Retour sur la sortie Nature au Goeftberg du 14 mai 2023

Retour sur la sortie Nature au Goeftberg du 14 mai 2023

Le 14 mai dernier, le groupe local Alsace Nature Kochersberg organisait une sortie sur le mont Goeftberg.

A 6 heures du matin, peu après le lever du jour, une quinzaine de participants se sont retrouvés à Hohengoeft, pour aller observer et écouter les oiseaux sur la colline, guidés par Maurice Wintz, bénévole d’Alsace Nature.

Nous avons pu entendre plusieurs espèces présentes dans les milieux de prairies, vergers, haies et bosquets… telles que mésange charbonnière, fauvette à tête noire, fauvette babillarde, Loriot et Troglodyte mignon.

Nous avons eu le plaisir d’observer aux jumelles et à la longue vue une piegrièche écorcheur.

et…. également quelques insectes (dont un grillon)

et aussi un lièvre …

 

Maurice Wintz a également évoqué lors de la visite, l’effondrement de la biodiversité.

Selon l’IPV (Indice Planète Vivante), repris dans le Rapport Planète Vivante 2022, publié récemment par le WWF, entre 1970 et 2018, la taille moyenne des populations de vertébrés sauvages a décliné de 69%.
Autrement dit, en moins d’un demisiècle, les effectifs de plus de 32 000 populations de mammifères, d’oiseaux, d’amphibiens, de reptiles et de poissons ont chuté des deux tiers !

«
On parle davantage du changement climatique que de la disparition des espèces sauvages et des habitats, mais ces deux crises sont fortement liées : la dégradation alarmante des milieux naturels les conduit non seulement à perdre leur capacité de stockage mais aussi à émettre, à leur tour, plus de gaz à effet de serre. Par conséquent, une plus grande quantité de dioxyde de carbone pénètre dans l’atmosphère, accélérant le réchauffement du globe…»

Il faudrait replanter des haies et recréer des corridors écologiques.
Les espaces de nature sont progressivement grignotés par les activités humaines.
Ont été évoqués notamment les modes de culture intensives (trop grandes parcelles de monoculture, utilisation des pesticides… ) qui sont responsables en partie de cette perte de biodiversité.

 

Vers 9h, le groupe a pu faire une pause « petit déjeuner » à la chapelle Saint Vendelin…

 

En deuxième partie de matinée, Mathieu Krimm, également guide nature pour notre association, a transmis ses connaissances sur la flore locale et la géologie.

Nous avons marché jusqu’aux parcelles gérées par le Conservatoire des Espaces Naturels Alsace (anciennement CSA). Là, Mathieu nous a montré quelques orchidées « sauvages » que l’on trouve tout particulièrement dans les collines calcaires présentes le long du piémont vosgien.

Une publication récente du CEN – Alsace nous apprend que : « au Goeftberg, fin mai 2023,  les bénévoles naturalistes ont permis de recenser 10 espèces d’Orchidées pour un total de 3400 individus. »

Nous avons observé également d’autres espèces de fleurs telles que Sainfoin, Sauge, Salsifis des prés, Euphorbe, Narcisse, Anémones pulsatille en fructification etc….

 

1973 – 2023 : Des images aux origines du mouvement écologiste en Alsace

1973 – 2023 : Des images aux origines du mouvement écologiste en Alsace

Les 07-08-09 JUIN 2023

Projections et conférences à Strasbourg sur l’Histoire du mouvement écologiste en Alsace depuis 1973

 

« En Alsace,la sensibilité écologiste fait partie intégrante de l’identité régionale. Dès les années 1960, de nombreuses associations de protection de la nature voient le jour. Ferment des luttes à venir, elles manifestent le fort attachement des habitant.e.s à leurs milieux naturels.
Dans les années 1970, la région rhénane est l’objet d’un vaste plan d’industrialisation. De chaque côté du Rhin se profilent d’importants projets d’usines et de centrales nucléaires qui se confrontent rapidement à une forte opposition des habitant.e.s.
Transfrontalières, ces luttes réunissent autant Français.e.s, Allemand.e.s que Suisses, faisant de l’Alsace un creuset du mouvement antinucléaire. Celui-ci s’organise politiquement en 1973 avec la création du premier parti écologiste français : Écologie et survie. »

À l’occasion de ses 50 ans d’existence, MIRA propose de mettre en avant les réalisateur.ice.s de ses collections qui se sont fait.e.s les témoins ou les acteur.ice.s de préoccupations environnementales, plus que jamais d’actualité.

Un événement organisé en partenariat avec l’Association Alsace Nature, l’Association Nature Ried Erstein, l’INA Grand Est et Europe Ecologie les
Verts – Alsace.
Un évènement organisé dans le cadre du projet Archives Capitales !
soutenu par l’État, la Région Grand Est, la Collectivité européenne d’Alsace et la Ville de Strasbourg dans le cadre du Contrat Triennal.

 

Voir le programme complet

Voir + d’infos sur le site de MIRA

 

 

 

 

ZAC Daweid : un pique-nique militant pour dire non au bitume !

ZAC Daweid : un pique-nique militant pour dire non au bitume !

Dans le cadre de la journée familiale de mobilisation contre le projet de ZAC Daweid, ce dimanche 14 mai 2023, le Collectif Alternatives Daweid a proposé une déambulation naturaliste et pédagogique d’une heure le long du Rimbach et de sa ripisylve qui bordent les 37 ha de terres agricoles destinées à être artificialisées.

