Décès de Pierre Rosenzweig

Décès de Pierre Rosenzweig

C’est avec une grande tristesse que nous venons d’apprendre le décès de Pierre Rosenzweig, militant infatigable dans de nombreux combats pour l’environnement, pour la Justice sociale et pour la Paix.

Militant anti-nucléaire de longue date, membre de Stop Fessenheim, il avait participé à de nombreuses actions pour obtenir la fermeture de la centrale de Fessenheim, dont un jeûne collectif à Colmar en avril 2011, puis un autre en solo sur la place Kléber à Strasbourg en octobre 2015.

Il était aussi engagé auprès des amis de la confédération paysanne pour une agriculture plus respectueuse de l’environnement et des paysans.

Il avait rejoint Alsace Nature il y a quelques années et s’est fortement investi dans la lutte contre le Grand Contournement Ouest de Strasbourg, avec sa participation à la grève de la faim en octobre-novembre 2016 auprès de 9 autres militants d’Alsace Nature et du collectif GCO NON MERCI.

Militant pour la Paix, iI nous avait aussi contacté en 2020 pour l’organisation d’une étape de la grande Marche mondiale pour la Justice et la Paix en 2020, étape qui n’a pas pu se concrétiser pour cause de crise sanitaire.

 

Nous avons une pensée affectueuse pour tous ses proches et sa famille a qui nous présentons nos très sincère condoléances.

 

 

Hommage à Michel FERNEX

Hommage à Michel FERNEX

Alsace Nature tient à rendre hommage à Michel Fernex, décédé ce samedi 2 octobre 2021. Naturaliste chevronné et militant déterminé, Michel aura, à travers un engagement éclectique et constant, profondément marqué, avec son épouse Solange, la protection de la nature en Alsace.

Présent et actif dans de nombreuses associations alsaciennes, il a été administrateur d’Alsace Nature entre les années 1970 et 2000, apportant ses connaissances, son regard critique et ses visions innovantes. Dans cet esprit, il a notamment été parmi les initiateurs de la Maison de la Nature du Ried et du Conservatoire des Sites alsaciens. Il a aussi porté avec succès la campagne de vaccination des renards contre la rage, en alternative à leur destruction aveugle.  Antinucléaire convaincu, il a contribué à la force de ce mouvement en Alsace, et aura pu constater la fermeture de la centrale de Fessenheim de son vivant.

Alsace Nature, consciente de ce qu’elle doit à Michel Fernex, adresse ses sincères condoléances à ses enfants et sa famille.

[Appel à bénévoles] Festival climat du 1er au 3 octobre à Strasbourg

[Appel à bénévoles] Festival climat du 1er au 3 octobre à Strasbourg

Alsace Nature, aux côtés de CPLC Strasbourg, Emmaüs Mundo,  et Euroasis vous invite au festival climat (qui devait se tenir les 4, 5 et 6 juin) et qui aura lieu le weekend du 1er au 3 octobre 2021.

Le festival climat c’est dans un mois ! Rejoignez-nous pour l’organisation en amont, et/ou le jour J !

 

  • Le climat est plus que d’actualité !

    Après un été riche en événements météorologiques directement liés au dérèglement climatique, il est plus que d’actualité de nous rassembler pour rappeler l’urgence climatique. Les 1, 2 et 3 octobre aura lieu le festival climat que nous aurions aimé vous proposer au mois de juin. L’objectif est de largement sensibiliser à l’écologie et à l’engagement associatif et/ou individuel, et de passer un bon moment en compagnie de passionnant·es passionné·es !
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  • On a besoin de votre aide !

    Pour organiser cet événement, il faut un certain nombre de têtes et de bras, pourquoi pas les vôtres ? Que vous soyez très disponible ou seulement un peu ; que vous ayez un doctorat en sciences de l’environnement ou que vous soyez tout simplement sensible à l’écologie, il y aura forcément une occasion pour vous de nous aider (affichage, communication, logistique, animation, buvette, etc).
  • Pour organiser l’événement au mieux, nous avons toujours besoin de bénévoles en amont (d’ici le 1er octobre) :

    • pôle logistique : une personne capable de vérifier l’état d’avancement des demandes de matériel et de trouver les quelques éléments manquants ;
    • pôle communication : des personnes disponibles pour afficher en extérieur (affichage public) et en intérieur (commerces, lieux publics) et/ou relayer les informations sur le festival (réseaux sociaux, mailing lists, …)

     
    Et le jour J (les 1, 2 et/ou 3 octobre) :

