[GCO] 24-25 septembre : participez au WE festif des Bishnoïs de la forêt du Grittwald

[GCO] 24-25 septembre : participez au WE festif des Bishnoïs de la forêt du Grittwald

 
ALSACE NATURE sera présente lors de la fête du Grittwald, aux côtés des Bishnoï et des Fédinois contre le GCO
BISHNOI_Grittwald-b
 
Vendenheim serait la commune la plus impactée en cas de réalisation du GCO. 10 ha de forêt disparaitraient (impact sur la biodiversité important, destruction d’un lieu de promenade pour les habitants) pour laisser place à des bretelles d’accès et échangeurs autoroutiers.  Un remblai de + de 10 mètres de haut (jusqu’à 16 mètres prévus) passerait près des quartiers nord de la ville, entrainant nuisances par le bruit et la pollution….
C’est pourquoi,
le Week-end du 24/25 septembre, les Bishnoï vous invitent dans la Forêt du Grittwald, 
(Amicale des chiens, rue de la forêt, Vendenheim)
le samedi de 16h à 21h
et le dimanche de 11h à 19h.
pour vous expliquer tout cela …
 
 
Au programme :
Animations musicales diverses et variées,
interventions de personnalités,
stands divers (informations sur le GCO, protection de la nature et des animaux ….),
visite guidée de la forêt,
démonstration de sjoelback, de dressage de chiens,
(peut-être aussi de danses),
et petite restauration.
Une mise en scène permettra de visualiser la montée du remblai prévue par le projet GCO (de 10m à 16m de hauteur au niveau de la route de Brumath), en lisière de la forêt du Crittwald.
 

[Sorties nature] Balades nature dans l'Eurométropole

[Sorties nature] Balades nature dans l'Eurométropole

Du 12 septembre au 16 octobre 2016

Rue89 Strasbourg proposait courant juillet à ces lecteurs, plusieurs articles sur des circuits de découverte des espaces verdoyants de l’Eurométropole.
Dans le prolongement de cette idée, Alsace Nature propose de vous guider sur des itinéraires proches de ces circuits et d’y découvrir l’incroyable diversité des milieux, leur richesse faunistique et floristique, que nous côtoyons chaque jour sans vraiment y porter attention.
– Durée des balades : environ 1Hh30
– Inscription obligatoire auprès du guide d’Alsace Nature au 06 08 62 69 71 ou par mail animation@alsacenature.org.
– Se munir pour les balades de chaussures confortables et de vêtements de saison.
 

Le long du canal des Faux-Remparts.

Au fil de l’eau, à deux pas du centre-ville, partez à la découverte d’une parenthèse verte qui fourmille de vie. En longeant cette rivière pénétrante de Strasbourg, l’Ill donne à la ville des berges verdoyantes. Observez en compagnie d’un guide nature la faune et flore que ce ruban vert et bleu apporte au milieu urbain.
> Mercredi 21 septembre 2016 à 14H30 sur le pont du marché devant les Halles.

D’un parc à l’autre : Orangerie et Citadelle.

Ces parcs apportent souvent une parenthèse dans le quotidien de la population citadine, mais ceux-ci sont également des refuges pour un grand nombre d’animaux et de plantes, en plein cœur de la ville. Mais qu’en est-il de l’interconnexion de ces deux milieux, de la mobilité des espèces et de la biodiversité général ? Partez à la découverte du maillage vert entre ces deux espaces bien connus des strasbourgeois.
> Lundi 12 septembre 2016 à 10H00 devant le restaurant « Le Jardins de l’Orangerie ».
> Dimanche 25 septembre 2016 à 14H00 devant le restaurant « Le Jardins de l’Orangerie ».

Les étangs de Schiltigheim.

Au nord de Schiltigheim, autour des étangs et gravières bordant terres agricoles et ilots résiduels de forêt rhénane, prenez le temps d’un parcours bucolique, la tête dans les branches et les yeux à la surface de l’eau. Comme il est agréable d’observer cette nature diversifiée à deux pas de la ville. Pas besoin d’aller bien loin pour se sentir loin de tout…
> Mardi 20 septembre 2016 à 10H00, arrêt de tram Lycée Marc Bloch (TRAM B).
> Samedi 24 septembre 2016 à 9H00, arrêt de tram Lycée Marc Bloch (TRAM B).
> Dimanche 16 octobre 2016 à 10H00, arrêt de tram Lycée Marc Bloch (TRAM B).

