mardi 25 Nov 2014 | Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Energies Climat, Pollutions et santé, Presse, Transports
Alsace nature, association fédérative régionale de protection de la nature en Alsace, se félicite du souhait exprimé par le président de la République, dans un entretien au quotidien L’Est Républicain, de relancer l’idée d’une expérimentation de la taxe poids lourd dans toute ou partie de la future grande région est, Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes.
L’association, membre de France Nature Environnement (FNE), est prête à se mettre autour de la table avec ses partenaires institutionnels afin de travailler dès aujourd’hui à l’instauration de cette taxe qu’elle appelle de ses vœux depuis 2005 et la mise en place de la LKW Maut côté allemand.
L’expérimentation alsacienne, proposée il y a près de 10 ans par le député du Bas-Rhin Yves Bur (UMP), aujourd’hui vice-président de la Communauté urbaine de Strasbourg, est une solution toujours ô combien d’actualité, afin de soulager dès maintenant l’autoroute A35 du trafic de transit, alléger la pollution de l’air et lutter globalement contre le réchauffement climatique.
La taxe poids lourds est l’une des alternatives à la réalisation du GCO, Grand contournement ouest de Strasbourg, dont l’inutilité est par ailleurs martelée depuis 15 ans par le collectif GCO Non merci, dont Alsace nature est l’un des piliers.
lundi 10 Nov 2014 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Pollutions et santé, Transports
Alsace Nature, fédération régionale des associations de protection de l’environnement, sera présente aux côtés des occupants de la cabane de Kolbsheim le week-end des 15 et 16 novembre 2014, et particulièrement lors d’un APÉRO PARTAGÉ dimanche 16 de 11h à 13h.
Alors que la lutte contre le GCO s’intensifie et, plus généralement, que l’opposition citoyenne à ce type de projets se fait plus intense en France, Alsace Nature soutient les initiatives d’occupation de terrain, sur le tracé du Grand contournement ouest de Strasbourg, comme partout où sont imposés ces « grands projets inutiles » : dans le Kochersberg, au Testet, à Notre-Dame-des-Landes et ailleurs. Non violente et rompue au dialogue avec les acteurs publics, Alsace Nature comprend néanmoins l’exaspération de nombreux militants amoureux de la nature et désireux de préserver un environnement propice à la vie humaine sur notre petite planète.
Membre du collectif « GCO Non merci » depuis plus de 10 ans, Alsace Nature reste fermement opposée à cette nouvelle infrastructure routière qui engendrera la perte de 280 hectares de terres agricoles, parmi lesquelles des zones favorables au grand hamster d’Alsace, et ce, au seul profit du secteur du BTP.
S’appuyant sur des études indépendantes, comme sur celles commandées par l’Etat et les collectivités, qui toutes prédisent un très faible report de trafic de l’A35 vers le GCO, Alsace Nature dénonce un projet qui ne réglera pas les problèmes d’engorgement autour de Strasbourg. Par ailleurs, cette autoroute – à péage, rappelons-le – fera doublon avec l’A5, côté allemand.
Parce que l’association a conscience que la situation actuelle est insatisfaisante pour de nombreux usagers, elle regrette l’abandon du projet d’écotaxe pour les poids lourds de transit. L’association est par ailleurs favorable à une requalification de l’A35 et de ses accès, mais sans le GCO. Dans ce cadre, une réflexion est à mener sur le rôle de la future VLIO (voie de liaison intercommunale Est), dont l’enquête publique vient de s’achever, mais également sur l’intensification des recherches de moyens de transport alternatifs à l’autosolisme et, plus généralement, sur la répartition entre activité économique et logement dans l’agglomération.
A la pollution atmosphérique dégagée par les véhicules sur l’A35 et la mauvaise qualité de l’air aux abords de l’autoroute à Strasbourg, Alsace Nature estime que le GCO est une réponse perdant-perdant. Perdant, les Strasbourgeois, car, en cas de construction de l’infrastructure, la qualité de l’air ne s’améliorera qu’à la marge et pour un temps très court – les prévisions de report étant très faibles et celle du trafic promettant un rattrapage dans les 20 ans. Perdant, les habitants du Kochersberg, qui, en plus de voir disparaître leurs terres agricoles, récupèreront une partie de la pollution émise. Perdant, le climat à plus grande échelle, puisque la pollution atmosphérique, elle, augmentera de façon générale, avec deux routes au lieu d’une.
jeudi 30 Oct 2014 | Communiqués de presse, Presse
Suite à la mort de Rémi Fraisse, le Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet , Nature Midi-pyrénées, France Nature Environnement Midi-Pyrénées et France Nature Environnement viennent d’adresser une lettre ouverte à Manuel Valls, avec B. Cazeneuve et S. Royal en copie.
Monsieur le Premier Ministre,
Dans la nuit du 25 au 26 octobre, Rémi Fraisse, 21 ans, jeune naturaliste passionné de botanique et engagé au sein du réseau associatif pour la préservation de notre environnement, membre de Nature Midi Pyrénées, FNE Midi Pyrénées et France Nature Environnement, perdait la vie sur le site du projet de retenue de Sivens, dans le Tarn.
