mercredi 7 Mai 2014 | Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Nature, Presse
Dans un article paru le 6 mai 2014 dans les Dernières Nouvelles d’Alsace (DNA), le Golf de la Sommerau est présenté comme un projet acté et dont la réalisation ne fait plus aucun doute.
Or, c’est sans compter sur la détermination des opposants qui, contrairement aux allégations du Syndicat mixte, se pourvoiront en cassation contre ce projet de DUP le moment venu.
Certes pour motiver les futurs concessionnaires il est toujours plus simple d’expliquer que les recours sont purgés…nous ne pouvons qu’inviter ces derniers à la prudence car le dossier est loin d’être clos.
Après cette mise au point nécessaire à la bonne information des lecteurs il paraît important de revenir sur le fond de ce dossier et sur les récents arbitrages.
Après un appel d’offre infructueux (et pour cause la rentabilité de ce projet est très loin d’être acquise), les promoteurs du projet saucissonnent ce dernier entre la partie aménagement et la partie exploitation. En termes plus clairs et compréhensibles, on va construire un golf sans être certain d’avoir un exploitant… Curieuse démarche pour le moins. Mais qu’arrivera-t-il si aucun exploitant ne se porte candidat ? Ce seront les collectivités publiques qui hériteront du « bébé » inutile et une fois de plus (des précédents existent…), c’est l’argent public qui sera mobilisé pour maintenir le malade en vie…
De l’aveu même du vice-président du Syndicat mixte, il convient d’ores-et-déjà de rallonger la note (malgré les 3,5 millions d’euros déjà mobilisés).
Il n’est certes jamais simple de définir des priorités pour les dépenses publiques, tant les besoins et les demandes sont nombreux et variés, mais on peut quand même se demander si ce projet de golf justifie de tels investissements quand on sait combien des besoins sociaux et environnementaux urgents ont du mal à être financés…
Plus que jamais l’opposition à cette gabegie économique, naturaliste, agricole… continue ; n’en déplaise au Syndicat mixte.
lundi 28 Avr 2014 | L'écho des terriers de Jojo le blaireau, Nos publications
Attention, voici le mois de MAI ! Chaque année, les promeneurs non avertis ramènent de leurs ballades, croyant bien faire, des faons qui leur semble abandonnés par leur mère.
Si vous trouvez un faon, seul, couché en rond dans les hautes herbes d’un pré ou les fourrés d’un fossé, sous des ronces en forêts, entre les troncs d’un taillis ou au beau milieu d’un tas de feuilles :
C’est normal ! Il ne faut surtout pas le RAMASSER !
EXPLICATIONS :
Les chevrettes (femelles du chevreuil) mettent au monde, entre début Mai et début Juin, les 2 petits qu’elles portent (Parfois 1, rarement 3).
Pendant les quinze premiers jours, chaque petit restera lové dans son « trou ». Prostré, il ne bougera pas, se laissera toucher, se laissera porter, semblera inerte et sa respiration pourra sembler haletante.
L’état d’abandon apparent n’est en fait qu’une technique de survie.
La maman qui n’est pas loin, généralement à moins de 200 m, revient six à dix fois dans la journée pour allaiter. Le deuxième faon, s’il y en a un, est à moins de 50 m.
Vous n’avez pas entendu la maman se planquer à votre approche et c’est normal !
Vous n’avez pas ses grandes oreilles ! Mais elle, elle vous a entendu venir, elle vous a senti !
Un violent coup de sabot au sol, un petit bellement très significatif ont fait savoir aux deux petits votre approche.
A présent, aussi invisible qu’un indien kawahira dans la jungle amazonienne, elle vous surveille et prie le ciel que vous passiez près de ses rejetons sans les voir. Ça marche dans plus de 80% des cas car chaque « bambi » a reçu à sa naissance une tenue de camouflage qu’il portera jusqu’à la fin de l’été, le fameux gilet brun sombre moucheté de points blanc-crème.
Si vous étiez un prédateur dangereux, elle aboierait peut être en détalant afin de vous emmener hors de portée de ses enfants. Vous êtes un humain. Elle attend. C’est la technique la plus appropriée.
Les deux bambins aussi figés que les statues de cire du musée Grévin, eux, font le « mort » !
Pendant les deux premières semaines de leur existence, les « bambis » n’émettent quasiment aucune odeur.
A moins d’ 1 mètre, même votre « Mirza », votre « Rambo », votre « Médor » ne saurait les renifler.
COMMENT ÊTRE UN SAUVETEUR RESPONSABLE ET EFFICACE ?
- Regardez et partez le plus discrètement possible sans toucher le faon afin de ne laisser aucune odeur.
