[Mobilisation] Participez aux concertations concernant la chasse au courlis cendré et la barge à queue noire

[Mobilisation] Participez aux concertations concernant la chasse au courlis cendré et la barge à queue noire

Sous les coups de boutoirs de nos ONG devant les tribunaux, l’Etat s’est vu dans l’obligation de suspendre la chasse de quatre espèces d’oiseaux en mauvais état de conservation : la barge à queue noire, le Courlis cendré, la Tourterelle des bois et le Grand Tétras.

Pour le Grand Tétras, le Conseil d’Etat a imposé un moratoire de 5 ans. Pour les autres espèces, l’Etat se contente d’un moratoire reconduit année après année.

Concernant la chasse de la barge à queue noire et du courlis, la consultation publique vient d’être ouverte sur le site du ministère de l’Écologie jusqu’au 26 juillet 2024.

Merci de soutenir ces deux moratoires. Il suffit de rappeler que ces deux espèces sont en mauvais état de conservation et que la chasse doit être suspendue. Dire qu’un an est insuffisant. Attention le titre du message doit être clair : avis favorable au moratoire

 

Consultation relative à la chasse de la barge à queue noire :

La Barge à queue noire (Limosa limosa) est actuellement classée « quasi-menacée » sur la liste rouge mondiale de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Elle fait l’objet d’un plan international dans le cadre de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique- Eurasie (AEWA). Ce plan a été renouvelé en décembre 2018 pour une période de 10 ans et prohibe la chasse dans l’ensemble des pays signataires.

Afin de tenir compte de ce plan et de l’engagement français en matière de protection des espèces protégées, la chasse a été suspendue sur le territoire national à trois reprises de 2008 à 2013, de 2015 à 2018, de 2019 à 2021.

Cette dernière période a été prolongée par des arrêtés successifs et en dernier lieu par un arrêté du 2 août 2023. L’article 1er précise que la chasse de la barge à queue noire (Limosa limosa) est suspendue sur l’ensemble du territoire métropolitain jusqu’au 30 juillet 2025.

Merci de soutenir ce moratoire et de demander un allongement de la suspension de la chasse au delà de 1 an.

Participer à la consultation – chasse barge à queue noire

 

Consultation relative à la chasse du courlis cendré

Le Courlis cendré (sous-espèces Numenius arquata arquata, N. a. orientalis et N. a. suschkini) fait l’objet d’un plan d’action international adopté par les parties signataires de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (AEWA). La France est légalement engagée dans ce plan. Ce plan, adopté en 2015, concerne plus de 20 pays. Il conditionne notamment la réouverture de la chasse en France à la mise en place d’un plan international de gestion adaptative des prélèvements.

Un arrêté du 31 juillet 2019 relatif à la chasse du courlis cendré en France métropolitaine pendant la saison 2019-2020, lequel autorisait un prélèvement de 6 000 individus, a été annulé par décision du Conseil d’Etat du 31 juillet 2019. Prenant acte de cette décision, la chasse du courlis cendré en France métropolitaine est depuis suspendue (saisons cynégétiques 2020-2021, 2021-2022, 2022-2023 et 2023-2024).

Considérant l’état d’avancement du plan international de gestion adaptative de l’espèce, ainsi que l’état de ses populations, il est proposé de suspendre la chasse de cette espèce sur l’ensemble du territoire métropolitain pour un an. L’article 1er précise que la chasse du courlis cendré (Numenius arquata) est suspendue sur l’ensemble du territoire métropolitain jusqu’au 30 juillet 2025.

Merci de soutenir ce moratoire et de demander un allongement de la suspension de la chasse au delà de 1 an.

Participer à la consultation – courlis cendré

[CDI] Médiateur/trice en faune sauvage spécialisé(e) dans les chiroptères

[CDI] Médiateur/trice en faune sauvage spécialisé(e) dans les chiroptères

Le Groupe d’Étude et de Protection des Mammifères d’Alsace recrute un(e) médiateur/trice en faune sauvage spécialisé(e) dans les chiroptères
Le Groupe d’Étude et de Protection des Mammifères d’Alsace (GEPMA) est une association à but non lucratif qui a pour objet de promouvoir la connaissance et la protection des mammifères sauvages et de leurs habitats en Alsace. Ses actions se développent selon trois grands axes : la connaissance, la protection et la sensibilisation.

CONTEXTE DE L’EMBAUCHE
Le pôle de Médiation Faune Sauvage (Pôle MFS) existe depuis 2008. C’est un service commun au GEPMA et à la LPO Alsace (Ligue pour la Protection des Oiseaux).
Le pôle MFS répond à toute personne confrontée, en milieu urbain ou rural, à des situations impliquant des animaux sauvages : de la simple demande d’information sur un animal ou son comportement, à des situations de problématiques de cohabitation avec la faune et de destruction d’espèces protégées ou de leurs habitats. Il apporte également des conseils aux découvreurs d’animaux sauvages en détresse.

