mardi 28 Jan 2025 | Pollutions et santé, Réseaux Thématiques, Transports
Le journaliste Hugo Clément pour son émission « Sur le front », et Luc Huber membre d’Alsace Nature et du collectif GCOnonmerci, ont pris des camions étrangers en filature. Cela a permis de confirmer ce qu’on redoutait : malgré le péage du GCO, des milliers de camions étrangers font un détour par la France, en rallongeant leur trajet, pour éviter de payer l’écotaxe allemande. (…) Une écotaxe devrait être mise en place prochainement en Alsace, mais elle restera moins élevée qu’en Allemagne.
Environ 3000 camions par jour traversent l’Alsace pour ne pas payer la taxe allemande LKW-Maut
Des milliers de camions étrangers font un détour par la France, en rallongeant leur trajet, sans s’arrêter chez nous ! Ils polluent dans notre pays, abîment les routes, génèrent des nuisances, sans rien apporter à notre économie.
Pourquoi ? Tout simplement pour éviter de payer l’éco taxe allemande. Eh oui, notre pays laisse les camions étrangers circuler gratuitement alors qu’ils doivent payer une contribution environnementale chez nos voisins…
On estime à environ 3000 le nombre de camions qui chaque jour font le détour par l’A35 en Alsace pour éviter de payer la taxe allemande.
Le chauffeur de poids-lourd allemand, interrogé par Luc Huber, après son passage par la France et son retour en Allemagne, explique qu’il fait ce détour 3 ou 4 fois par semaine, à la demande de son employeur. Il estime, qu’en passant par la France, Il économise entre 50 et 60 euros par trajet et jusqu’à 250 euros par semaine.
Des taxes mises en place dans la plupart des pays européens
Déclinaison de la directive européenne « Eurovignette » de 1999, adoptée avec le vote de la France et publiée au Journal officiel du 9 juin 2006, la taxe poids lourds, destinée notamment à participer au financement de l’entretien du réseau routier et du développement du rail, tout en réduisant la pollution de l’air, est présent dans une quinzaine de pays d’Europe, parfois depuis le début des années 2000, sous des formes différentes.
La Suisse est le premier pays européen à avoir adopté une écotaxe en installant, dès 2001, portiques et boîtiers pour réduire la pollution répandue chez elle par les poids-lourds européens. La taxe helvétique est en moyenne de 1 € / km. Mais le montant dépend du poids du véhicule, du kilométrage parcouru et de ses émissions polluantes.
En 2004, l’Autriche a suivi l’exemple de son voisin suisse et lancé une écotaxe sur les poids lourds de plus de 3,5 tonnes sur ses autoroutes et voies express. L’argent récolté va aux infrastructures routières et au réseau ferroviaire.
En 2005, l ’Allemagne a instauré à son tour l’écotaxe – LKW-Maut -, d’abord sur les camions de plus de 12 tonnes. Depuis 2015, ce sont tous les véhicules poids lourds de plus de 7,5 tonnes circulant sur les autoroutes et certaines routes fédérales allemandes qui doivent s’acquitter des taxes de péage. Depuis le 1er juillet 2018, l’écotaxe allemande concerne aussi toutes les nationales. Le montant du péage, en moyenne de 0,34 € par km, dépend de la classe de polluant, du nombre d’essieux et de la longueur du trajet.
Il existe aussi une taxe poids lourds en Belgique, en Pologne, en Slovaquie, en République thèque, au Portugal et en Grande-Bretagne. La Suède, le Danemark, les Pays-Bas, le Luxembourg ont opté pour a mise en place d’une eurovignette.
Et, en France ?
La collectivité européenne d’Alsace (CEA) a approuvé le 21 octobre 2024 le principe de la mise en place de la taxe poids lourds R-Pass. Cette taxe devrait être mise en place fin 2026 ou début 2027.
Les paramètres du dispositif ne seront définitivement fixés que fin 2025 après une nouvelle phase de dialogue que la CEA souhaite mener avec les acteurs locaux.
A priori, le réseau taxé comprendrait l’autoroute non concédée A35, le tronçon non concédé de l’A36 (du point frontière d’Ottmarsheim à la sortie 16 b/Lutterbach), la RD 504, qui relie l’A35 au point frontière d’Iffezheim, et la RD 502, qui relie l’A35 au point frontière de Gambsheim.
