[convergence des luttes] Alsace Nature et FNE opposées à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes – participez aux "semailles de la démocratie"

[convergence des luttes] Alsace Nature et FNE opposées à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes – participez aux "semailles de la démocratie"

Dans un soucis de Convergence des Luttes, Alsace Nature, ainsi que sa fédération nationale France Nature Environnement (FNE) sont vivement opposés au projet d’Aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
02. NDDL inventaire espeNDDL_FNE
05. De-couvir pluto-t que recouvrir  07. NDDL artificialisation terres agricoles

Pour connaitre les raisons de notre opposition, nous vous invitons à consulter le dossier de FNE : NDDL 12 raisons de dire non

Tout comme pour le GCO (Grand Contournement Ouest de Strasbourg), la réalisation de ce projet entrainerait la destruction d’espaces naturels, de terres agricoles … et les fonds publics engagés ne serviront pas l’intérêt général mais les profits de la multinationale Vinci !
 

Si comme nous, vous êtes opposés à l’aéroport de NDDL, nous vous invitons à participer aux Semailles de la démocratie, grande fête à Notre-Dame-des-Landes qui aura lieu samedi 9 et dimanche 10 juillet 2016.
Pour vous y rendre, vous avez la possibilité de rejoindre les Amis de la Conf’Alsace qui organisent un bus 
Les arrêts et horaires
Départ le vendredi 8 juillet au soir
  • 17h00 : départ de Cernay, sur la route de Thann à côté de la halle du marché, pour les passagers de la région mulhousienne, des vallées de Masevaux, Thann et Guebwiller
  • 17h40 : Colmar : arrêt à Logelbach, parking Leclerc
  • 18h40 : Strasbourg ; à côté de la gare, face au Crédit agricole
  • 21h : Moncel les Lunéville : sur le parking du Lidl
  • 21h30 : Nancy Brabois : à l’arrêt de tram coté hôpital
  • 22 h : Dommartin les Toul : à la station de carburant sur l’autoroute A4
  • 23 h : Ligny en Barrois : devant Ligny Automobiles, 61 rue des Etats-Unis (sur la N135, avant de rejoindre la N4)
  • 23h45 : Saint-Dizier, 1ère station service à la sortie de la ville sur la N4
  • 00h10 : Vitry le François (sous réserve)
Arrivée à Notre Dame des Landes (lieu-dit Montjean) samedi entre 9 et 10 h
Départ de NDDL le dimanche 10 à partir de 18 h
Retour dans la nuit du dimanche au lundi (arrivée au dernier arrêt vers 11h du matin)
L’heure de retour n’est pas définitive ; elle dépendra de vous partipants-es. Elle peut être avancée ou reculée.
Lors de la réservation, donnez-nous votre avis de même que pour l’heure de départ à Cernay le vendredi.
Comme il faut passer la nuit du samedi au dimanche sur place, prévoyez une tente pour camper.
Le cout proposé pour le voyage aller/retour est de 60 euros*.
Pour y arriver, cela dépendra de vous, des associations auxquelles vous adhérez et de celles et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas venir mais qui souhaitent apporter leur contribution.
Les collectifs et associations qui souhaitent s’associer à la démarche sont les bienvenues.
*Le ramassage pour un autocariste a un coût ; cela explique le choix des arrêts. Le prix du bus est de 3225 euros plus les frais d’hôtel et de repas des chauffeurs (base 300 euros). C’est pourquoi nous proposons 60 euros pour le trajet aller/retour.
Vous pourrez faire du covoiturage à partir des villes où aucun arrêt n’est prévu.
Sur demande nous vous mettrons en contact avec les personnes qui viennent du même endroit.
Les personnes ne pouvant être du voyage peuvent aussi payer tout ou partie d’une place, voire plus ! Merci à elles.
Dans la limite du possible, ce tarif pourra être abaissé ; merci de nous contacter.
Inscriptions
Contacts pour tous renseignements :
◘ Irène GUNEPIN • 06 81 71 54 52 • gunepin.irene@wanadoo.fr
◘ Martine HERBER • 03 88 44 06 69 ou 06 02 31 21 59 • herber.martine@orange.fr
◘ Béatrice QUETANT • 03 29 86 10 50 • confederation.paysanne.55@wanadoo.fr
◘ Christian VINCENT • 03 89 71 26 22 • christian.vincent68@orange.fr
Chèques à faire à l’ordre
de la Confédération Paysanne et envoyer à :
pour l’Alsace : Christian VINCENT 277 Schoultzbach 68370 ORBEY – 03 89 71 26 22
pour la Lorraine : Béatrice QUETANT, Confédération paysanne 20 rue du 19ème BCP 55100 VERDUN – 03 29 86 10 50 • confederation.paysanne.55@wanadoo.fr
Merci d’accompagner votre chèque des renseignements suivants :
  • lieu de montée dans le bus
  • téléphone portable si vous en avez un ; sinon un N° de fixe
Diffusez dans vos réseaux.
Résultats du concours Plum'Eau 2015/2016

