2 ans après Fukushima : week-end d'actions pour réclamer la sortie du nucléaire

 
Ce week-end plusieurs actions étaient organisées pour réclamer la sortie du nucléaire et pour soutenir le peuple japonais 2 ans après la catastrophe de Fukushima.
Des membres d’Alsace Nature ont participé à ces événements à Paris, Chalampé…
Voici quelques articles de presse pour faire le point :
– Sur la chaine humaine organisée à Paris, qui encerclait plusieurs lieux de pouvoir ayant un lien avec le nucléaire. Selon les organisateurs, 20 000 personnes y ont participé (4 000 selon la police !), dont certains élus.
Article du journal Libération, paru le 9 mars 2013  : « A Paris, une chaîne humaine pour réclamer l’arrêt du nucléaire »
Pendant que les manifestations se déroulaient à Paris, des milliers de manifestants réclamaient également la sortie du nucléaire au Japon.
Article du journal LeMonde, paru le 9 mars 2013, Une chaîne humaine de milliers de personnes à Paris contre le nucléaire
 
– sur la manifestation organisée par les associations alsaciennes et allemandes à Chalampé pour demander la fermeture immédiate de Fessenheim. Deux témoins japonais, présents à Fukushima lors de la catastrophe, sont venus témoigner.
Article du journal l’Alsace, parue le 10 mars 2013: « Nucléaire Six cents manifestants scandent Fermons Fessenheim »
 
 

Chauve-souris du PMC : lumière sur une triple boulette

Un article paru le 11 février 2013, sur rue89 Strasbourg, revient sur les « boulettes » faites dans ce dossier, qui auraient pu éviter le dérangement d’espèces protégées…
« Mais ce sont les chauve-souris retrouvées dans un arbre abattu au PMC qui devraient le plus occuper nos élus. Explications sur cette triple boulette avant de suivre les débats. »
Lire l’article en entier

Grande pétition inter-associative pour le loup

Grande pétition inter-associative pour le loup

Devant les menaces qui pèsent sur la protection du loup en France et alors que le prochain plan loup 2013-2018 est en préparation, FERUS et les associations Animal Cross, ASPAS, FNE , FRAPNA, GEML, LPO , Mille Traces, SFEPM, SPA et WWF lancent une grande pétition en faveur du loup.
Les associations citées ont également adressé un courrier inter-associatif le 14 novembre dernier.
Soutenez le loup et les demandes des associations, exprimez-vous !
 


Texte de la pétition :

À l’attention de de Mme la Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, Delphine Batho.
Madame la Ministre,
Il y a 20 ans, le loup faisait son retour naturel en France.
Aujourd’hui, nos associations sont inquiètes de constater que les atteintes graves à sa conservation dans notre pays se multiplient. Son statut d’espèce protégée par la directive européenne « Habitats-Faune-Flore » et les engagements souscrits auprès de la Convention de Berne semblent menacés.
Le 10 octobre, une proposition de loi a été déposée au bureau de l’Assemblée Nationale, notamment par MM Charles Ginésy, Hervé Gaymard et Jean Lassalle, visant « à autoriser les éleveurs à tirer sur tout loup menaçant leurs élevages, cette autorisation s’appliquant également dans les cœurs des parcs nationaux ».
Le 16 octobre, la teneur de certaines propositions lors de la réunion du Groupe National Loup a laissé présager une orientation négative dans la volonté du gouvernement de veiller à la conservation du loup, malgré ses engagements internationaux.
Toujours le 16 octobre, une autre proposition de loi a été déposée au Sénat, notamment par Mrs Jean-Pierre Chevènement et Robert Hue, visant « à autoriser l’abattage des loups dans des zones d’exclusion à créer, indépendamment du prélèvement défini au niveau national »
Enfin le 19 octobre, le Conseil d’Administration du Parc National des Cévennes a déclaré le loup incompatible avec la biodiversité, ce qui est un non-sens écologique. Il a demandé que le Parc soit reconnu comme « zone d’exclusion pour le loup » et souhaite organiser son abattage en zone « coeur » du Parc.
Loin des ambitions d’un Etat moderne à l’orée du 22e siècle, ces orientations nous ramènent un siècle en arrière. Elles vont également à l’encontre de la Conférence Environnementale qui a souhaité faire de la France un état exemplaire en matière de biodiversité. Vous êtes garante du respect de la biodiversité dans notre pays, c’est pourquoi nous demandons instamment à l’Etat d’agir afin que ces propositions néfastes et opposées à la stratégie nationale voulue par le Président de la République ne soient pas adoptées.
Dans cette attente, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l’expression de notre profond respect.

