04/10/2013 – Projection du film "High Power" et Débat

04/10/2013 – Projection du film "High Power" et Débat

FIlm « High power »

Les dégâts du nucléaire en INDE

Vendredi 04 octobre 2013 à 20h00,
Salle de musique – Ecole Mathias Grünewald – 4 rue Herzog 68124 LOGELBACH
Projection du film et débat sur les conséquences des installations nucléaires sur les populations locales, et le rôle de la France avec la présence du réalisateur, Pradeep Indulkar, Lauréat du prix Uranium à Rio de Janeiro en Mai 2013
En 1969 la première centrale nucléaire de l’Inde a été ouverte à Tarapur. Dans un élan patriotique émotionnel les paysans locaux ont joyeusement donné leurs terres fertiles. Aujourd’hui, presque cinquante ans plus tard la deuxième génération de ces fermiers patriotiques manifeste à Tarapur afin de pouvoir au moins subvenir à leurs besoins élémentaires. Les ténèbres se sont abattues sur la ville qui fournit l’énergie au pays. Tarapur est loin du merveilleux rêve promis. Ce qui s’est passé à Tarapur au cours de ces longues années peut servir d’alerte au monde entier avant qu’il ne soit trop tard.

Sur toile de fond d’un paradis sur terre détruit par la main de l’homme afin de satisfaire son avidité, ce documentaire présente un monde inconnu, une réalité cachée et une nature détruite. 
Le nucléaire en Inde : 20 réacteurs en service (Puissance totale 4391 MW) – 7 réacteurs en construction – 3,62% de l’électricité du pays en 2012.
En septembre 2012 un manifestant a été tué par balle par la police lors d’une manifestation.
Prix libre – Chapeau en fin de projection
 

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – 01 Août 2013

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – 01 Août 2013

Bonjour à tous !

Votre trublion poilu noir et blanc préféré est, comme vous pouvez le constater, de retour !

Ah, mes amis ! Si certains d’entre vous ont une aversion pour tout ce qui rampe et qui grouille, le carbonifère de notre préhistoire aurait été un véritable cauchemar ! L’air y était rempli du bruit assourdissant d’ insectes dont l’envergure vous aurait fait frémir !

Pensez donc ! Des libellules de 70 cm de diamètre, des mille pattes de 2 m de long, des scorpions de 75 cm, des puces XXL, des cafards méga rapides aussi longs qu’une bouteille de lizbeth !!!

Le manque de prédateurs favorisaient cette course au gigantisme !

Puis les vertébrés sortirent des mers pour coloniser les terres et réguler tout ça !

Pourtant, sachez le, il existe encore de par le monde des irréductibles de la goliathomanie !

En Nouvelle Zélande, en Australie, enAfrique, en Asie et en Amérique du sud, nichent des scarabées de 17 cm ! Des sauterelles deux fois plus grandes ! Des blattes, des perces oreilles et des punaises plus longues qu’un tube de dentifrice !

Cher lecteur, ami vacancier ! Toi qui a si longtemps suivi les conseils de Bison Futé, feras tu la sourde oreille aux recommandations de ton copain Jojo !?

Devant tant de dangers que vas tu prendre l’avion ?!

Viens plutôt chez nous élimer tesgore-tex de baroudeur urbain !!!

En rejoignant nos massifs, ne risquant plus rien, tu éviteras les morsures, les piqûres et autres meurtrissures qui te guettent si loin là bas !

En nos vallons vosgiens, pareils monstruosités, tu le penses bien, ne sauraient figurer !

Vraiment ?!!!

Que les amateurs de sensations fortes se rassurent !

Nous n’avons plus de lucane cerf volant, certes. Ces bestioles sont inféodées aux vieux chênes. Ceux ci après avoir été décimés par les bombardementsaméricano-germanique de 39-45 n’ont guère pu résister aux chants ronflants des tronçonneuses thermiques !

– Dommage, avec leur 9 cm et leurs grosses mandibules, les mâles savaient figurer ! –

Il nous reste pour les amateurs d’adrénaline au moins un insecte qui lorsqu’il vous vrombit aux oreilles évoque de lointaines terreurs !

Retour sur Jurassik-parc version micro-cosmos : revoici Madame « Sirex géant »que vous avez pu découvrir dans son élégante robe échancrée noire et jaune au travers du snapy de mon dernier courriel !

Allons pas de panique exagérée ! Je ne voudrais pas que le prude lecteur venu nous visiter par mes propos, soudains moins engageants, ne rebrousse chemin !

L’urocerus giga femelle habite les forêts de conifères, d’où chez nous sa présence.

Ses 4 cm en font l’une des plus grandeshyménoptère d’Europe. La reine des frelons locales, bien que déjà très impressionnantes n’en fait que 3 !

L’appendice inquiétant qui prolonge l’abdomen de notre sirex n’est en aucun cas un dard relié à une poche à venin mais un organe de ponte !

