lundi 23 Avr 2018 | Energies Climat, Nucléaire
Jeûne sur la Neutorplatz à Breisach
Au pain et à l’eau contre la mort radioactive…
Le collectif de veille de Breisach entame un jeûne. Du 23/04/2018 à 19h ( après la 366e Mahnwache) jusqu’au 30/04/2018, à 18h (début de la 367e Mahnwache) une information permanente sur la situation actuelle de la centrale nucléaire de Fessenheim sera donnée jour et nuit. Il s’agit d’un signal fort et supplémentaire pour la fermeture immédiate, définitive et sans condition des 2 réacteurs. Pendant ce temps, les jeûneurs Gustav Rosa et ses soutiens (dont Pierre Rosenzweig) n’ingéreront aucune autre nourriture que du pain et de l’eau. L’action bénéficie d’une surveillance médicale et sera interrompue en cas de danger.
La centrale nucléaire de Fessenheim produit de l’énergie depuis 1977. Construite à l’origine pour une durée de 25 ans, elle est aujourd’hui avec plus de 40 ans d’âge la plus vieille centrale nucléaire encore en activité en France. Les innombrables pannes et incidents sont connus. Depuis le début de cette année, la décision a été prise de fermer cette centrale bientôt. A cette décision s’opposent l’exploitant, les salariés et une partie des personnalités politiques et économiques locales. Cette opposition amène à violer les lois, et à considérer les mots respect, bienséance et raison comme des termes étrangers.
En même temps, les initiatives naissent afin de réfléchir à l’après ère atomique dans notre région et d’établir des plans pour un nouveau développement économique. Ces plans sont soutenus par des hommes et femmes politiques des 2 côtés du Rhin, et c’est heureux. Chaque jour de fonctionnement supplémentaire reporte d’autant leur réalisation.
C’est pour ces raisons que nous sommes là sur cette Neutorplatz depuis 7 ans tous les lundi sans interruption , et c’est pourquoi nous entamons aujourd’hui 7 jours de jeûne au pain et à l’eau pour exiger la fermeture immédiate et inconditionnelle de la centrale nucléaire de Fessenheim.
STOPP Fessenheim First! Stop Risking Europe! Fermez la centrale !
Sur notre stand nous proposons de l’information et montrons à la demande des données vidéos, musicales, textuelles. Nous avons aussi des documents pour recueillir votre avis. Merci de préciser votre nom, et votre adresse (qui ne seront pas communiquées à des tiers) et donnez-nous votre avis en quelques lignes. Il y a 3 catégories de documents: partisans de l’énergie nucléaire, opposants au nucléaire, et pas encore décidés. Ils seront assemblés selon ces critères…
Merci de respecter nos périodes de repos . Panneau „merci de ne pas déranger. „ Il nous faut aussi dormir parfois. Merci de revenir plus tard.
Nous vous remercions de votre attention et de votre soutien.
Stopp „Fessenheim FIRST!“, „Stop Risking Europe!“ – „Fermez la Centrale !!!“
Gustav Rosa, Mahnwache Breisach
mercredi 18 Avr 2018 | Nature

Le Brochet ou Grand Brochet est un poisson prédateur commun en eaux douces.
Sa taille à l’âge adulte varie de 30 à 110 cm et son poids entre 2 et 10 kg. Il a les flancs de couleur verdâtre qui deviennent jaunâtre vers le dos, et blancs vers le ventre. Les nageoires sont de couleur rouge-orange et portent des rayures noires. Ce poisson possède environ 700 dents.
Le Brochet adulte affectionne les milieux lentiques, c’est-à-dire, les rivières à courant lent, les bras morts, fleuves, étangs, et lacs riches en végétation. On le rencontre dans les cours d’eau et plan d’eau de la plaine d’Alsace riches en végétation aquatique et peu turbulents. Il colonise également certains cours d’eau à truite et des lacs de montagne.
C’est un chasseur habituellement sédentaire et solitaire, mais il vit parfois temporairement en groupe de 2 ou 3. Dans les grands lacs, on le trouve en bancs, surtout quand il s’agit de jeunes. Le Brochet peut vivre plus de 20 ans.