Résultats du concours Plum'Eau 2015/2016

 
Au cours du premier et second trimestre de l’année scolaire 2015/2016, les classes de primaire et de collège avaient la possibilité de participer à la quatrième édition du concours littéraire « Plum’eau » , organisé par Alsace Nature en partenariat avec l’Agence de l’eau et l’académie de Strasbourg.
affiche-plumeau-2016
CATÉGORIE – Classes de primaire :

  • Comme nous n’avons eu qu’une seule candidature cette année nous sommes dans l’obligation d’annuler le concours de la catégorie primaire.

CATÉGORIE – Classes de collège :

  • 1er PRIX:
    La classe de 5e2 du collège du Kochersberg, qui gagne une animation nature d’une journée, pour leur œuvre « Projet plum’eau» ;
  • 2e PRIX:
    La classe de 5e5 du collège du Kochersberg, qui gagne un livre pour chaque enfant, pour leur « conte à but éducatif » ;
  • 3e PRIX:
    La classe de 5eD du collège Marcel Pagnol de WITTENHEIM, qui gagne un livre pour chaque enfant, pour leur œuvre « Peter au pays des merveilles »

 
 

[Tribune] Réaction d’Alsace Nature aux coulées de boues

[Tribune] Réaction d’Alsace Nature aux coulées de boues

Comment les coulées de boues pourraient être évitées !

Suite à de gros orages localisés ces derniers jours, un ensemble de phénomènes additionnés les uns aux autres a engendré des dégâts importants. Ces fortes pluies sont arrivées à une des époques les plus délicates de l’année : après une période pluvieuse, pendant laquelle les sols sont déjà gorgés d’eau, les précipitations ne pouvant pénétrer en profondeur et s’écoulant ainsi au plus court. Un temps aussi où les parcelles agricoles, cultivées en betteraves ou en maïs, ont un taux de couverture du sol très faible. De fait, elles ne retiennent pas l’eau et ajoutent les coulées boueuses aux inondations.
Si personne n’est directement responsable de ces épisodes pluvieux, certaines pratiques contribuent à en aggraver considérablement les conséquences :

  • les pratiques agricoles : appauvrissement du sol en matières organiques, favorisant ainsi l’érosion ; augmentation de la taille des parcelles monoculturales ; suppression de taillis et de haies sur les pentes,
  • une urbanisation qui s’est faite dans l’ignorance du fonctionnement des écosystèmes, en particulier dans ou à proximité des zones humides,
  • des réseaux d’assainissement non séparatifs, qui oblige l’eau de pluie à suivre le même cheminement que l’eau domestique, produisant une saturation et un débordement des réseaux et des stations d’épuration.

Des mesures simples, peu coûteuses et efficaces peuvent être mises en place pour limiter les coulées de boue, en faisant appel au « bon sens paysan ».
 
En amont, pour éviter le départ des coulées boueuses :

  • reconstituer des sols plus riches en matières organiques et développer les cultures sans labours,
  • maintenir et reconstituer des prairies, mettre en œuvre des assolements concertés dans les zones à risques en panachant cultures d’hiver et cultures de printemps,
  • développer l’agroforesterie (arbres dans les champs) pour réduire le lessivage et améliorer la structure du sol,
  • maintenir les zones humides.

 
En aval, pour tenter de réduire les risques :

  • reconstituer des réseaux de haies vivantes, beaucoup plus efficaces que les fascines,
  • découvrir les ruisseaux là où ils ont été busés (canalisés sous terre) et sous calibrés,
  • maintenir les fossés enherbés et les entretenir de façon légère, éviter leur comblement, causes majeures de l’aggravation de ces phénomènes,
  • penser les remembrements à l’aune de ces événements, en ne créant plus de grandes zones de culture en forte pente et en conservant les petites parcelles avec leurs réseaux de haies.

 
Il s’agit là de mesures réclamées par certaines communes mais souvent repoussées par les organisations agricoles. Il est temps que l’intérêt général l’emporte, mais il faut pour cela une réelle volonté politique ! L’humain ne maîtrise pas totalement la nature, il ne fait pas (encore) la pluie et le beau temps : la météo lui résiste toujours, et c’est heureux ! Mais les choix d’aménagement sont de notre compétence.
 
