jeudi 24 Juin 2021 | Vie associative
Les membres d’Alsace Nature était réunis en Assemblée Générale le samedi 12 juin 2021 à Horbourg-Wihr.
Après la présentation des rapports d’activités et financiers de l’année écoulée, 3 motions ont été adoptées par l’assemblée :
Retour en images sur notre assemblée générale 2021.
lundi 1 Mar 2021 | GL EMS, Groupes Locaux, Vie associative
C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Jean-Marie Wilhelm, survenu de façon soudaine. Nos premières pensées vont à sa famille à qui nous adressons nos plus sincères condoléances.
Jean-Marie était membre d’Alsace Nature depuis très longtemps. Habitant Eckwersheim, il s’était investi dans les années 1990 sur des questions liées à la pollution lumineuse dans le Bas-Rhin. Il avait aussi créé le collectif « TGV sans casse », pour limiter les impacts environnementaux liés à la création de la nouvelle ligne TGV.
Il a ensuite participé activement aux premières actions du collectif anti-GCO dans les années 2000. Lorsque le collectif a repris la lutte contre le projet autoroutier à partir de 2012, il a participé à l’organisation et la mise en oeuvre de nombreuses actions, manifestations… Il a aussi redynamisé l’association de son village « Ligne Verte » qui faisait partie du collectif.
De nombreux témoignages de sympathie et d’hommage à Jean-Marie nous sont parvenus. Tous soulignent la personnalité très humaniste de Jean-Marie, sa disponibilité, son empathie pour les autres, son sens de l’humour, ses idées originales parfois, et son engagement sans faille pour la protection de la nature.
Une trentaine de membres du collectif GCO NON MERCI, dont le président d’Alsace Nature, se sont réunis le 28 février, en plein air (avec prise en compte des contraintes sanitaires), pour un moment de recueillement en mémoire de notre compagnon de lutte.
lundi 8 Fév 2021 | Non classé, Vie associative
Après la proposition de loi sécurité globale, le projet de « loi confortant le respect des principes de la République », dite « loi séparatisme », constitue une atteinte sans précédent au socle de notre République et menace nos libertés les plus fondamentales. Présentée par « le gouvernement comme une loi de liberté, elle n’impose en réalité que des interdits, de nouveaux délits pénaux et des contrôles de toute la population »*. Derrière une fausse justification sécuritaire se cache en réalité une véritable « loi anti-association » qui appelle une large mobilisation.
Contrairement à ce qui est avancé par ses promoteurs, ce nouveau texte liberticide ne concerne pas seulement les associations cultuelles et celles qui perçoivent des fonds publics, mais constitue une menace très grave pour l’ensemble des associations françaises. Nous, associations, collectifs et chercheur.es et avocat.es, organisés en coalition pour défendre et promouvoir les libertés associatives, tenons à alerter nos pairs, l’opinion publique et les parlementaires.
Le Conseil d’État l’a admis en premier : « les mesures du projet de loi concernent pratiquement tous les droits et libertés publiques » ! Ces libertés garantissent que, au delà du contrôle légitime de la légalité d’une association, l’État et ses représentants respectent l’indépendance d’action des associations. Un large pan de cette loi a pour objectif d’encadrer, contrôler et sanctionner davantage l’action associative, notamment en instituant un « contrat d’engagement républicain ». Ce contrat liste au moins dix « principes républicains » qui contraindraient uniquement les associations, sans aucune forme d’engagement réciproque comme l’a justement soulevé le Mouvement associatif.
