Constitution de l’AFRPN

La constitution de l’AFRPN (Association Fédérative Régionale pour la Protection de la Nature – Région de l’Est), répond à un souci de protection de la nature dont l’urgence s’affirme désormais de jour en jour. On assiste à un regroupement sans précédent des bonnes volontés dans l’Est. Cinq sections départementales sont créées : Bas-Rhin, Haut-Rhin, Moselle, Meurthe et Moselle, Haute-Saône.

Et les objectifs sont à la mesure de l’intérêt soulevé par ce groupement : on se propose (déjà) de parvenir à une protection du massif vosgien dans son ensemble, avec les étangs lorrains.

L’association fédérative, par ailleurs, devra veiller à toute action modificatrice ou destructrice, promouvoir le respect de la nature el son enseignement, entreprendre des recherches et expertises sur tous sujets relatifs à la pollution, et proposer des mesures législatives (la loi sur la protection de la protection de la nature date de 1976).

Maresquelle, Ulrich, Heil, Rieb, Kapp, Ochsenbein, Couturier, Marius, Condé sont des noms qui présidèrent pendant très longtemps aux destinées de l’association qui affine déjà sa vocation fédérative : une dizaine de sociétés adhèrent alors, dont le Club Vosgien, le Touring Club, la Fédération Française de Ski, différentes sociétés d’histoire naturelle, les Amis des cigognes et plusieurs entreprises…

Sont étudiés des projets de Parc Naturel Régional des Vosges du Nord et des Iles du Rhin. Ausculté aussi, le réseau routier forestier, dont le futur maillage est jugé trop serré. Une sorte de code de bonne conduite est élaboré à l’usage des communes (drainages, haies, brûlis, cueillette…).

A la fin de cette année 1965, l’AFRPN s’affirme comme l’organisme des enquêtes de base, et comme source de compétences

[Communiqué] Les associations alsaciennes de protection de la nature soutiennent l’Office français de la biodiversité

[Communiqué] Les associations alsaciennes de protection de la nature soutiennent l’Office français de la biodiversité

Choquées par les récents propos du 1er ministre, de divers représentants de la classe politique et d’une partie de la profession agricole, les associations alsaciennes de protection de la Nature tiennent à assurer à l’ensemble du personnel de l’Office français de la biodiversité tout leur soutien.

Le travail effectué par l’OFB couvre des missions très diverses allant de la police de l’environnement à la surveillance des maladies de la faune sauvage ou à la gestion d’espaces naturels (les réserves de chasse et de faune sauvage).

L’OFB accompagne les acteurs du territoire pour mieux prendre en compte les enjeux de la biodiversité. Les contrôles concernent le monde agricole, la pratique de la chasse mais aussi les centres de soins gérés par nos associations. Tous ces contrôles sont nécessaires dans le respect des lois de la République !

La défense de l’air, de l’eau, des sols, de la faune et de la flore sont des missions essentielles et d’intérêt général. Les agents de l’OFB sont le thermomètre de notre société et il n’est pas sérieux de vouloir effacer le symptôme plutôt que de soigner la maladie. A ce titre les effectifs de l’OFB sont bien insuffisants pour assurer l’ensemble de ces tâches et c’est donc un renforcement de l’OFB que nous appelons de nos vœux.

L’ensemble des bénévoles des associations de protection de la nature sont aux cotés des agents dans cette période difficile.

 

Signataires :

AGAPE (Association Griesheimoise d’Action Pour l’environnement).
Michèle Grosjean pour Alsace Nature
APELE Nature
Asapistra (Association apicole de Strasbourg), le Conseil d’Administration
Michel Rousseaux pour l’Association pour la culture Bio-Dynamique d’Alsace et de Lorraine
ASEPAM (Association Spéléologique d’Étude et de Protection des Anciennes Mines)
ASTUS (Association des usagers des Transports Urbains de l’agglomération Strasbourgeoise)
Gilbert Quirin  pour l’ASVI (Association de Sauvegarde de la Vallée de l’Isch)
Vincent Noël pour BUFO
Frédéric Deck pour le Conservatoire d’espaces naturels d’Alsace
Christophe Chemin pour Environnement Brunstatt Didenheim (anciennement APEBD)
Association Éthosph’R
Christelle Brand, pour le GEPMA
Richard Wehrlé, pour le GERRIS – Groupe d’Étude Ried Illwald et Région de Sélestat
Christian Rust pour IMAGO
Yves Muller pour la LPO Alsace
Association Nature et Vie
Françoise Chanteux pour NatuRhena
Association Un jardin Passionnément
Michel Hoff pour la SBA (Société Botanique d’Alsace)
Association Zéro Déchet Strasbourg