Son alimentation évolue avec l’âge, Il commence par se nourrir de zooplanctons et d’insectes lorsqu’il est alevin. Adulte il consomme principalement diverses espèces de poissons, les plus commune de son milieu de vit. Il peut aussi consommer des écrevisses, des amphibiens, des canetons ou encore des rongeurs. Il chasse principalement en embuscade ; il se camoufle dans les herbes aquatiques et attend qu’une proie passe à sa portée. Son corps élancé n’est pas adapté à de longues poursuites mais bien aux accélérations brusques et en ligne droite.
Le frai du Brochet survient de Février à Mai dans une eau dont la température est comprise entre 5 et 12 °C ; à cette période les géniteurs peuvent parcourir une dizaine de kilomètres pour rejoindre les frayères, les plus belles zones se trouvant actuellement dans le Ried du Centre Alsace et l’Illwald.. Le femelle pond entre 15 000 et 20 000 œufs par kilogramme de son poids. Aucun nid n’est construit, les œufs semblent éparpillées au hasard dans des herbes situés près des berges. Les œufs sont ambre clair de 2,5 à 3,0 mm et se fixent sur la végétation.
Il a besoin pour sa reproduction de sites annexes connectés temporairement au lit mineur (prairies inondables) ou de zones peu profondes et végétalisées en bordure des plans d’eau. La ponte a lieu sur la végétation herbacée qui doit rester submergée pendant au moins deux mois entre Février et Mai.
Dans le monde, l’habitat du brochet tend souvent à se dégrader, ou a été très dégradé. S’il peut profiter d’anciennes gravières ou carrières inondées qui lui offrent des habitats de substitution, son biotope naturel est la plus souvent négativement affecté par les activités humaines (pollution de l’eau, pêche abusive, drainage, ou comblement de zones inondables, …)
La principale menace qui pèse sur ce poisson, à savoir la disparition de ses zones de reproduction, est liée à la rectification et l’endiguement des cours d’eau (Ill et cours aval des rivières vosgiennes) qui ont notablement réduit les surfaces de prairies humides inondables et la fréquence des inondations. Cette perte de fonctionnalité des meilleures zones de reproduction couplée à une fragmentation des noyaux de population, explique la déclin de cette espèce encore abondante dans la région, ainsi que son classement en tant qu’espèce « vulnérable » sur la liste rouge régionale.
mercredi 4 Avr 2018 | Nature

La Chevêchette d’Europe est le plus petit rapace nocturne d’Europe avec sa longueur de 16 à 18 cm, et son envergure de 36 cm. Elle pèse de 60 g à 90 g.
Elle se nourrit de micro-mammifères et de petits oiseaux qu’elle attrape au vol et plus rarement de petits reptiles et insectes. La Chevêchette fait aussi des provisions dans son nid de petits animaux.*
Elle chasse à l’aube et au crépuscule, parfois la journée quand il y a des petits au nid. Elle guette sa proie à l’affût en hochant la queue en signe de nervosité, et dès qu’elle aperçoit, elle se jette sur elle et la saisit au vol.
Elle niche dans les creux d’arbres ou des nids de Pics. Son aire de répartition est plutôt continentale et nord-européenne. En France, on la rencontre surtout près des massifs en lisière des forêts de montagne (Alpes, Jura, Pyrénées, Vosges,…). La Chevêchette d’Europe affectionne les vieilles forêts clairsemées de résineux (épicéas et sapins surtout), parfois mélangées à des feuillus, avec des terrains de chasse favorable (petites clairières) et des cavités destinées à la reproduction et au stockage des proies.
La Chevêchette s’installe dans son nid en avril ou en mai et la femelle y pond 4 à 6 œufs qu’elle couve seule durant 28 jours, Elle nourrit ses petits avec des insectes, des passereaux, des petits mammifères. La Chevêchette fait deux parades nuptiales, une au printemps, une en automne.
Considérée « vulnérable » au niveau national, elle n’est présente en Alsace que dans le massif vosgien, et au sein de trois noyaux bien distincts : Les Vosges du Nord entre Lembach et la Petite Pierre, les Vosges moyennes dans le secteur du Donon, et les Hautes Vosges entre les cols de la Schlucht et de Bussang. La première nidification avérée en Alsace de ce rapace, longtemps resté mystérieux et secret, ne remonte qu’à 2007 ! Actuellement la population régionale est estimée entre 20 et 40 couples, ce qui lui a valu d’être classée comme espèce « en danger » en Alsace.