Ce contrat liste au moins dix « principes républicains » qui contraindraient uniquement les associations, sans aucune forme d’engagement réciproque comme l’a justement soulevé le Mouvement associatif. Le Conseil d’État, en chœur avec la Défenseure des droits, soulignent que ce contrat comporte des « notions sujettes à interprétations antagonistes » et des « incertitudes » qui ne manqueraient pas d’introduire de sérieux risques d’arbitraire. Par ailleurs, la Défenseure des droits s’inquiète de ce que ce projet participe d’un « renforcement global du contrôle de l’ordre social ». Contrat d’engagement républicain : « comment éviter que les entraves institutionnelles aux activités associatives, déjà nombreuses ? »
Dans la droite ligne de la loi sécurité globale, qui élargit les prérogatives de police à de nouveaux acteurs, Gérald Darmanin et le gouvernement voudraient insérer dans le contrat républicain une clause de « respect de l’ordre public » dont l’appréciation est juridiquement laissée aux seules forces de l’ordre et leur hiérarchie (préfet, ministère de l’Intérieur). Dans un contexte d’urgence et aussi de surdité des autorités aux revendications citoyennes, de plus en plus d’associations ou groupes militants ont recours à la désobéissance civile non violente qui pourrait demain être considérée comme un « trouble à l’ordre public ». Ces actions militantes n’en restent pas moins légitimes et parfois reconnues comme telles par les tribunaux au nom de la liberté d’expression comme en attestent les relaxes de décrocheurs de portraits d’Emmanuel Macron, tout en revendiquant aussi les libertés d’opinion et de manifestation chères aux associations, mais qui se trouvent aujourd’hui directement menacées par plusieurs dispositions de ce projet de loi encore en débat.
Au-delà de ces nouvelles dispositions, se pose aussi la question de leur application. Comment éviter que les entraves institutionnelles aux activités associatives, déjà nombreuses, souvent abusives et méconnaissant le droit, ne se multiplient à l’encontre d’acteurs qui interviennent – souvent de manière critique – dans le débat public ? En octobre 2020, l’Observatoire des libertés associatives tirait déjà la sonnette d’alarme avec le rapport « Une citoyenneté réprimée » qui documentait cent cas de répression anti-association.
Le non respect d’un contrat républicain aux contours imprécis, entraînerait des sanctions telles que la suspension ou le remboursement des subventions, véritable mise à mort financière pour des associations déjà précarisées (perte des contrats aidés, etc.).
Cela entraînerait aussi la perte d’un agrément indispensable pour agir en justice au nom des Français et de l’intérêt général, voire plus quotidiennement pour intervenir en milieu scolaire ou extra-scolaire. Plus localement cela pourrait signifier le refus ou la perte d’accès aux espaces et équipements publics.
« L’expression d’une défiance généralisée à l’encontre des associations et groupements de citoyens »
Le projet de loi, dans son article 8, élargit aussi les conditions pour prononcer la dissolution d’une association en remplaçant l’organisation de « manifestations armées dans la rue » par des « agissements violents contre les personnes et les biens », le terme d’ « agissement » ouvrant là aussi un large champ d’interprétation. Certaines dispositions (art 18) censées mieux protéger les fonctionnaires et personnes dépositaires de l’autorité ne sont pas sans rappeler l’article 24 de la proposition de loi sécurité globale sur l’interdiction de diffuser des images des forces de l’ordre. D’autre part, les commentaires sur les réseaux sociaux d’adhérents de l’association pourraient être reconnus comme des éléments justifiant la dissolution d’une association, même si ces messages sont postés à titre personnel. Cette disposition fait peser des risques de « déstabilisation » sur des associations ciblées par des campagnes malveillantes en ligne, certaines personnes pouvant prendre la qualité de membres pour ensuite nuire à l’association.
Comment ne pas voir dans ces lois sécuritaires l’expression d’une défiance généralisée à l’encontre des associations et groupements de citoyens organisés pour faire entendre leur voix et agir pour l’intérêt général ?
Nous refusons que des associations soient arbitrairement dissoutes ou privées de financement sur des critères flous et infondés avec des possibilités de recours amoindries. Nous refusons également la stigmatisation que ce projet de loi fait peser sur des personnes de confession musulmane, en raison de leur croyance ou origines supposées, en laissant croire que ce texte de loi répondrait à des enjeux de sécurité ou de « vivre-ensemble ». Nous refusons qu’un pouvoir politique impose une interprétation moralisante et autoritaire des « principes républicains » déjà parfaitement exprimés dans notre devise nationale.
