[SERVICE CIVIQUE] Ambassadeurs de la nature :  mobilisez autour de l’environnement !

[SERVICE CIVIQUE] Ambassadeurs de la nature : mobilisez autour de l’environnement !

CONTEXTE

Alsace Nature est une association fédérative régionale qui regroupe 100 associations et près de 2000 membres individuels. L’action d’Alsace Nature répond à trois objectifs qui constituent ses principales activités :

  • Faire découvrir et comprendre par la sensibilisation du grand public et des scolaires ;
  • Alerter et influencer les politiques publiques
  • Proposer, débattre et agir dans le but de préserver la nature

Fondée en 1965, Alsace Nature fêtera ses 60 ans d’existence en 2025.

Cette année sera rythmée par un calendrier d’évènements marquants, aussi bien festifs que politiques, permettant de mettre en lumière notre association et son réseau et de fêter un tel anniversaire.

MISSIONS

En collaboration étroite avec l’équipe salariée et les administrateurs de notre structure, le ou la volontaire se verra confié les missions suivantes :

  • Participer à la vie de l’association de manière générale ;
  • Organiser diverses actions et évènements, dans le respect du budget et du planning définis et veiller à leur bonne mise en œuvre,
  • Coordonner l’organisation et les équipes lors des festivités ;
  • Provoquer, organiser, mener des réunions avec les acteurs pressentis,
  • Mobiliser les équipes, personnes ressources, etc. en lien avec les équipes salariées / bénévoles, les partenaires, le réseau fédéral, la presse et les prestataires ;
  • Rendre compte de son activité et de l’avancement des projets aux personnes concernées ; réaliser un bilan de fin d’événement ;

PROFIL RECHERCHÉ :

Le/la volontaire doit être de nature rigoureux.se, organisé.e et réactive face aux contraintes et et savoir faire preuve d’anticipation.
Le sens du contact et l’esprit d’équipe sont essentiels.
Une connaissance des outils de communication de base est un plus indéniable.
De par la nature de la mission, le/la volontaire devra être flexible dans ses disponibilités (travail occasionnel certains week-end, jours fériés, soirées…).

CONDITIONS

  • Poste basé à Strasbourg avec déplacements en Alsace
  • La mission de 8 mois peut démarrer entre décembre 2024 et février 2025

CONTACT

Marie KNEIB – marie.kneib@alsacenature.org –  +33388370758

[CDD-remplacement congés maternité] Un.e Coordinateur.ice de réseau

[CDD-remplacement congés maternité] Un.e Coordinateur.ice de réseau

CONTEXTE :

L’association Strasbourg Initiation Nature Environnement gère le Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre (Strasbourg Robertsau). Elle fait partie du réseau régional d’éducation à la nature et à l’environnement (réseau Ariena). Elle a pour objet :

  • D’organiser, coordonner et promouvoir des actions d’éducation à la nature et à l’environnement de tout public sur le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg et ses environs ;
  • De gérer le Centre d’initiation à l’environnement de Bussierre et ses équipements mis à disposition dans un objectif d’éducation à la nature et à l’environnement, et notamment :
    • d’organiser l’accueil des publics et des associations intervenant sur le site de Bussierre,
    • de mettre en oeuvre l’éducation à la nature et à l’environnement au sein des bâtiments et des espaces extérieurs,
    • de garantir la qualité et la cohérence des actions éducatives.
  • D’animer tout lieu mis à disposition de l’association pour la mise en œuvre d’actions d’éducation à la nature et à l’environnement
  • D’apporter sa compétence pédagogique au service de projets de sensibilisation du citoyen sur le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg et ses environs ;
  • De réunir et favoriser la montée en compétences des acteurs, en particulier associatifs, œuvrant dans le domaine de l’éducation à la nature et à l’environnement sur le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg et ses environs.
  • D’organiser des formations relatives à la transformation écologique et sociale du territoire de l’Eurométropole de Strasbourg et ses environs

Dans le cadre de la déclinaison de la feuille de route eurométropolitaine d’Education à l’environnement, l’Eurométropole de Strasbourg a souhaité renforcer dès 2021 le rôle de coordination de réseau de l’association SINE, en soutenant la création d’un poste dédié.

L’association SINE recrute un.e coordinateur.ice de réseau d’éducation nature et environnement, en CDD, en remplacement d’un congés maternité de janvier à septembre 2025.

