[Communiqué] CLIMAT – marches annulées, la mobilisation continue

[Communiqué] CLIMAT – marches annulées, la mobilisation continue

 

Communiqué Alsace Nature

CLIMAT – marche annulée, la mobilisation continue

 

Après les annonces officielles et au regard de la propagation du coronavirus et de la nécessité de mettre en oeuvre une stratégie collective pour éviter la propagation, les organisateurs de la Marche pour le climat initialement prévue ce 14 mars à Strasbourg ont décidé d’annuler cette manifestation. (idem pour les marches de Mulhouse et de St-Louis)

La décision n’a été guidée que par la volonté de venir en soutien des organisations sanitaires dans leur lutte contre la propagation, toutefois, nous souhaitons rappeler l’importance de poursuivre la mobilisation pour le climat.

Les incendies en Australie, les récentes inondations dans de nombreux pays, les épisodes de tempêtes de plus en plus fréquents en France ne sont que quelques-uns des signaux pour nous dire qu’il est plus qu’urgent d’agir.

Et comme le montre cette « crise » du coronavirus, le ralentissement de l’économie en Chine et dans de nombreux pays s’est accompagné d’une baisse significative des émissions de CO2 et de la pollution, prouvant bien que nos modes de production – et de transports qui y sont liés –  sont les premiers responsables de la crise écologique actuelle. Notre société de surconsommation nous mène tout droit à la catastrophe… Il est grand temps de passer à un autre modèle, moins énergivore, qui ne gaspille plus les ressources naturelles, et qui ne soit plus dicté par les sautes d’humeur de la bourse et des actionnaires des multinationales.

Dans son allocution d’hier, le président  Macron a dit que des moyens financiers allaient être débloqués pour faire face à la crise sanitaire et pour indemniser les milieux économiques. Nous prenons acte de la capacité de l’Etat à prendre les mesures nécessaires en cas de crise majeure…

Or le déclin vertigineux de la biodiversité et l’urgence climatique constituent une crise écologique, sociale et à terme économique majeure qui demande des mesures à la hauteur des enjeux au même titre que la santé publique.

Nous appelons chacun de vous à s’engager dans une transition écologique nécessaire et inéluctable et à continuer à faire pression sur les pouvoirs publics pour prendre les mesures qui s’imposent.

14 mars : MOBILISATION pour le CLIMAT à Strasbourg, Mulhouse, St-Louis

14 mars : MOBILISATION pour le CLIMAT à Strasbourg, Mulhouse, St-Louis

  • à STRASBOURG

Rejoignez-nous le samedi 14 mars à partir de 14h, Place de la République pour la nouvelle marche Climat !
Un festival de musiques et d’ateliers de formations aux solutions écologiques aura lieu à la suite de cette marche.

Pourquoi se mobiliser ?
Parce que le réchauffement de la planète est annoncé à +7°C si on ne change rien.
Pourtant les conséquences du réchauffement actuel sont réelles : des millions de réfugiés climatiques, plus d’1 million d’espèces menacées d’extinction, 60% des populations de vertébrés ont disparu.

75% des solutions sont au niveau local
Nous avons le pouvoir de faire changer les choses ! A la veille des élections municipales, rappelons aux élu.e.s et aux candidat.e.s l’urgence climatique et la nécessité d’enrayer le changement climatique avant qu’il ne soit trop tard.

VENEZ NOMBREUX !!

Et si vous souhaitez donner un coup de main pour l’organisation en amont, le jour J ou même pour un prochain évènement, n’hésitez pas à remplir le formulaire ci-dessous :
https://framaforms.org/sengager-pour-la-marche-pour-le-climat-a-strasbourg-1566561334

Pendant la marche climat, une action : « Alsace, Notre Eau en Danger ! #Stocamine » est organisée par ANV COP21 Mulhouse. Vous êtes invités à y participer. Voir infos ici : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScW6pt-_w5Ofrz4VquYMrnTwWtF7fsyKwclNZAu72rv10Jtuw/viewform

 

  • à MULHOUSE

14 h – square de la Bourse – Mulhouse

Plus que jamais, la veille des élections municipales, mobilisons-nous pour des actions ambitieuses à la hauteur de l’enjeu climatique.

