Festival L'Avide Jardin, les 30, 31 août et 1er septembre 2013 à Muttersholtz.

Festival L'Avide Jardin, les 30, 31 août et 1er septembre 2013 à Muttersholtz.

3 jours d’effervescence, autours du conte, des arts de la rue, de la marionnette, du théâtre d’objet, du cirque, du « bien manger« , se clôturant chaque soir en fanfare et en concerts sous les étoiles résistantes et les guirlandes colorées de nos chapiteaux.
Un festival populaire, rassemblant les habitants du village, les jeunes et moins jeunes, les producteurs locaux, les entreprises et des artistes venant de France, de Belgique et d’Espagne autour d’un légendaire construit en commun: un collectif de conteurs, à l’imagination lustrée, aux oreilles cirées et au sourire repassé est parti à la rencontre des villageois pour recueillir bien des histoires…
L’édition 2013 s’appuiera sur l’assiette des habitants afin de créer et décliner tout un légendaire : nous seront rassemblés autours d’un imaginaire teinté de cuisine des paysages…
Voir la présentation du Festival et les tarifs.

L’Avide Jardin 2009 -retour en images- from BARDAF lénaïc eberlin on Vimeo.

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – 01 Août 2013

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – 01 Août 2013

Bonjour à tous !

Votre trublion poilu noir et blanc préféré est, comme vous pouvez le constater, de retour !

Ah, mes amis ! Si certains d’entre vous ont une aversion pour tout ce qui rampe et qui grouille, le carbonifère de notre préhistoire aurait été un véritable cauchemar ! L’air y était rempli du bruit assourdissant d’ insectes dont l’envergure vous aurait fait frémir !

Pensez donc ! Des libellules de 70 cm de diamètre, des mille pattes de 2 m de long, des scorpions de 75 cm, des puces XXL, des cafards méga rapides aussi longs qu’une bouteille de lizbeth !!!

Le manque de prédateurs favorisaient cette course au gigantisme !

Puis les vertébrés sortirent des mers pour coloniser les terres et réguler tout ça !

Pourtant, sachez le, il existe encore de par le monde des irréductibles de la goliathomanie !

En Nouvelle Zélande, en Australie, enAfrique, en Asie et en Amérique du sud, nichent des scarabées de 17 cm ! Des sauterelles deux fois plus grandes ! Des blattes, des perces oreilles et des punaises plus longues qu’un tube de dentifrice !

Cher lecteur, ami vacancier ! Toi qui a si longtemps suivi les conseils de Bison Futé, feras tu la sourde oreille aux recommandations de ton copain Jojo !?

Devant tant de dangers que vas tu prendre l’avion ?!

Viens plutôt chez nous élimer tesgore-tex de baroudeur urbain !!!

En rejoignant nos massifs, ne risquant plus rien, tu éviteras les morsures, les piqûres et autres meurtrissures qui te guettent si loin là bas !

En nos vallons vosgiens, pareils monstruosités, tu le penses bien, ne sauraient figurer !

Vraiment ?!!!

Que les amateurs de sensations fortes se rassurent !

Nous n’avons plus de lucane cerf volant, certes. Ces bestioles sont inféodées aux vieux chênes. Ceux ci après avoir été décimés par les bombardementsaméricano-germanique de 39-45 n’ont guère pu résister aux chants ronflants des tronçonneuses thermiques !

– Dommage, avec leur 9 cm et leurs grosses mandibules, les mâles savaient figurer ! –

Il nous reste pour les amateurs d’adrénaline au moins un insecte qui lorsqu’il vous vrombit aux oreilles évoque de lointaines terreurs !

Retour sur Jurassik-parc version micro-cosmos : revoici Madame « Sirex géant »que vous avez pu découvrir dans son élégante robe échancrée noire et jaune au travers du snapy de mon dernier courriel !

Allons pas de panique exagérée ! Je ne voudrais pas que le prude lecteur venu nous visiter par mes propos, soudains moins engageants, ne rebrousse chemin !

L’urocerus giga femelle habite les forêts de conifères, d’où chez nous sa présence.

Ses 4 cm en font l’une des plus grandeshyménoptère d’Europe. La reine des frelons locales, bien que déjà très impressionnantes n’en fait que 3 !

L’appendice inquiétant qui prolonge l’abdomen de notre sirex n’est en aucun cas un dard relié à une poche à venin mais un organe de ponte !

L’on appelle cette appendice pour être plus exact un ovipositeur !

Je vous sers l’anecdote croustillante du jour !

Notre géante maman et son époux, plus modeste de taille, ne sont prévus par le créateur que pour une chose : la procréation, l’œuvre de chair, le lutinageimpudique !!!

Allons donc !

Devançant tout lecteur qui porté par de sombres impulsions rêverait d’être sirex je me dois d’ajouter : n’enviez pas l’animal !

