lundi 4 Nov 2019 | A la une, Déchets, Eau et zones humides, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques, Risques industriels
Stocamine : une convergence des luttes
Rassemblement du 23 novembre au château d’eau de Wittelsheim
La PLANÈTE, notre préoccupation à tous.
STOCAMINE, poubelle chimique de la plus grande nappe phréatique d’EUROPE (de la SUISSE aux PAYS-BAS), poison parmi de nombreux autres, contamine l’eau destinée à une utilisation domestique, agricole et industrielle agroalimentaire. Celle-ci alimente 7 millions d’Européen·nes.
44 000 tonnes de déchets enterrés dans des galeries instables + nappe phréatique = DANGER
Le temps PRESSE !! Il ne nous reste que quelques mois avant de prendre perpétuité.
L’État a comme solution la condamnation des galeries par des bouchons de béton. Une solution « rustine » qui ne résout rien et ne fera que retarder la remonté de la saumure ( mélange de sel, d’eau et de déchets chimiques) vers la nappe phréatique. LA POLLUTION EST INÉLUCTABLE !
Administrativement, il nous reste moins d’une année pour faire pression sur les pouvoirs publics et obtenir : UN RETRAIT DÉFINITIF DES DÉCHETS !!! La seule véritable solution !!! LOCATAIRES DE CETTE PLANÈTE, préoccupés par tous les points touchant à l’environnement et à notre qualité de vie, nous devons nous unir pour faire reculer les institutions concernées. Nous devons oublier ce qui nous sépare pour nous rassembler autour de ce qui déterminera la qualité de notre avenir. Oublions nos étiquettes et luttons en tant qu’ÊTRES HUMAINS pour un MONDE meilleur !! Nous ne pouvons laisser la décision aux mains du pouvoir ultralibéral et capitaliste qui fait fi des intérêts vitaux des populations : véritable CRIME contre l’avenir et l’humanité !!
Cet ÉVÉNEMENT aura pour but :
1/ DE RENFORCER LA CONVERGENCE DES LUTTES
2/ D’ADRESSER AUX POUVOIRS PUBLICS, PAR UN RASSEMBLEMENT CITOYEN ET UNE PÉTITION, UNE MISE EN GARDE quant à leurs responsabilités en matière de sauvegarde de la planète.
NOTRE OBJECTIF EST DE FAIRE ANNULER LA DÉCISION D’ENTERRER DÉFINITIVEMENT CES DÉCHETS !!
LUTTONS, LUTTONS ENSEMBLE, persuadés du bien fondé et de la nécessité d’empêcher cette catastrophe à venir, contre laquelle beaucoup se battent depuis très longtemps.
UNISSONS-NOUS, pour être plus FORTS et obtenir GAIN DE CAUSE !!!!!
RENDEZ VOUS LE 23 NOVEMBRE À 13 H au château d’eau de WITTELSHEIM , POUR UNE MARCHE PACIFIQUE VERS STOCAMINE.
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Voici un rappel pour ceux qui ne se sont pas encore inscrits aux différentes activités liées à l’événement (Dé)Stocamine du 23 novembre.
Une navette au départ de Strasbourg à 11h sera organisée à condition d’avoir minimum 30 inscriptions au plus tard le 9 novembre. N’attendez pas !!! https://framaforms.org/stocamine-organisation-du-23-novembre-1571557396
Et un petit récapitulatif d’autres liens utiles :
vendredi 18 Oct 2019 | Eau et zones humides, Groupes Locaux, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques, Risques industriels
Le conseil municipal de Wintzenheim a décidé le 27/09/19 de »voter une motion demandant une dépollution du site Lindane et une communication claire des collectivités sur la propagation de la pollution » selon les termes de Nicolas Roquejoffre, journaliste qui couvre Colmar pour les DNA (article en PJ)
Le collectif »Association Tiefenbach Environnement » – »Alsace nature » – »Les amis de la confédération paysanne » vient d’adresser un courrier au maire de Wintzenheim avec copie au préfet du Haut-Rhin et au président de Colmar Agglomération Gilbert Meyer.

