vasculaires ou respiratoires, cancers, diabète…). En France, ces maladies progressent 4 à 5 fois plus vite que le changement démographique. Le cancer touche 1 homme sur 2 et 2 femmes sur 5. Les coûts générés font imploser les systèmes de santé, 400 milliards d’euros, en plus depuis 15 ans.
Face à cette catastrophe sanitaire, il est temps de réagir. Les maladies chroniques ne sont ni un simple effet du vieillissement ni une fatalité : notre environnement moderne est en cause. Des milliers de molécules chimiques l’ont contaminé mais aussi, au Nord comme au Sud, la malbouffe, la sédentarité, la pollution urbaine, le travail précaire et stressant et les inégalités..
La découverte des « perturbateurs endocriniens », la mise en évidence d’une transmission de cet héritage toxique aux générations futures révolutionnent la pensée scientifique et réclament de nouvelles politiques de santé à l’échelle mondiale. Au-delà d’un constat fondé sur les références scientifiques les plus solides, André Cicolella livre des clés pour l’avenir : oui, les maladies chroniques peuvent reculer à condition de repenser notre façon de vivre, de consommer et de travailler !
Entrée Libre
 

Déchetterie de Horbourg-Wihr : les travaux préparatoires à l’agrandissement ont démarré … très vite

L’Apill et Alsace Nature, qui ont déposé des recours contre cette extension en zone inondable, déplorent un passage en force.

Depuis trois ans, Alsace Nature dénonce ce projet d’agrandissement de la déchetterie en zone inondable qui va à l’encontre de tous les grands principes inscrits dans les documents officiels : trames vertes et bleues du Scot, directive-cadre sur l’eau, et Schéma de gestion des eaux (Sage) Ill-Nappe-Rhin… Une partie du terrain de la future déchetterie figure surtout en bleu foncé dans le plan de prévention des risques d’inondation, « où toute construction est proscrite, sauf celles d’intérêt public si on ne peut les installer ailleurs pour raison technique ou économique ».

Les deux associations ont déposé des recours contentieux et gracieux contre le permis de construire signé en janvier 2012 et le permis modificatif de mai dernier mais ils ne sont pas suspensifs. Rien n’empêche légalement d’engager les travaux…
Pourtant, le SAGE avait émis un avis défavorable : « En cas de dysfonctionnement d’un des dispositifs de protection prévus, le risque de pollution des milieux naturels, notamment l’Ill et la nappe, est très élevé ». De plus, la nappe phréatique affleure sous le site de la future déchetterie, le moindre écoulement de liquide polluant risque de contaminer la nappe.
Voir  l’article de l’Alsace  à ce sujet : ICI

Hydrocarbures : 2 permis d’exploration ont été accordés en Alsace et en Lorraine

Deux permis de recherche d’hydrocarbures ont été accordés en Alsace et en Lorraine. Ils couvrent une surface de 328 km2 et portent sur les mines d’hydrocarbures liquides ou gazeux. 
Un permis d’exploration concernant le secteur de Seebach (Bas-Rhin) est attribué conjointement aux sociétés Bluebach Ressources et Geopetrol, selon un arrêté en date du 27 août des ministères du Redressement productif et de Ecologie. Le permis est accordé pour 4 ans et couvre une zone de 328 km2.
Un autre permis concernant la zone de Forcelles (Meurthe-et-Moselle) est accordé à la société Terre par un arrêté également en date du 27 août des mêmes ministères.
Les arrêtés ne précisent pas la nature des hydrocarbures recherchés, … y aura-t-il un lien avec les gaz et pétrole de schiste ?   A suivre de près …

Les résultats de la consultation du public

Le Comité de bassin a consulté les habitants du bassin du Rhin et de la Meuse (partie française) sur l’avenir de l’eau et des milieux aquatiques de leur territoire du 1er novembre 2012 au 30 avril 2013.
La consultation montre clairement le soutien des participants aux enjeux communs à tous les bassins.
Rappelons ces enjeux :

  • Garantir une eau potable en quantité et de qualité suffisantes, en particulier vis-à-vis des pollutions diffuses agricoles
  • Retrouver les équilibres écologiques, restaurer la biodiversité, véritable patrimoine naturel
  • Anticiper pour mieux s’adapter au changement climatique
  • Eliminer les substances dangereuses dans l’eau
  • Replacer la gestion de l’eau dans l’aménagement du territoire

Les enjeux proposés sont prioritaires ou importants pour au moins 9 personnes sur 10 s’étant exprimées. L’élimination des substances dangereuses dans l’eau et la garantie d’une eau potable sont même prioritaires pour plus de 8 personnes sur 10.
Garantir une eau potable en quantité et de qualité suffisantes, en particulier vis-à-vis des pollutions diffuses agricoles, est moins prioritaire aux yeux des moins de 25 ans ainsi que des agriculteurs. Les cadres et professions libérales jugent au contraire cet enjeu plus prioritaire. Les Alsaciens y sont également plus sensibles.
Retrouvez l’ensemble des résultats ici.