La mobilisation contre les pesticides se poursuit – prochains rassemblements « Coquelicots »

La mobilisation contre les pesticides se poursuit – prochains rassemblements « Coquelicots »

Depuis plusieurs mois déjà les rassemblements « nous voulons des coquelicots » s’organisent un peu partout en France et aussi en Alsace, chaque 1er vendredi de mois.

Les pesticides sont des produits destinés à tuer et de nombreuses études montrent leur dangerosité pour la santé humaine, la qualité de l’eau et la biodiversité.

Montrons que la grande majorité de la population souhaite passer à autre chose : il est possible de s’en passer, les communes ont arrêté leur usage, les agriculteurs bios aussi, allons plus loin en demandant aux pouvoirs publics de prendre les mesures visant à l’interdiction rapide de ces produits nocifs et à la mise en place d’alternatives. 

Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez signer l’appel en ligne : https://nousvoulonsdescoquelicots.org/

Les prochains rassemblements auront lieu le 5 avril 2019 :

Dans le Bas-Rhin :

 

Dans le Haut-Rhin :

 

et le 6 avril 2019

à St-Louis : de 9h à 11h – A l’Atelier – Place Georges Gissy : https://www.facebook.com/coquelicots.Saint.Louis/

 

Sauver 22 ha de terres agricoles près de Colmar !

Sauver 22 ha de terres agricoles près de Colmar !

Aidez nous à sauver 22 ha de terres agricoles à Colmar !
Bonjour à toutes et tous,
Nous avons besoin de votre contribution pour faire annuler la modification d’un PLU qui vise à faire artificialiser 22ha de terres agricoles au profit d’une zone artisanale et industrielle à Colmar-Wintzenheim.

La zone agricole que nous défendons est le dernier secteur vert de Colmar au-delà des quartiers ouest, vers le vignoble et des collines sous vosgiennes voisines. Ces 22 hectares sont encore une zone de tranquillité, de randonnées, de jeux pour les enfants, de respiration sans circulation automobile.
S’y trouvent également un petit bois, reste d’un jardinier-paysagiste, ainsi qu’un verger planté de cerisiers.

PIRE : Il ne s’agit ici que d’un élément du puzzle de la Communauté d’Agglomération de Colmar puisqu’à terme toute la zone risque se subir le même sort … et une route de contournement Sud-Ouest inutile .
Pour empêcher cette destruction irréversible :
1) –  nous avons besoin d’un maximum de signatures pour une pétition qui s’oppose à ce projet. Cliquez sur ce lien ou copier le dans votre navigateur : http://chng.it/8DLJmfpRrq
2) – Mais nous avons aussi et surtout besoin d’être nombreux à contribuer à l’enquête publique qui démarre et  court jusqu’au 26 avril pour faire opposition à ce projet.
Et comme vous ne connaissez pas forcément les tenants et aboutissants de ce projet nous avons préparé, une BANQUE DE DONNEES (voir pièce jointe) pour vous donner des éléments de langage et des arguments à opposer à ce projet. Par ailleurs les avis (visibles) qui commencent à être déposés sur le site de l’enquête publique vous permettront aussi d’identifier la nature néfaste de ce projet et ce qu’on lui reproche.
Le collectif qui lutte pour sauver ce bout de terre vous sera très reconnaissant d’apporter votre contribution à cette enquête publique.

C’est là : http://www.enquete-publique.eu/plu-de-wintzenheim/

Plus d’informations sur la page facebook de ‘’l’Association Tiefenbach Environnement’’.

 

Merci pour votre soutien !

LE COLLECTIF

        ‘’Association Thiefenbach Environnement’’

        ‘’Les Amis  de la Confédération Paysanne’’

             Groupe local ‘’d’Alsace Nature’’

[Découverte de la semaine] Huppe fasciée (Upupa epops)

[Découverte de la semaine] Huppe fasciée (Upupa epops)

 

Mais qu’est-ce donc dans le ciel ? Un avion ? Une fusée ? Superman ? Non… C’est un oiseau !!

Et pas n’importe lequel : une huppe fasciée. Quelle élégance, quelle classe !

Cet oiseau de la famille des upupidés arbore une huppe érectile rousse se terminant par un noir profond ainsi que de magnifiques ailes larges et arrondies du même noir striées de larges bandes blanches. En hiver, ces ailes portent les individus des populations d’Eurasie sur des milliers de kilomètre vers des territoires plus chauds (sud de l’Espagne, Maghreb, Moyen-Orient…).

La huppe fasciée apprécie la proximité avec les grands mammifères (chevaux), on la retrouve dans des milieux plutôt ouverts où le sol est facilement accessible. Cette espèce tolère bien la présence des humains. Au point de pouvoir élever sa nichée dans le centre d’un village !