Ce courrier prend acte de la volonté du maire Serge Nicole d’adopter une motion sur la dépollution du site pollué du Lindane.
Nous rendons toutefois attentif le maire de Wintzenheim de l’absence d’informations régulières à la population de la situation de pollution de la nappe phréatique et de son évolution. Un arrêté préfectoral en date du 4 juin 2015 prescrit pourtant que » la population concernée sera informée régulièrement par tous les moyens adéquats sur la pollution des eaux souterraines et sur les recommandations des usages sanitaires de l’eau ». Or cette obligation d’information n’est pas respectée. Cette situation n’est pas acceptable ! Elle doit être corrigée au plus vite.
RAPPEL DES FAITS
Comme le résume les site de l’alterpresse68
« La grave pollution provoquée par des dépôts de lindane dans certaines décharges au cours des années 60 et 70 est camouflée aux yeux des populations concernées depuis des décennies. Wintzenheim est une des communes haut-rhinoises touchées par ce problème. La société PCUK y a largué 750 tonnes de ce dangereux pesticide en 1966, dans la décharge de Logelbach, à la limite de Colmar, dont un quartier est atteint en sous-sol par le panache de pollution.
Exception dans le département du Haut-Rhin : à Wintzenheim, un collectif s’est constitué pour alerter les riverains, interpeller les autorités administratives et politiques locales et demander une dépollution complète de la zone “lindane PCUK”. »
Voir la suite de l’article : https://www.alterpresse68.info/2019/09/23/la-pollution-par-le-lindane-a-wintzenheim-elle-fait-lobjet-dune-petition/?
Les citoyens ont mis en ligne une pétition :
Extraits :
« A Colmar / Wintzenheim dans le Haut-Rhin la plus grande nappe phréatique d’Europe que nous partageons avec nos voisin.e.s et riverain.e.s de l’espace rhénan est polluée aux déchets de fabrication de Lindane, un pesticide cancérigène. Une pollution vieille de plusieurs dizaines d’années qu’on essaye de nous faire oublier et contre laquelle rien n’est fait ! Un héritage empoisonné pour toute l’Alsace avant même les ravages attendus de stocamine.
Conséquence :
Cette pollution est déjà très étendue sous Colmar et met à mal la plus grande nappe phréatique européenne. Elle met en danger notre santé, notre avenir, notre bien commun, nos eaux potables de consommation.
Ce que nous demandons :
La fin de ce scandale sanitaire : nous demandons aux autorités locales de se saisir de ce dossier et d’aboutir à la dépollution complète du site dit ‘’Lindane PCUK’’. Nous demandons par ailleurs une communication transparente et honnête de la situation en direction de la population par ces mêmes autorités. »
(…)
Le même arrêté préfectoral indique que « la population concernée sera informée régulièrement par tous les moyens adéquats sur la pollution des eaux souterraines et sur les recommandations des usages sanitaires de l’eau. Le présent arrêté sera affiché en mairie et annexé aux documents d’urbanisme. PLU de Wintzenheim et PLU de Colmar ».
Or, à Wintzenheim, aucun affichage de cet arrêté n’est visible (Site Internet et Extérieur)… Depuis longtemps ? A Colmar un minuscule affichage défraîchi existe, à l’entrée des services administratifs de la mairie. Le mensuel municipal colmarien (Le point Colmarien) ne fait pas état de cette situation de pollution. Aucune information publique autre n’est connue. Rien non plus sur le site internet de Colmar Agglomération .
Les habitants demeurant au-dessus de cette zone polluée, et plus généralement les colmariens, sont peu nombreux à connaître cette situation. Puisent-ils de l’eau pour leur usage personnel en regard de cette nappe polluée ?
SIGNER LA PETITION
lundi 1 Juil 2019 | Eau et zones humides, Groupes Locaux, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques, Risques industriels
Alors que le ministre de l’Écologie a commandé un rapport de faisabilité d’un déstockage complémentaire, les travaux de confinement de Stocamine ont débuté.
Selon un article paru dans l’Alsace et les DNA du 27 juin 2019, il y a urgence car le toit d’une partie de la mine est en train de s’effondrer.
