[Mobilisation] 26 juin : Marche et Pique-nique géant au Col de la Schlucht dans les Vosges

[Mobilisation] 26 juin : Marche et Pique-nique géant au Col de la Schlucht dans les Vosges

Motos, Voitures….. Pollution, Bruit, Insécurité,  trop de véhicules sur les Crêtes et dans les cols des Vosges!

il y a deux ans , le 19 juillet 2020, nous nous sommes retrouvés nombreux au col de la Schlucht pour demander des actes,
Devant l’inaction du Parc des Ballons et des pouvoirs Publics,  Alsace Nature nous invite à manifester à nouveau notre exaspération et demander de vraies mesures, le dimanche 26 juin 2022 
Rendez vous  à 10h au Col de la Schlucht pour une marche de la Schlucht au Tanet (et retour) à pied, à cheval ou en vélo, (voir affiche ci-dessous)
Nos revendications :
  • fermeture de deux tronçons de la route des Crêtes au moteurs : du col de la Schlucht au col du Calvaire et la route d’accès au Hohneck
  • limitation à 40 km/h sur  les routes sommitales et 60 km/h sur les routes d’accès au col
  • installation de radars de bruit et de vitesse dans les vallées et sur les crêtes

Evénement facebook à partager : https://www.facebook.com/events/5195796187125996

Action organisée par : SOS Massif des Vosges, Alsace Nature, Collectif pour la quiétude et la sécurité dans le Massif des Vosges.

[Revue de presse] Sur-tourisme dans les Vosges : les critiques et demandes d’Alsace Nature

[Revue de presse] Sur-tourisme dans les Vosges : les critiques et demandes d’Alsace Nature

Le confinement et le déconfinement du printemps 2020 ont été, par contraste, des révélateurs puissants de la pénétration massive dans les espaces naturels vosgiens par une multitude d’usagers dans toute la diversité de leurs pratiques et avec leurs corollaires de nuisances.

Les pratiques sportives et/ou de loisirs de pleine nature, plus ou moins technicisées et compatibles entre elles, investissent de plus en plus des sites sensibles des chaumes et des forêts, transformant la nature en un simple support physique sans égard pour ses caractéristiques et sensibilités spécifiques. On peut citer pêle-mêle le projet de Via Ferrata au Tanet, la Route des crêtes, les téléphériques, les VTT enduro…

Alsace Nature considère que ces développements sont incompatibles avec les enjeux climatiques, écologiques et de préservation de la quiétude du massif et demande aux collectivités concernées de modifier rapidement leurs politiques actuelles.

Afin de préciser notre diagnostic et nos demandes, une conférence de presse était organisée ce vendredi 3 septembre 2021 à MUNSTER.

Parmi ces demandes, Alsace Nature souhaite qu’une réflexion soit engagée pour réguler l’accès aux véhicules dans les cols, ils provoquent beaucoup de nuisances. Elle demande qu’une partie de la route des Crêtes soit fermée à la circulation avec la mise en place de moyens alternatifs de déplacement si nécessaire.

« Il y a les motards qui font trop de bruit, il y a des 38 tonnes qui n’ont rien à faire ici et les voitures sont très nombreuses le week-end. Pourquoi ne pas limiter l’accès, comme cela se fait en forêt noire ? « , s’interroge Maurice Wintz, le président d’Alsace Nature. « Il ne s’agit pas de chasser les personnes du massif vosgien, mais il faut réfléchir à davantage de régulation et c’est aux politiques de réagir, »

 

Une motion intitulée « le massif Vosgien n’est pas un parc d’attractions » avait d’ailleurs été votée lors de la dernière assemblée générale réunie en juin 2021 :

Voir le texte de la motion

REVUE DE PRESSE

Projet de téléphérique au Mont Sainte-Odile : le groupe local Piémont en sentinelles de la Nature

Projet de téléphérique au Mont Sainte-Odile : le groupe local Piémont en sentinelles de la Nature

Le groupe local d’Alsace Nature et Nature & Vie se mobilisent contre un projet qui concerne le Mont Sainte Odile.

Conformément à la motion adoptée à la dernière Assemblée Générale d’Alsace Nature ne voulant pas que le massif des Vosges se transforme en parc d’attractions, nous sommes vigilants au sujet d’un projet de téléphérique reliant Saint Nabor au couvent du Mont Sainte Odile.

