[Consultation publique] Troisième plan régional santé environnement 2017-2021 (PRSE 3) – Faites vites vos remarques !

[Consultation publique] Troisième plan régional santé environnement 2017-2021 (PRSE 3) – Faites vites vos remarques !

Du 12 juin au 2 juillet 2017, l’État, la Région Grand Est et l’Agence Régionale de Santé lancent une grande consultation publique sur internet relative au troisième Plan Régional Santé Environnement. Le PRSE vise à limiter les risques sur la santé humaine liés à des facteurs environnementaux et couvrira la période 2017 à 2021.

Ce 3ème Plan Régional Santé Environnement décline, dans la région Grand Est, certaines actions du Plan National Santé Environnement (2015-2019). Il s’appuie sur des diagnostics territoriaux ayant permis de définir les enjeux sanitaires et les facteurs environnementaux au sein de la région Grand Est.
Le Forum Régional Santé Environnement qui s’est tenu à Nancy le 17 octobre 2016 a lancé officiellement le début des travaux du PRSE en région Grand Est. Le Plan présenté à la consultation a été construit grâce à la collaboration de nombreux acteurs réunis en groupes de travail depuis janvier 2017.

1 Plan Régional, 3 axes prioritaires, 7 objectifs stratégiques et 13 objectifs opérationnels déclinés en actions : l’objectif visé est un PRSE3 opérationnel, resserré sur des enjeux priorisés.

Ce travail de concertation a permis de construire un projet s’articulant autour de 3 axes pour, notamment, faciliter l’accès des habitants du Grand-Est :

  • à des activités humaines préservant l’environnement et la santé,
  • à un cadre de vie favorable à la santé,
  • à des modalités pratiques pour agir en faveur de la santé environnement au quotidien.

Un processus de concertation favorisant une représentation de tous les acteurs régionaux

Ce programme est le fruit d’une co-construction entre les pilotes du Plan (ARS, Conseil Régional, Préfecture de région et services associés – DREAL, DRAAF, DIRECCTE) et l’ensemble de la communauté santé environnement de notre région sollicitée lors du Forum pour partager son expertise.
Les travaux d’élaboration ont ensuite été conduits durant 4 mois, de janvier à avril 2017, en 4 séances de groupes de travail thématiques qui ont permis de réunir des acteurs issus des collectivités, du monde associatif, du monde économique, de la recherche mais également des administrations pour aboutir à ce projet de PRSE, le premier élaboré à l’échelle du Grand-Est.
Ce projet est aujourd’hui soumis à consultation publique pour une période de 3 semaines afin de recueillir les observations des habitants du Grand Est.
A l’issue de cette consultation publique, les contributions seront analysées et prises en compte afin de finaliser le PRSE3. La signature et la mise en œuvre opérationnelle du plan sont prévues pour novembre 2017. Une synthèse de la consultation sera mise en ligne.

Pour que chacun puisse être acteur du PRSE

Chaque habitant de la région Grand Est est invité à donner son avis sur ce travail collaboratif qui vise à agir sur notre environnement pour améliorer la santé des habitants de notre territoire !
Le projet du PRSE, détaillant notamment la gouvernance et la méthode d’élaboration, ainsi que le formulaire « consultation publique » sont disponibles sur le site internet dédié au PRSE Grand Est, à compter du 12 juin jusqu’au 2 juillet 2017.
Ce mode de consultation permet de rendre ce processus accessible au plus grand nombre et faciliter la prise en compte de toutes les remarques.
L’environnement est un déterminant majeur de la santé.
Le public est invité à consulter le projet de Plan Régional Santé Environnement (PRSE) et à faire part de ses observations :
CONSULTATION PUBLIQUE, Lien vers le formulaire.
 