« Il y a pourtant urgence au regard de la détérioration de la situation minière. L’avenir du site est suspendu à une décision politique qui ne sera pas prise avant la rédaction d’un rapport de faisabilité technique et financière demandée par le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy. Une étude dont les résultats ne seront pas connus avant l’année prochaine (…)
En attendant un énième rapport, le rafistolage continue au fond de la mine avec le boulonnage et le cerclage des parois, mais aussi la mise en place de grillages sur parfois plusieurs mètres, voire plusieurs dizaines de mètres, afin d’éviter les effondrements. »
Voir l’article sur le site des DNA, Stocamine ou la course contre le temps : https://c.dna.fr/economie/2019/07/05/stocamine-ou-la-course-contre-le-temps
En réaction, 2 anciens salariés de Stocamine et membres du collectif Destocamine donnent leur point de vue :
COMMUNIQUE DE PRESSE EN RÉPONSE A L’ARTICLE PARU DANS L’ALSACE LE 27 JUIN 2019
Communiqué d’un ancien mineur, agent de maîtrise, responsable des travaux au fond de la mine Amélie, Joseph Else et d’un ancien travailleur de Stocamine chargé du stockage des déchets au fond de la mine Joseph Else.
« Cette situation (où le dramatique le dispute au ridicule) est le résultat du travail de l’exploitant et de l’administration qui le contrôle.
En effet, depuis l’incendie du bloc 15 il y a 17 ans, que de temps perdu et d’argent public gaspillé.
Il est scandaleux pour nous de découvrir qu’un groupe d’anciens camarades est descendu sans la présence de membres de la Commission de Suivi des travaux de déstockage, qui n’a ni été informée et encore moins convoquée.
A la création du site STOCAMINE de nombreux mineurs ont accepté de stocker les déchets et d’affronter le risque chimique tout comme d’autres mineurs ont accepté et réalisé le déstockage des déchets mercuriels en l’occurrence et qui sont prêts demain à continuer ce travail.
La conclusion des sages, en soi, est respectable, mais nous y opposons l’absence de considération de la protection de la nappe phréatique et surtout l’avenir des générations futures. En croyant protéger les mineurs d’un accident, ils acceptent l’empoisonnement de leur descendance.
Pour information : Messieurs HAMERLA et LAPP sont consultants DREAL et ne sont plus délégués mineurs. Ils dénoncent le risque de tenue des terrains alors qu’ils les ont eux-mêmes creusés quand ils étaient salariés des MDPA et que les responsables d’alors ont décidé pour des raisons de meilleure pureté de sel de déneigement de creuser des blocs deux mètres plus bas que prévus. Lors d’une réunion à la Préfecture, j’ai dit à l’exploitant que ce changement de niveau du toit de moins de 23 mètres (toit très solide) à moins 25 mètres se fait au détriment de la sécurité. Ce sont ces deux mètres, comme le montre l’image numéro trois, du reportage du 27.06.2019, qui représentent le plus grand danger pour le déstockage.
Concernant l’ennoyage : N’oublions pas que durant l’exploitation minière, l’eau d’infiltration des puits a été journellement pompée au jour. Depuis l’arrêt de l’exploitation de la potasse et le remblayage des puits, il n’y a plus de pompage.
Nous savons, et les experts sont unanimes, que les vides miniers seront ennoyés bien avant que les terrains ne soient compactés. D’ailleurs les MDPA viennent de réaliser un deuxième puits de contrôle de l’ennoyage à Pulversheim puisque le premier puits de contrôle de Richwiller ne donne pas les résultats escomptés.
Le temps joue contre nous. Il s’agit d’une course contre la montre qui profite au « fossoyeur des générations futures ».
Cette situation nécessite de la part des Autorités de l’État une déclaration de SITUATION D’URGENCE afin de RACCOURCIR LES DÉLAIS ADMINISTRATIFS ET PERMETTRE LE DÉSTOCKAGE IMMÉDIAT DE CE POISON MORTEL.
Que ceux qui n’acceptent pas d’assumer ce devoir rendent leur tablier.