En effet, ce projet présente, à nos yeux, un certain nombre de points d’alerte

  • Tout d’abord un défaut de démocratie, la population locale n’a pas été consultée et informée du projet et de son coût ( étude financée par la collectivité à hauteur, pour le moment de 160 000 € ).
  • Une série « d’animations (tyroliennes, parc pour VTT…) » accompagnera ce projet, développant un tourisme de masse et une offre de loisirs consommatrice de Nature que nous dénonçons.

Il existe certainement des solutions plus acceptables pour monter au Mont Sainte Odile, et pour réduire la circulation automobile dans le massif, qu’un téléphérique qui porte atteinte au paysage d’une part et à la faune présente sur le tracé potentiel.

Outre l’artificialisation des sols (aménagement de la partie sommitale, création de deux gares à l’arrivée comme au départ, les câbles sont des pièges mortels pour les oiseaux comme le Grand corbeau ou le Faucon pélerin qui nichent dans la carrière de Saint Nabor (faisant l’objet d’un Arrêté préfectoral de Protection de Biotope)  et qui sont sur les listes de protection au titre des espèces communautaires.

Pourquoi ne pas envisager des navettes de transport en commun (électriques, à hydrogène…) aux départ des gares de Molsheim, Obernai et Barr ? ces navettes pourraient être redéployées en hiver pour acheminer les personnes désirant se rendre au Champ du feu.

D’autres solutions existent peut être ( train à crémaillère) pour peu qu’on n’oriente pas trop de façon délibérée  les bureaux d’études dans leurs conclusions….

DOSSIER A SUIVRE …

Signer la pétition contre ce projet !

 

REVUE DE PRESSE

« Entre 70 et 80 personnes, soit un peu moins que la centaine espérée par les organisateurs, ont participé ce dimanche matin 13 juin, à Saint-Nabor, à un rassemblement contre un projet à l’étude de téléphérique qui relierait le site des anciennes carrières de la commune et le mont Sainte-Odile. »

« Plusieurs prises de paroles ont eu lieu autour de tonnelles où de la documentation était étalée sur les conséquences éventuelles d’un tel projet. Face à la problématique, bien réelle, du nombre de véhicules qui circulent dans le massif (500 000 par an), ces opposants voient dans le téléphérique « un modèle du passé de tourisme de masse » qui ne résoudrait pas les problèmes mais en poserait d’autres, en dénaturant ce lieu emblématique de l’Alsace : impact paysager, atteintes à la biodiversité, à la dimension spirituelle et patrimoniale du lieu, nuisances pour les riverains… »

Voir l’article de l’ALSACE « Entre 70 et 80 manifestants contre le projet de téléphérique » paru le 13 juin, : : https://www.lalsace.fr/environnement/2021/06/13/entre-70-et-80-manifestants-contre-le-projet-de-telepherique

 

Lynx dans les Vosges : le mauvais feuilleton se poursuit

Lynx dans les Vosges : le mauvais feuilleton se poursuit

Mardi 14 janvier 2020 à Pau, le Président de la République annonçait la fin du programme Ours dans les Pyrénées, moins d’une semaine plus tard, un Lynx est retrouvé abattu dans les Vosges ! A vouloir satisfaire les désirs d’une minorité, le Président a envoyé un très mauvais message aux opposants à la présence de grands prédateurs dans nos espaces naturels.

Rappelons que le dernier lynx retrouvé abattu date de 2003. Le retour de ces méthodes de braconnage dans notre massif, n’augure rien de bon à l’heure où nos homologues allemands du Palatinat conduisent de leur côté un programme ambitieux de renforcement de leur population.

Le massif des Vosges est un lieu naturel de présence du Lynx et pourrait accueillir une vingtaine d’animaux si on leur laissait la chance de vivre sereinement. Réintroduit en 1983, la population ne doit sa très faible présence qu’à une longue suite de tueries. Bien qu’alimenté  par les migrations d’animaux en provenance du Jura et maintenant du Palatinat, le Lynx n’a malheureusement jamais réussi à se développer correctement dans les Vosges.

Aujourd’hui l’heure est venue où chacun doit prendre ses responsabilités vis-à-vis de la protection de cette espèce :

  • L’Etat d’abord, en réaffirmant le rôle bénéfique indéniable de la présence des grands prédateurs dans les Vosges et en envoyant un signal très clair : le relâché rapide d’un nouvel individu dans le massif pour ne pas laisser la population s’éteindre.
  • La fédération des chasseurs doit prendre un position claire sur le sujet des grands prédateurs, condamner fermement cet acte et se porter partie civile, sans cela elle se rendra complice des braconniers.
  • Tous les citoyens désireux de garder la naturalité du massif des Vosges et une cohabitation avec les grands prédateurs doivent s’exprimer en signant notre pétition.