Ce drame intervient après 2 ans de protestations et d’argumentaires que nos associations auront largement défendus et développés mais sans être entendues par les pouvoirs publics. Le pourrissement ayant résulté de ce refus du dialogue aurait pu être évité, de même que ses récentes conséquences dramatiques.
Pourquoi la réponse de l’Etat face à des manifestations pacifistes est-elle si disproportionnée comparée à celle des destructions de portiques écotaxe ou des bureaux d’une perception des impôts, ou bien encore face aux menaces de blocages des routes, trouble manifeste à l’ordre public ? S’il faut en appeler à la modération, que le message soit adressé aux forces de l’ordre ! A faire de l’écologie le bouc émissaire de la crise profonde qui mine notre pays, on envenime la situation.
Rien ne peut justifier la mort d’un homme, quel que soit son combat, mais elle est encore plus insoutenable lorsque c’est l’intérêt général qu’il défendait.
Au lendemain d’un rassemblement par ailleurs pacifique et ayant mobilisé 7000 personnes, un rapport d’experts commandé par Mme la Ministre de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie vient corroborer presque point par point l’ensemble des aberrations de ce projet que nous dénonçons depuis plus d’un an. Pourtant, ce même rapport préconise dans ses conclusions la poursuite du projet au motif qu’il serait déjà trop avancé, ce qui reviendrait à légitimer de fait une politique du passage en force et du fait accompli contraire aux principes fondamentaux de la démocratie, et, désormais, contraire à la décence la plus élémentaire.
Rien ne pourra ramener Rémi à sa famille et à ses proches. Il est encore temps, malgré tout, de faire entendre enfin un peu de bon sens et de raison à Sivens. Monsieur le Premier Ministre, vous seul avez maintenant le pouvoir d’amener l’apaisement dont ce territoire a plus que jamais besoin. En tant que mouvement associatif représentant plus de 850 000 citoyens, nous en appelons désormais à vous pour que vous vous prononciez pour l’abandon immédiat du projet de retenue de Sivens, seul moyen de permettre l’ouverture d’un processus serein de débat public et de dialogue sur les alternatives portées par l’ensemble des acteurs concernés.
Il est également et évidemment indispensable que toute la lumière soit rapidement faite sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse et que les responsables soient jugés.
L’écologie a perdu un de ses membres parce qu’elle a perdu la voix. La démocratie et le dialogue restent les meilleures des réponses face à la violence. Vous en êtes, Monsieur, le garant.
Nous vous prions, Monsieur le Premier Ministre, d’agréer l’expression de nos plus sincères salutations.
Denez L’Hostis
Président de France Nature Environnement
Jérôme Calas
Président de Nature Midi-Pyrénées
Thierry de Noblens
Président de France Nature Environnement Midi-Pyrénées
Ben Lefetey
Collectif pour la sauvegarde de la zone humide du Testet
mardi 28 Oct 2014 | Communiqués de presse, Presse
Samedi 25 octobre, Rémi, un jeune bénévole botaniste de Nature Midi- Pyrénées, association affiliée à France Nature Environnement, est décédé en marge de la mobilisation citoyenne pour lutter contre le barrage de Sivens. L’ensemble du mouvement FNE se joint à la famille de Rémi, aux bénévoles et aux salariés de Nature Midi-Pyrénées dans ce moment de deuil.
C’est avec une intense émotion et la plus grande tristesse que nous avons appris la mort de Rémi Fraisse, 21 ans, dimanche, en marge de la manifestation citoyenne organisée à Sivens, dans le Tarn, contre le projet de barrage, à laquelle de nombreux militants du mouvement FNE participaient. Rémi était un jeune bénévole investi au sein de Nature Midi-Pyrénées, association affilée à FNE Midi-Pyrénées et
France Nature Environnement. Actif au sein du groupe botanique de NMP, il suivait la flore protégée en Haute-Garonne où il assurait la coordination du suivi de la Renoncule à feuille d’ophioglosse.
Jérôme Calas, président de Nature Midi-Pyrénées : « Nous sommes sous le choc de la disparition de ce jeune bénévole passionné. Nous adressons nos condoléances et un message de soutien à sa famille et à ses proches. Nous avons toujours condamné toutes les violences qui entouraient la contestation au projet de ce barrage, les circonstances nous obligent à les condamner encore plus fermement aujourd’hui. Il est nécessaire de retrouver la sérénité, ne serait-ce que pour la mémoire de Rémi. »
Thierry de Noblens, président de FNE Midi-Pyrénées : « C’est un moment très dur pour notre mouvement, qui a souhaité montrer son engagement dans ce combat par une présence forte samedi dernier à Sivens. Nous ne pouvons que rendre hommage à ce jeune homme mobilisé contre ce projet, pour le respect de la flore et des espaces naturels de Midi-Pyrénées. Nous sommes consternés par la mort prématurée de ce jeune bénévole, nous condamnons les violences qui entourent la lutte contre ce projet inutile et l’acharnement des forces de police depuis le 1er septembre, nous espérons que cette escalade cessera au plus vite. »
Denez L’Hostis, président de France Nature Environnement : « Nos pensées vont d’abord à la famille de Rémi, à ses proches et ses amis de Nature Midi-Pyrénées. Nous nous associons à leur peine. Pacifistes par nature, nous condamnons fermement toute forme de violence : nul ne devrait mourir parce qu’il s’oppose à un projet insensé. C’est un jour de deuil pour le mouvement écologiste français et pour FNE. La responsabilité des pouvoirs publics et de l’Etat est engagée. »
mardi 14 Oct 2014 | Aménagement du territoire, Communiqués de presse, Presse, Transports
Alsace Nature fait un appel à participation citoyen pour s’opposer au projet !