  • ANIMAL CROSS – la présidente – Valérie Thomé
  • ASPAS – le président – Pierre Athanaze
  • FERUS – le président -François Darmstaedter
  • FNE – le président – Bruno Genty
  • FRAPNA – le président – Eric Feraille
  • GEML – Yann Lebecel
  • LPO – le président – Allain Bougrain-Dubourg
  • MILLE TRACES – la présidente – Sylvie Thirion
  • SFEPM – le président – Stéphane Aulagnier
  • SPA – le directeur – Luc Cazenave
  • WWF – la présidente – Isabelle Autissier

Signez la pétition sur : http://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/protection-loup-france-urgence/9401

PLU de Wangenbourg annulé, le dialogue eût été préférable…

Alsace Nature – Communiqué de presse

Vendredi 8 février 2013
Par décision en date du 22 janvier 2013, le Tribunal Administratif de Strasbourg a annulé le PLU de Wangenbourg.
Les juges ont en effet considéré qu’eu égard à l’augmentation prévue du nombre d’habitants (139 d’ici 2015), la constructibilité immédiate de 54,95 nouveaux hectares rendue possible par l’adoption de ce plan violait le principe de gestion économe de l’espace et de la maîtrise de l’urbanisation.
Aussi, en faisant fi de cette règle fondamentale de la planification urbaine, la commune de Wangenbourg s’est vu, logiquement, censurée par le juge administratif.
Pourtant, lors de la phase d’élaboration de ce document règlementaire l’association Alsace Nature avait alerté, à plusieurs reprises, la commune des conséquences qui s’attachaient à son projet de développement urbain. Dans la phase pré-contentieuse, nous avions rencontré le maire pour lui faire part de nos remarques. En vain.
Au cours de la procédure contentieuse, la commune est allée jusqu’à considérer que nous avions tenté de « monnayer » le retrait de notre recours, témoignant ainsi d’une attitude peu propice au dialogue.
Il eût été préférable, selon nous, que la commune associe les représentants des intérêts environnementaux plus étroitement lors de l’élaboration du PLU afin de parvenir, ensemble, à un outil qui serve l’intérêt général. Au lieu de cela, la commune a été sourde à nos appels. Mais nous formons le vœu que la commune saura maintenant nous associer intelligemment à l’élaboration du nouveau PLU. En tout cas l’association Alsace Nature y est prête.
 

GCO : 2 experts mandatés par le gouvernement pour "dresser un constat objectivé"

Parus dans les DNA du 9 janvier 2013 :
Un article faisant état de la nomination de 2 experts (deux ingénieurs des Ponts et Chaussées) pour actualiser les données concernant le GCO.
« Et d’ajouter que la mission devra, « dresser dans un premier temps un constat objectivé des difficultés de déplacements rencontrées et, dans un deuxième temps, examiner les solutions envisagées ainsi que leurs pertinences par rapport aux objectifs rappelés précédemment ainsi qu’aux attentes qui s’expriment localement. Ces réflexions nécessiteront une actualisation des études de trafics disponibles, en veillant à distinguer les trafics de proximité et ceux en transit. Il conviendra enfin d’associer à la réflexion l’ensemble des acteurs locaux concernés ». Pour ce faire, deux ingénieurs des Ponts et chaussées ont été nommés : Jean Panhaleux et François Renvoisé. »
Lire l’article en entier
 
Deuxième article : « strasbourg Autoroute A35 et déplacements Des experts nommés »
« Le conseil général de l’environnement et du développent durable est le fruit du rapprochement depuis 2008 du conseil général des Ponts et chaussées et du Service d’inspection générale de l’environnement. Les activités de cette structure consistent à produire des rapports, des expertises et des avis sur différents domaines (transports, logement, environnement, aménagement du territoire). Ce n’est pas ce qu’on appelle un organe de concertation même si dans le présent cas, il est annoncé que « l’ensemble des partenaires locaux sera consulté à cette occasion ». Mais les grands commis de l’État qui travaillent dans cet organe se sont déjà penchés sur la problématique strasbourgeoise. C’était en février 2003. Le conseil général des Ponts et chaussées, en partenariat avec l’Inspection générale des finances, avait produit un rapport d’audit sur les grands projets d’infrastructures de transports en France. »
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