Le législateur français a construit au fil du temps des lois plus équilibrées qui ne demandent qu’à être appliquées. Nous surveillerons avec attention le débat parlementaire de ces prochaines semaines, tant sur le projet de loi séparatisme que sur la proposition de loi sécurité globale qui mobilise déjà largement, pour alerter les citoyennes et citoyens français sur cette dérive autoritaire que nous constatons avec effroi et inquiétude. Loin de contribuer à la sécurité et à la cohésion nationale, cette « loi séparatisme », si elle était votée, serait contre-productive et affaiblirait les principes républicains. Cette loi déstabiliserait l’ensemble des associations pourtant si essentielles face aux épreuves que nous traversons et pour notre démocratie.
Cet appel a été lancé à l’initiative des membres de la Coalition pour les libertés associatives.
SIGNER LA PETITION
Signataires
Associations
APPUII
Action Droit des Musulmans
Anticor
Alliance citoyenne
Attac France
Centre de Recherche et d’Information pour le Développement (CRID)
Collectif des Associations Citoyennes (CAC)
Combat Monsanto
Coordination nationale Pas sans Nous
Fédération des Arts de la Rue
France Nature Environnement (FNE)
Greenpeace
Groupe d’information et de soutien des immigré·es (Gisti)
IPAM
Immigration Développement Démocratie (IDD)
La Quadrature du Net
Mouvement Roosevelt France
ReAct !
Le réseau Sortir du nucléaire
Ritimo
Syndicat de la magistrature
Syndicat des avocats de France
VoxPublic
Universitaires
Julia Cagé – professeure adjointe au département d’Économie de Sciences Po Paris
Serge Slama – professeur de droit public, Université Grenoble-Alpes
Marie-Hélène Bacque – professeure d’études urbaines, Université Paris-Nanterre
Romain Badouard – enseignant et chercheur en sciences de l’information et en communication, Université Paris II Panthéon-Assas, CARISM et Institut Français de Presse
Guillaume Gourgue – enseignant et chercheur en science politique, Université Lyon 2, Laboratoire TRIANGLE
Marion Carrel – professeure de sociologie, Université de Lille-CeRIES
Karel Yon – chercheur en sociologie, CNRS, Université Paris Nanterre et CERAPS (Université de Lille
Marwan Mohammed – chercheur en sociologie, CNRS
Stéphanie Hennette-Vauchez, Professeure de droit à l’université Paris Nanterre et directrice du Centre de recherches et d’études sur les droits fondamentaux
Julien Talpin, chercheur en Sciences politiques, CNRS
Vanessa Codaccioni : Maîtresse de Conférence en science politique à l’université Paris 8
Jean-Louis Laville, Professeur du Conservatoire national des arts et métiers et chercheur au Lise (CNRS-Cnam)
Marie-Laure Basilien-Gainche – professeure de droit public, Université Jean Moulin Lyon 3 – membre honoraire de l’Institut Universitaire de France, membre de l’Institut des Migrations
Sébastien Milleville, Maître de conférences en droit privé, Université Grenoble Alpes
Charles-André Dubreuil, Professeur de droit public, Université Clermont-Auvergne
Diane Roman, Professeure à l’Ecole de droit de la Sorbonne
Avocat.es
Nabila Asmane
Nabil Boudi
Vincent Brengarth
William Bourdon
Emmanuel Daoud
Jérôme Karsenti
Raphaël Kempf
Adélaïde Jacquin
Stéphane Maugendre
Jeanne Sulzer
…
mardi 5 Jan 2021 | A la une, Vie associative
Cher-e-s adhérent-e-s,
Cher-e-s sympahisant-e-s,
Permettez-moi de vous adresser mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Qu’elle soit, pour vous et vos proches, la plus agréable possible, dans un contexte plus serein que celui de l’année qui vient de s’achever.
Pour notre fédération, Alsace Nature, souhaitons que cette année nous permette de reprendre pleinement nos actions de sensibilisation et de protection au service d’une société humaine plus humble et respectueuse du vivant qui nous entoure. Notre raison d’être est d’attirer l’attention et de faire réfléchir, que ce soit dans la contestation ou la proposition, et de semer des initiatives porteuses d’espoir pour une véritable réorientation écologique de notre modèle socio-économique.
Le « monde d’après » ne sera pas spontanément meilleur que celui d’avant, bien au contraire.
