mardi 19 Sep 2017 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Alsace, Transports, Urbanisme
Une action Idiote et inutile, c’était ma première pensée lorsque l’on m’a prévenu du dépôt de fumier et de pneus devant notre siège strasbourgeois par les syndicalistes de la FDSEA 67.
Or la FNSEA, syndicat organisé et d’expérience n’a pas pour habitude de se lancer dans des actions inutiles et insensées. Après le retour au calme et après avoir entendu les déclarations des deux meneurs, ce sont plutôt les adjectifs ridicules et pathétiques qui me sont venus.
Quand j’entends Franck SANDER, président de la FNSEA 67, déclarer, pour justifier leur retournement de veste que les « écolos » les poignardent dans le dos, en demandant l’application de mesures réductrices et compensatoires, c’est à l’évidence un faux prétexte et visiblement la victimisation a pris le pas sur le courage.
Quand j’entends Dominique DAUL président de la FNSEA du canton de Truchtersheim, déclarer qu’ils ne veulent pas de mesures compensatoires et que les agriculteurs sont les mieux placés pour s’occuper de l’environnement, les bras m’en tombent (il est évident que grâce à eux, nous n’avons pas de problèmes de qualité d’eau et d’air et que la biodiversité se porte de mieux en mieux…)
Croire qu’Alsace Nature dicte les mesures correctrices et compensatoires, les avis du CNPN (où nous n’avons aucun siège), ou rédige l’acte de concession de l’autoroute pour le compte de l’Etat, c’est nous prêter un pouvoir que nous ne soupçonnions pas.
Contrairement à ce qui est affirmé, nous ne sommes pas contre l’aménagement foncier, mais nous demandons la prise en compte de cet aménagement sur plus de 11 000 ha dans l’évaluation globale de l’impact environnemental, ce qui participe du bon sens et de la loi.
Il est évidemment plus facile de se défiler du collectif au prétexte fallacieux de la triple peine et de la trahison d’un partenaire que d’avouer qu’ils se sont servis du collectif pour faire monter les enchères et que ce qu’ils ont obtenu les satisfaits.
L’action contre Alsace Nature ne tient donc pas du dérapage ou du hasard, c’est un acte d’allégeance et un gage donnés à leurs alliés ou complices habituels : le BTP et les élus des collectivités locales favorables au GCO.
Enfin tout rentre dans l’ordre, merci d’avoir fait tomber les masques et d’avoir remis chacun à sa place.
ALSACE NATURE continuera (sans se laisser impressionner par qui que ce soit) dans le cadre de l’intérêt général, à défendre la nature, l’environnement et à lutter contre l’artificialisation des sols et contre l’agro-industrie.
Et la FNSEA à défendre les intérêts particuliers de leurs membres privilégiés et l’agro-industrie dont ils sont les promoteurs, les acteurs et les bénéficiaires au détriment de la qualité de l’eau, de l’air et de la biodiversité et des agriculteurs qui tentent de vivre de leur exploitation familiale.
Daniel REININGER
Président d’Alsace Nature
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lundi 18 Sep 2017 | Agriculture et Alimentation
Ce lundi 18 septembre, en marge de la manifestation de la FDSEA et des JA, le siège des associations de protection de la nature, dont Alsace Nature, a à nouveau fait l’objet d’un dépôt d’ensilage, de déchets, de pneus et de canettes de bière vides.
Outre la violence de l’acte, le fond pose bien plus problème. En effet, ces agriculteurs hurlent à qui veut l’entendre qu’ils sont contre la consommation foncière et contre le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO). Pour autant, c’est devant notre siège que se déverse leur frustration. Pourquoi pas devant le siège de Vinci ? Pourquoi pas devant la Préfecture, incarnation de l’Etat porteur du projet ?
A n’en pas douter, les raisons sont à chercher dans les bénéfices qu’une frange de l’agriculture alsacienne tire de la réalisation du GCO et des bourses déliées des concessionnaires Vinci et Sanef. Ainsi, en venant réclamer l’abandon des compensations environnementales, ces syndicats agricoles se posent bel et bien, non pas contre le GCO, mais comme les alliés objectifs de sa réalisation. Les choses sont claires !
Rappelons que la Loi pour la protection de la Biodiversité, votée en fin d’année dernière, pose le cadre de ce que devrait être l’évaluation environnementale d’un projet et que ce dernier doit, en cas d’impacts trop importants, être abandonné. En agissant comme ils viennent de le faire, ces agriculteurs répondent, une fois de plus, par la violence, à des règles d’intérêt général. Combien de temps encore les autorités publiques vont-elles encore tolérer ce genre de comportement ?
Dégrader des biens (notamment les voitures de particuliers garées devant les locaux d’Alsace Nature) n’apportera rien au débat. Alors que la profession agricole sortait d’une entrevue avec le Préfet, ces méthodes apparaissent encore plus indignes. On ne peut pas jouer le dialogue démocratique le matin et avoir des méthodes de voyous l’après-midi.
