mercredi 14 Mar 2018 | Non classé
La Rainette verte est une espèce d’amphibiens appartenant à la famille des Hylidae. Elle se différencie de le Rainette méridionale par son chant plus rapide et par la bande latérale qui se prolonge sur ses flancs.
On la classe communément parmi les grenouilles même si scientifiquement on sépare les grenouilles des rainettes. Les rainettes ont des pelotes adhésives au bout des doigts leur permettant un mode de vie arboricole. En Europe, elle sont les seuls amphibiens à avoir ce mode de vie grimpeur.
La Rainette verte mesure jusqu’à 5 cm de long. Elle à la peau lisse, vert vif et son ventre est gris-blanc. Elle a une bande brune de l’œil aux flancs.
Leur régime est composé en particulier d’insectes volants. La maturité sexuelle est atteinte à deux ans, et la reproduction a lieu au printemps, de mars à juin. Les femelles pondent de 800 à 1000 œufs en masses non flottantes. Les têtards présentent une crête dorsale marquée.
La survie de la jeune génération dépends fortement de la pluviométrie, en effet, la pluie favorise la survie des têtards.
Le chant de la Rainette verte femelle est plus ample, plus grave et avec une fréquence plus élevée que le mâle. Les mâles, eux, forment des chœurs nocturnes et répétitifs. Le chant semble avoir une grande importance au sein d’un population pour la reproduction.
La Rainette verte est une espèce de plaine, présente jusqu’à 400m d’altitude. Elle vit dans les milieux marécageux et boisés mais toujours à proximité de l’eau. On peut en apercevoir le soir près des point d’eau, et la journée sur des branches de plante exposées au soleil, toujours à proximité d’un point d’eau.
Cette espèce est aujourd’hui encore répandue dans certaines zones, mais en régression ou disparue dans une grande partie de son aire naturelle ou potentielle de répartition.
La Rainette verte à des besoins précis pour maintenir sa diversité génétique et son développement notamment en termes d’habitat naturel. Elle est victime de la pollution de l’eau par les insecticides ainsi que a fragmentation des habitats, et de l’urbanisation des zones humides.
mercredi 14 Fév 2018 | Nature
Les Odonates sont un ordre des « libellules ». Des fossiles d’odonates datant de -320 millions d’années, montrent que ce groupe figure parmi les insectes les plus anciens apparus sur terre. Ils ont largement colonisé tous les continents, sauf l’Antarctique – où ils se développent dans une très large variété de milieux aquatiques non marins : eaux douces, saumâtres, courantes, stagnantes, temporaires, tourbières, etc.
Le genre des Lestes fait parti des odonates les plus présents en Alsace. Pour tous les membres du genre Lestes, le corps de l’insecte est presque totalement vert métallique, avec une zone bronze irisée. Tous les Lestes se ressemblent pour leur forme et couleur. Le seul moyen de détermination visuelle entre les différentes espèces de Lestes est la couleur et la forme de l’appendice anal.
Le Leste dryas ou Leste des bois, au repos, à les ailes à demi-déployées. Le mâle a les yeux bleus. Une texture poudreuse bleutée couvre son front et les derniers segments de son abdomen, ainsi que pronotum et les flancs du thorax. La femelle à le ventre beige, un abdomen plus épais que celui du mâle. Elle n’a pas de coloration bleue sur le corps et à les yeux bruns.
Le Leste dryas adulte vole de juin à août souvent dans des secteurs asséchés ou en voie d’assèchement. La distance de dispersion de l’espèce n’excède pas 1 à 3 kilomètres.
Ils s’accouplent à la manière des demoiselles en formant un tandem formant une roue. Après la copulation, le mâle reste en tandem, accouplé à la femme alors qu’elle pond ses œufs, de forme allongée, qu’elle insère un à un à la base des tiges de plantes.
Les œufs passent l’hiver immergés et l’éclosion des larves a lieu au printemps après la remontée du niveau d’eau. Le Leste dryas hiberne sous forme d’œufs, il se développe rapidement sous 45 à 70 jours.
L’Alsace abrite l’un des noyaux de population d’odonates et joue donc un rôle important dans leur conservation à l’échelon mondial. La bande rhénane, les grands massifs forestiers et cours d’eau du nord du Bas-Rhin et les milieux tourbeux des Vosges concentrent la quasi-totalité des stations connues des libellules menacées en Alsace. Les odonates sont victimes de la régression et la dégradation des zones humides.