[Mobilisation] 12 nov. 2024 : NON à la ZAC Daweid !

[Mobilisation] 12 nov. 2024 : NON à la ZAC Daweid !

Nous invitons tous nos membres, sympathisants, militants… à se retrouver,

 

MARDI 12 NOVEMBRE à 14 h

aux étangs d’ISSENHEIM (rue de Cernay)

 

pour manifester notre présence (et notre opposition)

lors du démarrage des fouilles archéologiques préventives sur le site de Daweid

(projet de ZAC de 27 ha de terres agricoles et de zones humides).

 

Toutes vos pancartes “Des légumes, pas de bitume” et autres seront les bienvenues…

 

Faisons entendre notre voix, la voix des citoyens ignorés et méprisés (6000 signataires pour la pétition anti-ZAC !!!), la voix de la biodiversité, la voix de l’autonomie alimentaire, la voix du bon sens face aux ambitions narcissiques d’une petite minorité de décideurs rétrogrades !

Nous comptons sur vous, la Planète compte sur nous, les Générations Futures comptent sur nous !

 

VOIR LES INFOS PRECEDENTES SUR CE PROJET :

ZAC Daweid : Alsace Nature toujours mobilisée !

ZAC Daweid : un pique-nique militant pour dire non au bitume !

Florival : participez à la concertation publique sur le projet de ZAC Daweid !

Sortie à la ferme du Kapelfeld à Valff

Sortie à la ferme du Kapelfeld à Valff

Le Groupe Local Alsace Nature du Piémont a organisé une visite de la ferme du Kapelfeld à VALFF, le samedi 12 octobre 2024

La ferme du Kapelfeld développe, sur 4 hectares, une activité de maraîchage ainsi qu’un atelier de poules pondeuses (en liberté dans le verger) et de porcs élevés en plein air et nourris aux grains de la ferme et reliquats de légumes. Elle vend ses fruits, légumes et produits animaux transformés en circuit court (marchés et AMAP).

Cette micro-ferme bio et biodynamique a été créée en 2021 par Pierre-Henri Lenormand (ancien associé d’Antoine Fernex pendant 20 ans à la ferme de Truttenhausen, en charge du maraîchage) et par Marc Le Monies de Sagazan.

Leur volonté est de faire de cette ferme une oasis de biodiversité par la mise en place de haies, de bandes fleuries au sein du maraîchage, d’un bassin-étang qui récupère les eaux de lavage des légumes, et cela dans un environnement au départ peu favorable, à proximité d’une agriculture conventionnelle et de champs de maïs. L’idée est aussi de créer un lieu de vie, de partage et de transmission des savoirs, pour permettre d’offrir une alimentation plus saine aux générations futures.

Pendant deux heures, Pierre-Henri Lenormand a détaillé le fonctionnement de la ferme, les pratiques culturales mises en oeuvre, les principes de la biodynamie, et répondu aux nombreuses questions sur l’origine des semences, la biodiversité du sol, la fertilisation naturelle, la gestion de l’eau, la nourriture des animaux, etc.

Cela a été l’occasion aussi pour un participant, Christian Braun, ancien directeur de la LPO, de proposer une solution de lutte contre les campagnols (aujourd’hui assurée par les chats de la ferme) avec l’installation de nichoirs à chouette effraie, qui est un prédateur naturel et très efficace des rongeurs.

L’échange a porté aussi sur la situation difficile du bio aujourd’hui, due à plusieurs facteurs : un désengagement de la France avec la suppression de l’aide au maintien en bio et une PAC basée aujourd’hui sur des aides à l’hectare qui défavorise les petites exploitations, cumulés avec une baisse de la consommation de produits bio, en plus des aléas climatiques compliqués cette année qui ont impacté la production de certains légumes.

Pour Alsace Nature, il est essentiel de promouvoir une agriculture respectueuse de la nature et de montrer à travers des expériences concrètes que c’est possible !

De nouveaux projets sont en cours, tels que la culture de plantes aromatiques et médicinales, l’ouverture d’ici la fin d’année d’un point de vente à la ferme, mais aussi l’organisation de journées d’accueil à la ferme pour des groupes, des entreprises…

 

 

[STAGE] universitaire Master 1 ou 2

[STAGE] universitaire Master 1 ou 2

Stage universitaire Master 1 ou 2

Analyse quantitative et qualitative de la fréquentation De la réserve naturelle nationale de l’île de Rhinau

 

Contexte :

Le CEN Alsace est gestionnaire de quatre Réserves Naturelles Nationales (RNN) le long du Rhin :

  • la RNN de l’Ile de Rhinau (311 ha) ;
  • la RNN de la Forêt d’Erstein (180 ha) ;
  • la RNN de la Forêt d’Offendorf (60 ha) ;
  • la RNN du Delta de la Sauer (486 ha).