La Chevêchette d’Europe est bien davantage recherchée par les observateurs depuis une décennie, mais il semble également qu’elle soit en phase d’expansion dans l’ensemble du massif vosgien.
Les menaces qui pèsent sur l’espèce sont l’intensification des coupes forestières et la destruction des habitats favorables. L’espèce a besoin de vieilles forêts assez claires avec des arbres troués par les pics.
lundi 19 Mar 2018 | Nappe phréatique, Rhin et Milieux alluviaux, Urbanisme
L’emprise de la prison au Galgenhag,l’éclairage de la route d’accès et de l’enceinte constituent :
- une dangereuse menace pour la survie de cette zone humide exceptionnelle par sa riche flore protégée (ensemble de 60 plantes hygrophiles répertoriées, 170 points Znieff), zone inondable qui participe à la protection de la nappe phréatique rhénane.
- la disparition de terres agricoles de plaine (même surface que zoo de Mulhouse) et une grave atteinte au paysage (suppression de l’entrée verte de ville et de la vue sur les Vosges).
En regrettant que ce site naturel ait été retenu à la place des friches industrielles de Mulhouse et sa région au nom de l’utilité publique, nous, citoyens aux diverses sensibilités, considérons de notre devoir de demander à l’Etat et à son représentant dans le Haut Rhin, des compensations agro-environnementales ambitieuses (sur le reste du site et sur les zones humides en amont de la Doller).
Notre demande d’audience au préfet restée sans suite, nous en appelons à toutes les consciences citoyennes pour soutenir cette action et la relayer.
vendredi 16 Mar 2018 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Eau et zones humides, Groupes Locaux

Un collectif citoyen s’est créé à la suite de l’affichage le 19 octobre 2017, de l’autorisation d’urbanisme pour la construction d’un couvoir d’une emprise au sol de près de 10000 m2 à l’entrée de Schwenheim.
La réunion publique organisée le 19 décembre 2017 à la suite d’une pétition de plus de 130 signataires a permis d’écouter et d’échanger sur la nature du projet et ses enjeux. Nous remercions les élus, Monsieur Scherbeck (dirigeant des couvoirs de l’Est) et les 150 citoyens pour y avoir participé !
Cependant, le collectif citoyen et les personnes qui le soutiennent, sans être opposés à l’activité du couvoir, expriment leur désapprobation quant au choix du site en considération des impacts majeurs sur le cycle de l’eau et de l’atteinte au paysage.
En effet, réaliser le projet en l’état conduira immanquablement à :
– dénaturer un paysage remarquable par l’implantation d’un bâtiment industriel de 3000 m2 à l’entrée de Schwenheim;
– impacter une réserve de biodiversité pour la faune et la flore de 5 ha;
– endommager une partie de la zone humide du Kuhbach;
– imperméabiliser un terrain inondé plusieurs fois dans l’année, aggravant ainsi les inondations sur les terrains en aval;
– ajouter des eaux usées industrielles à une station d’épuration déjà saturée, aggravant la pollution récurrente du ruisseau.
Ces dégradations vont à l’encontre de toutes les préconisations environnementales et de développement durable.
Des recours ont été déposés, des demandes d’information et un appel au dialogue ont été adressés aux élus et décideurs (DDT et SDEA).
Une rencontre sur le terrain a eu lieu entre Monsieur Scherbeck et le collectif.
Mais toutes les autorisations ne sont pas acquises !
Afin de faire le point sur les démarches en cours et les enjeux liés à ce projet nous vous invitons à venir vous informer et échanger le 23 mars.
Préserver notre environnement et la qualité de vie de nos villages est une priorité et ne peut se faire qu’en se mobilisant collectivement avec toutes les parties prenantes du projet.
Les dés ne sont pas jetés !
Merci pour votre implication citoyenne.
Collectif citoyen
Association Le Bonheur est dans le pré
Groupe local Alsace Nature Mossig
Contacts : 03 88 70 26 33 ou lestdanslepre@yahoo.fr