Ce projet routier s’il se réalise risque de modifier complètement le trafic routier comme l’a fait la construction de l’autoroute A 35 et A 36. En effet la RD 419 Hésingue- Altkirch redeviendrait un axe de circulation prioritaire puisque le temps de déplacement entre Bale et Burnhaupt par l’A35-A36 et par la RD 419 serait identique. Ce changement de flux routier affectera le Sundgau entièrement.
Il est urgent que chacun se mobilise et donne un avis défavorable à ce projet avant le vendredi 24 octobre 2014, fin de l’enquête publique !
Comment donner un avis défavorable au projet ?
Pour ce faire, rendez-vous dans les maries concernées de Bernwiller, des deux Spechbach, de Illfurth, deFroeningen, de Hochstatt et de Didenheim afin de remplir le registre d’enquête avec les arguments que vous trouverez ci-dessous.
ARGUMENTAIRE CONTRE LE PROJET :
- fragmentation et cloisonnement des milieux naturels
- risques de modifier les conditions d’écoulement de l’eau en période de crue et d’accroitre les hauteurs d’eau et l’étendue des zones submersibles (planter du riz)
- le prix 104 millions € en janvier 2011
- l’emprise et les pertes de terre agricole 132 ha
- un risque non négligeable de modifier les flux de transport.
- La distance de Bâle Mulhouse Burnhaupt par A 35 => 50km
- de Bâle RD419 Altkirch, nouvelle route Burnhaupt =>45 km, facteur 0,9
- 5 km en moins pour aller au même endroit
S’il y a un changement de flux le contournement de Tagsdorf, Jettingen, Ranspach le Bas et Altkirch, devient inévitable.
Vouloir améliorer l’accessibilité du Sundgau, c’est augmenter le trafic.
- on diminue les nuisances ici, on les augmente ailleurs(le cas de Didenheim et Carspach)
- la nouvelle route est trop près de Spechbach le Bas
- plusieurs voies parallèles vont à Mulhouse D 432, D 18, N 466, A 36 et la nouvelle route.
PROPOSITIONS :
Au lieu d’investir dans les routes, il vaut mieux investir dans les alternatives :
- construire des trottoirs et pistes cyclables entre les villages
- améliorer l’accès aux gares et au parking
- supprimer le péage de Fontaine
- remplacement des feux rouges à Hochstatt et Froeningen par des ronds points.
- étudier la faisabilité d’un tram train ou tram entre Pfetterhouse – Altkirch, Masevaux-Saint-louis, Waldighoffen et se raccorder à Leymen,
- création d’un tram-train/tram ou chemin de fer
- construire une 3eme ligne de chemin de fer Mulhouse- Altkirch
Pour visualiser les cartes concernant le projet :
http://www.haut-rhin.gouv.fr/actualites/enquetes-publiques/resumes-non-techniques
vendredi 27 Juin 2014 | Communiqués de presse
Comme l’année dernière en juillet et cette année en ce moment nous avons droit aux épandages de pesticides et d’engrais. Les épandages de juillet 2013 ont été suivis de nombreux orages et de coulées de boues dans le Sundgau. Cette année pas encore de coulée de boues mais pour les pesticides rien n’a changé
Après l’averse la vapeur d’eau est chargée d’émanation des produits de traitement et l’ensemble de la population est exposé. Pour une promenade dans la campagne ou un tour en vélo une combinaison étanche et masque à gaz s’avèrent nécessaires, au risque de vomissements ou pire hospitalisation suite à l’inhalation de l’atmosphère toxique.
Combien de temps allons- nous encore subir ces traitements empoisonnés, de plus en plus puissants, de nos campagnes ?
Et dire qu’en ce moment on fait la promotion du tourisme vert et du vélo dans la Sundgau. ?!
L’usage de ces produits qui tuent toutes faunes et flores ainsi que tous les insectes, peut induire des maladies graves sur de la population ; cancer de la prostate, du sein, du système lymphatique (lymphome non hodgkinien), mélanome multiple, maladie de parkinson, leucémie, tumeur cérébrale, malformations génitales, hypersensibilité chimique multiple (MCS)……
Combien de temps encore les utilisateurs eux même veulent-ils prendre ces risques sur la santé ??
Est-ce que l’assurance maladie pourra encore longtemps fermer les yeux sur ces poisons qui s’accumulent dans la nature et tous les organismes et par conséquent dans le corps humain?
Jean Pluskota
Pour Alsace Nature Sundgau,