Si, comme nous, cela vous choque, nous appelons à :
– ne pas se laisser détourner de l’unique objectif qui en vaille la peine : trouver de véritables solutions aux problèmes de congestion de Strasbourg ou de pollution de l’air, et, pour se faire, abandonner le projet de GCO,
– être présent le 30 septembre prochain à la grande manifestation à Strasbourg (départ 14h de la Place de Bordeaux),
– soutenir les associations dans leur tâche quotidienne (dons, adhésions, bénévolat).
vendredi 15 Sep 2017 | Agriculture et Alimentation, Aménagement du territoire, Nature, Transports, Urbanisme
Il y a bientôt un an, le 15 octobre 2016, plus de 3500 personnes et 80 tracteurs ont défilé dans les rues de Strasbourg pour dire NON au GCO, OUI aux alternatives.
Plus que jamais, nous ne voulons pas voir disparaitre 350 hectares de terres et de forêts pour un projet pensé dans les années 70, mais qui ne résoudra pas les problèmes de circulation de l’Eurométropole, et qui est en incohérence totale avec la crise climatique actuelle. Aujourd’hui, c’est un moratoire que demandons, pour un avenir sans GCO, et la mise en oeuvre d’alternatives cohérentes.
NON, le but du GCO n’est pas le désengorgement des accès à Strasbourg.
NON, le contournement de détournera pas la circulation de manière significative.
NON, l’interdiction du transit ne fera pas disparaitre les camions.
NON, la pollution ne diminuera pas !
Le véritable but du GCO est de créer un couloir à camions Nord/Sud – avec un nouveau raccordement autoroutier au nord de Lauterbourg en Allemagne – Cela veut dire plus de camions traversant l’Alsace, et plus de pollution !
Et ça, nous n’en voulons pas !
Ce n’est pas parce que c’est signé, que c’est plié !
Nous marcherons dans les rues de la capitale alsacienne pour réclamer un moratoire avec une réelle remise à plat du dossier…
L’AVENIR SANS GCO EST POSSIBLE,
MOBILISEZ… MOBILISONS-NOUS !
Il n’est pas trop tard, ensemble nous pouvons encore arrêter le projet !
Vinci n’a pas les autorisations pour démarrer les travaux..
Même s’il peut poursuivre les travaux préparatoires, il n’est pas certain que le projet ira à son terme. Suite aux deux avis négatifs prononcés par le Conseil National de Protection de la Nature, la procédure est loin d’être terminée pour que Vinci ait toutes les autorisations nécessaires pour le lancement du chantier de construction.
TOUTES et TOUS dans les rues de Strasbourg le samedi 30 septembre – POUR UN AVENIR SANS GCO – Réclamons la mise en place d’un moratoire pour une remise à plat du dossier et une vraie étude des alternatives.
Faites passer le mot !
Infos pratiques ICI
jeudi 14 Sep 2017 | Déchets
Nous vous convions au lancement officiel des Défis Foyers Zéro Déchet !
Cet évenement est ouvert à tous, l’entrée est libre, dans la limite des places disponibles.
Ce sera l’occasion de venir découvrir le mouvement Zéro Déchet, et de célébrer avec nous le début d’une expérience participative qui sera menée pendant 6 mois avec les foyers sélectionnés cet été.
16h-18h30 : Conférence à 3 voix
Laura Chatel, Zéro Waste France
Présentation du mouvement Zero Waste en France, initiatives citoyennes, entrepreneuriales et territoriales qui se développent en France.
Daisy Maslo, Surf Rider
Surfrider Foundation Europe : leurs actions, impacts des déchets sur le milieu aquatique (et en particuliers plastique)
Céline Portal, formatrice en Eco-consommation
« zéro déchet : comment alléger sa vie »
19h : apéritif convivial, en présence des élus
LIEU
Centre administratif
Salle des Conseils
1 parc de l’éoile
67000 Strasbourg
jeudi 14 Sep 2017 | Non classé
Le hérisson est un petit mammifère omnivore et nocturne, dès le crépuscule il chasse et se nourrit d’insectes, de vers, d’escargots, de limaces, d’œufs, de fruits et de baies. Contrairement à une idée reçue, le hérisson ne supporte pas le pain et le lait de vache. C’est un parfait compagnon pour les jardiniers en quête d’insecticide naturel ! La journée, le hérisson peut passer jusqu’à 18 heures à dormir.
Adulte, il possède entre 5000 et 7500 piquants qui sortent par trois de la peau, chacun dans une direction différente. Le reste du corps du hérisson est recouvert de longs poils raides et brunâtres, cette fourrure n’est pas assez dense pour offrir au hérisson une bonne protection contre les grands froids.
Vous pouvez aider le hérisson à passer l’hiver dans votre jardin dans de bonnes conditions ! Ses emplacements d’hivernation favoris sont les tas de bois, tas de feuilles, que vous pouvez laisser à disposition autour de chez vous lors de la saison froide, où tout autre endroit à l’abri du froid et du vent. Afin de lui fabriquer un gîte, une simple caisse retournée, recouverte de feuilles avec une entrée orientée sud-est suffit à l’accueillir. Il faut placer cette caisse dans un endroit tranquille, à l’abri des vents dominants, de l’ensoleillement direct et de la pluie, idéalement, sous une haie ou contre un mur.
Et n’oubliez pas, Alsace Nature met en vente une peluche trop mignonne à l’effigie du hérisson sur sa boutique en ligne !
http://localhost:8888/actu-alsacenature-hack/comment-agir/boutique/
Pour en savoir plus vous pouvez consulter la Fiche Refuge LPO du Hérisson :
https://www.lpo.fr/…/cohabi…/ficherefugeslpo_herisson_br.pdf