Ces oiseaux peuvent construire leurs nids dans des cavités (arbres, falaises) mais préfèrent les vieilles constructions ou les ruines. Ils se contentent parfois d’un gros tas de cailloux comme la Chevèche d’Athena (découverte du 15 août 2018 : https://www.facebook.com/AlsaceNature/posts/10155989480022917)

La huppe est monogame et territoriale. Son cri d’alarme (« waaahrr ») ressemble quelque peu au cri du corbeau. Contrairement à ce dernier (qui est omnivore et opportuniste), la huppe fasciée se nourrie exclusivement de gros insectes et larves.

De ce fait, les populations de cette espèce tendent à décliner en Europe de l’ouest. En cause, l’utilisation massive de pesticides qui appauvrissent les populations d’insectes (l’entomofaune) dont la huppe se nourrit. Cette problématique affecte aussi la pie grièche (découverte de la semaine du 7 juin 2017 : https://www.facebook.com/AlsaceNature/photos/a.385333252916/10154899022647917/?type=3&theater)

Alors, si vous voyez des huppes fasciées c’est plutôt bon signe ! Ça indique généralement qu’il n’y a pas d’utilisation massive de pesticide dans le coin J

[biodiversité] Interdiction de taille ou destruction de haies entre le 15 mars et le 31 juillet

[biodiversité] Interdiction de taille ou destruction de haies entre le 15 mars et le 31 juillet

Les Haies ont non seulement un rôle important pour le paysage mais surtout elles constituent un écosystème favorable à un tas d’espèces différentes, que ce soit pour les oiseaux qui y construisent leur nid ou les petits mammifères qui y trouvent également refuge ou nourriture.

C’est pourquoi, afin de ne pas porter atteinte à ces espèces, fragilisées par les mois d’hiver, il est strictement interdit de tailler ou d’arracher toute haie après le 15 mars et jusqu’au 31 juillet.  (Arrêtés préfectoraux du 15 mars 2002 pour le Bas-Rhin et du 7 mai 2012  pour le Haut-Rhin).

Cette interdiction s’applique à tout linéaire ou bosquet situé dans le domaine public ou le long des routes/chemins/cours d’eau, etc…

« Est considérée comme haie : un petit groupe d’arbustes et d’arbres, de longueur et hauteur variables, de largeur faible (inférieure à 30m) enclavés dans des prairies, champs ou vignes. La haie peut être accolée à un élément fixe, linéaire du paysage (voie de communication, chemin, route, voie ferrée ou cours d’eau). »

Cela ne s’applique pas aux particuliers ; toutefois, vu l’effondrement de la biodiversité nous demandons aux particuliers d’être particulièrement vigilants, quant à leurs pratiques de jardinage et d’éviter le plus possible le dérangement des espèces.

Rappelons également que les brûlis sont également interdits, toute l’année dans le Haut-Rhin et sous conditions entre le 16 mai et le 31 décembre dans le Bas-Rhin.

Si vous êtes témoins de tels actes (brulis, arrachages ou de haies, etc ..) nous vous invitons à nous le signaler via la plateforme en ligne :  https://sentinellesdelanature.fr/

 

Plus de biodiversité dans les gestions des zones herbeuses

Plus de biodiversité dans les gestions des zones herbeuses

Tout le monde déplore la régression des pollinisateurs. Mais savez-vous que leurs habitats sont régulièrement détruits, alors qu’il est possible de l’éviter ?  10 principes de gestion des zones herbeuses à appliquer pour épargner la faune et la flore.

Cette brochure est le résultat d’un travail collaboratif entre Alsace Nature et ses associations fédérées. Il a été piloté et finalisé par Anne Vonesch sur la base des contributions rédactionnelles et de l’expertise d’André Astric, d’Eric Brunissen, de Nadine Forestier et de Marie-Magdeleine Leroy.

Ces 10 principes de gestion proposés dans cette brochure sont issus de recherches et d’expériences diverses et éprouvées. L’objectif est de montrer par le texte et par l’image les raisons qui conduisent à les adopter. Car il est possible de mieux prendre en compte la biodiversité dans la gestion des espaces herbeux à végétation spontanée. Cela nécessite de remettre en cause quelques (mauvaises) habitudes et d’adapter le planning des travaux et le matériel. Le défi est considérable. Mais les pollinisateurs et la nature le valent bien !

Au final, le résultat sera valorisant pour la biodiversité, pour les élus, les habitants, pour les enfants, mais aussi pour les entreprises engagées ainsi que pour les ouvriers communaux ou les prestataires de services, qui trouveront davantage de sens à leur travail.

Brochure Herbes folles & petites bêtes - 10 principes pour gérer les zones herbeuses

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