Télécharger : PROJET DE PRSE 3 GRAND EST (format pdf – 28.1 Mo – 09/06/2017)
[Communiqué] Etats Généraux de l’Alimentation : les territoires se mobilisent pour le contenu de notre assiette

[Communiqué] Etats Généraux de l’Alimentation : les territoires se mobilisent pour le contenu de notre assiette

Lettre ouverte au président de la république
mercredi 28 juin 2017
Etats Généraux de l’Alimentation : les territoires se mobilisent pour le contenu de notre assiette
Monsieur le Président de la République,
Vous avez souhaité organiser, dès votre entrée en fonction, des Etats Généraux de l’Alimentation. Nous sommes très satisfaits de ce choix : les dimensions culturelle, économique, sanitaire et environnementale de l’alimentation justifient bien un large débat public.
Pour autant nous nous interrogeons sur le flou qui entoure ces Etats Généraux de l’Alimentation et les objectifs poursuivis. Les déclarations de ces dernières semaines annoncent une participation restreinte aux représentants agricoles, distributeurs et transformateurs, et sur le seul sujet du partage de la valeur. Ce sujet est certes important mais cela est bien loin de la promesse d’un Grenelle de l’Alimentation faite pendant votre campagne électorale.
Vous le savez, en France, l’alimentation est au cœur de notre culture, de notre patrimoine et de notre identité, et aussi de notre économie. Les chaines alimentaires forment et transforment nos paysages, nos mers et océans, notre ruralité, notre tourisme, nos emplois, le maillage de nos territoires et contribuent à notre rayonnement international.
Alimentation et environnement sont indissociables. Nos systèmes alimentaires influencent les choix des modèles agricoles, nos pratiques de pèche et d’aquaculture et sont par conséquent intimement liés à la bonne gestion des ressources naturelles, à la lutte contre les gaspillages, au respect du bien-être animal et à la préservation de notre environnement et de notre biodiversité.  Notre patrimoine gastronomique est tributaire de la qualité de notre production agricole et donc de la préservation des ressources naturelles qui servent à les produire.
L’alimentation est aussi au cœur des préoccupations des Français, en particulier l’impact qu’elle a sur leur santé et celle de leurs enfants : sur la qualité de l’air qu’ils respirent, de l’eau qu’ils boivent, et sur leur cadre de vie quotidien. C’est également un sujet central pour l’avenir d’un secteur profondément et durablement en crise, du fait d’un modèle à bout de souffle, dont les principaux acteurs sont les premières victimes.
Monsieur le Président, vous avez positionné la France comme l’un des leaders de la lutte contre les changements climatiques. Voici une opportunité de concrétiser cette volonté, par une véritable refonte des modèles. Vous ne pouvez dissocier l’avenir des systèmes alimentaires français de la lutte contre le réchauffement planétaire.
Les négociations sur le partage de la valeur ne peuvent être déconnectées de ces enjeux globaux, car cette répartition oriente largement les systèmes alimentaires de demain, la nécessaire transition agroécologique de la production et la transition écologique de nos territoires.
Vous avez aussi fait part en tant que candidat de votre volonté de renforcer le dialogue avec la société civile. Les Etats Généraux de l’Alimentation sont l’opportunité de le mettre en œuvre, en en faisant un moment fort de votre début de mandature où l’ensemble de ces thématiques pourront être abordées avec l’ensemble des acteurs concernés, y compris les acteurs associatifs.
Cette lettre se fait donc la voix des territoires ; elle porte l’appel de nos 3500 associations fédérées présentes à travers toutes les régions de France. Nous vous demandons d’avoir une place, d’être écoutés et entendus lors des Etats Généraux de l’Alimentation, et ce, dès les premières discussions. Pour rétablir le dialogue, qui vous tient à cœur, entre les responsables politiques et les citoyens, nous vous demandons de donner une place forte aux citoyens à la table des discussions sur l’alimentation.

Les présidents des associations de protection de la nature et de l’environnement fédérées par France Nature Environnement.