De l’Etoile à la Montagne Verte.

C’est un parcours au fil de l’eau que nous vous proposons de suivre en compagnie d’un guide nature. Découvrez ou redécouvrez les berges verdoyantes du canal du Rhône-au-Rhin, édifice modelé par l’homme mais connecté à l’Ill, qui prend sa source dans le Jura Alsacien et traverse la ville de part en part.
> Jeudi 22 septembre 2016 à 10H00, arrêt de tram Etoile-Bourse (TRAM A et D).
> Dimanche 25 septembre 2016 à 10H00, arrêt de tram Etoile-Bourse (TRAM A et D).

De Neudorf au Neuhof.

Dans ces quartiers très denses, découvrez une coulée verte le long du Zigelwasser et du Rhin Tortue. Une intéressante façon de découvrir ces quartiers au sud de Strasbourg et d’y rencontrer la vie dans tous ses aspects.
> Samedi 24 septembre 2016 à 15H00, arrêt de tram Aristide-Briand (TRAM D).
> Mardi 27 septembre 2016 à 10H00, arrêt de tram Aristide-Briand (TRAM D).

Faune nocturne des villes.

Quand le soleil se couche les rues se vident et nos voisins sortent de leurs cachettes à la recherche de nourriture. Venez découvrir ces crépusculaire très discret.
> Samedi 24 septembre 2016 à 20H00, lieu communiqué à l’inscription.
> Samedi 15 octobre 2016 à 20H00, lieu communiqué à l’inscription.
 
Baladenature-eurometropole

[Communiqué de presse] Recours contentieux d'Alsace Nature contre le contrat de concession entre l'Etat et Arcos (Vinci Autoroutes) auprès du Tribunal administratif de Strasbourg

[Communiqué de presse] Recours contentieux d'Alsace Nature contre le contrat de concession entre l'Etat et Arcos (Vinci Autoroutes) auprès du Tribunal administratif de Strasbourg

L’association Alsace Nature, représentée par Maître François Zind, avocat au barreau de Strasbourg, a déposé le 20 juillet 2016, « un recours en contestation de la validité de la convention de concession passée entre l’Etat et la société concessionnaire de l’autoroute de contournement ouest de Strasbourg pour le financement, la conception, la construction, l’entretien, l’exploitation et la maintenance de l’autoroute A355, approuvée par décret n° 2016-72 du 29 janvier 2016 ».
La fédération régionale des associations de protection de la nature en Alsace a vocation à préserver l’environnement sur son territoire. Or, « le projet aura d’importantes conséquences, directes et indirectes, sur l’environnement, tant en matière de qualité de l’air, d’hydraulique, de protection des zones humides et des espaces agricoles naturels et des espèces qu’en termes paysagers ».

« En matière de qualité de l’air, les conséquences les plus notables du projet consistent en :

  • un accroissement des émissions de CO2 de + 58% en hypothèse haute de trafic ;
  • un accroissement du trafic et donc de la pollution liée sur les radiales de Strasbourg notamment RN4 et A351 ;
  • un accroissement des émissions de CO et de Benzène ;

En matière d’hydraulique, le projet est susceptible, en traversant des cours d’eau, de perturber leurs conditions d’alimentation ou d’écoulement. De plus, les emprises peuvent réduire le champ d’expansion des crues. Ceci est particulièrement sensible pour la Bruche et le Bras d’Altorf ainsi que sur la commune de Vendenheim pour le Landgraben. (…) Le projet provoque également la disparition d’environ 6 hectares de prairies humides en vallée de la Bruche.

En matière de préservation des espaces agricoles, il est constant que le projet consomme plus de 300 hectares de Surface Agricole Utile et a un effet déstructurant pour le parcellaire dans le cadre des aménagements fonciers agricoles et forestiers.

Il a de la même manière un impact sur les bois et forêts puisqu’il provoque la disparition de 30 à 40 hectares de surfaces boisées dans les forêts de Grittwald, Lampertheim, Geudertheim et Mundolsheim et détruit le site de la forêt alluviale de Kohlenplatz (47 ares), propriété du Conseil Général et géré par le Conservatoire des Sites Alsaciens.