Ces réserves naturelles sont ouvertes au public et selon les contextes, différentes catégories d’acteur peuvent les fréquenter (promeneurs, connaisseurs naturalistes, pêcheurs, etc.) à des moments et à des fins diverses.

L’ancrage territorial des réserves naturelles est un enjeu majeur du gestionnaire. Il vise une appropriation de la richesse des réserves naturelles par ses usagers locaux. Pour répondre au mieux aux attentes du public (découvertes, informations, cheminements…), et organiser la fréquentation, il est nécessaire de mieux connaître le public parcourant les Réserves Naturelles et de caractériser cette fréquentation : nombre de visiteurs, comportements, attentes/besoins, satisfactions, etc.

En 2022, des éco-compteurs ont été installés dans les réserves naturelles pour avoir une idée précise des flux de visiteurs. En 2022 et 2023, les études de fréquentation des réserves naturelles nationales du delta de la Sauer, des forêts d’Erstein et d’Offendorf ont été réalisées, fournissant ainsi une méthodologie d’enquête, qui s’appuyait sur des études de fréquentation réalisées à la fin des années 90.

Il convient désormais de renouveler l’étude de fréquentation de la réserve naturelle nationale de l’île de Rhinau pour cerner au mieux les usages actuels de la Réserve Naturelle.

Cette étude permettra donc d’actualiser i) les usagers et usages des réserves naturelles, ii) les éventuels conflits d’usage, et iii) les enjeux de la fréquentation sur les réserves naturelles (impacts sur les milieux).

Cette étude devra fournir des recommandations en termes de gestion et de stratégie d’accueil du public des réserves, qui seront ensuite intégrées au futur plan de gestion, en cours de renouvellement.

Durée :

4-6 mois

Période :

2025 (selon les dates de stage)

Encadrement :

Le stage se déroulera sous la responsabilité de Blandine SCHAFFNER, responsable des RNN.

Missions :

Les principales missions du stage concernent la RNN de l’île de Rhinau :

  • Définir les enjeux de l’étude en tenant compte des études de fréquentation passées, du contexte local et de son évolution ;
  • Élaborer un protocole d’étude, précisant les choix méthodologiques, l’échantillonnage, la collecte et l’analyse des données, le calendrier de travail ;
  • Créer les outils nécessaires à l’étude : fiches d’enquêtes, base de données, etc. ;
  • Mener les enquêtes, selon le calendrier préalablement défini ;
  • Analyser et interpréter les résultats quantitatifs (grâce à un éco-compteur) et qualitatifs, en mettant notamment en évidence des évolutions par rapport aux études de fréquentation réalisées par le passé ;
  • Lister des recommandations au gestionnaire pour une meilleure gestion de la fréquentation (ex : amélioration des infrastructures d’accueil du public, moyens de gestion des conflits d’usage).

Le ou la stagiaire pourra être amené(e) à participer à d’autres opérations ponctuelles menées par le CEN Alsace (animation, visites guidées, etc.).

Zone d’étude :

La zone d’étude concerne la RNN de l’île de Rhinau à RHINAU, SUNDHOUSE et SCHOENAU (67)

Profil recherché et compétences requises :

  • Master 1 ou 2 en sociologie, aménagement du territoire ou tout autre domaine d’étude pertinent ;
  • Maîtrise des méthodes d’enquêtes quantitatives et qualitatives ;
  • Idéalement, connaissance des outils de cartographie (QGIS) ;
  • Niveau B2 en allemand obligatoire

Qualités requises :

  • Goût pour le travail sur le terrain ;
  • Capacités d’écoute et de travail en équipe ;
  • Aisance de communication et d’approche des usagers ;
  • Capacités d’analyse et de synthèse ;
  • Excellentes capacités rédactionnelles ;
  • Capacité de travail en autonomie ;
  • Permis B exigé et idéalement véhicule personnel à disposition.

Moyens mis à disposition :

Bureau + poste informatique, basé à l’antenne du Bas-Rhin à OFFENDORF (67)

Gratification :

Selon barème officiel 2025 des stages.
Chèques déjeuners.
Remboursement des frais de déplacement en voiture personnelle : 0,50€/km

 

Prière d’adresser les demandes (CV et lettre de motivation)
à Monsieur le Président du Conservatoire d’Espaces Naturels d’Alsace
par email à l’adresse suivante : antenne.bas-rhin@conservatoire-sites-alsaciens.eu avant le 11 novembre 2024.
Seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s seront contacté(e)s

Décès de Bernard Sigrist

Décès de Bernard Sigrist

Alsace Nature, Association fédérative régionale de protection de la nature en Alsace, a la grande tristesse de faire part du décès de Monsieur Bernard SIGRIST, survenu le 15 octobre 2024, dans sa 93e année.

