mercredi 5 Déc 2012 | Energies Climat, Nucléaire, Presse, Revue de presse
Le réseau « Sortir du nucléaire » vient de publier un communiqué de presse :
« C’est une première ! Lundi 3 décembre, EDF a été condamnée par la Cour d’appel de Toulouse à 4000 euros d’amende pour de multiples négligences ayant conduit, en janvier 2010, au déversement de 450 litres d’effluents radioactifs dans le milieu naturel par la centrale nucléaire de Golfech. Une condamnation qui ouvre la voie à bien d’autres…
© EDF 2010
Les deux réacteurs de la centrale de Golfech sont situés sur les berges de la Garonne, entre Agen et Toulouse et à environ 40 km de Montauban.
Janvier 2010 : déversement radioactif dans l’environnement
En janvier 2010, selon une auto-estimation d’EDF, 450 litres d’effluents radioactifs provenant de la centrale de Golfech ont été accidentellement déversés dans le milieu naturel. À la suite de cet évènement grave, du tritium a été découvert dans la nappe phréatique sous la centrale. Bien que la composition exacte du rejet intempestif ne soit pas précisément déterminée, il est établi que ce dernier comportait de nombreux autres radioéléments en plus du tritium.
Après enquête, il s’avère que ce déversement a été causé par un enchaînement de défaillances techniques au sein de la centrale.
Des manquements à la réglementation technique pour la première fois sanctionnés
Face à cette pollution inacceptable du milieu naturel, le Réseau « Sortir du nucléaire », France Nature Environnement Midi-Pyrénées et les Amis de la Terre Midi-Pyrénées, soutenus par de nombreuses associations locales, ont décidé de porter plainte. Le Parquet n’ayant pas engagé de poursuites, EDF a été citée directement devant les juridictions.
Le 29 mars 2012, le tribunal de police de Castelsarrasin a relaxé EDF, en dépit des réquisitions du procureur. Les associations et le Parquet ont fait appel de cette décision. L’audience devant la Cour d’appel de Toulouse a eu lieu le 1er octobre 2012. L’avocat général, représentant du Ministère public en appel, a requis une condamnation pour deux des trois infractions soulevées par les parties civiles. L’affaire a été mise en délibéré et le verdict a été rendu le 3 décembre 2012. EDF a été reconnue coupable de deux infractions et a été condamnée à payer 2000 euros d’amende pour chacune et à reverser 1500 euros de dommages et intérêts à chacune des parties civiles.
Cette condamnation relative à des problèmes d’application de la réglementation technique en matière nucléaire est une première ! Le Réseau « Sortir du nucléaire » se félicite donc de ce verdict et espère qu’elle marquera un tournant dans la jurisprudence en ce domaine, pour mettre fin à l’impunité des pollueurs. »
Retrouvez tout l’historique de cette procédure : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Golfech-EDF-hors-la-loi
lundi 3 Déc 2012 | Presse, Revue de presse
Un Article paru sur www.lyoncapitale.fr le 3 décembre 2012 nous apprend ceci :
En octobre, six agences sanitaires européennes, dont l’EFSA, l’Anses et le HCB, se sont prononcées sur l’étude du professeur Séralini mettant en cause l’innocuité à long terme du maïs transgénique NK603. Toutes ont émis un avis négatif. Six agences indépendantes aboutissant aux mêmes conclusions, le désaveu semblait total. Sauf que ce concert était apparemment préparé, comme le révèle un document découvert par Lyon Capitale.
La bombe médiatique a explosé le 19 septembre. Le professeur Gilles-Éric Séralini et son équipe publient, dans la revue américaine Food and Chemical Toxicology, une étude qui remet en cause l’innocuité et donc l’homologation du maïs génétiquement modifié NK603, un OGM autorisé en Europe.
Le lendemain, en France, une déclaration commune de Stéphane Le Fol (ministre de l’Agriculture), Delphine Batho (Environnement) et Marisol Touraine (Santé) relance le débat sur l’évaluation des OGM. Les ministres saisissent l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) et le Haut Conseil des biotechnologies (HCB), deux instances indépendantes, afin qu’ils donnent un avis et une expertise scientifique sur l’étude Séralini, qui est également envoyée à l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) à fin d’expertise.
Successivement, et à des dates différentes, six agences de sécurité sanitaire européennes ont rendu des conclusions négatives quant à l’étude Séralini.
Mais, à la lecture d’un document que s’est procuré Lyon Capitale, il semblerait qu’une concertation ait eu lieu entre elles en amont,
lors d’une téléconférence organisée par l’EFSA.
Alors, les six agences ont-elles mené leurs expertises en toute indépendance ? Pour Corinne Lepage, qui préside le Criigen (commanditaire de l’étude de Séralini),cette réunion, tenue secrète, est scandaleuse : « Les six agences ont organisé une réplique commune (.) en donnant l’impression que chacune individuellement arrivait aux mêmes conclusions. Ce qui n’est pas honnête. Qu’ils discutent entre eux, pourquoi pas ? À ce moment-là, ils donnent une réponse coordonnée.Au moins, les choses sont claires. Mais ils nous ont fait croire que chacun évaluait de son côté et arrivait au même résultat. Ce n’est pas honnête ! »
Source : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/univers/Actualite/Le-mensuel/Etude-Seralini-sur-les-OGM-la-riposte-des-agences-sanitaires-etait-concertee
lundi 3 Déc 2012 | Energies Climat, Non classé, Nucléaire, Presse, Revue de presse
Article paru dans « le Monde » le 3 décembre 2012 :
« Le groupe énergétique français EDF a annoncé lundi 3 novembre avoir relevé de 2 milliards d’euros son estimation du coût de la construction du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, portée à 8,5 milliards, inflation comprise, en partie à cause des retards subis par le chantier. Les dépenses attendues pour ce réacteur dit de troisième génération, à eau pressurisée, avaient déjà été quasiment doublées l’an dernier, atteignant 6 milliards d’euros, contre 3,3 milliards annoncés en 2005.