Parce que 75% des solutions se trouvent au niveau local.
Parce que près de chez nous, nous avons le pouvoir d’agir et de décider ensemble ce à quoi rassembleront nos villes et nos villages : rappelons à nos élu·es l’urgence en nous mobilisant dans la rue, provoquons le changement que nous voulons voir !

Nous voulons des villes premièrement piétonnes et cyclables.
Nous voulons nous nourrir d’aliments sains produits près de chez nous.
Nous voulons l’arrêt des projets polluants, inutiles et imposés.
Nous voulons toujours plus de protection de l’environnement et des politiques qui s’engagent pour la sobriété énergétique.

Rejoignez nous et invitez vos contacts !
Nous vous attendons en nombre avec vos banderoles et messages prêts à faire entendre notre voix commune. Ensemble prêts à changer le système pas le climat !

Pendant la marche climat, une action : « Alsace, Notre Eau en Danger ! #Stocamine » est organisée par ANV COP21 Mulhouse. Vous êtes invités à y participer. Voir infos ici : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScW6pt-_w5Ofrz4VquYMrnTwWtF7fsyKwclNZAu72rv10Jtuw/viewform

 

  • à SAINT-LOUIS

A la veille d’un dernier mandat pour le climat, nous marcherons le samedi 14 mars, partout en France, et pour la première fois à Saint-Louis, pour revendiquer notre droit à un avenir. Ensemble, faisons de cette mobilisation une nouvelle étape de ce mouvement historique.

RDV : 10hPlace du Forum, 68300 Saint-Louis

Nous avons cette opportunité, saisissons-la ! Rejoignez-nous pour ce moment pacifique et convivial, en famille si vous le souhaitez !

Rassemblements des Coquelicots du 6 mars 2020

Rassemblements des Coquelicots du 6 mars 2020

Message du Collectif national « Nous Voulons Des Coquelicots » pour le prochain rassemblement :
« En mars, les Coquelicots en campagne ! En mars, je vote pour la sortie des pesticides ! »

 

  • STRASBOURG

Pour ce rassemblement du vendredi 6 mars, on ne fera pas comme d’habitude. Au lieu de se retrouver dehors et de faire signer l’appel, on se retrouvera dans un troquet, le Batholdi (31 rue du Vieux Marché aux Vins), dès 18h00 pour discuter de la suite du mouvement des Coquelicots !
Même si vous ne comptez pas vous impliquer dans l’organisation ou les actions des coquelicots, vous êtes cordialement invités à venir boire un coup avec nous : au cœur de l’hiver, nous avons un grand besoin de nous sentir soutenus, alors merci d’avance de votre présence !

 

  • ST-AMARIN

Plus que jamais déterminé pour aboutir, le Collectif « Nous voulons des Coquelicots » de la vallée de la Thur se rassemblera devant la mairie de Saint-Amarin le vendredi 6 mars à 18h30 ! Venez nombreux ! Et QUE REFLEURISSE UN NOUVEAU PAYS !
Pour la seconde fois, faisons germer un nouveau pays en semant par millions et dizaines de millions des graines de fleurs sauvages…

 

  • SELESTAT

18h – Hôtel de Ville – place d’Armes –
Au menu : crêpes, chants, signature de l’appel des Coquelicots, vente de la nouvelle gazette…
Continuons à nous mobiliser !

 

  • COLMAR

18h30devant la mairie
STOP aux pesticides et OUI à la biodiversité et aux paysans

 

  • MULHOUSE

18h30place des Victoires.

https://nousvoulonsdescoquelicots.org/2020/03/02/parce-que-nous-sommes-de-leau-rassemblement-du-6-mars/

 

 

 

 

Pour infos, voici les 3 vidéos du Rassemblement du mouvement des COQUELICOTS (Hôtel de ville de Paris) le 15 février :

22 février 2020 – Fermeture du 1er réacteur de Fessenheim !

22 février 2020 – Fermeture du 1er réacteur de Fessenheim !

Le 22 février 2020, le 1er réacteur de Fessenheim a été mis à l’arrêt, 1ère étape de la fermeture définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim.

