mardi 21 Juin 2016 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Eau et zones humides, Energies Climat, Nature
Dans un soucis de Convergence des Luttes, Alsace Nature, ainsi que sa fédération nationale France Nature Environnement (FNE) sont vivement opposés au projet d’Aéroport à Notre-Dame-des-Landes.
Pour connaitre les raisons de notre opposition, nous vous invitons à consulter le dossier de FNE : NDDL 12 raisons de dire non
Tout comme pour le GCO (Grand Contournement Ouest de Strasbourg), la réalisation de ce projet entrainerait la destruction d’espaces naturels, de terres agricoles … et les fonds publics engagés ne serviront pas l’intérêt général mais les profits de la multinationale Vinci !
Si comme nous, vous êtes opposés à l’aéroport de NDDL, nous vous invitons à participer aux Semailles de la démocratie, grande fête à Notre-Dame-des-Landes qui aura lieu samedi 9 et dimanche 10 juillet 2016.
Pour vous y rendre, vous avez la possibilité de rejoindre les Amis de la Conf’Alsace qui organisent un bus
Les arrêts et horaires
Départ le vendredi 8 juillet au soir
- 17h00 : départ de Cernay, sur la route de Thann à côté de la halle du marché, pour les passagers de la région mulhousienne, des vallées de Masevaux, Thann et Guebwiller
Arrivée à Notre Dame des Landes (lieu-dit Montjean) samedi entre 9 et 10 h
Départ de NDDL le dimanche 10 à partir de 18 h
Retour dans la nuit du dimanche au lundi (arrivée au dernier arrêt vers 11h du matin)
L’heure de retour n’est pas définitive ; elle dépendra de vous partipants-es. Elle peut être avancée ou reculée.
Lors de la réservation, donnez-nous votre avis de même que pour l’heure de départ à Cernay le vendredi.
Comme il faut passer la nuit du samedi au dimanche sur place, prévoyez une tente pour camper.
Le cout proposé pour le voyage aller/retour est de 60 euros*.
Pour y arriver, cela dépendra de vous, des associations auxquelles vous adhérez et de celles et ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas venir mais qui souhaitent apporter leur contribution.
Les collectifs et associations qui souhaitent s’associer à la démarche sont les bienvenues.
*Le ramassage pour un autocariste a un coût ; cela explique le choix des arrêts. Le prix du bus est de 3225 euros plus les frais d’hôtel et de repas des chauffeurs (base 300 euros). C’est pourquoi nous proposons 60 euros pour le trajet aller/retour.
Vous pourrez faire du covoiturage à partir des villes où aucun arrêt n’est prévu.
Sur demande nous vous mettrons en contact avec les personnes qui viennent du même endroit.
Les personnes ne pouvant être du voyage peuvent aussi payer tout ou partie d’une place, voire plus ! Merci à elles.
Dans la limite du possible, ce tarif pourra être abaissé ; merci de nous contacter.
Inscriptions
Contacts pour tous renseignements :
Chèques à faire à l’ordre
de la Confédération Paysanne et envoyer à :
pour l’Alsace : Christian VINCENT 277 Schoultzbach 68370 ORBEY – 03 89 71 26 22
Merci d’accompagner votre chèque des renseignements suivants :
- lieu de montée dans le bus
- téléphone portable si vous en avez un ; sinon un N° de fixe
Diffusez dans vos réseaux.
vendredi 5 Sep 2014 | Aménagement du territoire, Presse, Revue de presse, Transports
« GCO : une trahison en béton ! »
Luc Huber, maire de Pfettisheim, et Dany Karcher, maire de Kolbsheim, pour Le collectif « GCO : Non merci ! »
« Nous avons pris connaissance de l’article du 3 septembre consacré à la rentrée politique du président de la CUS. Ainsi donc, MM. Herrmann et Ries ont écrit au ministre pour donner un coup d’accélérateur au GCO. Ils estiment que le GCO serait un “ballon d’oxygène” pour les entreprises. C’est quand même, particulièrement pour Roland Ries, pousser la trahison jusqu’à l’écœurement. Le même Roland Ries qui disait, au temps de sa lucidité : “Le GCO conduira les Alsaciens à reprendre leur voiture” ; “Le contournement est une solution archaïque, en trompe-l’œil, fondée sur un pseudo-bon sens” ; “Le transfert de nuisances n’est plus possible dans des territoires comme le nôtre”. Bref, ce GCO, qui était “une mauvaise solution à un vrai problème”, relooké et savamment renommé “scénario GCO + PDU”, serait maintenant paré de toutes les vertus. Mais ce n’est qu’un copier-coller remis au goût du jour par des groupes de pression très puissants.
Toutes les études, y compris la dernière expertise, le montrent : le GCO, à péage, ne soulagera pas le trafic dans l’agglomération strasbourgeoise. Pour qu’il soit rentable, il faut au contraire augmenter encore les bouchons en transformant l’actuelle A35 en boulevard urbain. Avec le GCO, le trafic global – et notamment de camions en transit – augmentera, et donc la pollution !
Alors oui, on peut “aimer l’entreprise” sans se coucher devant un lobbying aveugle, on peut “aimer l’entreprise” sans renier ses engagements antérieurs, on peut “aimer l’entreprise” sans souhaiter l’activité pour l’activité et se poser la question de l’utilité d’un projet. Car à ce compte-là, il suffit de construire le GCO, et une fois qu’on se sera rendu compte de facto qu’il n’a fait qu’aggraver les problèmes, le démolir, puis le reconstruire et ainsi de suite… N’y a-t-il pas assez de projets utiles, qui rendent service à la société, pour qu’il faille, au nom de l’emploi dans le BTP, se lancer dans des projets inutiles, qui seront des impasses énergétiques, écologiques et financières ?
Et pourquoi M. Herrmann dans son interview ne demande-t-il pas la mise en place d’une éco-redevance à la hauteur des vrais enjeux (et pas le placebo qui nous est aujourd’hui proposé) ? Un tel outil permettrait de décourager une partie du transit poids lourds tout en ramenant de l’argent dans les caisses, argent permettant des investissements cohérents avec les enjeux actuels. Avec le GCO, un projet archaïque, ce sera tout le contraire : davantage de camions, de bouchons et de pollution !
Non, nous ne pouvons accepter le sacrifice inutile de 300 hectares de nos terres fertiles, nous ne pouvons accepter le sacrifice inutile de la qualité de vie dans nos villages – mais aussi de la ceinture verte autour de Strasbourg, véritable poumon de l’agglomération -, nous ne pouvons accepter de subir la loi du mensonge triomphant, et nous sommes résolus à nous battre jusqu’au bout contre cette aberration. Et les lobbies, et ceux qui se prosternent devant eux, ne font que renforcer notre résolution. Rendez-vous le samedi 27 septembre à 11 h 30 à Kolbsheim où nous allons inaugurer notre deuxième cabane anti-GCO, une cabane qui restera sur place cette fois-ci, signe de notre motivation à occuper le terrain. »