[SERVICE CIVIQUE] Mammifères sauvages : animations et observations

[SERVICE CIVIQUE] Mammifères sauvages : animations et observations

ACTIONS AU QUOTIDIEN

Le/la volontaire, au côté des chargées de missions, réalisera les missions suivantes :

  • – Suivis naturalistes (observation des individus et/ou des indices de présence) de certaines espèces de mammifères (Blaireau, suivi par pièges-photographiques des espèces,
    participation aux comptages de colonies de chauves-souris, participation aux prospections sur le Castor d’Eurasie, etc.) ;
  • Coordination du réseau « Blaireau », sous l’encadrement des chargées de missions ;
  • Saisies et exploitations des données (participation à l’élaboration des bilans, réalisation de cartes, saisie de données sous excel, etc.) ;
  • Participation à la réalisation d’outils de sensibilisation / communication / outils pédagogiques ;
  • Participation à des animations grand public (sorties, conférences, stands, ateliers, etc.) ;
  • Contribution à la vie associative (animation du réseau de bénévoles, participation aux réunions, etc.).

Le/la volontaire devra être autonome, dynamique et motivé.e.
Les missions proposées incluent des jours de travail sur le terrain, parfois le soir et/ou le weekend, mais aussi du travail de bureau pour aider à la coordination et la réalisation d’outils.

Profil recherché :

  • Connaissances de base en SIG
  • Esprit d’équipe – Bon relationnel
  • Autonomie et organisation
  • Connaissance des outils de communication et graphisme (apprécié)
  • Permis B (apprécié)

La mission devra débuter en juin 2025 (date exacte à convenir). La durée du volontariat est de 8 mois (juin 2025 – février 2026). Fin de réception des candidatures au 31/03/2025.

FORMATIONS OBLIGATOIRES

Pendant sa mission, le volontaire bénéficie de la formation certifiante PSC1 pour acquérir les gestes de premiers secours et d’une formation civique et citoyenne (contenu et format variables selon l’organisme d’accueil : conférence, débat…). Ces deux formations doivent obligatoirement être organisées par l’organisme d’accueil et réalisées pendant la période d’engagement en Service Civique.

TUTORAT ET ACCOMPAGNEMENT

Le volontaire est également accompagné par un tuteur référent au sein de l’organisme d’accueil pour mener à bien sa mission. Le tuteur aide également le volontaire à réfléchir à son projet d’avenir à l’issue de son Service Civique et réalise son bilan nominatif.

CAPACITÉ D’INITIATIVE

Le volontaire en Service Civique peut-être force de proposition et faire évoluer le contenu de sa mission.

CETTE MISSION EST PROPOSEE PAR

Le GEPMA (Groupe D’Etude Et De Protection Des Mammifères D’Alsace) – https://gepma.org/

Le Groupe d’Etude et de Protection des Mammifères d’Alsace est une association à but non lucratif qui a pour objet de promouvoir la connaissance et la protection des mammifères sauvages et de leurs habitats en Alsace. Créé en 1993 à l’initiative de chiroptérologues alsaciens, le GEPMA développe son action selon trois grands axes :

  • la connaissance : par la mise en place de groupes de travail thématiques, la gestion d’une banque de données, la publication d’articles et d’ouvrages scientifiques, l’expertise dans le domaine des mammifères, etc
  • la protection : par l’élaboration de programmes d’actions pour la protection d’une espèce (grand hamster ou castor par exemple) ou de groupes d’espèces (chiroptères, etc.), le soutien aux grands dossiers liés à la préservation des habitats en Alsace (Natura 2000 etc.), la participation à diverses commissions administratives liées à des problématiques mammalogiques, la préservation, l’aménagement et la gestion de sites sensibles, etc.
  • la sensibilisation : par la mise en place d’animations et la création de supports pédagogiques sur les mammifères (expositions, montages audiovisuels, stages, visites guidées, plaquettes d’information, etc.) pour répondre aux sollicitations des scolaires ou du grand public.