Les solutions sont majoritairement apportées par mail et téléphone (envoi de documentation, conseils personnalisés…) parfois via les réseaux sociaux. Il est également nécessaire d’effectuer des déplacements sur le terrain (secteur Alsace).
Le/la médiateur/trice faune sauvage apporte des réponses aux problématiques liées à la cohabitation entre l’activité humaine et la faune sauvage, ses habitats, les milieux naturels ou anthropiques à travers la sensibilisation et l’accompagnement des particuliers, collectivités, professionnels.
Il/elle anticipe, prend en charge et tente de résoudre les conflits. Le cas échéant il/elle peut aussi porter un constat d’échec et participer à l’instruction de contentieux avec la mission juridique.
Il/elle participe à la diffusion de la connaissance en matière de biodiversité, apporte des conseils et propose des solutions concrètes pour une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les activités humaines et en particulier en milieu urbain (bâti, parcs et jardins).
➡ Le poste proposé répond à une augmentation de la charge de travail au pôle MFS de Rosenwiller en raison de l’augmentation des sollicitations en lien avec la thématique “chauves-souris”.

MISSIONS
Sous la responsabilité du Conseil d’Administration du GEPMA et de la Responsable du pôle médiation faune sauvage de la LPO Alsace et du GEPMA, en lien étroit avec les équipes salariées et les bénévoles, le/la médiateur/trice faune sauvage se verra confier les missions suivantes :
● Conseiller et accompagner le grand public, les entreprises et les collectivités sur la cohabitation
avec les chauves-souris,
● Intervenir sur site, si la situation le nécessite (avec potentiellement le besoin de manipuler des
animaux en détresse),
● Anticiper les situations conflictuelles et proposer des procédures de médiation,
● Identifier les différentes situations et causes, et recenser les éléments clefs dans un outil de suivi
● Envoyer la documentation adaptée et/ou relayer vers d’autres contacts plus spécialisés,
● Réaliser des observations en soirées (recherche des accès, comptage des effectifs, identification
des espèces ou enregistrement au détecteur d’ultrasons),
● Participer à la rédaction de comptes-rendus, de courriers et de mails suite aux cas de médiation
● Participer à l’informatisation des données
● Assurer une veille des appels d’offre

PROFIL RECHERCHÉ / QUALITÉS REQUISES
● Formation de niveau bac + 2 minimum
● Permis B exigé, véhicule personnel souhaité
● Connaissances scientifiques générales en écologie et sur les chauves-souris
● Connaissance de la politique publique pour la biodiversité (PNA, DRPNA, N2000, …) souhaitée
● Connaissance du milieu associatif
● Expérience professionnelle souhaitée
● Expériences chiroptérologiques (reconnaissance à vue et acoustique souhaitée)
● Aptitude au travail en équipe et en réseau
● Rigueur et organisation
● Autonomie, adaptabilité et polyvalence
● Qualités relationnelles, d’écoute et de dialogue, dynamisme
● Maîtrise des techniques de communication orales et écrites (dossiers techniques, courriers,
documents de communication)
● Connaissance des outils bureautiques (et PAO appréciée)

CONDITIONS
● CDD de 9 mois, 35 heures hebdomadaires
● Prise de fonction : Dès que possible
● Localisation : ROSENWILLER et STRASBOURG (67) avec déplacements en Alsace réguliers.
Télétravail possible.
● Rémunération : Groupe C indice 280 de la convention collective « ECLAT » (Base année 2023 : 1 907,50 € brut / mois)

CANDIDATURE
Lettre de motivation et CV à adresser par courriel à l’adresse contact@gepma.org à l’attention de
Madame la Présidente.
Date limite de candidature : 15 juillet 2024

 

GEPMA – 8 rue Adèle Riton – 67000 STRASBOURG – 03 88 22 53 51

[Mobilisation] Contre le projet de stade de biathlon au Champs du Feu

[Mobilisation] Contre le projet de stade de biathlon au Champs du Feu

Alsace Nature, en soutien des 3 collectifs, Vallée debout, Nature et Vie (Barr) et le Chaudron des alternatives, appelle ses membres et ses sympathisants à manifester contre l’actuel programme de reconversion du Champ du Feu pensé par la Collectivité Européenne d’Alsace,

SAMEDI 23 MARS 2024
à partir de 11h30
devant le chalet de la CEA au Champ du Feu

Au programme :
11h30-13h : Pique-nique participatif (slogans, affiches, danses, …)
13h-13h45 : scénettes humoristiques farfelues et descentes loufoques ouvertes à tous sur le thème de l’absence de neige
13h45 – 14h 30 : prises de paroles
14h30 : petite marche vers le site des Myrtilles, où est envisagé le stade de biathlon

Voir le programme complet de la manifestation

 

Ce « projet de modernisation / reconversion à l’année du domaine nordique et pédestre du Champ du Feu » nous parait anachronique pour plusieurs raisons :

  • les destructions envisagées de zones boisées sont aujourd’hui insoutenables écologiquement.
  • l’artificialisation à venir de sols naturels et de zones forestières sont contraire aux enjeux liés à l’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité…
  • l’impact des prélèvements d’eau sur le site n’est pas évalué
  • La problématique du transport et de la sur-fréquentation de véhicules bruyants et polluants
  • Par ailleurs aucune étude étayée n’objective les affirmations de besoins réels énoncés ou les choix exprimés dans les différentes dimensions du projet. On affirme des besoins, sans les avoir mesurés, évalués ni justifiés !
    Le bon usage de l’argent public mérite et exige mieux.