30 nov. 2017 : Soirée débat – 5 milliard pour transformer l'agriculture, pour en faire quoi ?

30 nov. 2017 : Soirée débat – 5 milliard pour transformer l'agriculture, pour en faire quoi ?

 
Participez à cette soirée-débat autour de 4 invités / thématiques :

– « Notre environnement c’est notre santé » – MM Braud, Réseau Environnement Santé
– « Produire sans pesticides » – Julien Scharsch, président Organisation Professionnelle de l’Agriculture Biologique
– « Concilier alimentation saine et responsable et budgets des ménages » – Edmond Wolff, Confédération Syndicale des Familles
– « Rendre viable une agriculture respectueuse du vivant » – Anne Vonesch, Alsace Nature, Bureau Européen de l’Environnement

au Caveau Couleau, Hotel de la Monnaie – 6 Rue de la Monnaie, 67120 Molsheim
à 20H
entrée libre, plateau
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Conférence-débat : Fertilité des sols du Kochersberg – 15 sept. 2017

Conférence-débat : Fertilité des sols du Kochersberg – 15 sept. 2017

Conférence – Débat  :
« ATOUTS ET FAIBLESSES DES SOLS DU KOCHERSBERG POUR LA FERTILITÉ DES TERRES »

ATTENTION : Cette conférence remplace celle de Claude Bourguignon initialement prévue
Les pratiques agricoles ont beaucoup évolué ces 50 dernières années. Quelles en sont les impacts sur la qualité des sols ? Les sols du Kochersberg sont-ils encore si fertiles ?
C’est à ces questions que les intervenants tenteront de répondre, ainsi qu’aux questions du public à l’issue de la conférence.
Intervenants :
Christophe BARBOT, conseiller Chambre d’Agriculture
Marie-Frédérique BACQUE et Maurice WINTZ, Alsace Nature
Entrée libre – plateau
 
 
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[CINE-DEBAT] "L'EVEIL DE LA PERMACULTURE" EN ALSACE

[CINE-DEBAT] "L'EVEIL DE LA PERMACULTURE" EN ALSACE



Des ciné-débats au sujet du documentaire « L’éveil de la permaculture » sont programmés partout en Alsace et notamment :
– Samedi 22 avril à 20h30 au cinéma La Passerelle à Rixheim,
– Jeudi 27 avril à 20h00 au cinéma Bel Air à Mulhouse,

en présence du réalisateur Adrien Bellay et des associations Alsace Nature et l‘association pour la promotion de la sauvegarde de la zone verte de Riedisheim pour ces deux dates.
Ce documentaire permet de découvrir la permaculture et les solutions concrètes qu’elle apporte grâce aux différents intervenants. La permaculture est une méthode globale qui vise à concevoir des systèmes (agricoles, par exemple) en s’inspirant de l’écologie naturelle notamment.
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[communiqué de presse] Reprise de l'abattoir de Holtzheim : l'occasion de « monter en gamme »

[communiqué de presse] Reprise de l'abattoir de Holtzheim : l'occasion de « monter en gamme »

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Communiqué de presse du 23 juin 2016
Alsace Nature – Réseau agriculture
Reprise de l’abattoir de Holtzheim : l’occasion de « monter en gamme »

La coopérative de producteurs de bovins et de porcs qui gère l’abattoir de Holtzheim (Eurométropole) est placée en redressement judiciaire, et ce malgré les importantes aides qui lui ont été apportées au fil des ans. L’abattoir est en attente d’un repreneur.
Ce contexte de crise de l’élevage bas-rhinois amène Alsace Nature, Fédération régionale des associations de protection de la nature et de l’environnement, à rappeler, comme l’ont fait des éleveurs tels que Thierry Schweitzer ou Laurent Klein, que c’était une erreur stratégique d’avoir positionné cet abattoir essentiellement sur la production de volumes de viandes quelconques, fussent-elles alsaciennes. En effet, l’Alsace ne produit qu’une faible part de sa consommation et le bassin de consommation alsacien pourrait aisément absorber une production locale dont le mode de production serait plus « haut de gamme » que le modèle dominant.
Alsace Nature, par la voix des responsables de son réseau « agriculture », se souvient avec tristesse et amertume des nombreuses enquêtes publiques et autres occasions au cours desquelles l’association demandait notamment aux producteurs de porcs alsaciens de s’orienter vers des modes de production plus ambitieux et plus respectueux des animaux, en particulier de leur accorder une litière de paille et de bannir les cages à truies (ce que la Suisse a su faire depuis longtemps). Jamais nous n’avons été écoutés.
Les Commissaires enquêteurs (à une exception près), l’administration ou les élus ont toujours suivi les professionnels dans leurs certitudes économiques, plébiscitant une production conventionnelle, industrielle, banale. Or, la consommation de viande baisse inéluctablement. Les citoyens s’interrogent de plus en plus sur le traitement réservé aux animaux et sur les impacts de l’élevage intensif sur l’environnement.
Alsace Nature et son réseau « agriculture » considèrent que la crise actuelle est une opportunité pour un revirement salutaire. Aujourd’hui, le défi est de pouvoir justifier d’une plus-value avec une prestation supérieure, tant en matière de bien-être animal qu’en matière d’environnement et de conditions de travail. A l’heure où l’information est de plus en plus facilement accessible, les cahiers des charges des productions animales doivent comporter des exigences concrètes, pertinentes, transparentes. C’est ce qui correspond à la Responsabilité Sociale des Entreprises. Quant à l’abattage des animaux, Alsace Nature partage l’analyse des experts qui préconisent une vidéosurveillance permanente pour garantir un traitement correct des animaux tant qu’ils sont vivants.
Contact Presse :
Anne Vonesch – Vice-présidente Alsace Nature – Réseau Agriculture : 06 89 66 71 50
 