Comme hier, nous devrons continuer sans relâche à rappeler que nous sommes des êtres humains sensibles et citoyens, et pas seulement des machines à produire et à consommer. A rappeler que les milieux naturels que nous défendons ne présentent pas seulement de l’intérêt quand ils sont valorisables économiquement.
2021 marque également le cent dixième anniversaire de la naissance du Dr Henri Ulrich, fondateur de notre fédération en 1965. Nous prévoyons de lui rendre un hommage particulier à cette occasion. Dans son ouvrage Je ne fais que passer (1998) il écrivait notamment ceci:
« La singularité de l’être humain me déconcerte, m’irrite, souvent m’écœure. L’homme, qui s’est érigé en maître du monde, est devenu le prédateur en chef implacable, il a perdu le sens de la mesure, il écrase tout ce qui contrarie sa folle chevauchée… Et pourtant, dans un tel être habite une âme sensible, nostalgique, qui aspire aux plus hautes valeurs de la culture et de l’esprit. »
Puissions-nous contribuer à ce que cette âme sensible prenne le pas sur la névrose aménagiste !
Un grand merci pour votre fidélité et votre soutien.
Gardons espoir, force et volonté pour 2021 !
Ewerall, wo d’Natür uns brücht !
Partout où la nature a besoin de nous !
Maurice Wintz
Président d’Alsace Nature
mardi 15 Déc 2020 | GL Sundgau, Groupes Locaux, Vie associative
Nous avons appris récemment le décès de Pierre Koehl, membre d’Alsace Nature depuis les débuts de l’association. Pierre était très actif sur de nombreux combats écologiques en Alsace, il a été membre du comité directeur d’Alsace Nature Haut-Rhin, représentant du Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin (CSFR) pendant de longues années. IL a été également actif au sein d’autres associations environnementales telles que la Ligue de Protection des Oiseaux et l’association Paysages d’Alsace… Alsace Nature salue son engagement militant et s’associe à la peine de sa famille et de ses proches.
Voici quelques textes écrits par des membres d’Alsace Nature en hommage à Pierre.
« … j’ai entendu parler de lui à l’orchestre de Mulhouse, par Philippe Berne, altiste de métier et par ailleurs fondateur de l’école de musique d’Altkirch.
“Comment, tu ne connais pas Pierre Koehl?”. C’était donc une référence de l’écologie dans le Sundgau. Je l’ai côtoyé au comité directeur puis à la codé où il ne manquait pas d’exprimer sa révolte face aux dégradations de la nature par un humour décapant et en faisant circuler des tracts. Il nous a souvent fait l’éloge de la lenteur , estimant que l’humanité n’aurait jamais dû dépasser les 100km/heure. Doué pour le dessin il a chaque fois croqué l’un ou l’autre des présents qu’il serait amusant de retrouver en feuilletant ses cahiers.
il est parti un peu vite quand-même… »
albert
« Très triste nouvelle, en effet.
J’avais 16 ans quand j’ai rencontré Pierre Koehl pour la première fois, un avant-printemps de 1966. Il était instituteur à Goldbach. Sa femme et lui m’ont hébergé pendant la nuit. Le matin très tôt il m’a fait monter au Storkenkopf pour y entendre le Coq de bruyère. Et – chaman noir sur fond de neige- nous l’avons entendu, en effet, et entrevu dans la hêtraie !
Je dois énormément à Pierre Koehl ! Et je ne crois pas exagérer en disant que ce sont les marques imaginaires les plus fortes de ma vie que j’ai trouvées là-haut, chez lui, à l’ombre du Grand Ballon : la magie de la « Baltz », de plus en plus fantomatique depuis mais qui me hante toujours comme un rêve indispensable ; la lecture de « Jean Christophe », le très long roman pacificateur de Romain Roland. Il l’ avait recommandé à l’adolescent rétif que j’étais alors. J’y ai pensé toujours d’une manière ou d’une autre. Je revois toujours sa couverture brune sur édition « papier Bible »…
Après , nous ne nous sommes plus guère revus.
Mais c’était suffisant.
Merci Pierre Koehl. »
Gérard Freitag
« Voila une bien triste nouvelle.
J’ai toujours adoré le rencontrer, à Alsace Nature ou au Conservatoire des Sites Alsaciens ainsi qu’à Paris lors de nos déplacements de fin d’année.