    • accueil : contrôler les passes sanitaires, indiquer l’emplacement des stands/toilettes/etc, compter le nombre d’entrées/sorties ;
    • animation : animer le village associatif en annonçant les moments d’ateliers,invitant les passant·es autour de la place de l’Université à nous rejoindre ;
    • logistique : réceptionner le matériel, installer les stands le samedi, démonter les stands le dimanche ;
    • médiactiviste : prendre des photos/vidéos de l’événement, les envoyer à une personne référente, et les partager sur les réseaux sociaux ;
    • nettoyage : s’occuper des toilettes sèches du site, ramasser les détritus, et changer les poubelles au besoin ;
    • sécurité : déambuler sur le festival et prévenir les situations à risque, escorter la marche le long du parcours le samedi.

    CPLC Strasbourg tiendra un stand au quartier des possibles le samedi 18 septembre, au parc de la Citadelle, n’hésitez pas à venir nous voir pour discuter et nous proposer votre soutien.

     

    Comment nous rencontrer ?

    Si l’aventure vous tente, rejoignez-nous à notre prochaine réunion d’organisation mardi prochain, le 7 septembre à 19h. Envoyez-nous un message si vous voulez y participer. Nous vous donnerons les infos utiles à ce sujet !

    Si vous n’êtes pas disponible mardi, nous vous proposons de remplir le formulaire bénévole suivant : http://urlr.me/z5Y2g ; ou bien également de nous envoyer un message (par Facebook ou sur la boite mail cplc.strasbourg@protonmail.com) pour nous dire ce qui vous intéresse et ce que vous êtes prêt·e à faire avec nous !

    En espérant que vous serez nombreux à répondre à notre appel !

    Merci à vous !

     

    Vous pouvez aussi nous aider financièrement pour l’organisation du festival

    FAIRE UN DON pour le FESTIVAL CLIMAT

    Assemblée Générale 2021 d’Alsace Nature

    Assemblée Générale 2021 d’Alsace Nature

    Les membres d’Alsace Nature était réunis en Assemblée Générale le samedi 12 juin 2021 à Horbourg-Wihr.

    Après la présentation des rapports d’activités et financiers de l’année écoulée, 3 motions ont été adoptées par l’assemblée :

    Retour en images sur notre assemblée générale 2021.

     

     

    décès de Jean-Marie Wilhelm

    décès de Jean-Marie Wilhelm

    C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Jean-Marie Wilhelm, survenu de façon soudaine. Nos premières pensées vont à sa famille à qui nous adressons nos plus sincères condoléances.

    Jean-Marie était membre d’Alsace Nature depuis très longtemps. Habitant Eckwersheim, il s’était investi dans les années 1990 sur des questions liées à la pollution lumineuse dans le Bas-Rhin. Il avait aussi créé le collectif « TGV sans casse », pour limiter les impacts environnementaux liés à la création de la nouvelle ligne TGV.

    Il a ensuite participé activement aux premières actions du collectif anti-GCO dans les années 2000.  Lorsque le collectif a repris la lutte contre le projet autoroutier à partir de 2012, il a participé à l’organisation et la mise en oeuvre de nombreuses actions, manifestations… Il a aussi redynamisé l’association de son village « Ligne Verte » qui faisait partie du collectif.

    De nombreux témoignages de sympathie et d’hommage à Jean-Marie nous sont parvenus. Tous soulignent la personnalité très humaniste de Jean-Marie, sa disponibilité, son empathie pour les autres, son sens de l’humour, ses idées originales parfois, et son engagement sans faille pour la protection de la nature.

    Une trentaine de membres du collectif GCO NON MERCI, dont le président d’Alsace Nature, se sont réunis le 28 février, en plein air (avec prise en compte des contraintes sanitaires), pour un moment de recueillement en mémoire de notre compagnon de lutte.

    [pétition] « Loi séparatisme » : les libertés associatives en danger !

    [pétition] « Loi séparatisme » : les libertés associatives en danger !

    Après la proposition de loi sécurité globale, le projet de « loi confortant le respect des principes de la République », dite « loi séparatisme », constitue une atteinte sans précédent au socle de notre République et menace nos libertés les plus fondamentales. Présentée par « le gouvernement comme une loi de liberté, elle n’impose en réalité que des interdits, de nouveaux délits pénaux et des contrôles de toute la population »*. Derrière une fausse justification sécuritaire se cache en réalité une véritable « loi anti-association » qui appelle une large mobilisation.