S’agissant de la trame verte et bleue régionale, le projet viendra aussi couper six corridors écologiques et détruire deux réservoirs de biodiversité identifiés dans le Schéma Régional de Cohérence Ecologique adopté par arrêté préfectoral en date du 22 décembre 2014.

En matière de protection des espèces, la construction de l’autoroute A355 va provoquer la fragmentation et la destruction de l’habitat de nombreuses espèces protégées, parmi lesquelles le Grand hamster et d’autres mammifères, des amphibiens, des insectes et des oiseaux. (…)

Enfin, en matière d’impact du projet sur les paysages, l’impact visuel est qualifié de fort pour les riverains concernés par la présence des échangeurs ou de passages en remblai. Le projet engendrera une coupure d’unités naturelles diversifiées ainsi que d’importants fils d’aménités régionales ainsi que de solidarités intercommunales. »

Dans son recours, Alsace Nature soulève également la question de l’opacité et de l’illégalité des conditions financières d’attribution de la concession au groupe Vinci (éléments financiers noircis dans les annexes transmises à l’association, montage financier provisoire et non-finalisé à la signature du contrat,…). Elle estime que la société concessionnaire de l’autoroute « n’est pas à même de garantir l’exécution du contrat dans l’ensemble de ses clauses » et notamment « celles qui peuvent apparaître comme étant les plus secondaires pour un constructeur, à savoir celles relatives à la préservation de la nature et des espèces, nullement garanties ».
Autre point soulevé dans le recours contre le contrat de concession : il modifie les caractéristiques essentielles de l’opération déclarée d’utilité publique par le décret du 23 janvier 2008.

« La DUP prévoyait la construction d’une autoroute à 2X2 voies élargissables à 2X3 voies par l’intérieur, alors que le contrat attaqué prévoit la construction d’une autoroute de 2X2 voies élargissables à 2X3 voies par l’extérieur. (…).

Par ailleurs, le viaduc prévu à hauteur de Vendenheim, qui devait être de 12 mètres de hauteur, est aujourd’hui envisagé à plus de 16 mètres de hauteur. La tranchée couverte a été déplacée vers l’ouest, exposant ainsi de nombreuses habitations d’un lotissement situé à moins de 80 mètres de l’infrastructure aux nuisances générées par celle-ci.

Une construction connexe à l’autoroute a été également déplacée par rapport au projet présenté au public, à savoir, l’aire de service d’une superficie de 18 hectares qui devait initialement se situer sur le ban de Ittenheim a est déplacée sur le ban de la commune de Griesheim-Sur-Souffel.

De surcroît, le nouveau projet créé deux nouvelles constructions qui en changent radicalement l’identité : une aire de stockage des camions d’une superficie de 6 hectares et un pôle multimodal positionné au droit du diffuseur entre la RN4 et l’A355 qui n’était pas prévu initialement.

Ces modifications substantielles entraînent nécessairement une augmentation du montant du projet présenté au public en 2006, qui était de 355 millions d’euros alors qu’il s’élève dans le projet concédé à 518 millions, et même à 700 millions en comptant les frais de financement. Le montant actuel du projet correspond ainsi au double de celui dont l’utilité publique a été déclarée. »

Outre l’extension des périmètres concernés directement, les aménagements fonciers agricoles et forestiers font l’objet d’une demande d’extension de 3 000 ha passant ainsi potentiellement de 7 000 à 10 000 ha sur l’ensemble du tracé. : « Ces aménagements fonciers n’ont fait l’objet d’aucune évaluation environnementale, et aucun dépôt de dossier de demande de dérogation pour les espèces protégées n’a été déposé ». Cette extension entraînera des atteintes irréversibles à la biodiversité, avec des espèces protégées impactées (Pélobate brun, Grand hamster).
L’association estime que les mesures d’évitement, de réduction ou de compensation des impacts sur les espèces sont en-deçà des enjeux réels du territoire. Elle conteste l’efficacité des mesures « hamster » (passages à faune, mesures agri-environnementales…) et déplore qu’aucune autre espèce protégée impactée de fasse l’objet de mesures compensatoires dans le contrat.

Ils sont (encore) vivants !

Ils sont (encore) vivants !