Le géant français de l’électricité a, en revanche, maintenu le calendrier de mise en service, tablant toujours sur un démarrage de la production en 2016, soit quatre ans de retard par rapport à la date d’achèvement initialement prévue. Le groupe a expliqué dans un communiqué avoir pris en compte dans cette révision à la hausse l’évolution du design de la chaudière (ou cœur du réacteur), des études d’ingénierie supplémentaire, l’intégration de nouvelles exigences réglementaires, ainsi que des enseignements postérieurs à la catastrophe nucléaire de Fukushima intervenue l’an dernier au Japon.
De plus, il a tenu compte d’« aléas industriels », comme le remplacement des« consoles » (énormes pièces métalliques entourant le bâtiment réacteur, que le groupe a dû remplacer après la détection de défauts) et ses conséquences sur le planning des travaux, qui a dû être réaménagé, ainsi que de « l’impact financier de l’allongement des délais de construction ».
« BRISER LE MYTHE DU NUCLÉAIRE PAS CHER »
La nouvelle d’une hausse des coûts tombe au plus mal pour EDF, alors que le gouvernement socialiste français vient de lancer un débat national sur la transition énergétique, qui doit aider à définir la politique énergétique de la France etproposer des pistes pour réduire de 75 à 50 % la part du nucléaire dans l’électricité à l’horizon 2025. Le groupe s’est vu en outre infliger lundi pour la première fois une amende de 4 000 euros à la suite d’une fuite radioactive dans une centrale à Golfech (sud-ouest).
« Cette annonce enterre la compétitivité de l’EPR face à l’éolien » et « tue aussi la crédibilité de l’EPR à l’export », a déclaré Sophia Majnoni, en charge des questions nucléaires à Greenpeace France. « Voilà qui vient briser le mythe, si cela n’était pas déjà fait, du nucléaire pas cher. Ce sont 8,5 milliards gaspillés et détournés des véritables alternatives. Il faut arrêter les frais et stopper ce chantier qui est absurde », a renchéri auprès de l’AFP Charlotte Mijeon, porte-parole du réseauSortir du nucléaire.
Outre celui de Flamanville, trois autres EPR sont en construction dans le monde, un en Finlande (mise en service prévue en 2014, avec cinq ans de retard), et deux à Taïshan, dans le sud-est de la Chine (entrée en service prévue fin 2013 et fin 2014). »
http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/12/03/le-cout-de-l-epr-de-flamanville-encore-revu-a-la-hausse_1799417_3244.html
mercredi 28 Nov 2012 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Presse, Revue de presse, Transports, Urbanisme
Voici un article publié dans le courrier des lecteurs des DNA concernant la perte des terres agricoles suite à l’abandon de celles-ci par les agriculteurs dans le cadre de projets d’aménagement tels que le GCO ou le Golf de la Sommerau.
Pour lire l’article, cliquer sur ICI
jeudi 22 Nov 2012 | Communiqués de presse, Presse
Vendredi 30 novembre 2012,
à 19h45 à la Maison de la Nature et du Ried de Muttersholz.
En 2008, la bande rhénane « Rhin supérieur/Oberrhein » a été désignée zone humide d’importance internationale au titre de la Convention de Ramsar: sur 2018 zones inscrites actuellement à cet inventaire, c’est un des 13 seuls sites transfrontaliers au niveau mondial.
Cette reconnaissance internationale devrait à terme aboutir à une gestion transfrontalière du Rhin, depuis la création d’un réseau de biotopes dans la plaine du Rhin à la continuité écologique en passant par la gestion des sédiments et des poissons migrateurs.
C’est aussi une occasion unique de faire de ce fleuve transfrontalier un lieu d’échange et de concertation entre ses riverains, un lieu de vie conciliant la découverte et la protection de ses remarquables richesses naturelles et culturelles.
Alsace Nature et Ried Bleu vous invitent à venir parler du Rhin et de son ried au cours de cette soirée conviviale et transfrontalière, en compagnie d’intervenants passionnés des richesses du Rhin.
• Robin Thirion, qui vous emmènera en canoë dans les paysages du Ried.
• Patrick Barbier et Denis Gerber (commune de Muttersholz et Maison de la Nature) qui animeront un débat sur « Faut-il protéger le RIED Centre-Alsace ? ».
• Serge DUMONT (Association Ried Bleu) qui vous proposera une projection d’un de ses films commenté en direct.
• Et enfin, Edith Wenger (Alsace Nature) qui vous demandera ce qu’il faut faire du site international Ramsar bande rhénane.
En cette période de consultation publique sur les enjeux de l’eau (http://46.218.216.235/?q=node/7), chacun pourra, lors de cette soirée, s’exprimer, raconter, chanter, écouter et prendre la mesure du lien étroit qui unit les habitants des deux rives à leur fleuve.
Pour information :
Dans la journée du 30 novembre aura lieu au Conseil régional d’Alsace un séminaire de restitution des travaux menés dans le cadre du projet européen Interreg sur la revitalisation du Vieux Rhin avec comme objectif, entre autres, d’élaborer un plan transfrontalier de gestion de ces milieux.