Lors d’une conférence le jour-même, les associations environnementales ont souhaité exprimer avec sobriété leur satisfaction de l’arrêt du réacteur n° 1 de la centrale tout en appelant à une grande vigilance pour l’avenir. Elles ont évoqués plusieurs aspects liés à l’activité et la fin de la centrale, notamment :

  • Un premier pas vers l’aboutissement de 50 années de lutte citoyenne, unis de part et d’autre du Rhin
  • Les risques inhérents à cette centrale prototype et ses « incidents » les plus graves
  • La récente condamnation d’EDF, différentes autres plaintes en cours d’instruction et le signalement adressé à la Commission Européenne pour indemnités indues promises par l’Etat à EDF
  • La position des associations au regard des projets post-Fessenheim ; l’orientation aux économies nouvelles et l’appui apporté par les instances allemandes § Les conséquences de l’imobilisme des élus locaux et de leur déni de la fermeture de la centrale nucléaire
  • La réalité économique de la centrale nucléaire de Fessenheim
  • Les graves insuffisances du Plan de démantèlement publié par EDF, et aussi de l’analyse qu’en a faite l’Autorité de Sûreté Nucléaire
  • Le projet fou d’un « Technocentre » à Fessenheim et les raisons de notre refus absolu
  • L’appel officiel des associations à témoigner devant la Mission parlementaire récemment créée
  • Les étapes et risques à venir, la suite à nos actions…

 

Concernant l’avenir du territoire proche de la centrale les associations ont rappelé leur position :

Nous disons OUI aux perspectives suivantes

  • Zone d’activité binationale
  • Soutiens touristiques
  • Accompagnement du tissu commercial et artisanal
  • Favoriser les start-up et projets innovants
  • Développement de l’Ecole commerciale de Breisach
  • Appui à la conversion de la sous-traitance
  • Développement des mobilités douces
  • Création d’un réseau ferré Colmar-Breisach
  • Faire du territoire un modèle de transition énergétique (solaire, éolien, etc…)
  • Réussir le démantèlement de la centrale nucléaire de Fessenheim… etc

 

Mais nous disons NON à tous les axes du projet visant à :

  • Pérenniser l’industrie nucléaire, sous quelque forme que ce soit
  • Créer un « Technocentre » où seraient recyclés les aciers contaminés afin de les réintroduire dans la fabrication d’objets métalliques de notre quotidien
Voir les arguments complets dans le DOSSIER DE PRESSE

 


REVUE DE PRESSE :

Suite à la conférence de presse, plusieurs médias ont relayé l’information.

Voici quelques articles ; (cette revue de presse sera complétée très prochainement)

200222-toute petite victoire pour les opposants au nucléaire – Les Echos

200223- Fessenheim-Un point d’étape, pas une victoire – DNA

 

[Communiqué] Bienvenue au Moyen-Âge

[Communiqué] Bienvenue au Moyen-Âge

Communiqué de la LPO Alsace, d’Alsace Nature et du GEPMA

Bienvenue au Moyen-Âge

Acculés dans leurs terriers par les cris des chiens dressés pour les pourchasser, les blaireaux font, aujourd’hui encore, l’objet d’une chasse barbare, qui se cache sous un nom mystérieux : la vènerie sous terre. Une pratique que l’on croyait disparue d’Alsace, mais qui vient d’être révélée, dans le sud de la région.

Affublée d’une réputation de chasse noble et éthique, voire « respectueuse de l’environnement (sic) » par certains chasseurs, la vènerie sous terre consiste plus concrètement à déterrer de force les blaireaux (ou les renards) préalablement « harponnés » par les chiens, puis à les tirer vivants violemment hors de leur terrier au moyen d’immenses pinces métalliques avant de les mettre à mort. Une chasse qui peut durer plusieurs heures.

Au nom de la tradition (les premières vèneries dateraient du 16e siècle), les chasseurs pratiquant la vènerie se targuent d’exercer un art et posent fièrement devant leur butin. En réalité, les scènes de vènerie sont tout simplement insoutenables à regarder, s’apparentant davantage à une séance de torture, tant la cruauté infligée aux animaux relève d’un autre âge. A l’heure où le respect et le bien-être animal sont mis en avant et plébiscités par l’ensemble de la population, de tels actes de barbarie ne peuvent plus rester de mise.

La revue « La chasse en Alsace » publie ainsi fièrement un article dans son numéro du mois de décembre 2019 sur le massacre de 8 blaireaux à Courtavon (68), dans le Jura alsacien, photos en gros plan à l’appui. De loin, on pourrait croire à une photo de famille, avec des hommes, mais aussi des femmes et des enfants, tout sourire. Mais les cadavres des animaux, au premier plan, donnent vite un autre ton à ce portrait, davantage mortuaire que festif. Cette chasse inhumaine n’était plus pratiquée en Alsace depuis des décennies et il aura fallu l’appui d’un équipage de vènerie venant du département du Rhône pour la voir réapparaître au XXI siècle.