La vie de cet insecte est très courte, quasi-estivale, trois-quatre mois tout au plus entre juin et septembre.

C’est sans doute la raison pour laquelle le sirex n’est d’ailleurs pourvu pour s’alimenter, d’aucun article.

La plupart des ouvrages classifient les insectes en broyeurs, broyeurs-lécheurs, piqueur-suceurs, suceurs-lécheurs , oublieux de citer cette cinquième« caste » : ceux qui ne mangent pas !

Le sirex en fait partie, l’imago en effet ne mange pas, il se contentera de puiser dans les réserves accumulées en sa vie antérieure, les quelques trois années de vie larvaire !

Les larves se nourrissent, elles, à ce propos, de cellulose « modifiée ».

Voici la méthode de ponte que se transmettre instinctivement mères et damoiselles de l’espèce, de génération en génération !

Pour déposer par groupe de 4 à 8 quelques 300 œufs, ces dames vrillent dans le bois des épicéas et pins sylvestres non écorcés, tendres et humides, malades ou fraîchement abattus, la tarière de leur derrière et avant d’y loger progéniture injectent des spores de champignons !

Les spores germant, le mycélium tapisse les parois du berceau natal transformant ainsi le bois en un aliment consommable. Miam ! Miam ! Miam !

Au gré des mois, nos jeunes« urocerus » en vrais mineurs foreront des galeries vers le cœur de l’arbre pour ne revenir au plus près de l’écorce qu’à l’issue du stade nymphal.

Entre 40 et 80 galeries seront ainsi créées par ponte dépréciant le bois de tout un tas de petits trous et de tunnels !

Les techniciens sylvicoles formatéspar l’Office National de la rentabilité Forestières’apitoieront sur leur manque de deniers me direz vous !

Détrompez vous mignons, mignonnes !

Leurs enseignants supérieurs prônant la lutte écologique favorisent avec succès l’implantation de prédateurs dont la Rhysse noirâtre tachée de blanc qui n’est pasphytophage elle, mais carnivore !

Plus élancée et plus discrète dans les airs, ses 8 cm de long pour ceux qui n’en ont pas l’habitude ne laissent pas indifférent !

La Rhysse n’a pas son pareil pour repérer les nymphes des sirex et autres longicornes.

Dès la localisation de ces dernières, elle y colle ses œufs via son oviscapte (autre nom désignant l’ovipositeur comme quoi en français rien n’est simple !).

Dans chaque œuf sommeillera dès lors un véritable « alien » !

Pour les larves prédatées, pas d’autres issue possible que d’être dévorées !

Je vous conterais la suite… peut être… la prochaine fois !!!

A très bientôt !

Votre copain Jojo !

Ligne LGV Mulhouse-Belfort : repoussée après 2030

Suite à la conférence de presse que nous avions organisée le 2 juillet,
L’Alsace a publié un article le 4 juillet 2013 : intitulé « Alsace Nature réaffirme son opposition à la LGV Mulhouse-Belfort »
Extrait :
« Alsace Nature milite pour que la priorité soit mise sur les réseaux locaux et cite par exemple la création d’une troisième voie entre Strasbourg et Bâle qui permettrait de développer le fret « et serait beaucoup plus rentable » ou encore le raccordement du Sundgau à la gare TGV de Belfort-Montbéliard, la liaison entre Colmar et Fribourg, le raccordement à l’EuroAirport, la réouverture de la ligne Bollwiller-Guebwiller, l’extension du réseau tram-train, etc. « Avec un coût moyen d’un million d’euros pour un kilomètre de ligne classique, contre 30 millions le kilomètre pour le TGV, on peut gagner beaucoup plus que dix minutes pour la qualité de vie des Alsaciens » , affirment les membres d’Alsace Nature. Ils insistent également sur la nécessité d’améliorer le cadencement des trains et l’accessibilité des gares : « On perd souvent bien plus de dix minutes dans les correspondances ou pour trouver une place de parking avant de prendre le TGV » , remarque Daniel Reininger.

L’association dénonce aussi « les dégâts énormes sur la biodiversité » qu’induirait un tel chantier. Destruction de milieux naturels remarquables (près de 30 ha de forêt entre Reiningue et Lutterbach) et de plantes protégées, mais surtout grignotage des terres agricoles (35 ha à Reiningue, 7 ha à Lutterbach). « On n’a plus les moyens aujourd’hui d’un tel projet » , conclut Daniel Reininger. Si le report du chantier est annoncé mardi prochain, ce sera « un soulagement » , confirme Jean-Paul Lacote, président d’Alsace Nature 68« 

LIRE l’ARTICLE en ENTIER
 
Le gouvernement a suivi les conclusions de la commission « Mobilité 21 » et repoussé après 2030 l’achèvement de la seconde phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône.
« L’Alsace est bien dotée »