MISSIONS

Sous la responsabilité du Président, du Conseil d’administration et de la directrice de l’association, le/la coordinateur.ice aura pour mission :

La structuration du réseau éducation à l’environnement sur l’EMS

Le réseau se structure petit à petit avec une charte qui a été co-construite avec les acteur.ices du réseau. La compréhension de cette charte, l’appropriation de ses valeurs, est un travail sur le long terme, qu’il est nécessaire de continuer et d’approfondir avec les acteurs.

  • Continuer à identifier les acteurs engagés dans le domaine de l’ENE sur le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg, apprendre à les connaître, identifier leurs besoins et ce faisant, enrichir la cartographie des acteurs du territoire déjà existante ;
  • Réunir ces acteurs dans la continuité du travail abordé préalablement avec eux, en répondant à leurs besoins ;
  • Faciliter la co-construction de ce réseau en proposant et animant des temps d’échanges et de travail en collaboration ;

L’animation pédagogique auprès des acteur

  • Coordonner et animer des temps de travail collectif sur des thèmes répondant à la fois, aux besoins du territoire et des acteurs, et à la déclinaison de la feuille de route eurométropolitaine d’éducation à l’environnement ;
  • Apporter conseil et expertise auprès des associations qui souhaitent développer des actions d’éducation et sensibilisation à l’environnement sur le territoire EMS ;
  • Coordonner l’organisation d’événements inter associatifs (Faut qu’on s’bouge, Journées Nature et patrimoine, temps fort à l’Orangerie…) ;
  • Organiser la montée en compétences des acteurs du réseau sur le volet pédagogique, faciliter leur accès aux lieux d’animations du territoire (Bussierre, Orangerie, lieux annexes…)
  • Assurer une veille sur les dispositifs d’aide aux associations, les appels à projets, les formations, les événements pour une mise en cohérence sur le territoire et un partage au sein du réseau via des mails et une newsletter ;
  • Mettre en lien des acteurs selon les thématiques, les compétences et la localisation des projets ;
  • Coordonner la co-construction de programmes pédagogiques inter-associatifs ;
  • Coordonner le programme inter-associatif grand public de SINE et ses partenaires au sein de Bussierre, de l’orangerie, et sur le territoire EMS.

Les relations partenariales

  • Travailler en étroite relation avec les services de l’EMS sur le sujet de l’éducation à la nature et à l’environnement : participer activement (co-construction, bilan, perspectives…) au comité technique (instance de travail interne à l’EMS) ;
  • Apporter son soutien et son expertise dans le cadre de l’appel à projets éducation à l’environnement en participant aux auditions des porteurs de projets.

Vie de l’association

  • Participer activement aux réunions de coordination internes à SINE pour remonter les sujets du réseau et soutenir la Direction dans ses prises de décisions et ses missions ;
  • Participation active et implication dans les événements publics organisés ponctuellement par SINE
  • Prise en charge du volet accueil du public et secrétariat en cas d’absence d’autres collègues

En plus de ces missions la personne contribuera à la vie quotidienne de l’association : participation aux réunions d’équipe, aux journées de formation et aux temps conviviaux de SINE etc…

LIEU DE TRAVAIL

Centre d’Initiation à la Nature et à l’Environnement de Bussierre avec des déplacements fréquents à l’ancienne mini-ferme de l’Orangerie ainsi que sur le territoire de l’Eurométropole de Strasbourg.

TYPE DE POSTE,
expériences et qualifications souhaitées

  • Poste en CDD à temps plein
  • Expérience exigée dans l’animation de réseau
  • Bonnes connaissances du milieu de l’éducation à l’environnement
  • Bonne connaissance du tissu associatif local
  • Bonne qualités relationnelles et d’écoute, organisationnelles et capacités rédactionnelles
  • Expérience dans la conduite de réunion et de projet exigée
  • Expérience dans l’organisation d’événements souhaitée
  • Utilisation des outils informatiques de base (bureautique, présentations, internet)
  • Permis B nécessaire

Rémunération Basée sur la Convention collective ECLAT indice 375

MODALITÉS ET ÉCHÉANCES

Envoyer CV et lettre de motivation à l’adresse mail suivante : inscriptions@sinestrasbourg.org
Ou par courrier à
Monsieur le Président
CINE de Bussierre
155 rue Kempf
67000 STRASBOURG

Réponse souhaitée pour le 15 décembre 2024
Date d’embauche souhaitée : Janvier 2025

Déviation de Châtenois     Réactions de l’Etat, de la Collectivité européenne d’Alsace et d’Alsace Nature suite au sursis à exécution du jugement de 1ère instance par la Cour Administrative d’Appel de Nancy

Déviation de Châtenois   Réactions de l’Etat, de la Collectivité européenne d’Alsace et d’Alsace Nature suite au sursis à exécution du jugement de 1ère instance par la Cour Administrative d’Appel de Nancy

[Communiqué commun de la Collectivité européenne d’Alsace, de la Préfecture du Bas-Rhin – pour le ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires – et d’Alsace Nature]

Strasbourg, le 27 février 2024

 

 Le projet de contournement de Châtenois a été déclaré d’utilité publique par arrêté ministériel en 2012.