Les signataires :
Michel Dubromel, président de France Nature Environnement

  • Associations territoriales membres FNE :

Daniel Reininger, président d’Alsace Nature
Gwénola Kervingant, présidente de Bretagne Vivante
Frédéric Pérard, président de Champagne Ardenne Nature Environnement
Claudine Joly, présidente du CREPAN
Alain Bonnec, président d’Eau et Rivières de Bretagne
Samuel Senave, président de FNE Centre-Val de Loire
Pauline Couvin, présidente de FNE Guadeloupe
Dominique Duval, président de FNE Ile-de-France
Simon Popy, président de FNE Languedoc-Roussillon
Thierry de Noblens, président de FNE Midi-Pyrénées

Gilles Marcel, président de FNE PACA
Jean-Christophe Gavallet, président de FNE Pays de la Loire
Marc Saumureau, président de la FRANE
Eric Feraille, président de la FRAPNA
Arnaud Cochet, président d’IVINE
Michel Galliot, président de Limousin Nature Environnement
Houlam Chamssidine, président de Mayotte Nature Environnement
Pascale Combettes, présidente de Mirabel – Lorraine Nature Environnement
Michel Charpentier, président des Naturalistes de Mayotte
Jacqueline Istas, présidente de Nord Nature Environnement
Patrick Thiery, président de Picardie Nature
Gustave Talbot, président de Poitou Charentes Nature
Pierre Davant, président de la SEPANSO
Cécile Gaspar, présidente de Te Mana o te moana
Présidence collégiale de U Levante
Elodie Martinie-Cousty, présidente d’UMIVEM
Jacques Franclet, président de Vie et Paysages

  • Dont les fédérations nouvelles régions :

Pascal Blain, président de FNE Bourgogne Franche-Comté
Arnaud Schwartz, président de FNE Grand Est
Marie Artinault, présidente de FNE Normandie
Michel Hortolan, président de FNE Nouvelle Aquitaine

  • Associations membres nationales FNE :

Patrick Lespagnol et Bernard Schmitt, co-présidents de la Fédération Biodynamie – Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique
Bernard Chevassus, président d’Humanité et Biodiversité
Laurent Péru, président de l’OPIE

Voir la lettre ouverte

Télécharger le communiqué au format PDF

France Nature Environnement est la fédération française des associations de protection de la nature et de l´environnement. C´est la porte-parole d´un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 74 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer. France Nature Environnement, partout où la nature a besoin de nous. www.fne.asso.fr
[Découverte de la semaine] : Le Saumon atlantique (Salmo salar)

[Découverte de la semaine] : Le Saumon atlantique (Salmo salar)

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Le Saumon Atlantique est un poisson migrateur. En mars, il va naître en eau douce et les petits saumons, les Tacons y vivront entre 1 à 2 ans. Le tacon ressemble aux truitelles et est présent dans les mêmes secteurs, il faut donc faire très attention à ne pas le confondre pour pouvoir le remettre à l’eau en cas de capture accidentelle ! Le tacon arbore des nageoires pectorales plus larges et a sur son flanc 8 à 12 tâches bleu-violet nettes (sans auréoles) et espacées ainsi que des petites taches rouges. Une fois la phase juvénile achevée, il va effectuer des milliers de kilomètres pour migrer en mer où il restera pendant 1 à 3 ans, avant de revenir dans sa rivière d’origine afin de se reproduire. Un saumon peut vivre jusqu’à 15 ans et atteindre jusqu’à 1m60 !