    Contrairement à ce qui est avancé par ses promoteurs, ce nouveau texte liberticide ne concerne pas seulement les associations cultuelles et celles qui perçoivent des fonds publics, mais constitue une menace très grave pour l’ensemble des associations françaises. Nous, associations, collectifs et chercheur.es et avocat.es, organisés en coalition pour défendre et promouvoir les libertés associatives, tenons à alerter nos pairs, l’opinion publique et les parlementaires.

    Le Conseil d’État l’a admis en premier : « les mesures du projet de loi concernent pratiquement tous les droits et libertés publiques » ! Ces libertés garantissent que, au delà du contrôle légitime de la légalité d’une association, l’État et ses représentants respectent l’indépendance d’action des associations. Un large pan de cette loi a pour objectif d’encadrer, contrôler et sanctionner davantage l’action associative, notamment en instituant un « contrat d’engagement républicain ». Ce contrat liste au moins dix « principes républicains » qui contraindraient uniquement les associations, sans aucune forme d’engagement réciproque comme l’a justement soulevé le Mouvement associatif.

    Ce contrat liste au moins dix « principes républicains » qui contraindraient uniquement les associations, sans aucune forme d’engagement réciproque comme l’a justement soulevé le Mouvement associatif. Le Conseil d’État, en chœur avec la Défenseure des droits, soulignent que ce contrat comporte des « notions sujettes à interprétations antagonistes » et des « incertitudes » qui ne manqueraient pas d’introduire de sérieux risques d’arbitraire. Par ailleurs, la Défenseure des droits s’inquiète de ce que ce projet participe d’un « renforcement global du contrôle de l’ordre social ». Contrat d’engagement républicain : « comment éviter que les entraves institutionnelles aux activités associatives, déjà nombreuses ? »

    Dans la droite ligne de la loi sécurité globale, qui élargit les prérogatives de police à de nouveaux acteurs, Gérald Darmanin et le gouvernement voudraient insérer dans le contrat républicain une clause de « respect de l’ordre public » dont l’appréciation est juridiquement laissée aux seules forces de l’ordre et leur hiérarchie (préfet, ministère de l’Intérieur). Dans un contexte d’urgence et aussi de surdité des autorités aux revendications citoyennes, de plus en plus d’associations ou groupes militants ont recours à la désobéissance civile non violente qui pourrait demain être considérée comme un « trouble à l’ordre public ». Ces actions militantes n’en restent pas moins légitimes et parfois reconnues comme telles par les tribunaux au nom de la liberté d’expression comme en attestent les relaxes de décrocheurs de portraits d’Emmanuel Macron, tout en revendiquant aussi les libertés d’opinion et de manifestation chères aux associations, mais qui se trouvent aujourd’hui directement menacées par plusieurs dispositions de ce projet de loi encore en débat.

    Au-delà de ces nouvelles dispositions, se pose aussi la question de leur application. Comment éviter que les entraves institutionnelles aux activités associatives, déjà nombreuses, souvent abusives et méconnaissant le droit, ne se multiplient à l’encontre d’acteurs qui interviennent – souvent de manière critique – dans le débat public ? En octobre 2020, l’Observatoire des libertés associatives tirait déjà la sonnette d’alarme avec le rapport « Une citoyenneté réprimée » qui documentait cent cas de répression anti-association.

    Le non respect d’un contrat républicain aux contours imprécis, entraînerait des sanctions telles que la suspension ou le remboursement des subventions, véritable mise à mort financière pour des associations déjà précarisées (perte des contrats aidés, etc.).

    Cela entraînerait aussi la perte d’un agrément indispensable pour agir en justice au nom des Français et de l’intérêt général, voire plus quotidiennement pour intervenir en milieu scolaire ou extra-scolaire. Plus localement cela pourrait signifier le refus ou la perte d’accès aux espaces et équipements publics.

    « L’expression d’une défiance généralisée à l’encontre des associations et groupements de citoyens »

    Le projet de loi, dans son article 8, élargit aussi les conditions pour prononcer la dissolution d’une association en remplaçant l’organisation de « manifestations armées dans la rue » par des « agissements violents contre les personnes et les biens », le terme d’ « agissement » ouvrant là aussi un large champ d’interprétation. Certaines dispositions (art 18) censées mieux protéger les fonctionnaires et personnes dépositaires de l’autorité ne sont pas sans rappeler l’article 24 de la proposition de loi sécurité globale sur l’interdiction de diffuser des images des forces de l’ordre. D’autre part, les commentaires sur les réseaux sociaux d’adhérents de l’association pourraient être reconnus comme des éléments justifiant la dissolution d’une association, même si ces messages sont postés à titre personnel. Cette disposition fait peser des risques de « déstabilisation » sur des associations ciblées par des campagnes malveillantes en ligne, certaines personnes pouvant prendre la qualité de membres pour ensuite nuire à l’association.