… Profondément marqué par cette disparition qui se rajoute à celle de notre ancien trésorier, Gérard Schmitt
Avec ces 2 piliers historiques, c’est toute une ancienne génération et philosophie d’Alsace Nature qui disparaissent »
Jean-Louis
« Choc, surprise et émotion le 11 décembre dernier en lisant l’annonce du décès de Pierre Koehl.
Je ne l’ai pas connu à l’aube des mouvements écologistes, il a tout vécu, avec un amour profond de la terre sauvage, des arbres, des oiseaux, s’insurgeant devant tout les bouleversements que notre région a subi, avec en plus l’installation de l’industrie nucléaire ! Il en était une mémoire vivante, un militant de la première heure, un témoin à l’humour qui avait la férocité presque du désespoir …
La palette de ses engagements : LPO, les débuts d’Ecologie et Survie, puis le MEI, Le CSFR, Alsace Nature, Paysage d’Alsace, Maison de la Nature du Sundgau, conseiller municipal de Largitzen le village où il s’est établi avec Marlène et ses 3 enfants et même la paroisse… et peut être que j’en oublie !
Pierre nous a gâté avec les photocopies qu’il faisait des articles qu’il tenait à partager avec ses collègues écolos, c’était un grand lecteur, un dessinateur doué avec un sens aigu de la caricature…
Il nous a marqué, moi, je croyais qu’il était éternel, je ne l’ai pas vu changer, il a toujours été le même, fidèle.
Adieu Pierre ! «
Dominique
vendredi 25 Sep 2020 | Vie associative
Samedi 19 septembre 2020, s’est tenue la 55e Assemblée Générale d’Alsace Nature à Holtzheim, salle de la Bruche. Malgré les conditions sanitaires particulières – et le report de l’assemblée qui aurait dû se tenir en avril – plus d’une centaine de membres s’est déplacée pour assister à ce moment important de la vie associative.
- Le temps fort de cette Assemblée, a été la signature par Alsace Nature de la déclaration d’état d’urgence climatique en présence de Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole, Danielle Dambach, présidente déléguée et Marc Hoffsess qui représentait Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg.
Face au changement climatique, il est urgent d’agir, nous ne l’avons que trop répété. À Strasbourg, comme dans bien d’autres villes lors des dernières municipales, les citoyens ont fait le choix de programmes plus environnementaux. La nouvelle municipalité a déclaré le 4 juillet 2020 « l’État d’urgence climatique ». Il est temps de passer maintenant aux actes et Alsace Nature appuiera de ses compétences toutes les initiatives qui iront dans ce sens. C’est dans cet esprit que, profitant de la 55e Assemblée Générale, Daniel Reininger, président d’Alsace Nature a signé samedi, en présence des partenaires la déclaration d’état d’urgence climatique.
Voir le reportage de France 3 : JT 19/20 du 19 sept. 2020 vers la 11ème minute (11:05) : https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/emissions/jt-1920-alsace
- Plusieurs personnalités invitées ont pris également la parole : M. Bernard Gerber, conseiller de la Région Grand Est, M. Bruno Studer, député du Bas-Rhin, M. Vincent Debes, maire de Hoenheim, M. Marc Hoffsess, adjoint à la maire de Strasbourg, M. Klauss, de l’Office Français de la Biodiversité et représentant de l’Etat, Mme Danielle Dambach, maire de Schiltigheim et présidente déléguée de l’Eurométropole, … Martine Wonner, députée du Bas-Rhin a rejoint l’assemblée un peu plus tard dans l’après-midi.
- Les autres moments de cet après-midi ont été consacrés à l’Assemblée Statutaire
Le Président et les membres du Bureau ont présenté le bilan des actions 2019 (et une partie de celles de 2020 vu la date tardive) de l’association. Les rapports moral, d’activités et financiers ont été adoptés à l’unanimité.
- Maurice Wintz, vice-président, a fait la lecture d’un projet de motion « Pour une reconnaissance de l’apport associatif«
(télécharger la motion en pdf ICI), motion également adoptée à l’unanimité.