Une bonne soixantaine de participants sont partis en famille à la découverte des oiseaux et des batraciens, mais aussi de la problématique de la raréfaction de l’eau potable, de la fragilité de la nappe phréatique et de l’impact catastrophique des diverses nuisances environnementales que générerait un tel projet dévastateur.

NON à la ZAC Daweid : Des légumes, pas de bitume !

Ensuite, un pique-nique familial, convivial et militant aux abords du Daweid a permis à une bonne centaine de personnes de partager, entre 12 h et 15 h, quelques délicieux aliments de notre terre nourricière mais aussi nos inquiétudes, nos incompréhensions, nos colères, nos engagements, nos alternatives et nos espoirs.

Beaucoup de familles, avec enfants, parfois des nourrissons, ces Générations Futures que l’on voudrait priver de Nature et de cultures, de terres et de Terre, au profit du béton, du bitume, du profit, des ambitions et des égoïsmes…

Un grand merci à tous les producteurs qui ont apporté leur soutien et leur témoignage : éleveur, maraîcher, brasseurs, viticulteurs, apiculteur, arboriculteur… avec une mention particulière à la Ferme des Pensées Sauvages de Linthal, à la maison St Michel d’Issenheim et aux caves René Muré.

Nous ne lâcherons rien car notre combat est juste et justifié : un autre Daweid est possible !

REVUE DE PRESSE :

Stocamine : appel à rassemblement le 10 mai 2023

Stocamine : appel à rassemblement le 10 mai 2023

Pour le dernier jour de l’enquête publique « MDPA-Stocamine » (cf toutes les infos sur l’enquête publique ici)

 

Le collectif Destocamine appelle à un grand rassemblement

mercredi 10 mai 2023

à 14h 30 sur la place de la mairie de Wittelsheim

 

Soyons nombreux à accueillir

La citerne itinérante de distribution d’eau potable

Et marquer notre opposition à l’enfouissement définitif des 42000 tonnes de déchets toxiques, véritable bombe à retardement qui menace de la qualité de notre eau !

 

Jusqu’au 30 avril 2023, Faites entendre votre voix pour un système alimentaire juste, durable et résilient !

Jusqu’au 30 avril 2023, Faites entendre votre voix pour un système alimentaire juste, durable et résilient !

Le Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire a ouvert vendredi dernier, avec 2 mois de retard et pour seulement 15 jours, une consultation publique dans le cadre des concertations sur le futur pacte et la loi d’orientation et d’avenir agricoles (PLOA). Ce projet de loi doit permettre de relever le défi du renouvellement démographique agricole tout en assurant la transition agroécologique, pour répondre aux enjeux sociaux, climatiques, de biodiversité, de résilience et de souveraineté alimentaire.

Les délais sont courts mais l’enjeu est de taille : jusqu’au 30 avril, donnez votre avis pour un système alimentaire juste, durable et résilient ! 

 

Pourquoi se mobiliser pour la future loi d’orientation et d’avenir agricoles?

Le modèle agro-industriel majoritaire est à bout de souffle : il exploite les ressources (eau, énergie, intrants, sols) et les personnes qui travaillent pour produire toujours plus dans des conditions de vie dégradées, en étant surendettés et sous-rémunérées. Il est l’une des causes majeures de la dégradation de notre environnement (climat, biodiversité, eau, sol et air), dont il subit fortement les conséquences en retour.

Cela se traduit par une baisse drastique du nombre d’agriculteurs et d’agricultrices au profit de l’agrandissement et la surcapitalisation des fermes restantes, rendues difficilement transmissibles. Cela accentue la spécialisation et rompt le lien entre le monde agricole et le territoire qu’il occupe.

Pourtant, des alternatives existent et ont fait leurs preuves : l’agroécologie paysanne et l’agriculture biologique redéfinissent notre rapport au vivant et répondent efficacement aux enjeux de climat et de biodiversité, tout en assurant la souveraineté alimentaire. Nous devons installer une multitude de fermes à taille humaine, produisant une alimentation sûre, diversifiée, durable et de qualité, qui nourrisse réellement la population.  

 

Comment participer et que dire?

Notre fédération nationale, France Nature Environnement (FNE), s’inquiète de la limitation de la discussion sociale, dans une consultation restreinte et orientée, alors même que le futur de notre système agricole et alimentaire, à la croisée de nombreux enjeux, devrait toutes et tous nous concerner. C’est pourquoi, en lien avec les autres organisations du Collectif Nourrir, nous vous invitons à répondre massivement à la consultation avant le 30 avril, parce que nous avons chacun et chacune une voix à porter sur le futur de nos terres et de nos assiettes. 

FNE vous propose quelques mesures prioritaires dont vous pouvez vous inspirer dans vos réponses à la dernière question de la consultation, autour de 3 transformations à mettre en œuvre pour aller vers un système agricole et alimentaire durable et résilient (attention, les copier-coller ne seront pas comptabilisés qu’une seule fois, pensez à reformuler pour augmenter notre voix ! )

  • Transformation n°1 : la généralisation de l’agroécologie, et notamment de l’agriculture biologique
  • Transformation n°2 : la territorialisation des systèmes agricoles et alimentaires pour les rendre résilients face aux risques climatiques, économiques ou géopolitique, par des politiques alimentaires locales
  • Transformation n° 3 : la transition de l’élevage et la réduction de la consommation de viande, dans une trajectoire du «Moins et Mieux»

Voir le détail de l’argumentaire de FNE

Voir aussi l’argumentaire complet du collectif Nourrir

 

PARTICIPER à la consultation