L’espèce se trouve sur la liste rouge des poissons d’Alsace (en danger critique) et fait l’objet de mesures de conservation. Mais il reste encore beaucoup à faire !
En effet, sur le cours principal du Rhin, quatre grands barrages EDF bloquent encore l’accès des poissons aux frayères historiques en Forêt noire et en Suisse. Si pour un des barrages (Gerstheim) un projet de passe à poisson est en cours, ce n’est pas le cas pour les trois ouvrages de Rhinau, Marckolsheim et Vogelgrün, qui restent donc infranchissables malgré les engagements pris par la France en matière de renaturation de la continuité écologique du Rhin.
D’ailleurs, les ONGs ont interpellé la semaine dernière Nicolas Hulot afin qu’il reconsidère les orientations du précédent gouvernement en la matière – article Alsace Nature : http://localhost:8888/actu-alsacenature-hack/…/communique-saumon-du-rhin-…/
Pour en savoir plus sur les poissons du Rhin et ses passes à poissons, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de l’association Saumon-Rhin : http://www.saumon-rhin.com/
 
GCO : toujours mobilisés !

GCO : toujours mobilisés !

Les citoyens et associations alsaciennes du collectif GCO NON MERCI restent mobilisés et espèrent obtenir un moratoire sur ce projet d’autoroute à péage inutile et destructeur.
Après « les marches des cabanes » qui ont rassemblé à chaque fois plusieurs centaines de personnes cet hiver, le collectif a enchainé avec l’organisation de réunions publiques et du festival de la réserve du Bishnoï. Des occupations temporaires – pour l’instant – des cabanes que nous avons installées sur le tracé, ont commencé et, des opérations d’information du public sur les ronds-points et devant les mairies ont lieu chaque semaine.
Sur le plan juridique, même si les associations n’ont pas obtenu, en première instance, l’annulation du contrat de concession entre l’Etat et Vinci (nous avons fait appel), un recours a été déposé contre les arrêtés autorisant la destruction d’espèces protégées pour les travaux préparatoires.
Une enquête publique sur les aspects « loi sur l’eau » et les dérogations pour destructions d’espèces protégées pour les travaux de construction doit avoir lieu cet été. Le dossier est en cours d’instruction auprès des services de l’Etat.
Ces derniers éléments nous laissent quelques mois pour continuer notre travail de sensibilisation des citoyens et des élus qui pensent encore que le GCO résoudra les problèmes de circulation autour de Strasbourg.
Alsace Nature a interpellé le nouveau gouvernement et demande à Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique, de prononcer un moratoire sur ce projet, permettant de remettre à plat le dossier et de développer – enfin – les modalités alternatives en matière de transports dans et autour de l’Eurométropole. En ces temps de pics de pollution répétés, il en va de la santé des habitants de la plaine du Rhin ! Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre encore des décennies … et le GCO, rappelons-le, n’est pas la solution !
 

[Communiqué] Saumon du Rhin : les ONGs interpellent Nicolas Hulot, nouveau Ministre d’Etat de la Transition Ecologique

[Communiqué] Saumon du Rhin : les ONGs interpellent Nicolas Hulot, nouveau Ministre d’Etat de la Transition Ecologique

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Lors de la Réunion plénière de la Commission Internationale de Protection du Rhin (CIPR) à Karlsruhe en Allemagne le 21 Juin, 25 grandes ONGs des pays riverains du Rhin (Suisse, Allemagne, France, Pays Bas) ont adressé une lettre à l’attention de Nicolas Hulot, Ministre d’Etat de la Transition Ecologique et des Solidarités. Au nom de la coalition internationale Salmon Comeback, Ruedi Bösiger du WWF Suisse a remis ce courrier en main propre au chef de Délégation française de la CIPR.
Les ONGs demandent au nouveau Ministre français de revoir la politique du précédent gouvernement en matière de restauration de la continuité piscicole et de remontée des poissons migrateurs sur le Rhin supérieur.
Elles encouragent également le Ministre à favoriser des solutions de franchissements performantes, innovatrices et exemplaires pour les barrages EDF à Rhinau, Marckolsheim et Vogelgrün et d’abandonner le projet « palliatif » d’une passe à poisson mobile (par barge), afin de garantir une remontée naturelle des poissons migrateurs jusqu’à Bâle en Suisse pour l’année 2020, comme la France s’y est engagée.