L’on appelle cette appendice pour être plus exact un ovipositeur !

Je vous sers l’anecdote croustillante du jour !

Notre géante maman et son époux, plus modeste de taille, ne sont prévus par le créateur que pour une chose : la procréation, l’œuvre de chair, le lutinageimpudique !!!

Allons donc !

Devançant tout lecteur qui porté par de sombres impulsions rêverait d’être sirex je me dois d’ajouter : n’enviez pas l’animal !

La vie de cet insecte est très courte, quasi-estivale, trois-quatre mois tout au plus entre juin et septembre.

C’est sans doute la raison pour laquelle le sirex n’est d’ailleurs pourvu pour s’alimenter, d’aucun article.

La plupart des ouvrages classifient les insectes en broyeurs, broyeurs-lécheurs, piqueur-suceurs, suceurs-lécheurs , oublieux de citer cette cinquième« caste » : ceux qui ne mangent pas !

Le sirex en fait partie, l’imago en effet ne mange pas, il se contentera de puiser dans les réserves accumulées en sa vie antérieure, les quelques trois années de vie larvaire !

Les larves se nourrissent, elles, à ce propos, de cellulose « modifiée ».

Voici la méthode de ponte que se transmettre instinctivement mères et damoiselles de l’espèce, de génération en génération !

Pour déposer par groupe de 4 à 8 quelques 300 œufs, ces dames vrillent dans le bois des épicéas et pins sylvestres non écorcés, tendres et humides, malades ou fraîchement abattus, la tarière de leur derrière et avant d’y loger progéniture injectent des spores de champignons !

Les spores germant, le mycélium tapisse les parois du berceau natal transformant ainsi le bois en un aliment consommable. Miam ! Miam ! Miam !

Au gré des mois, nos jeunes« urocerus » en vrais mineurs foreront des galeries vers le cœur de l’arbre pour ne revenir au plus près de l’écorce qu’à l’issue du stade nymphal.

Entre 40 et 80 galeries seront ainsi créées par ponte dépréciant le bois de tout un tas de petits trous et de tunnels !

Les techniciens sylvicoles formatéspar l’Office National de la rentabilité Forestières’apitoieront sur leur manque de deniers me direz vous !

Détrompez vous mignons, mignonnes !

Leurs enseignants supérieurs prônant la lutte écologique favorisent avec succès l’implantation de prédateurs dont la Rhysse noirâtre tachée de blanc qui n’est pasphytophage elle, mais carnivore !

Plus élancée et plus discrète dans les airs, ses 8 cm de long pour ceux qui n’en ont pas l’habitude ne laissent pas indifférent !

La Rhysse n’a pas son pareil pour repérer les nymphes des sirex et autres longicornes.

Dès la localisation de ces dernières, elle y colle ses œufs via son oviscapte (autre nom désignant l’ovipositeur comme quoi en français rien n’est simple !).

Dans chaque œuf sommeillera dès lors un véritable « alien » !

Pour les larves prédatées, pas d’autres issue possible que d’être dévorées !

Je vous conterais la suite… peut être… la prochaine fois !!!

A très bientôt !

Votre copain Jojo !

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – Avril 2013

L'écho des terriers de Jojo le blaireau – Avril 2013

Certains lecteurs de la vallée de Munster retrouveront dans un bulletin qui leur est cher cet article. Le cri de joie ci dessous leur était destiné ! Je ne peux résister à le partager dans un rayon plus large.
Comme leur religion leur interdit l’égoïsme, ils ne m’en voudront pas !!!
En écrivant ces mots je pense à entre autre à quelques amis Strasbourgeois, Colmariens, Nantais … Je pense à leur sourire lorsqu’ils découvriront sur l’ordi de leur bureau du conseil général, de la préf ou de la draaf cette nouvelle écolo-élucubration !
Votre superbe sourire ne me retourne que du bonheur !
Avril ! Cri de joie !

Au calendrier des 4 saisons, la création a entamée sa louange Pascale. Elle était attendue et ils furent nombreux ceux qui l’accueillirent par des soupirs de soulagement ! (J’en fus !)

Les trois « pépères pantouflards » forestiers, j’ai nommé mes comparses Loirs, Muscardins et Lérots s’ébrouent d’un long semestre de sommeil. Ils ont gardé le rythme d’avant Charles IX. La ronde des mois commençait alors en France le 1er Avril.
(Nous avons près d’Orléans un lecteur historien qui s’étendra peut être sur ce qui aurait pu être un canular  si envoyé plus tôt ! Denis, un petit commentaire ?!)
Quatrième grand dormeur, le piquant hérisson, qui dort par intermittence depuis l’automne, se tâte les quatre pattes : » rien a gelé, je suis vivant ! Allégria ! »

Les températures sont redevenues appréciables en se rehaussant au dessus des 12°, le chahut extérieur le confirme : c’est le Printemps !
Dès l’aube, les oiseaux rivalisent depuis plusieurs jours s’interpellant par de gaies vocalises. Juchés sur les sommités arbustives, perchés à l’extrémité des branches bourgeonnantes, arpentant fébrilement le sol, les corniches ou les faîtières des toits, les uns hochant de la queue, les autres frétillant des ailes, mésanges, fauvettes, rouge gorge, rouge queues, pinsons s’époumonent tel des marchands de foire !
Les coassements provenant des mares ? Allégria !
Les cris nocturnes de la chouette hulotte ? Allélgria !
Les vols des abeilles, des paons du jour, de la vanesse de l’ortie et des pipistrelles ?