    Comment ne pas voir dans ces lois sécuritaires l’expression d’une défiance généralisée à l’encontre des associations et groupements de citoyens organisés pour faire entendre leur voix et agir pour l’intérêt général ?

    Nous refusons que des associations soient arbitrairement dissoutes ou privées de financement sur des critères flous et infondés avec des possibilités de recours amoindries. Nous refusons également la stigmatisation que ce projet de loi fait peser sur des personnes de confession musulmane, en raison de leur croyance ou origines supposées, en laissant croire que ce texte de loi répondrait à des enjeux de sécurité ou de « vivre-ensemble ». Nous refusons qu’un pouvoir politique impose une interprétation moralisante et autoritaire des « principes républicains » déjà parfaitement exprimés dans notre devise nationale.

    Le législateur français a construit au fil du temps des lois plus équilibrées qui ne demandent qu’à être appliquées. Nous surveillerons avec attention le débat parlementaire de ces prochaines semaines, tant sur le projet de loi séparatisme que sur la proposition de loi sécurité globale qui mobilise déjà largement, pour alerter les citoyennes et citoyens français sur cette dérive autoritaire que nous constatons avec effroi et inquiétude. Loin de contribuer à la sécurité et à la cohésion nationale, cette « loi séparatisme », si elle était votée, serait contre-productive et affaiblirait les principes républicains. Cette loi déstabiliserait l’ensemble des associations pourtant si essentielles face aux épreuves que nous traversons et pour notre démocratie.

    Cet appel a été lancé à l’initiative des membres de la Coalition pour les libertés associatives.

    SIGNER LA PETITION

     

    Signataires

    Associations

    APPUII
    Action Droit des Musulmans
    Anticor
    Alliance citoyenne
    Attac France
    Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (CRID)
    Collectif des Associations Citoyennes (CAC)
    Combat Monsanto
    Coordination nationale Pas sans Nous
    Fédération des Arts de la Rue
    France Nature Environnement (FNE)
    Greenpeace
    Groupe d’information et de soutien des immigré·es (Gisti)
    IPAM
    Immigration Développement Démocratie (IDD)
    La Quadrature du Net
    Mouvement Roosevelt France
    ReAct !
    Le réseau Sortir du nucléaire
    Ritimo
    Syndicat de la magistrature
    Syndicat des avocats de France
    VoxPublic

    Universitaires

    Julia Cagé – professeure adjointe au département d’Économie de Sciences Po Paris
    Serge Slama – professeur de droit public, Université Grenoble-Alpes
    Marie-Hélène Bacque – professeure d’études urbaines, Université Paris-Nanterre
    Romain Badouard – enseignant et chercheur en sciences de l’information et en communication, Université Paris II Panthéon-Assas, CARISM et Institut Français de Presse
    Guillaume Gourgue – enseignant et chercheur en science politique, Université Lyon 2, Laboratoire TRIANGLE
    Marion Carrel – professeure de sociologie, Université de Lille-CeRIES
    Karel Yon – chercheur en sociologie, CNRS, Université Paris Nanterre et CERAPS (Université de Lille
    Marwan Mohammed – chercheur en sociologie, CNRS
    Stéphanie Hennette-Vauchez, Professeure de droit à l’université Paris Nanterre et directrice du Centre de recherches et d’études sur les droits fondamentaux
    Julien Talpin, chercheur en Sciences politiques, CNRS
    Vanessa Codaccioni : Maîtresse de Conférence en science politique à l’université Paris 8
    Jean-Louis Laville, Professeur du Conservatoire national des arts et métiers et chercheur au Lise (CNRS-Cnam)
    Marie-Laure Basilien-Gainche – professeure de droit public, Université Jean Moulin Lyon 3 – membre honoraire de l’Institut Universitaire de France, membre de l’Institut des Migrations
    Sébastien Milleville, Maître de conférences en droit privé, Université Grenoble Alpes
    Charles-André Dubreuil, Professeur de droit public, Université Clermont-Auvergne
    Diane Roman, Professeure à l’Ecole de droit de la Sorbonne

    Avocat.es

    Nabila Asmane
    Nabil Boudi
    Vincent Brengarth
    William Bourdon
    Emmanuel Daoud
    Jérôme Karsenti
    Raphaël Kempf
    Adélaïde Jacquin
    Stéphane Maugendre
    Jeanne Sulzer