Tous les poids-lourds de transport de marchandises de plus de 3,5 tonnes seraient concernés, sauf – comme le prévoit la loi – pour les véhicules de la défense nationale, de la protection civile, des sapeurs-pompiers et des forces de l’ordre, poids lourds affectés à l’entretien des routes, camions de collecte de déchets ménagers, tracteurs agricoles, collecte de lait, transport d’animaux, transport de récoltes agricoles vers les silos, etc.
D’autres exonérations sont également envisagées par la CEA notamment pour les véhicules de moins de 7,5 tonnes propulsés au gaz ou à l’électricité, pour les véhicules de collection ainsi que pour certains types de véhicules relevant des filières du bâtiment, des travaux publics, de l’industrie foraine, du transport de fonds et des activités équestres.
Pour l’instant, la CEA propose un tarif moyen de 15 centimes/km. Pour un trajet Bâle-Lauterbourg, la contribution moyenne serait donc d’environ 27 euros. A cela s’ajoute le péage de l’A355 (Grand contournement ouest de Strasbourg, 24 km) , un itinéraire obligatoire pour le transit. Les tarifs y sont modulés avec un montant moyen de 60 centimes/km, soit environ 14 euros. Ce qui ferait en moyenne 41 euros pour un trajet Bâle-Lauterbourg de 193 km. En passant par l’Allemagne, le conducteur de poids-lourd devrait s’acquitter de 65 euros en moyenne pour ce même kilométrage, pour un temps à peu près équivalent.
En conclusion,
La taxe R-Pass proposée par la CEA est une bonne chose mais, telle qu’elle est envisagée, n’aura qu’un faible impact pour limiter le trafic de transit en Alsace. Tant qu’elle restera nettement moins chère que la LKW-Maut, les poids lourds étrangers continueront de passer par l’Alsace qui se transforme progressivement en couloir à camions. Les associations environnementales ont régulièrement alerté les élus de la CEA sur ce point, mais c’est sans compter sur le poids des lobbys !
Voir la video « Sur le front » diffusée le 21 janv 2025 (disponible jusqu’au 25/06/2025)
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jeudi 23 Mai 2024 | A la une, Communiqués de presse, Eau et zones humides, Presse, Réseaux Thématiques, Revue de presse
Alors que d’importantes précipitations ont touché le nord du Bas-Rhin ces derniers jours, l’heure est aux constats. Les images des communes les plus sévèrement touchées ne sont pas sans rappeler l’épisode de juillet 2021 qui avait causé 150 morts en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas. Les différences entre ces épisodes exceptionnels tiennent souvent à peu de chose pour passer des dégâts matériels aux pertes humaines.
Ainsi, si peu de personnes peuvent encore nier les effets du changement climatique sur notre vie du quotidien, les « solutions » qui se dessinent sont quant à elles tout à fait discutables et nécessitent une large concertation.
Que penser de la ville de Brumath qui a vu la Zorn inonder certaines rues (du jamais vu depuis au moins 50 ans) sans avoir en toile de fond les 7 ha d’urbanisation prévus pour l’implantation d’activités de loisirs et de fast-food et 600 places de parking… de la même manière comment ne pas avoir à l’esprit le projet d’A4-Lorentzen qui viendra stériliser des dizaines d’hectares et perturber les milieux naturels pour l’heure fonctionnels ? Les exemples de la sorte pourraient se multiplier à dessein. Ils ne sont finalement que l’illustration d’une absence de réflexion globale dans le fonctionnement et la prise de décision de notre société.
Dans une prise de parole dans la presse, le président de la FDSEA liste les causes de ces inondations. Il omet de parler du changement climatique et de l’effort collectif que nous nous devons de fournir dans le sens de sa résorption et de notre adaptation. Si nous pouvons rejoindre l’analyse de la consommation foncière et de l’imperméabilisation qui ne cesse de se poursuivre (en n’oubliant pas la validation de nombre de projets consommateurs inutile de foncier tel que le GCO, l’A4-Lorentzen, la contournante de Châtenois, etc.), il paraît évident que les solutions d’ampleur ne résident nullement dans une artificialisation accrue des milieux naturels mais bien sur les solutions fondées sur la nature. Or, que lit-on dans les propos tenus par certains représentants de la profession ? Regret des digues disparues, curage des cours d’eau, stockage de l’eau.
