Décès de Nicolas Muller
Le 10 février, Nicolas Muller, membre actif du groupe local Alsace Nature Bruche, s’en est allé, sans faire de bruit.. alors que dehors la tempête Ciara faisait rage.
Voici le message adressé par les membres du GL Bruche proches de Nicolas pour lui rendre hommage
« C’est au nom d’Alsace Nature que je viens te dire un dernier adieu, à toi Nicolas notre fidèle
camarade.
Nicolas, tu as été actif jusqu’à ce que la maladie te handicape.
Le 8 février dernier, tu faisais paraître une photo sur facebook, avec de superbes plantes et le
lendemain, c’était des indications sur la tempête Ciara…
Actif, tu l’étais quand tu te promenais avec ou sans ton chien, voyais des incongruités dans la
nature, faisais des photos pour témoigner ou simplement pour le plaisir…
Ainsi, c’est toi qui nous avais prévenu de la présence de balles de foin, enveloppées dans des
rutilantes bâches à l’accent rose bonbon, qu’on voyait dans un pré pas très loin de la voie express.
C’était au mois de mai et on ne coupe en principe pas encore l’herbe à ce époque-là avais-tu ajouté…
Tu étais toujours à l’affût de telles dérives et tu les faisais partager avec tes amis, tout comme sans
cesse à l’affût de nouvelles technologies pour pointer les pollutions. Nous nous souviendrons de tes
fréquentes mesures de la radioactivité ambiante, tu avais alors intégré à ton i.phone un compteur
Geiger-Muller .. .
Mais aussi, tu étais toujours prêt à rendre service pour ce qui concerne les atteintes écologiques.
Tu étais venu à la maison de Soultz les Bains avec ton matériel pour enregistrer le bruit et les
pollutions de la RD 422, devant chez nous, au centre du village; c’était important, mais il fallait
imaginer l’installation, le portail ouvert sans empiéter sur le trottoir, et même les voisins qui
venaient s’informer de nos résultats…
Tous ceux qui t-on connu et apprécié garderont de toi le plus cordial souvenir. Ton sommeil éternel
laissera à tous d’unanimes regrets et nous adressons à ta chère famille l’expression de nos sincères
condoléances.
Voilà, Nicolas, »