Bernard Sigrist, s’est, dès le plus jeune âge intéressé aux fleurs, aux plantes, aux arbres, aux animaux. Infatigable défenseur de la Nature, il s’est engagé rapidement au sein de plusieurs associations.

Dans les années 1960, il a encadré des groupes au sein des « Jeunes amis des animaux de Mulhouse ». Naturaliste passionné, il a animé de nombreuses visites guidées, participé à la créations de mares pédagogiques etc…

Il a été président de la section haut-rhinoise d’ALSACE NATURE de 1987 à 1992.

Dans les années 1990, il s’est beaucoup investi, avec les Amis du Moulin de Lutterbach pour faire de cette ancienne savonnerie, un Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement, « le Moulin Nature », dont il était encore vice-président engagé jusqu’à la fin de sa vie.

Son engagement s’est porté parallèlement au niveau régional au sein de l’ARIENA, réseau alsacien d’éducation à la nature.

Il a aussi fortement contribué à la création du Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Hirtzfelden.

 

Alsace Nature lui restera reconnaissante pour son engagement. Bernard part en laissant derrière lui un grand vide…

Une cérémonie à sa mémoire aura lieu à PFASTATT le Jeudi 24 Octobre à 14H30 en l’église St-Maurice.

[Pétition] La redevance poids lourds “R-Pass” : une mesure de justice écologique, sociale et solidaire

[Pétition] La redevance poids lourds “R-Pass” : une mesure de justice écologique, sociale et solidaire

Après l’échec de la mise en œuvre de l’Ecotaxe en 2014, pourtant négociée avec toutes les parties prenantes, le débat sur une redevance d’usage des routes par les poids lourds est relancé au travers du projet R-Pass.

Les acteurs économiques entretiennent une farouche opposition en brandissant les arguments de l’emploi, de la compétitivité, de l’inflation de leurs charges, etc.

Rappelons que les poids lourds, qui comptent pour seulement 5% de l’ensemble de la flotte de véhicules au niveau européen, représentent le plus gros facteur de dégradation des infrastructures routières et 25 % des émissions de CO2 du transport routier. Ces émissions, comme celles de l’ensemble du secteur des transports, sont par ailleurs en nette augmentation avec 10% prévus par l’Union Européenne entre 2010 et 2030.

C’est donc bien l’absence totale de redevance d’usage, faisant reposer l’entretien des routes, les projets de développement de nouvelles mobilités et la santé des citoyens, sur les finances publiques (donc l’impôts), qui constitue une anomalie. Cela est d’autant plus vrai depuis l’apparition, en 2005, de la LKV-Maut côté allemand (leur taxe poids lourd) induisant le report du transit Nord-Sud sur nos routes. Rappelons que depuis le 1er juillet 2024 cette redevance allemande a été élargie aux camions de 3,5 tonnes.

Dans ce contexte, il est absolument nécessaire que nous entrions rapidement dans une phase opérationnelle et ambitieuse du dispositif R-Pass si nous ne voulons pas connaître une nouvelle vague de report venant d’Allemagne. Or,  il apparaît au travers des diverses communications presse, que la Collectivité européenne d’Alsace (CeA), voulant ménager la chèvre et le chou s’enferme dans une stratégie qui pourrait terriblement réduire les bénéfices tant attendus par ce dispositif.

Ainsi, sur les 540 km taxables, il ne serait retenu que 200 km au final. Nous demandons expressément que l’ensemble du réseau soit taxé sous peine de faire peser le report de trafic sur l’ensemble des routes secondaires. Dans le même esprit, l’annonce d’un coût kilométrique à 0,15 €/km ne permet pas d’aligner le coût de la traversée de l’Alsace sur celui de la LKV-Maut et n’aura donc qu’un effet anecdotique sur le report des poids lourds. Il est impératif que le cout de la traversée de notre région par les poids lourds soit au moins équivalent à celui côté allemand. Enfin, il est nécessaire de veiller à n’accorder de dérogations que pour les services d’urgence, pas pour des activités économiques. Ces sociétés doivent prendre leur part à la résorption de ces aménités négatives dans le contexte d’adaptation aux enjeux climatiques actuels.

A l’heure où des efforts conséquents sont demandés aux citoyens en termes mobilités (Zone à faible émission, etc.), où de nombreuses régions ont les yeux tournés vers la mise en œuvre de cette mesure en Alsace, les citoyens que nous représentons ne comprennent pas que le Président de la Collectivité Européenne d’Alsace ait la main qui tremble face à ce rendez-vous attendu depuis bien trop longtemps maintenant.

Nous appelons tous les citoyens qui souhaitent que cette mesure de justice sociale ait l’ambition nécessaire face aux enjeux qui nous font face à apporter leur soutien en signant la pétition

Signer la pétition en ligne sur CHANGE.ORG