Quand le patient à de la fièvre il est toujours plus simple de casser le thermomètre que de traiter le mal à la racine.
Si nos cours d’eau débordent actuellement ce n’est pas uniquement du fait de l’artificialisation par la construction qui semble sans fin d’axe de mobilité en tout genre, de zones d’activités, de lotissement (y compris dans des zones que nous savons tous être inondables), c’est aussi par l’artificialisation des sols et la destruction des fonctionnalités naturelles. Rappelons les propos de l’UNESCO dans son Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2024 : « Les sols représentent environ 25 % des solutions fondées sur la nature, requises pour atteindre l’atténuation du changement climatique qui sera nécessaire à l’application de l’Accord de Paris ».
Ainsi, si nous ne pouvons que panser les plaies et faire jouer les solidarités territoriales pour l’épisode que nous venons de vivre il en est tout autrement pour l’avenir de notre territoire. Après les différents épisodes de sécheresse ou d’inondations, alors que la qualité de notre eau se dégrade, alors que l’agriculture est responsable de 1/5ème des émissions des Gaz à Effet de Serre, les solutions fondées dur la nature sont plus que jamais à mettre en œuvre. La voie d’une artificialisation toujours plus grande en stockant de l’eau, curant des cours d’eau, construisant des digues ne ferait que décupler les effets des prochains épisodes exceptionnels.
Plus que jamais il est temps de ne plus se battre contre nos milieux naturels mais de restaurer ces derniers et les services qu’ils nous rendent. Laissons le mot de la fin à l’UNESCO « Les solutions fondées sur la nature procurent généralement une multitude de bénéfices, dont plusieurs contribuent à la prospérité locale, et s’avèrent de plus en plus avantageuses sur le plan financier. […] Il est de plus en plus établi que les projets autour des solutions fondées sur la nature ont une capacité importante et croissante à créer des emplois (OCDE, 2020). Il existe toute une gamme de solutions fondées sur la nature, concrètes et applicables, qui peuvent contribuer à la résolution des crises de la biodiversité et du climat, tout en fournissant des emplois durables et une prospérité à long terme (Van Zanten et al., 2023). Chaque dollar investi dans la restauration des écosystèmes peut générer jusqu’à 30 dollars de bénéfices financiers (Ding et al., 2018) ».
mercredi 22 Mai 2024 | A la une, Vie associative
La 59ème Assemblée Générale d’Alsace Nature s’est tenue le 4 mai dernier à Dorrlisheim dans le Bas-rhin.
Plus de 150 personnes ont participé tout au long de la journée, avec une très belle participation des membres lors de l’AG statutaire l’après-midi.
Moments conviviaux et de partage en marge de l’assemblée
Dès le matin, les membres de l’association avait le choix de participer à plusieurs sorties nature, dans une ambiance conviviale : une sortie sur « La trame verte et bleue à Dorlisheim », une sortie sur la « colline calcaire du Holiesel à Rosenwiller » et une autre sur les » Parcelles de compensations GCO : bilan et perspectives ». Une soixantaine de personnes ont participé à ces sorties, permettant ainsi de mieux connaitre les milieux naturels du secteur.
AG Statutaire : Bilan de nos actions 2023
Après l’ouverture de l’AG par la présidente Michèle Grosjean, M. Gilbert Roth, Maire de Dorlisheim, a pris la parole pour quelques mots de bienvenue.
Après la présentation des différents rapports d’activités et financiers de l’année écoulée, et le vote pour le renouvellement du conseil d’administration, Arnaud Schwartz, vice-président de France Nature Environnement, et représentant de FNE au BEE est intervenu pour nous présenter les enjeux environnementaux des élections européennes. Sans donner de consignes de vote, il a insisté sur l’importance d’analyser les votes passés et les programmes défendus sur les questions de nature et d’environnement par les différentes formations politiques. Une grande part des textes de loi qui régissent la prise en compte de l’environnement et la protection de la nature étant issue des règlements européeens.
