jeudi 19 Oct 2017 | Non classé
Austropotamobius pallipes © GrahamC57 (FLickr)
L’Ecrevisse à pieds blancs est un crustacé d’eau douce. De taille moyenne, elle atteint 9 à 13 cm à l’âge adulte. Son régime alimentaire est omnivore, elle se nourrit essentiellement de débris végétaux et de d’invertébrés.
Elle se rencontre sur les cours d’eau aux eaux fraîches et bien oxygénées. Cette espèce comme la plupart des crustacés, sont d’excellents bio-indicateurs, elles sont très sensibles aux variations de leur environnement.
Classée en France comme vulnérable, l’écrevisse à pieds blancs figure en Alsace dans la liste rouge des espèces en danger critique d’extinction. Les causes de déclin de cette espèce sont entre autre l’introduction de l’écrevisse de Californie, espèce exotique, porteuse saine d’une maladie infectant les autres espèces d’écrevisses, mais aussi l’aménagement des cours d’eaux et les pollutions des eaux de surface et des nappes phréatiques liées à l’apport de produits phytosanitaires issus des pratiques agricoles conventionnelles.
Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à contacter l’association IMAGO, consacrée à la conservation des invertébrés en Alsace –
http://association.imago.free.fr/.
Photo Flickr – GrahamC57
mardi 19 Sep 2017 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Alsace, Transports, Urbanisme
Une action Idiote et inutile, c’était ma première pensée lorsque l’on m’a prévenu du dépôt de fumier et de pneus devant notre siège strasbourgeois par les syndicalistes de la FDSEA 67.
Or la FNSEA, syndicat organisé et d’expérience n’a pas pour habitude de se lancer dans des actions inutiles et insensées. Après le retour au calme et après avoir entendu les déclarations des deux meneurs, ce sont plutôt les adjectifs ridicules et pathétiques qui me sont venus.
Quand j’entends Franck SANDER, président de la FNSEA 67, déclarer, pour justifier leur retournement de veste que les « écolos » les poignardent dans le dos, en demandant l’application de mesures réductrices et compensatoires, c’est à l’évidence un faux prétexte et visiblement la victimisation a pris le pas sur le courage.
Quand j’entends Dominique DAUL président de la FNSEA du canton de Truchtersheim, déclarer qu’ils ne veulent pas de mesures compensatoires et que les agriculteurs sont les mieux placés pour s’occuper de l’environnement, les bras m’en tombent (il est évident que grâce à eux, nous n’avons pas de problèmes de qualité d’eau et d’air et que la biodiversité se porte de mieux en mieux…)
Croire qu’Alsace Nature dicte les mesures correctrices et compensatoires, les avis du CNPN (où nous n’avons aucun siège), ou rédige l’acte de concession de l’autoroute pour le compte de l’Etat, c’est nous prêter un pouvoir que nous ne soupçonnions pas.
Contrairement à ce qui est affirmé, nous ne sommes pas contre l’aménagement foncier, mais nous demandons la prise en compte de cet aménagement sur plus de 11 000 ha dans l’évaluation globale de l’impact environnemental, ce qui participe du bon sens et de la loi.
Il est évidemment plus facile de se défiler du collectif au prétexte fallacieux de la triple peine et de la trahison d’un partenaire que d’avouer qu’ils se sont servis du collectif pour faire monter les enchères et que ce qu’ils ont obtenu les satisfaits.
L’action contre Alsace Nature ne tient donc pas du dérapage ou du hasard, c’est un acte d’allégeance et un gage donnés à leurs alliés ou complices habituels : le BTP et les élus des collectivités locales favorables au GCO.
Enfin tout rentre dans l’ordre, merci d’avoir fait tomber les masques et d’avoir remis chacun à sa place.
ALSACE NATURE continuera (sans se laisser impressionner par qui que ce soit) dans le cadre de l’intérêt général, à défendre la nature, l’environnement et à lutter contre l’artificialisation des sols et contre l’agro-industrie.
Et la FNSEA à défendre les intérêts particuliers de leurs membres privilégiés et l’agro-industrie dont ils sont les promoteurs, les acteurs et les bénéficiaires au détriment de la qualité de l’eau, de l’air et de la biodiversité et des agriculteurs qui tentent de vivre de leur exploitation familiale.
Daniel REININGER
Président d’Alsace Nature
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mercredi 19 Juil 2017 | Eau et zones humides, Nature
Vertigo moulinsiana aime les zones humides calcaires. Il se trouve en hauteur sur des feuilles ou des tiges de plantes, principalement dans les bordures d’étangs, marais, lacs, berges des rivières, etc.
En déclin : les menaces peuvent être nombreuses allant d’une diminution des températures à la disparition de son habitat (drainage des zones humides, surpâturage, altération des conditions hydrologiques…). Vertigo des moulins est classé « en danger » sur liste rouge en Alsace. On en trouve dans la réserve naturelle d’Erstein, à Sessenheim et Munchhausen qui font partie du site Natura 2000 Rhin Ried Bruch de l’Andlau. Mais les données restent encore malheureusement insuffisantes pour faire des propositions d’actions pour sa conservation !
Vous reconnaîtrez le Vertigo des moulins a sa petite coquille (2 à 7 mm de haut) de couleur jaunâtre pâle, brun jaunâtre/rougeâtre en forme de coquillage. Celle-ci est très courte, brillante, dextre avec un sommet obus. Ses spires font 5 tours et le dernier représente 2/3 de la coquille.