Les premiers bourgeons, chatons, fleurs qui impriment sur le gris bruns de l’hiver leurs pastels vert, jaune, bleue, blanc, rose… ?
Les jours qui rallongent ? Allégria ! Allégria ! Allégria !
La vie ! La vie qui nous interpelle mes amis ! Dieu quelle générosité !
Dans les sous bois, du sureau à l’érable, du bouleau au sorbier, chacun défroisse son feuillage en une habile, très très lente et captivante féerie.
Prenez le temps d’aller voir : chaque branche est unique ! Admiration assurée !
Avril signifie renouveau, jeunesse !
Les écureuils, blaireaux, renards, sangliers, chevreuils vont prochainement offrir à cette effervescence joyeuse eux aussi leurs nouveaux nés !

C’est le Printemps ! Allégria !

Quand à l’homme grand bénéficiaire de cette superbe générosité, il saura puiser dans la pharmacopée du bon Dieu, prodigue, outre les vitamines D des ensoleillements revigorant, après la sève de bouleau, les feuilles d’ail des ours et les racines de pissenlit, celles de la bardane , les fleurs du tussilage et de la primevère officinale…
Pour le condimentaire, à la blanche anémone des bois succédera sur les sols des sous bois les plus acides le blanc petit trèfle rafraîchissant inféodé à l’épicéa.
L’oxalis acetosella charmera en effet les premières salades par son petit goût acide. Elle est appelée communément selon les régions petite oseille, pain de coucou, surelle et, le saviez vous, je vous le donne en mille… Alléluia !
Pour tous ceux qui contemple et se nourrissent l’âme de cette ardeur aux saveurs douces et bucoliques, la création chante un gloria formidable.
Imaginez vous une ronde des saisons où l’espoir de ce renouvellement n’existerait pas ? Dans son amour inépuisable notre créateur à conçu ce beau don : le printemps !
Alors réjouissons nous et unissons nos voix au chant de la création :
Joie ! Joie ! Joie !
Jorge Mario Borgoglio qui s’est réfugié pour son pontificat comme chacun le sait sous le prénom de François d’Assise citait dans une audience accordée le 16 mars dernier : « Saint François est l’homme de la pauvreté, l’homme de la paix, l’homme qui aime et préserve la création. En ce moment nous avons avec la création une relation qui n’est pas très bonne, non ? « 
Et bien je vous souhaites à tous un bon printemps à l’école de ce St François là !

Votre blaireau préféré : Jojo !

Les gagnants du concours littéraire

Les gagnants du concours littéraire

Du 08 octobre au 14 décembre 2012, les classes de primaire et de collège avaient la possibilité de participer à la première édition du concours littéraire « Plum’eau » , organisé par Alsace Nature en partenariat avec l’Agence de l’eau et l’académie de Strasbourg.

Les prix pour la catégorie des classes de primaire :

  • Premier prix : La classe de CE2 de l’école élémentaire de URMATT, qui gagne une sortie/animation d’une journée sur les petites bêtes aquatiques, pour leur pièce de théâtre. >voir le texte<
  • Deuxième prix : La classe de CE2 de l’école élémentaire Pierre de Leusse de REICHSHOFFEN, qui gagne un livre pour chaque enfant ainsi qu’un guide pour l’enseignant, pour leur conte. >voir le texte<
  • Troisième prix : Camille Hummel, élève en CM2 de l’école primaire Pasteur de INGERSHEIM, qui gagne un livre, pour son conte. >voir le texte<

Les prix pour la catégorie des classes de collège :

  • Premier prix : La classe de 6e1 du collège Kléber de HAGUENAU, qui gagne une journée de sortie scolaire au Vaisseau, pour leur recueil de poèmes. >voir le texte<
  • Deuxième prix : La classe de 6e2 du collège Kléber de HAGUENAU, qui gagne un livre pour chaque enfant ainsi qu’un guide pour l’enseignant, pour leur recueil de sketchs. >voir le texte<
  • Troisième prix : La classe de 5e1 du collège Kléber de HAGUENAU, qui gagne un livre pour chaque enfant ainsi qu’un guide pour l’enseignant, pour leur recueil de contes. >voir le texte<