Election du nouveau Conseil d’administration
L’AG a vu le renouvellement de ses instances dirigeantes comme cela est statutairement prévu tous les 2 ans.
Il n’y a pas eu de grand suspense sur l’élection étant donné que le nombre de candidats correspondait au nombre de postes disponibles.
Félicitations à tous les administrateurs !
Pour aller plus loin
123 membres individuels étaient présents ou représentés. 59 voix associatives étaient représentées. En vertu de l’article 6.3 de nos statuts qui stipule « Le résultat final est obtenu par addition des résultats des deux collèges après traitement par un facteur correctif donnant à chaque collège un poids égal dans le résultat final. », le nombre de voix exprimées pour cette assemblée générale était de 246.
234 votes ont été exprimés. 3 bulletins blancs et 2 bulletins nuls ont été dénombrés. Les résultats par collèges sont mentionnés ci-dessous.
Collège ASSOCIATIF |
% d’exprimés |
ADRA |
100,00 % |
Alter Alsace Energies |
100,00 % |
ASTUS |
100,00 % |
ASVI |
100,00 % |
Atouts Hautes Vosges |
100,00 % |
BUFO |
100,00 % |
CAPS |
100,00 % |
CEN Alsace |
100,00 % |
HERON |
100,00 % |
LPO Alsace |
100,00 % |
Collège INDIVIDUEL |
% d’exprimés |
AUBRY Angeline |
100,00 % |
CHRISTEN Guillaume |
100,00 % |
FORESTIER Nadine |
100,00 % |
GEORGET Christèle |
96,52 % |
GROSJEAN Michèle |
99,57 % |
HEIMLICH Christine |
100,00 % |
JAEGER Hubert |
100,00 % |
KUNTZMANN Maud |
100,00 % |
SCHORTANNER Michelle |
100,00 % |
ULRICH Bruno |
100,00 % |
Le 3ème collège qui est celui des Groupes Locaux n’est pas élu par l’assemblée générale. Il est présenté ci-dessous pour information.
Collège GL |
GL |
FLORY Yann |
M2A |
HULSKEN Alain |
Haguenau |
LEDUNOIS Christian |
EMS |
MARCHAL MINAZZI Martine |
Piémont |
SCHMIDT Vincent |
Bruche Aval |
UHRWEILLER Christian |
Jura |
UHRWEILLER Jean |
Fech |
VANDERMAKER Edwige |
Florival |
WINTZ Maurice |
Kochersberg |
ZEIGER Jean-Pierre |
Taennchel-HRN-Ribeauvillé |
Comme c’est de coutume, la premier conseil d’administration réuni le 16 mai à Sélestat à procéder à l’élection de son Bureau. 24 membres étaient présents ou représentés lors de cette réunion.
Michèle Grosjean a, à cette occasion, été réélue à la Présidence à l’unanimité des présents et représentés.
Le reste du bureau a lui aussi été réélu à l’unanimité et se compose comme suit :
- Christian UHRWEILLER : Vice-Président en charge de la coordination du 68 et en appui aux affaires courantes
- Guillaume CHRISTEN : Vice-Président en charge de la coordination du 67
- Bruno ULRICH : Vice-Président en charge du lien fédéral
- Francis DOPFF : Vice-Président en charge de la montagne
- Maud KUNTZMANN : Trésorière
- Christian LEDUNOIS : Secrétaire
dimanche 25 Fév 2024 | Aménagement du territoire, GL EMS, Groupes Locaux, Presse, Réseaux Thématiques, Revue de presse, Transports
Alsace Nature a rejoint le Collectif « CAP Tram Nord » regroupant 27 associations et collectifs de l’Eurométropole, créé pour apporter son soutien au projet d’extension du réseau de tram vers le Nord de l’agglomération.
La raison d’être de ce Collectif est de faire vivre un débat constructif autour de ce projet dans le cadre de l’enquête publique qui devrait démarrer mi-juin (ou au plus tard en septembre) et de proposer des améliorations possibles, afin de permettre au projet d’être réalisé dans un délai raisonnable.