Pour le Collectif DESTOCAMINE : Jean-Pierre HECHT et Étienne CHAMIK,

vendredi 7 Juin 2019 | Déchets, Eau et zones humides, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Presse, Réseaux Thématiques, Revue de presse, Risques industriels
Comme cela était prévisible suite au rapport de la rapporteuse publique, le tribunal administratif de Strasbourg a rejeté les demandes d’Alsace Nature et des collectivités territoriales qui souhaitaient le déstockage total des déchets.
Le TA a motivé sa décision rendu publique le 5 juin 2019, par le fait que :
- Concernant le moyen de l’insuffisance d’étude d’impact soulevé par Alsace Nature
« Il résulte de tout ce qui précède que le moyen tiré des insuffisances du dossier de demande d’autorisation, et, en particulier de l’étude d’impact figurant au bilan écologique de ce dossier, doit être écarté. L’arrêté litigieux n’a dès lors pas été pris en méconnaissance des dispositions du code de l’environnement citées aux points 8 et 9. »
- S’agissant de la compatibilité de l’autorisation avec les schémas d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Rhin Meuse et Ill Nappe Rhin :
« Alors que la requérante ne précise pas l’incompatibilité dont elle se prévaut et que l’éventualité d’une pollution de la nappe n’est pas envisagée avant un délai de mille ans, l’arrêté attaqué ne peut être regardé comme étant incompatible avec l’objectif de préservation et de reconquête de la qualité de la nappe rhénane du schéma d’aménagement et de gestion des eaux N° 1701939-1702675-1703732-1705267 23 Ill Nappe Rhin ni avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Rhin Meuse, dont l’échéance est fixée en 2027. »
article de l’Alsace : https://www.lalsace.fr/actualite/2019/06/05/stocamine-le-tribunal-administratif-de-strasbourg-rejette-tous-les-recours?
« Alors que le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, a demandé une étude technique et financière de faisabilité de la poursuite du déstockage partiel des 41500 tonnes de déchets enfouis à Wittelsheim, cette décision conforte les MDPA, maison-mère et actionnaire unique de Stocamine, dans la réalisation des études et tests de mise en œuvre de barrage en vue d’un confinement définitif. »
article de Libération du 6 juin 2019 : https://www.liberation.fr/france/2019/06/06/stocamine-une-calamite-environnementale-a-duree-indeterminee_1732114?
« Il y a trois ans, une extraction de 93% des déchets mercuriels présents en profondeur a été réalisée par une entreprise allemande, faisant espérer aux défenseurs de l’environnement un début potentiel des actions de déstockage.
En 2018, les opposants ont cru apercevoir une nouvelle lueur d’espoir avec la décision de Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique et solidaire, de réaliser une étude de faisabilité du déstockage total. Et son successeur François de Rugy, après avoir fait marche arrière, a finalement annoncé être ouvert à l’étude de nouvelles extractions partielles. Mais la décision, mercredi, du tribunal administratif de Strasbourg de rejeter les recours portés par des associations comme Alsace Nature mais aussi des institutions (le conseil départemental du Haut-Rhin, la région Grand Est, la mairie de Wittelsheim, etc.), plombe de nouveau les attentes dans anti-Stocamine. » (…)
« Pour l’heure, l’enfouissement définitif des déchets semble donc suivre son cours. Des bouchons en béton sont d’ores et déjà en cours d’expérimentation afin d’organiser le confinement des déchets sous le sol. «Toutes les études montrent que le béton ne tiendra pas et que les produits entreront en contact avec la nappe phréatique à un moment donné», assure Stéphane Giraud, directeur d’Alsace Nature, persuadé que le coût du déstockage total joue dans les décisions de l’Etat. »
(…) Mais les défenseurs de l’environnement ne comptent pas pour autant baisser les bras en attentant ce scénario. «On a deux mois pour aller à l’appel, explique Stéphane Giraud, d’Alsace Nature. Il faut qu’on mobilise toutes nos ressources d’ici là.»
mardi 5 Mar 2019 | Eau et zones humides, Groupes Locaux, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Presse, Réseaux Thématiques, Revue de presse, Risques industriels
Suite à l’entrevue des élus alsaciens avec François de Rugy, qui avait débouché sur la promesse d’une ré-étude du dossier pour déstockage partiel (voir ICI), le collectif destocamine continue la mobilisation pour interpeller les élus, la population et rappeler haut et fort le danger qui pèse sur la plus grande nappe phréatique d’Europe si on laisse les déchets au fonds de l’ancienne mine.