[Tribune] Réaction d’Alsace Nature aux coulées de boues

[Tribune] Réaction d’Alsace Nature aux coulées de boues

Comment les coulées de boues pourraient être évitées !

Suite à de gros orages localisés ces derniers jours, un ensemble de phénomènes additionnés les uns aux autres a engendré des dégâts importants. Ces fortes pluies sont arrivées à une des époques les plus délicates de l’année : après une période pluvieuse, pendant laquelle les sols sont déjà gorgés d’eau, les précipitations ne pouvant pénétrer en profondeur et s’écoulant ainsi au plus court. Un temps aussi où les parcelles agricoles, cultivées en betteraves ou en maïs, ont un taux de couverture du sol très faible. De fait, elles ne retiennent pas l’eau et ajoutent les coulées boueuses aux inondations.
Si personne n’est directement responsable de ces épisodes pluvieux, certaines pratiques contribuent à en aggraver considérablement les conséquences :

  • les pratiques agricoles : appauvrissement du sol en matières organiques, favorisant ainsi l’érosion ; augmentation de la taille des parcelles monoculturales ; suppression de taillis et de haies sur les pentes,
  • une urbanisation qui s’est faite dans l’ignorance du fonctionnement des écosystèmes, en particulier dans ou à proximité des zones humides,
  • des réseaux d’assainissement non séparatifs, qui oblige l’eau de pluie à suivre le même cheminement que l’eau domestique, produisant une saturation et un débordement des réseaux et des stations d’épuration.

Des mesures simples, peu coûteuses et efficaces peuvent être mises en place pour limiter les coulées de boue, en faisant appel au « bon sens paysan ».
 
En amont, pour éviter le départ des coulées boueuses :

  • reconstituer des sols plus riches en matières organiques et développer les cultures sans labours,
  • maintenir et reconstituer des prairies, mettre en œuvre des assolements concertés dans les zones à risques en panachant cultures d’hiver et cultures de printemps,
  • développer l’agroforesterie (arbres dans les champs) pour réduire le lessivage et améliorer la structure du sol,
  • maintenir les zones humides.

 
En aval, pour tenter de réduire les risques :

  • reconstituer des réseaux de haies vivantes, beaucoup plus efficaces que les fascines,
  • découvrir les ruisseaux là où ils ont été busés (canalisés sous terre) et sous calibrés,
  • maintenir les fossés enherbés et les entretenir de façon légère, éviter leur comblement, causes majeures de l’aggravation de ces phénomènes,
  • penser les remembrements à l’aune de ces événements, en ne créant plus de grandes zones de culture en forte pente et en conservant les petites parcelles avec leurs réseaux de haies.

 
Il s’agit là de mesures réclamées par certaines communes mais souvent repoussées par les organisations agricoles. Il est temps que l’intérêt général l’emporte, mais il faut pour cela une réelle volonté politique ! L’humain ne maîtrise pas totalement la nature, il ne fait pas (encore) la pluie et le beau temps : la météo lui résiste toujours, et c’est heureux ! Mais les choix d’aménagement sont de notre compétence.
 
Avec le changement climatique, il est très probable que des épisodes pluvieux de ce genre se multiplient à l’avenir, voire s’intensifient. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics, mais aussi du monde agricole, de prendre la mesure des ces évolutions et de les prendre en compte de manière sérieuse dans les futurs projets d’aménagement fonciers (remembrements) et documents d’urbanisme. Alsace Nature continuera à le rappeler systématiquement et avec encore plus de force !
 

Daniel Reininger,
Président d’Alsace Nature

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