Le projet proposé par l’Eurométropole ne consiste pas simplement à compléter le réseau de tram actuel vers une zone actuellement mal desservie par les transports en commun, mais aussi à repenser la ville par des opérations d’urbanisme globales: rééquilibrer la place de la voiture par rapport aux déplacements doux (vélo, marche) et décarbonés, améliorer les conditions de vie de tous les habitants (réduction de la pollution atmosphérique, renforcement de la trame verte avenue des Vosges et place de Haguenau, transformée en parc urbain de 32 ha).
La ligne nouvelle devrait parcourir 4.8 kilomètres: une branche desserrera le centre-ville , en passant par l’avenue des Vosges, la place de Haguenau, puis par le boulevard Wilson jusqu’à la gare de Strasbourg, une seconde branche desservira l’Ouest de Schiltigheim, par la route du général de Gaulle, le quartier des Écrivains et la route de Bischwiller, une partie piétonnisée.
En rejoignant ce Collectif citoyen, Alsace Nature entend soutenir le changement des mobilités, l’amélioration de la santé des habitants (en particulier ceux du nord de l’agglomération, particulièrement impactée par la pollution) et contribuer de cette manière à ce que notre ville puisse rester accueillante dans le contexte du changement climatique à l’oeuvre.
10 Bonnes raisons de soutenir le projet de tram nord
Réaliser un transport en commun rapide et confortable, vers les communes du nord de l’agglomération, adapté à 40 000 voyageurs par jour
- Permettre une circulation cycliste sécurisée, sur les axes principaux, encourager l’usage du vélo et faciliter le déplacement des piétons et des personnes à mobilité réduite
- Rééquilibrer la place de la voiture, dans les déplacements quotidiens, tout en préservant la liberté de chacun d’utiliser le mode le plus adapté
- Améliorer la qualité de l’air, la santé des habitants grâce au développement des déplacements décarbonés et des mobilités douces
- Créer un vaste poumon vert place de Haguenau et des coulées de verdure, sur les axes structurants du nord de Strasbourg et de Schiltigheim/Bischheim
- Rétablir l’équité entre les territoires, grâce à une desserte efficace de l’ouest de Schiltigheim/Bischheim et améliorer ainsi l’attractivité de ces communes
- Améliorer le cadre de vie des nouveaux quartiers desservis par le tram, avec la végétalisation de l’espace public et la création d’espaces partagés entre piétons, cyclistes et commerçants
Relier harmonieusement, dans les deux sens, la ville de Strasbourg à celle de Schiltigheim en effaçant l’échangeur autoroutier constitué aujourd’hui par la place de Haguenau
- Remettre en valeur le patrimoine architectural de Strasbourg (comme la Neustadt) et de Schiltigheim (brasseries, certaines villas de la route du Général de Gaulle)
- Rééquilibrer les flux de voyageurs sur l’ensemble du réseau de tram, désengorger la place de l’Homme de Fer et favoriser la liaison avec la gare centrale et la place de la République
Liste des associations du collectif (mise à jour – 6 mai 2024):
- Alsace nature
- Alternatiba Strasbourg
- Association de défense des intérêts de la Robertsau (Adir)
- Association des habitants Bourse Austerlitz Krutenau (AHBAK)
- Association du Quartier Vosges Neustadt (AQVS)
- Association des usagers des transports urbains de l’agglomération strasbourgeoise (ASTUS)
- Bretz’Selle
- Comité d’action deux roues du Bas-Rhin (CADR 67)
- CARDEK – Strasbourg
- C’cité – Fédération des aveugles d’Alsace Lorraine Grand Est
- Collectif Erbsebuckel – Bischheim
- Collectif GCO non merci
- Collectif Montrainj’ytiens – Bischheim / Schiltigheim
- Collectif Montramj’ytiens – Bischheim / Schiltigheim
- Collectif optimisation des transports Eurométropole Nord (collectif OTL)
- Consommation, logement et cadre de vie (CLCV)
- Confédération syndicale des familles (CSF)
- Fédération nationale des associations d’usagers des transports du Grand Est (FNAUT Grand Est)
- Garten//Jardin
- Groupement d’insertion des handicapés physiques Alsace (GIHP Alsace)
- Koenigs au vert
- Mémoire et Patrimoine de Schiltigheim
- Piétons 67
- Schilick Ph.a.r.e Ouest
- Strasbourg à vélo (SAV)
- Schilyclette – Schiltigheim
- Vélo Station
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