Le 2 mars 2019, des opposants du collectif ont participé à un rassemblement à Mulhouse avec un die-in pour alerter sur les risques élevés de pollution. Ils ont martelé leur message : déstockage total, déstockage intégral !

- Voir l’article des DNA du 2 mars 2019 « Le collectif Destocamine manifeste à Mulhouse » ; Lire l’article des DNA
Quelques jours avant, les militants de Destocamine avaient reçu le soutien du collectif ANV (Action Non-Violente) Cop21. Le vendredi 1er mars, ce collectif a décroché le portrait présidentiel d’Emmanuel Macron à la mairie de Wittelsheim (Haut-Rhin) , afin de « montrer le vide de l’action » de l’État pour le climat. Un militant a été placé en garde à vue en fin d’après-midi.
La mobilisation se poursuit …. à suivre ……
mercredi 13 Fév 2019 | Déchets, Eau et zones humides, Nappe phréatique, Pollutions et santé, Réseaux Thématiques, Risques industriels
Suite à l’annonce par François de Rugy le 21 janvier 2019, de privilégier la solution de l’enfouissement total des déchets dans l’ancienne mine de Wittolsheim, une délégation d’élus Haut-Rhinois ainsi que Jean Rottner, président de la région Grand Est, se sont rendus le 12 février, à Paris pour essayer de convaincre de revenir sur sa décision.
Au même moment, les citoyens, plus que jamais mobilisés, étaient sur le site de Stocamine dès le matin pour bloquer symboliquement l’accès à la mine et empêcher les travaux de confinement. Ils ont manifesté toute la matinée pour réclamer le déstockage total en attendant que la délégation des élus soient reçue par le ministre. (voir vidéo ci-après)
Après l’entrevue avec M. De Rugy, les élus se sont dit satisfaits de l’évolution positive de la situation. Le ministre a en effet promis qu’une réunion d’information sur site sera prochainement organisée à l’initiative du Préfet Laurent Touvet pour présenter les derniers travaux et avancées. Il a par ailleurs indiqué que la possibilité d’un destockage complémentaire des déchets allait être étudiée.
Contrairement aux élus reçus en délégation, les associations environnementales et les habitants de peuvent se contenter de ces belles paroles. Cela fait plus de 20 ans que les gouvernements successifs tergiversent sur l’issue de ce dossier.
Le Ministre joue la montre en demandant de nouvelles études alors que les travaux de confinement peuvent continuer. A l’heure du Grand Débat, on voit bien une fois de plus, que la volonté n’est pas d’écouter (ou écouter mais ne surtout pas entendre) les gens sur le terrain mais bien de prendre les décisions rentables économiquement quelque soit l’impact sur l’environnement et la santé des populations.
En attendant, le risque de pollution de la plus grande nappe phréatique d’Europe est bien réel et les citoyens restent déterminés pour obtenir le déstockage complet des déchets toxiques.
StocaMine, un déni démocratique et environnemental
La source d'eau de 7 millions de personnes en France, en Allemagne et en Suisse est menacée.L'entreprise Stocamine a placé 44 000 tonnes de déchets à l'amiante, au mercure ou encore au chrome, juste en-dessous de la nappe phréatique rhénane, qui est la plus grande réserve d'eau souterraine d'Europe.Celle-ci est donc maintenant menacée par la pollution. Impossible de dire à quel moment les conséquences seront visibles, mais des infiltrations d'eau auraient déjà lieu dans la mine. Les habitants locaux sont consternés par la décision de François de Rugy, qui projette d'enfouir définitivement les déchets, et de condamner ainsi la nappe phréatique rhénane.Une grande mobilisation a lieu en ce moment, pour pousser les autorités à prendre la décision de ressortir ces déchets toxiques.
Publiée par Alsace Nature sur Jeudi 14 février 2019