- Nos actions pour la Reconquête de la Trame Verte et Bleue urbaine (Au Nord et au Sud de Strasbourg) ont également été présentés.
D’abord initié avec les communes de Lingolsheim , Schiltigheim et Bischheim, ces actions se poursuivent en 2020 avec 3 communes supplémentaires : Holtzheim, Lingolsheim et Ostwald. Il s’agit d’engager des actions visant à favoriser la biodiversité et l’adaptation au changement climatique, faire un état des lieux de la biodiversité et de la trame verte et bleue sur les territoires, accompagné de préconisations d’actions, de gestion et d’opérations de renaturation et d’organiser des événements des sensibilisation du public (enquête Hérisson, sorties natures guidées, …).
cliquer sur l’image pour voir la présentation complète…
- Les membres présents ont ensuite procédé à l’élection du nouveau Conseil d’Administration pour les 2 ans à venir. (voir liste des membres du CA ci-dessous)
Avant le pot de l’amitié, de chaleureux remerciements ont été apportés à Daniel Reininger pour son engagement en tant que président d’Alsace Nature durant ces 5 dernières années.
- … puis la nouvelle campagne fédérale d’Alsace Nature : « De la nature pour tous« , a été présentée.
Etant donnée l’heure tardive et l’ordre du jour très chargé, il a été décidé que cette campagne qui vise à protéger et reconquérir des milieux naturels pour freiner le déclin massif de la biodiversité, serait re-présentée plus en détail lors de la prochaine Assemblée qui aura lieu en avril 2021.
Composition du nouveau Conseil d’Administration à l’issue du vote de l’AG
Lors de ce CA, Daniel Reininger a été nommé président d’Honneur d’Alsace Nature.
Conseil d’administration – collège membres individuels
Jean-Claude CLAVERIE
Nadine FORESTIER
Denys GASS
Michèle GROSJEAN
François JOST
Michael KUGLER
Maud KUNTZMANN
Daisy MASLO
Maurice WINTZ
Violette ZAMMITE
Conseil d’administration – collège groupes locaux
Joseph BAUMANN – Groupe local Sierentz-Bande rhénane
Guillaume CHRISTEN – Groupe local Piémont
Edith ESCOLIN – Groupe local Kochersberg
Philippe LACOUMETTE – Groupe local M2A
Christian LEDUNOIS – Groupe local EMS
Ute RUF – Groupe local Liepvrette
Claudine SCHMITT – Groupe local Haute Bruche
Christian UHRWEILLER – Groupe local Jura
Jean UHRWEILLER – Groupe local Fecht
Michèle WEISHEIT – Groupe local Bruche Aval
Conseil d’administration – collège des associations fédérées
ADRA – Représentant : Bruno WOLLENSCHNEIDER
Alter Alsace Energies – Représentant : Yves HAUSS
Alternatiba Strasbourg – Représentant : Clément CHARBONNIER
ASTUS – Représentant : Gilbert FIEGEL
Atouts Hautes-Vosges (AHV) – Représentant : Francis DOPFF
BUFO (Association pour l’étude et la protection des Amphibiens et Reptiles d’Alsace) – Représentant : Jacques THIRIET
Maison de la Nature du Ried et de l’Alsace Centrale (CPIE Muttersholtz) – Représentant : Clément RENAUDET
Conservatoire des Sites Alsaciens (CSA) – Représentant : Frédéric DECK
Ligue pour la Protection des Oiseaux d’Alsace (LPO) – Représentant : Yves MULLER
Strasbourg Initiation à la Nature et à l’Environnement (SINE) – Représentant : Bruno ULRICH
Composition du nouveau bureau élu par le Conseil d’Administration réuni le 23 sept. 2020
Maurice WINTZ – Président
Jean-Claude CLAVERIE – Vice-président en charge de la coordination 67
Christian UHRWEILLER – Vice-président en charge de la coordination 68
Michèle GROSJEAN – Vice-présidente (Agriculture)
Francis DOPFF – Vice-président (Montagne)
Joseph BAUMANN – Secrétaire
Nadine FORESTIER – Secrétaire adjointe
Bruno ULRICH – Trésorier
Violette ZAMMITE – Trésorière adjointe