Par jugement du 12 mai 2023, le Tribunal administratif de Strasbourg a annulé l’arrêté préfectoral du 14 août 2019, modifié par arrêté du 22 décembre 2020, portant autorisation de travaux de cette infrastructure au titre du Code de l’environnement, et qui étaient alors en cours d’achèvement par la Collectivité européenne d’Alsace (CeA).

L’État et la CeA ont interjeté appel du jugement devant la Cour Administrative d’Appel (CAA) de Nancy et, concomitamment, ont introduit un recours en sursis à exécution du jugement afin de permettre la reprise et la finalisation des travaux.

Le juge d’appel a décidé d’interrompre temporairement le processus juridictionnel en proposant une médiation à Alsace Nature, l’État et la CeA.

Après que les parties ont accepté cette proposition, la médiation s’est tenue du 27 septembre au 5 décembre 2023.

Les travaux de rédaction d’un protocole d’accord se sont déroulés entre les parties, sous l’égide d’un médiateur nommé par la CAA, dans un climat de coopération, de respect réciproque et de confiance mutuelle. Les parties ont mobilisé leurs connaissances pour aboutir à une liste de sites supplémentaires susceptibles de faire l’objet de mesures environnementales complémentaires à celles prévues par l’autorisation environnementale initiale, et permettant une efficience optimisée.

Les parties ont ainsi signé le 22 décembre 2023 un protocole d’accord permettant à la fois la reprise la plus rapide possible des travaux et la sécurisation de la mise en œuvre des mesures environnementales au travers d’une nouvelle autorisation.

Conformément aux stipulations du protocole, un nouveau dossier d’autorisation environnementale a été déposé par la CeA le 15 janvier 2024 et la demande de sursis à exécution a été renouvelée auprès de la CAA de Nancy, ce à quoi elle a fait droit, par ordonnance du 27 février 2024.

Suite à cette ordonnance de la CAA de Nancy, les travaux de déviation de Châtenois peuvent donc officiellement reprendre à compter de ce jour.

Le travail de sécurisation foncière des mesures environnementales, d’état des lieux naturaliste et de rédaction des cahiers des charges qui s’y appliquent reste en cours au sein de la CeA en vue d’une mise en œuvre la plus rapide possible comme cela a été, d’un commun accord, acté dans le protocole.

 

Restauration de la nature : une victoire historique​ !

Restauration de la nature : une victoire historique​ !

[communiqué de France Nature Environnement]

le 27 février 2024

 

Mardi 27 février 2024, le Parlement européen adopte le règlement sur la restauration de la nature, pierre angulaire du volet biodiversité du “Green Deal”. Le texte a traversé d’intenses phases de négociations entre le Conseil et le Parlement, et survécu à une campagne de désinformation massive orchestrée par la droite et l’extrême-droite.

Avec plus de 80% d’habitats naturels en mauvais état, et 70% de sols en mauvaise santé, l’UE se dote aujourd’hui des moyens nécessaires pour pérenniser les modes de vie de ses citoyen·nes et de son économie.

Aujourd’hui, les Etats membres s’engagent à mettre en place des mesures de restauration sur 20% des terres et mers européennes d’ici 2030, et sur 100% des surfaces dégradées d’ici 2050. Cet objectif général sera décliné par type d’écosystème (marins, forestiers, agricoles, urbains, etc.) et adapté aux réalités environnementales nationales. Les Etats membres ont désormais deux ans pour élaborer leurs plans nationaux de restauration, qui seront révisés par la Commission jusqu’en 2027 au plus tard.

Restaurer la biodiversité pour l’humain et la nature

La biodiversité décline à un rythme sans précédent dans le monde, et en Europe, avec des conséquences dévastatrices.