Signer la pétition

Nos associations saisiront le procureur de la République et se constitueront partie civile pour que le ou les responsables soient identifiés,  jugés et condamnés. Nous mettrons tout en œuvre pour que le gouvernement, non seulement relâche un individu en compensation, mais aussi engage un programme plus vaste de protection réelle et sérieuse (protection de troupeaux, zones de quiétude, …) des grand prédateurs dans le massif. Pour cela, nous lançons dès aujourd’hui un appel à dons pour nous permettre de mener à bien ces différents objectifs.

Appel à dons

C’est parce que nous ne pouvons tolérer que certains décident, par la force, quelles sont les espèces qui ont le droit de vivre dans les Vosges, que nous serons toujours là où la nature a besoin de nous.

[Communiqué] Champ du Feu : préservons ce joyau cher aux bas-rhinois

[Communiqué] Champ du Feu : préservons ce joyau cher aux bas-rhinois

Le site du Champ du Feu est un site important pour le Bas-Rhin, riche d’une biodiversité remarquable. Il est aussi le lieux de nombreux projets de développement touristique de nature à porter atteinte à l’équilibre de cette chaume fragile et des milieux environnants.
Une partie du site fait l’objet d’un classement en Réserve Naturelle Biologique et est intégré au réseau Natura 2000.

Les enjeux climatiques et la perte de biodiversité sont dans toutes les têtes aujourd’hui et cela impose par conséquent de réfléchir autrement les lieux de promenade et de ressourcement.

Depuis des décennies Alsace Nature tente de mettre en œuvre cet équilibre au travers du comité de pilotage Natura 2000 et du comité de suivi de la Réserve Biologique, malheureusement sans effet face aux projets conduits jusqu’alors, abîmant voire détruisant totalement des milieux d’une richesse exceptionnelle.

L’année passée l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature a attribué au site du Champ du Feu le label « Liste verte » le plaçant ainsi au 46ème rang des sites à travers le monde détenant ce label. Mais en cas d’aménagements en inadéquation avec les principes de préservation de la biodiversité, ce label pourrait être retiré.

Les 3 millions d’Euros programmés par le Conseil Départemental pour le Champ du Feu visent à développer un modèle touristique d’autrefois.
Ce ne sont pas un nouveau stade de biathlon, ses piste macadamisées, son bâtiment de stockage et les raccordements aux réseaux d’eau et d’électricité qu’il faut mettre en place mais plutôt la restauration à moindre coût – tant financier qu’environnemental – de l’ancien pas de tir de la Charbonnière.

Face à l’absence d’enneigement, ce ne sont pas des canons à neige et leur corollaire de problème sur la ressource en eau qu’il s’agit de mettre en place, mais un autre regard qu’il faut porter sur ce site, regard basé sur la découverte et le respect de ces milieux fragiles qu’il convient impérativement de protéger.

Nul ne peut croire que ce qui se passe au Champ du Feu n’est pas en lien avec l’ensemble du massif Vosgien. La préservation de ses milieux naturels qui sont l’un des atouts de l’Alsace, mérite une réflexion bien plus décloisonnée et large qu’aujourd’hui, à l’échelle de l’ensemble du massif vosgien.

Il n’est plus possible de penser l’accueil du public sans ouvrir la focale en prenant en compte les aménagements présents ou à venir tant sur le piémont des Vosges, sur les Vosges du Nord, que sur les Hautes-Vosges.

Alsace Nature invite donc les porteurs de projets et notamment le Conseil Départemental du Bas-Rhin porteur du projet de stade de biathlon à éviter toute précipitation dans ce dossier sensible. Il convient d’inviter l’ensemble des parties prenantes à un tour de table.

En 2020, face aux enjeux climatiques et de régression de la biodiversité, il n’est plus pensable de poursuivre l’artificialisation de ce secteur naturel.

Ce serait là non seulement une atteinte inacceptable à la biodiversité et aux paysages, mais de plus les investissements d’aujourd’hui seraient rapidement rattrapés par raréfaction de la neige et de l’eau dont nous pouvons mesurer d’ores et déjà les effets dans le département du Bas-Rhin.