Avec le changement climatique, il est très probable que des épisodes pluvieux de ce genre se multiplient à l’avenir, voire s’intensifient. Il est de la responsabilité des pouvoirs publics, mais aussi du monde agricole, de prendre la mesure des ces évolutions et de les prendre en compte de manière sérieuse dans les futurs projets d’aménagement fonciers (remembrements) et documents d’urbanisme. Alsace Nature continuera à le rappeler systématiquement et avec encore plus de force !
 

Daniel Reininger,
Président d’Alsace Nature

[Télécharger cette tribune en version PDF]

Contribution d'Alsace Nature à l'enquête publique sur le PLU de l'Eurométropole

Contribution d'Alsace Nature à l'enquête publique sur le PLU de l'Eurométropole

 
Le groupe local d’Alsace Nature Eurométropole, s’est réuni à plusieurs reprises en début d’année pour étudier le dossier d’enquête publique relative au PLU de l’Eurométropole. Les informations relatives à différents secteurs géographique ont été décortiquées par des petits groupes de travail. Un document de synthèse a ensuite été rédigé par quelques personnes. La contribution d’Alsace Nature aborde les thèmes suivants :

  • Une consommation foncière trop importante
  • La trame verte et bleue
  • Les forêts de plaine
  • Les zones humides
  • Les déplacements
  • Les Coteaux de Hausbergen
  • Les zones d’urbanisation future dans le quartier de la Robertsau
  • L’ancienne raffinerie de Reichstett et le ried de la Wantzenau
  • Les indicateurs et modalités de suivi du document PLUI

Vous pouvez  télécharger la contribution complète ICI

[Communiqué] Arrêtés préfectoraux contre les pesticides : stop à la mise en danger de notre santé !

[Communiqué] Arrêtés préfectoraux contre les pesticides : stop à la mise en danger de notre santé !

Face à la dangerosité et au vide juridique concernant les pesticides, les pouvoirs publics français ont fait un premier pas dans l’élaboration d’une réglementation : l’arrêté préfectoral du 30 mars 2016 pris dans le Haut-Rhin réglemente les épandages de produits phytopharmaceutiques sur les cultures de vignes et arboricoles à proximité des établissements accueillant des enfants et des personnes vulnérables. Un arrêté similaire est imminent dans le Bas-Rhin. Alsace Nature salue cette remarquable prise de conscience du danger des pesticides.
Néanmoins, l’association a écrit au Préfet du Bas-Rhin pour souligner l’insuffisance de l’arrêté pris dans le Haut-Rhin, pour les raisons suivantes :
•    les personnes vulnérables sont partout, et pas seulement dans les écoles : femmes enceintes ou susceptibles de l’être, personnes vulnérables par leur génétique ou des antécédents médicaux, fœtus…
•    Arrêter les épandages une heure avant l’école ne suffit pas, vu que les produits sont volatiles, et qu’il est même déconseillé de rentrer dans une zone traitée avant 6 à 48 heures.
•    Les distances d’interdiction sont inefficaces, vu le transport à distance et la redéposition des pesticides.
•    La vigne et les arbres fruitiers sont particulièrement traités, mais d’autres cultures reçoivent elles aussi des doses importantes de pesticides, comme les betteraves ou les pommes de terre.
•    Certaines molécules dangereuses pour l’environnement ont été exclues de l’arrêté, sans explication aucune.
Nos enfants doivent pouvoir jouer dans l’herbe des jardins sans être contaminés par les pesticides des voisins !
Alsace Nature demande à tous les acteurs de se mettre autour d’une table pour mettre en place des ceintures non traitées ou en agriculture biologique autour des villages [1]. C’est tout aussi important que de protéger les captages d’eau potable. Pour les agriculteurs et les particuliers, le message est le même : les traitements par les pesticides ne sont pas banaux !
Les pesticides utilisés couramment en agriculture, mais aussi dans les communes, les jardins et même à l’intérieur des maisons, ont des effets inquiétants sur la santé. Ces impacts sont clairement démontrés au niveau des cellules du corps. Ces produits touchent les systèmes sanguins et immunitaires, le cerveau, la régulation métabolique (diabète) et hormonale, le contrôle de la prolifération cellulaire (cancers)[2]. L’effet sur la santé peut devenir visible 30 ans après l’exposition !
L’impact des pesticides sur la santé ressemble donc à une loterie. Nous ne savons pas qui parmi nous sera malade, qui est génétiquement fragile et nous ne connaissons pas l’interaction des cocktails de molécules qui nous impactent dès la vie fœtale.
[1] C’est une des recommandations du rapport de Dominique Potier : Pesticides et agro-écologie. Les champs du possible page 161 – http://agriculture.gouv.fr/ministere/pesticides-et-agro-ecologie-les-champs-du-possible
[2] Expertise collective de l’INSERM, 2013