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Dans plus de 20 pays, des ONG se mobiliseront le 29 août 2016 dans la cadre d’une journée d’action nommée « DES ANIMAUX PAS DES MARCHANDISES » pour dire STOP aux transports d’animaux sur de longues distances.
A Strasbourg, Alsace Nature, AnimAlsace et WELFARM (Protection mondiale des animaux de ferme) relayeront cette action de sensibilisation internationale et distribueront des tracts sur la place Kléber le lundi 29 août de 15-18h. Venez nous rencontrer.
Les transports d’animaux vivants sur de longues distances doivent cesser. En effet, plus les trajets sont longs, plus les risques sont grands (déshydratation, blessures, accidents…). Chaque année, plus de trois millions d’animaux sont exportés des pays membres de l’UE vers des pays tiers. Dans les pays destinataires le respect des règles de protection animale est encore moins assuré qu’en Europe.
Cette journée d’action mondiale est coordonnée par CIWF:
http://assets.ciwf.org/media/7428507/flyer-desanimauxpasdesmarchandises.pdf?utm_campaign=transport&utm_source=actionemail&utm_medium=email
Eurogroup for animals, la fédération européenne de protection des animaux, dans sa campagne « Stop the trucks », conduit une pétition, et une lettre type, diffusée par Welfarm, au Ministre Stéphane Le Foll pour lui demander de « s’associer à l’initiative émanant des gouvernements allemand, néerlandais, danois, suédois, autrichien, demandant une révision de la règlementation encadrant les transports d’animaux vivants, mais aussi de soutenir publiquement cette révision au nom du gouvernement français. » Il s’agirait au moins de limiter des transports à 8 heures pour les bovins, ovins et caprins, et à 4 heures pour les volailles.
La France est le plus gros pays exportateur européen de bovins et le troisième exportateur d’ovins.
Le nombre d’animaux exportés hors de l’Union européenne continuera d’augmenter si nous ne réagissons pas.
Alsace Nature s’intéresse, comme d’accoutumée, au contexte économique qui, par la pression sur les prix de la mondialisation, n’accorde guère de valeur ni d’intérêt à l’animal individuel et ses souffrances, pourvu que la production se maintienne et se développe.
 
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L'élevage, les animaux et nous tous

L'élevage, les animaux et nous tous

Conférence-théâtre sur les animaux d’élevage avec les élèves de Geispolsheim : L’élevage, les animaux et nous tous

En raison de l’engagement d’Alsace Nature, j’ai été invitée par l’Espace Malraux de Geispolsheim et la compagnie des Filles d’Aplomb (une compagnie de danse contemporaine) dans le cadre d’un projet scolaire sur les animaux d’élevage. Des élèves de 6ème avaient assisté au spectacle FAUNE APHONE et approfondi le sujet, avec les professeurs d’anglais (Chicken Run, source d’inspiration), d’art plastique (fabrication de masques d’animaux et de dessins sur le thème de la protection des animaux), de français,  et, le clou ! en sport.  Avec l’aide de Kristine Groutsch (chorégraphe des Filles d’Aplomb) les élèves ont préparé, avec beaucoup d’investissement et de dynamisme, une chorégraphie représentant la vie et la joie des poulets, leur enfermement, et leur destinée industrielle.
J’ai pu commenter en direct un film de CIWF – Les animaux d’élevage et nous, en entrant dans le sujet par les émotions et les besoins des animaux. La vidéo éclaire les contraintes subies par les animaux, et montre aussi de bons exemples qui permettent de comparer les systèmes d’élevage, et explique des progrès réalisés ou à venir. C’est à nous tous de faire changer les choses.
Comme c’est un besoin pour moi de ne pas construire une image du monde et des gens en noir et blanc, mais d’entrer dans la complexité, j’ai voulu montrer les logiques derrière l’élevage industriel. J’ai donc inventé 10 petites scènes très courtes : L’élevage, les animaux et nous tous. Elèves et professeurs se sont prêtés au jeu. Les personnages sont M. Ecrabouille et M. Bonnefoi, directeurs d’hypermarché, Mme Surlapaille, M. Petitchamps, Mme Réussy, M. Beautracteur, Mme Porcmasse, tous éleveurs, M. Vertpinceau, publicitaire, Mme Toujoursplus, PDG d’usine à lait, et les ministres Lalune et Crachesous, ainsi que huit consommateurs/trices bien typés.  A la fin, les animaux, représentés avec des masques, expriment ce dont ils ont besoin… Le but est d’enrichir la réflexion, d’ouvrir la discussion, de la compréhension à l’action : tous concernés, tous responsables.
Anne Vonesch