La LPO Alsace et le Groupe d’Etude et de Protection des Mammifères d’Alsace, qui militent depuis des années en faveur de l’espèce (le blaireau n’est plus chassable dans le Bas-Rhin !), ont développé un service d’aide reconnu et apprécié par les acteurs de terrain lorsqu’ils sont confrontés à un terrier de blaireau gênant pour leur activité. Il existe de ce fait des solutions alternatives à la chasse (sa destruction est interdite par un autre moyen) pour pallier les désagréments pouvant être occasionnés par les blaireaux. La seule justification qui puisse être avancée pour le déterrage des animaux par ces chasseurs rétrogrades ne peut donc être que la pratique d’un « loisir ». Rappelons que les blaireaux mangent principalement des lombrics et des limaces et sont donc totalement inoffensifs.

Les associations de protection de la nature appellent tout un chacun à interpeller les élus de Courtavon et des communes voisines pour dénoncer cette activité barbare, et demander aux propriétaires des parcelles (donc aussi aux communes) sur lesquelles se trouve un terrier de blaireau de refuser ces méthodes (l’accord du propriétaire est obligatoire pour pratiquer le déterrage). Elles ont de leur côté déjà contacté la mairie dans ce sens. Nous comptons sur vous !

 

Télécharger le communiqué

 

Lynx dans les Vosges : le mauvais feuilleton se poursuit

Lynx dans les Vosges : le mauvais feuilleton se poursuit

Mardi 14 janvier 2020 à Pau, le Président de la République annonçait la fin du programme Ours dans les Pyrénées, moins d’une semaine plus tard, un Lynx est retrouvé abattu dans les Vosges ! A vouloir satisfaire les désirs d’une minorité, le Président a envoyé un très mauvais message aux opposants à la présence de grands prédateurs dans nos espaces naturels.

Rappelons que le dernier lynx retrouvé abattu date de 2003. Le retour de ces méthodes de braconnage dans notre massif, n’augure rien de bon à l’heure où nos homologues allemands du Palatinat conduisent de leur côté un programme ambitieux de renforcement de leur population.

Le massif des Vosges est un lieu naturel de présence du Lynx et pourrait accueillir une vingtaine d’animaux si on leur laissait la chance de vivre sereinement. Réintroduit en 1983, la population ne doit sa très faible présence qu’à une longue suite de tueries. Bien qu’alimenté  par les migrations d’animaux en provenance du Jura et maintenant du Palatinat, le Lynx n’a malheureusement jamais réussi à se développer correctement dans les Vosges.

Aujourd’hui l’heure est venue où chacun doit prendre ses responsabilités vis-à-vis de la protection de cette espèce :

  • L’Etat d’abord, en réaffirmant le rôle bénéfique indéniable de la présence des grands prédateurs dans les Vosges et en envoyant un signal très clair : le relâché rapide d’un nouvel individu dans le massif pour ne pas laisser la population s’éteindre.
  • La fédération des chasseurs doit prendre un position claire sur le sujet des grands prédateurs, condamner fermement cet acte et se porter partie civile, sans cela elle se rendra complice des braconniers.
  • Tous les citoyens désireux de garder la naturalité du massif des Vosges et une cohabitation avec les grands prédateurs doivent s’exprimer en signant notre pétition.

Signer la pétition

Nos associations saisiront le procureur de la République et se constitueront partie civile pour que le ou les responsables soient identifiés,  jugés et condamnés. Nous mettrons tout en œuvre pour que le gouvernement, non seulement relâche un individu en compensation, mais aussi engage un programme plus vaste de protection réelle et sérieuse (protection de troupeaux, zones de quiétude, …) des grand prédateurs dans le massif. Pour cela, nous lançons dès aujourd’hui un appel à dons pour nous permettre de mener à bien ces différents objectifs.

Appel à dons

C’est parce que nous ne pouvons tolérer que certains décident, par la force, quelles sont les espèces qui ont le droit de vivre dans les Vosges, que nous serons toujours là où la nature a besoin de nous.