EN PRATIQUE

  • 1 volontaire recherché
  • Accessible aux plus de 18 ans uniquement
  • 32h par semaine

MODALITES

Les candidatures sont à faire parvenir par mail à l’adresse contact@gepma.org avant le 05 avril 2024 en précisant « Volontariat Service Civique » en objet.
Il est également possible de candidater via le portail https://www.service-civique.gouv.fr/etre-volontaire .

POUR PLUS D’INFORMATIONS

Aurélie BISCH, chargée de missions
06 51 23 23 80

Transports : quand les camions passent en Alsace pour ne pas payer l’écotaxe allemande !

Transports : quand les camions passent en Alsace pour ne pas payer l’écotaxe allemande !

Le journaliste Hugo Clément pour son émission « Sur le front », et Luc Huber membre d’Alsace Nature et du collectif GCOnonmerci, ont pris des camions étrangers en filature. Cela a permis de confirmer ce qu’on redoutait : malgré le péage du GCO, des milliers de camions étrangers font un détour par la France, en rallongeant leur trajet, pour éviter de payer l’écotaxe allemande. (…) Une écotaxe devrait être mise en place prochainement en Alsace, mais elle restera moins élevée qu’en Allemagne.

 

Environ 3000 camions par jour traversent l’Alsace pour ne pas payer la taxe allemande LKW-Maut

Des milliers de camions étrangers font un détour par la France, en rallongeant leur trajet, sans s’arrêter chez nous ! Ils polluent dans notre pays, abîment les routes, génèrent des nuisances, sans rien apporter à notre économie.

Pourquoi ? Tout simplement pour éviter de payer l’éco taxe allemande. Eh oui, notre pays laisse les camions étrangers circuler gratuitement alors qu’ils doivent payer une contribution environnementale chez nos voisins…
On estime à environ 3000 le nombre de camions qui chaque jour font le détour par l’A35 en Alsace pour éviter de payer la taxe allemande.

Le chauffeur de poids-lourd allemand, interrogé par Luc Huber, après son passage par la France et son retour en Allemagne, explique qu’il fait ce détour 3 ou 4 fois par semaine, à la demande de son employeur. Il estime, qu’en passant par la France, Il économise entre 50 et 60 euros par trajet et jusqu’à 250 euros par semaine.

 

Des taxes mises en place dans la plupart des pays européens

Déclinaison de la directive européenne « Eurovignette » de 1999, adoptée avec le vote de la France et publiée au Journal officiel du 9 juin 2006, la taxe poids lourds, destinée notamment à participer au financement de l’entretien du réseau routier et du développement du rail, tout en réduisant la pollution de l’air, est présent dans une quinzaine de pays d’Europe, parfois depuis le début des années 2000, sous des formes différentes.

La Suisse est le premier pays européen à avoir adopté une écotaxe en installant, dès 2001, portiques et boîtiers pour réduire la pollution répandue chez elle par les poids-lourds européens. La taxe helvétique est en moyenne de 1 € / km. Mais le montant dépend du poids du véhicule, du kilométrage parcouru et de ses émissions polluantes.

En 2004, l’Autriche a suivi l’exemple de son voisin suisse et lancé une écotaxe sur les poids lourds de plus de 3,5 tonnes sur ses autoroutes et voies express. L’argent récolté va aux infrastructures routières et au réseau ferroviaire.

En 2005, l ’Allemagne a instauré à son tour l’écotaxe – LKW-Maut -, d’abord sur les camions de plus de 12 tonnes. Depuis 2015, ce sont tous les véhicules poids lourds de plus de 7,5 tonnes circulant sur les autoroutes et certaines routes fédérales allemandes qui doivent s’acquitter des taxes de péage. Depuis le 1er juillet 2018, l’écotaxe allemande concerne aussi toutes les nationales. Le montant du péage, en moyenne de 0,34 € par km, dépend de la classe de polluant, du nombre d’essieux et de la longueur du trajet.