Selon la Commission européenne, 81% des habitats et des écosystèmes de l’UE sont en mauvais état de conservation. En France, le constat est similaire avec seulement 20% des habitats en bon état de conservation en métropole sur la période 2013-2018. Un chiffre qui baisse même à 6% pour les écosystèmes marins et côtiers et pour les écosystèmes humides (données de l’Observatoire national de la biodiversité). Une dégradation qui a un impact sur les espèces végétales et animales. Le rapport de la Commission européenne sur l’état de conservation de la nature dans l’Union européenne montre que les populations d’oiseaux déclinent et que 63 % des autres espèces ont un état de conservation jugé « insuffisant » ou « médiocre » (EUR-lex).

Il convient de rappeler que cette érosion dramatique de la biodiversité est liée aux activités humaines. A l’échelle mondiale, les cinq grands facteurs d’érosion de la biodiversité sont l’artificialisation des milieux naturels, la surexploitation des ressources, le changement climatique (d’origine anthropique), la pollution, et enfin les espèces invasives et envahissantes. Et l’érosion de la biodiversité menace directement la pérennité de nos modes de vie. Le Forum économique mondial a estimé en 2020 que plus de 50% du PIB mondial (soit 44 000 milliards de dollars) dépend de la nature et de ses services. La nature est en effet le support de nombre d’activités essentielles à notre existence et nos économies : production alimentaire, extraction de matériaux renouvelables (comme le bois ou les fibres textiles), assainissement de l’eau, régulation du climat, ou encore protection contre les catastrophes naturelles (glissements de terrain et inondations par exemple).

Ainsi, la restauration des écosystèmes au sein desquels (et par lesquels) nous vivons relève d’un impératif scientifique et social, pas d’un choix idéologique. Après l’inefficacité des engagements volontaires passés, l’inscription d’une obligation légale de restauration dans les textes européens est un signal fort. Ce signal est d’autant plus important que l’UE s’est engagée pour la biodiversité au niveau international, via l’accord de Kunming-Montréal dont elle a soutenu l’ambition, et elle se doit désormais d’être exemplaire et de montrer la voie aux autres pays. Au sein de l’Union, le cadre et les ambitions partagées du règlement sur la restauration de la nature viendront donner cohérence et ampleur aux efforts de restauration déjà portés à certaines échelles nationales ou dans les territoires par de nombreux acteurs (collectivités, syndicats mixtes, associations, exploitants en agroforesterie, usagers de la nature, etc.).

Il reste aujourd’hui aux Etats Membres à traduire cette ambition dans leurs plans nationaux, en définissant des cibles et moyens d’actions adéquats. France Nature Environnement et l’ensemble de la société civile seront là pour soutenir la France dans l’élaboration de stratégies ambitieuses et vitales pour nos écosystèmes.

Une victoire citoyenne face à des stratégies électoralistes

Dans un contexte pré-électoral, la proposition de règlement sur la restauration de la nature a fait l’objet d’une campagne de torpillage et de désinformation massive – orchestrée par une alliance entre partis de droite et d’extrême-droite, et alimentée par les lobbies de l’exploitation intensive des ressources naturelles (agriculture, pêche, foresterie).

Le 12 juillet 2023, la restauration des écosystèmes européens a été sauvée de justesse au Parlement – à 12 voix près sur 648 – contre une tentative d’annulation pure et simple du texte. Motivés par un calcul électoraliste, les libéraux et conservateurs européens se sont alliés pour polariser le débat, en jouant sur la peur et en utilisant la crise agricole à leur avantage. Inversant causes et conséquences, l’alliance des droites a brandi la menace de l’insécurité alimentaire et de la perte de souveraineté si l’UE désirait mettre en œuvre son « Green Deal ». Or, aujourd’hui, c’est bien la surexploitation des ressources, la pollution et l’artificialisation des terres qui menacent nos systèmes de production.

Toutefois, la mobilisation massive de la société civile l’a emporté sur les contre-vérités : citoyen·nes, scientifiques, associations de protection de l’environnement, mais aussi grandes entreprises se sont exprimés par milliers en faveur du règlement sur la restauration de la nature. Pour l’ensemble de ces acteurs, c’est la protection des écosystèmes et la présence d’un cadre réglementaire fort qui assurera la transition et la résilience de notre société, en garantissant la durabilité de nos ressources et en favorisant la planification à long terme pour la transformation de nos modèles économiques.

Cette victoire confirme le rôle clé de l’Union européenne dans la protection de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique. A l’approche des élections européennes, France Nature Environnement appelle donc chacun et chacune à se rendre aux urnes le 9 juin 2024 pour permettre la poursuite des efforts engagés avec le Green Deal.

Pour aller plus loin