- Vous l’avez touché ? Laissez le ! Contrairement aux idées reçues sa maman ne le rejettera pas. Elle le nettoiera de votre odeur, plus tard, quand vous serez parti.
- Vous l’avez ramené chez vous et venez de lire ce message ? Ramenez le faon où vous l’avez trouvé, vous pouvez encore sauver ce petit et sa maman qui l’attend.
N’oubliez pas qu’elle porte dans son sein le lait qui, s’il n’est pas bu, peut engendrer une mammite (inflammation de la tétine pouvant parfois avoir des conséquences mortelles).
Soyez vous aussi un acteur de la saison 2014 !
Parlez en autour de vous…
mercredi 23 Avr 2014 | Non classé
Attention, dans le programme « SORTIES NATURE 2014 » pour les sorties du CINE de Bussierre du :
• samedi 26 avril – A la découverte du PNU Ill’ Bruche Au fil de l’eau… hier et aujourd’hui !
• mardi 29 avril – Le jardin en bocal
le numéro de téléphone pour les inscriptions est erroné.
Veuillez vous inscrire au 03 88 35 89 56.
mardi 22 Avr 2014 | Communiqués de presse

Jean-Pierre STOLL – Crédit Photo : L’ALSACE
A l’occasion de l’inauguration d’un lieu de souvenir dédié à Jean-Pierre STOLL, décédé il y a un an, l’Association des Amis de la Station Biologique du Moulin de la Chapelle vous invite le dimanche 27 AVRIL 2014 à 11h00 au Moulin de la Chapelle à SELESTAT.
Après un moment de recueillement consacré à celui qui, pendant plusieurs décennies, a animé au cœur de la prestigieuse Forêt de l’Ill ce creuset de la conscience écologique en Alsace, nous souhaitons vous présenter le travail entamé par notre association pour sauvegarder le patrimoine immatériel lié à cette épopée régionale.
En effet, l’association a pour objet, sur la base des très nombreux documents que Jean-Pierre STOLL avait accumulés au sein du Moulin pendant près de cinquante ans, de faire mieux comprendre la construction de la pensée écologiste en Alsace et mettre en perspective la place que la station biologique a occupée pendant tout ce temps en terme d’éveil des conscience mais aussi d’actions de protection.
Un casse-croûte sous forme d’échange et une promenade dans l’Illwald prolongeront cette journée pour ceux qui le désirent.
Nous comptons sur votre présence !
jeudi 17 Avr 2014 | Pollutions et santé
De l’amiante entreposée en toute illégalité et à l’air libre, une règlementation bafouée : les responsables de la société GERLERO sont appelés devant le Tribunal Correctionnel de Toulouse ce 17 avril, pour répondre des nombreuses infractions commises dans le cadre de leurs activités passées. Explications de France Nature Environnement (FNE) et France Nature Environnement Midi-Pyrénées (FNE MP).
Stockage illégal de déchets dangereux
Les sociétés GERLERO, spécialisées dans le secteur d’activité des travaux de démolitioncomparaissent devant le Tribunal Correctionnel de Toulouse aujourd’hui pour avoir, depuis de nombreuses années, enfoui et stocké illégalement des déchets dangereux et non dangereux sur plusieurs sites de la région Midi-Pyrénées : Saint-Alban (31), Bessens (82), Lamagistère (82), Toulouse (31), etc.
C’est lors d’une inspection du travail en février 2011 que les autorités prennent connaissance de l’ampleur de l’affaire, en constatant le stockage de plusieurs centaines de tonnes de déchets amiantés en parfaite illégalité. Plusieurs autres sites feront l’objet de constats par la suite : le lac de « Lalande » à Bessens, les parcelles de l’entreprise GERLERO Jean à Lamagistère, etc.
Mise en danger des hommes et de l’environnement : « Nous demandons une condamnation exemplaire »
Les prévenus sont poursuivis pour 9 infractions concernant tant la mise en danger des anciens salariés, que les irrégularités dans le traitement des déchets amiantés et l’élimination de déchets.
En tout, près de 49 victimes seront appelées à l’audience correctionnelle. FNE Midi-Pyrénées se constituera partie civile pour tenter d’obtenir une condamnation exemplaire des prévenus et demander réparation de son préjudice moral.
Pour José Cambou, pilote du réseau Risques de FNE Midi-Pyrénées et du réseau Santé-Environnement de FNE : « Le Mouvement associatif FNE, la fédération nationale FNE et régionale FNE MP, restent très vigilants sur la question de la gestion des déchets. Nous demandons que les responsables de ces agissements soient condamnés de manière exemplaire. La santé de salariés et de riverains ainsi que l’environnement ne peuvent plus être sacrifiés, impunément, par des gestionnaires de sites, d’autant que, dans ce domaine, les risques sont bien connus».
Communiqué de presse – France Nature Environnment