« Votre région est bien dotée : la première phase de la LGV Est européenne a permis d’engager un chantier de 4,3 milliards, la première phase de la branche Est de la LGV Rhin-Rhône un chantier de 2,3 milliards, la deuxième phase de la LGV Est européenne représente un chantier de 2 milliards. Avouez que ce n’est pas rien », avait répondu Frédéric Cuvillier à une interpellation du sénateur Jean-Marie Bockel.« 

LIRE l’article de l’ALSACE sur ce point
 
 

arrêt d’une pompe du circuit primaire de la centrale nucléaire de Fessenheim

 
COMMUNIQUE DE PRESSE de Jean-Marie Brom et du réseau « Sortir du Nucléaire »

 
Comme d’habitude, avec quelques heures de retard, EDF a annoncé que
« Le 2 juillet à 9h10, l’arrêt d’une pompe du circuit primaire de la centrale nucléaire de Fessenheim a entraîné un arrêt automatique de l’unité de production n° 2 ». Et comme d’habitude, sans même savoir à quoi était dû cet arrêt de pompe, EDF a annoncé que cet incident était « sans conséquence pour l’environnement ou la sécurité ». Voire…
 
Il faut savoir qu’une pompe primaire est un monstre de près de 100 tonnes, fonctionnant à très haute vitesse (près de 1500 tours/minutes), pompant une eau à haute pression (plus de 50 bars), chaude (260°C) et très chargée en radioactivité.
Il faut savoir que l’arrêt brutal d’une pompe primaire induit un déséquilibre dans la température du réacteur (1/3 du volume n’est plus refroidi), ce qui peut provoquer un vieillissement accru du métal du réacteur dans la zone incriminée.
Il faut savoir que l’arrêt brutal d’une pompe tournant à 1500 t/mins n’est pas sans conséquences sur la robustesse future de cette pompe.
 
Que cette pompe se soir arrêtée à cause d’une défaillance d’alimentation ou en raison de son vieillissement, il est en tout cas bien trop tôt pour affirmer quoi que ce soit.
 
A peine un an après la visite décennale de ce même réacteur, cette panne sur un élément essentiel rappellera peut-être à l’Autorité de Sûreté Nucléaire qu’il y aura toujours un risque à vouloir prolonger au-delà du raisonnable cette centrale prévue pour fonctionner une trentaine d’années. Cette panne donnera peut-être à réfléchir à EDF qui se gobergeait il y a peu des excellent résultats financiers de Fessenheim pour l’année 2012.
 
Pour les associations qui suivent cette centrale depuis sa première divergence, la cause est entendue :
–          Il ne doit pas être question d’envisager un quelconque redémarrage du réacteur n°2 avant que toute la lumière n’ait été faite sur les causes de cet arrêt de pompe, sur le déroulement précis de l’arrêt automatique, et surtout sur les conséquences potentielles de cette panne sur la robustesse du matériel, et sur son impact économique (tant les réparations que le manque à gagner).
–          Compte-tenu des travaux exigés par l’ASN (radier et source froide) et de leur coût, et de la fermeture prochaine de la centrale (pour autant que l’on puisse croire aux promesses de François Hollande), la sagesse la plus élémentaire impose que ce réacteur soit mis immédiatement à l’arrêt de manière définitive.
 
Pour reprendre les termes même d’EDF, cela n’aura aucune « conséquence » : les deux réacteurs de la centrale de Fessenheim sont désormais à l’arrêt, sans aucun inconvénient pour l’Alsace, ou même la France. Et ce n’est pas la première fois (3 mois en 2011…).
 
Jean-Marie Brom (06 08 98 79 40)

Opposition au tronçon LGV entre Petit-Croix et Lutterbach

A un moment décisif pour le sort du tronçon LGV entre Petit-Croix et Lutterbach et alors qu’une campagne coûteuse est lancée par les promoteurs de cette liaison, pour obtenir le  soutien de la population, Alsace Nature souhaite faire connaitre publiquement les raisons de son désaccord au projet lors d’une
conférence de presse
mardi 2 juillet 2013 à 11H00,
dans les locaux d’Alsace Nature Haut-Rhin, 1 rue de Thann à Mulhouse.

Dès la Consultation publique en 2000, lors de l’enquête DUP en 2003 et lors de l’Assemblée Générale à Lutterbach en 2010, Alsace Nature avait contesté cette liaison, surtout à cause des énormes dégâts environnementaux.

L’opposition d’Alsace Nature à ce bout de LGV, d’un coût énorme et disproportionné pour un faible gain de temps, se trouve renforcée. En effet l’Etat est fortement endetté, l’argent disponible des Collectivités se fait rare. Il faut donc le consacrer aux réalisations locales les  plus indispensables et les plus utiles.
Contacts :
Jean-Paul LACOTE – Président Départemental • Haut-Rhin : +4916097335575
Daniel RENINGER : 06 72 08 10 79