Il existe aussi une taxe poids lourds en Belgique, en Pologne, en Slovaquie, en République thèque, au Portugal et en Grande-Bretagne. La Suède, le Danemark, les Pays-Bas, le Luxembourg ont opté pour a mise en place d’une eurovignette.

 

Et, en France ?
La collectivité européenne d’Alsace (CEA) a approuvé le 21 octobre 2024 le principe de la mise en place de la taxe poids lourds R-Pass. Cette taxe devrait être mise en place fin 2026 ou début 2027.
Les paramètres du dispositif ne seront définitivement fixés que fin 2025 après une nouvelle phase de dialogue que la CEA souhaite mener avec les acteurs locaux.
A priori, le réseau taxé comprendrait l’autoroute non concédée A35, le tronçon non concédé de l’A36 (du point frontière d’Ottmarsheim à la sortie 16 b/Lutterbach), la RD 504, qui relie l’A35 au point frontière d’Iffezheim, et la RD 502, qui relie l’A35 au point frontière de Gambsheim.

Tous les poids-lourds de transport de marchandises de plus de 3,5 tonnes seraient concernés, sauf – comme le prévoit la loi – pour les véhicules de la défense nationale, de la protection civile, des sapeurs-pompiers et des forces de l’ordre, poids lourds affectés à l’entretien des routes, camions de collecte de déchets ménagers,  tracteurs agricoles, collecte de lait, transport d’animaux, transport de récoltes agricoles vers les silos, etc.

D’autres exonérations sont également envisagées par la CEA notamment pour les véhicules de moins de 7,5 tonnes propulsés au gaz ou à l’électricité, pour les véhicules de collection ainsi que pour certains types de véhicules relevant des filières du bâtiment, des travaux publics, de l’industrie foraine, du transport de fonds et des activités équestres.

Pour l’instant, la CEA propose un tarif moyen de 15 centimes/km. Pour un trajet Bâle-Lauterbourg, la contribution moyenne serait donc d’environ 27 euros. A cela s’ajoute le péage de l’A355 (Grand contournement ouest de Strasbourg, 24 km) , un itinéraire obligatoire pour le transit. Les tarifs y sont modulés avec un montant moyen de 60 centimes/km, soit environ 14 euros. Ce qui ferait en moyenne 41 euros pour un trajet Bâle-Lauterbourg de 193 km. En passant par l’Allemagne, le conducteur de poids-lourd devrait s’acquitter de 65 euros en moyenne pour ce même kilométrage, pour un temps à peu près équivalent.

 

En conclusion,

La taxe R-Pass proposée par la CEA est une bonne chose mais, telle qu’elle est envisagée, n’aura qu’un faible impact pour limiter le trafic de transit en Alsace. Tant qu’elle restera nettement moins chère que la LKW-Maut, les poids lourds étrangers continueront de passer par l’Alsace qui se transforme progressivement en couloir à camions. Les associations environnementales ont régulièrement alerté les élus de la CEA sur ce point, mais c’est sans compter sur le poids des lobbys !

 

 

Voir la video « Sur le front » diffusée le 21 janv 2025 (disponible jusqu’au 25/06/2025)

Cliquer sur l’image pour l’agrandir

 

 

 

 

Sources :

DNA, le 20/10/24 : Ce que l’on sait du projet de taxe poids lourdshttps://c.dna.fr/economie/2024/10/20/ce-que-l-on-sait-sur-le-projet-de-taxe-poids-lourds

Sud Ouest, le 31/01/2024 : Taxe poids lourds : c’est comment chez nos voisins européens ?https://www.sudouest.fr/economie/transports/taxe-poids-lourds-c-est-comment-chez-nos-voisins-europeens-2952233.php

 

Défi Rivière

COMMENT PARTICiPER ? Chers enseignants, d’ici à la rivière puis à la mer, il n’y a qu’un pas…   Vos élèves s’intéressent à la protection des rivières, des lacs et des océans ? S’interrogent sur la question de l’eau ?...