vendredi 3 Oct 2014 | Aménagement du territoire, Energies Climat
A l’initiative de plusieurs associations et collectifs alsaciens, une action mutualisée appelée « Convergences des luttes d’Alsace et d’ailleurs » se tiendra le 4 octobre 2014 de 10h à 16h sur la Place Kléber à Strasbourg afin de sensibiliser les citoyens aux problématiques environnementales, sociales et économiques.
Les 5 et 6 juillet derniers, l’événement estival des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a été l’occasion de mettre en évidence différentes luttes des quatre coins de France par une opération baptisée « Convergences NDL 2014 » et « La nécessité de nous regrouper nous parait plus que légitime, car unis nous sommes plus forts ! ».
C’est pourquoi, Stop Fessenheim, Alsace Nature, les Amis de la Confédération Paysanne d’Alsace, l’équipe « Centrale de Fessenheim – Fermez-la ! » (Greenpeace), le collectif Alsace de soutien aux opposants à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le collectif Stop Tafta Strasbourg, ont décidé d’associer leurs forces et leur énergie dans cette action mutualisée appelée « Convergences des luttes d’Alsace et d’ailleurs ».
Cet événement ambitieux s’inscrit dans une volonté commune d’aller à la rencontre des citoyens tous les premiers samedis du mois, à partir du 4 octobre, afin de les sensibiliser aux problématiques environnementales, sociales et économiques, tant locales, nationales, européennes et même mondiales.
Nos problématiques locales :
- le Grand Contournement Ouest de Strasbourg (GCO) et la résistance qui s’organise (inauguration d’une deuxième cabane le 27 septembre : http://urlz.fr/Hby)
- le golf de la Sommerau (région de Saverne) (http://urlz.fr/Hbz)
- la lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Pays de la Loire)
- la ferme-usine des 1000 vaches (Sommes) et du procès des 9 militants de la Confédération paysanne qui se tiendra à Amiens le 28 octobre (http://urlz.fr/HbA).
- les accords de libre-échange TAFTA, CETA, TISSA et la manifestation européenne du 11 octobre (http://urlz.fr/HbB).
- la fermeture immédiate et définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim et la question du nucléaire en France.
- Etc…
Nous vous donnons rendez-vous tous les premiers samedis du mois à partir du 4 octobre de 10h à 16h sur la Place Kléber à Strasbourg afin de dialoguer avec les citoyens et sensibiliser la population aux luttes locales et d’ailleurs dans un monde où les multinationales prennent de plus en plus le pouvoir au détriment de la raison et surtout, du bien-être de l’humanité et de son environnement.
vendredi 3 Oct 2014 | Agriculture et Alimentation, Agriculture et nature vivante, Alsace
Alsace Nature tiendra un stand dimanche 5 octobre à Waldolwisheim (67) lors de la 19ème Journée de Découverte des Goûts et des Saveurs des Produits de l’Agriculture Biologique et Bio-dynamique.
N’hésitez pas à venir nous voir pour discuter avec nos bénévoles.
Thème 2014 : Les Apiacées (les ombellifères)
Marché de produits issus de la culture biologique et bio-dynamique en Alsace,
vente de semences,
dégustations,
expositions et informations sur le jardinage bio-dynamique,
les oiseaux et leur environnement (par la LPO),
animation musicale par Sylvain Piron et ses amis,
exposition préparée par les enfants de l’école de Waldowisheim,
jeux de découverte autour des ombéllifères dotés de lots,
atelier de démonstration préparation de Foué – Turlupain,
promenades à dos d’âne pour les enfants et de nombreuses animations.
Le programme complet à télécharger
Salle polyvalente
67700 Waldolwisheim
Horaires :
Dimanche 5 Octobre 2014, à partir de 10h
mardi 30 Sep 2014 | Energies Climat, Nucléaire, Presse, Revue de presse
L’information a été largement reprise dans la presse ce matin :
Un rapport parlementaire sur le coût anticipé de la fermeture de Fessenheim (réalisé par les députés Hervé Mariton (UMP, Drôme) et Marc Goua (PS, Maine-et-Loire) recommande de reporter la décision de fermer la centrale.
Selon ce rapport, fermer la centrale de Fessenheim d’ici à la fin 2016 pourrait coûter au moins 5 milliards d’euros à l’État, sans même commencer son démantèlement. Cette somme a été calculée essentiellement en évaluant le montant de l’indemnité qu’EDF pourrait obtenir devant un tribunal (près de 4 milliards d’euros) suite à la fermeture anticipée des deux réacteurs, et en partant de l’hypothèse selon laquelle la centrale mise en service en 1977 pourrait fonctionner jusqu’en 2040 (soit 60 ans).
Les députés ajoutent à cela le coût social de la fermeture « près de 2 000 emplois qui, en tenant compte des familles des salariés, concourent aux revenus de 5 000 personnes en Alsace « ainsi que la perte de recettes fiscales pour les collectivités locales.
Les rapporteurs en concluent donc qu’« une telle décision ne peut pas être prise sans que dans le débat, les aspects financiers ne soient pris en compte»….
Voir les articles suivants :
140930-Un-rapport-parlementaire-préconise-le-report-de-la-fermeture-de-Fessenheim-LeMonde
140930-Fessenheim-Un-rapport-préconise-de-reporter-la-fermeture-DNA
140930-Centrale-de-Fessenheim-le-rapport-parlementaire-préconise-de-reporter-la-fermeture-LALSACE
140930-Fessenheim-une -fermeture-a-5-milliards-LALSACE
Interrogée ce matin, Ségolène Royal, Ministre de l’Environnement, a déclaré que la fermeture ne coûterait pas 5 milliards. Elle n’a cependant pas confirmé la fermeture de Fessenheim en 2016 ; elle ne sait pas encore quelle centrale pourrait fermer pour compenser la mise en service de l’EPR de Flammanville (il est prévu en effet dans la loi de transition énergétique qu’une ou plusieurs centrales ferment lors de la mise en service de l’EPR pour ne pas dépasser un seuil de production nucléaire de 63.2 GW).
140930-FESSENHEIM-Ségolène-Royal-Je-ne-céderai-à-aucun-chantage-la-fermeture-ne-coûtera-pas-5-milliards-LALSACE
Les associations anti-nucléaires ont réagi en dénonçant ce rapport totalement à charge. « Le rapport est exclusivement à charge ! Il ne pèse pas les avantages économiques qui résulteront de la sortie, au moins partielle, du tout nucléaire »
Ces associations avaient été invitées par la commission en charge de la rédaction de ce rapport. Or, leur contribution est totalement absente du rapport.
Jean-Jacques Rettig (Comité pour la sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin), André Hatz (Stop Fessenheim), Jean-Marie Brom (Stop Transport Halte au Nucléaire) et Jean-Paul Lacôte (Alsace Nature), tous représentants également du réseau Sortir du Nucléaire ont été auditionnés le 27 mai par la commission à Paris. «aucun des éléments que nous leur avons fournis n’a été repris. C’est quoi une commission parlementaire qui fait venir les gens uniquement pour les piéger et pas les écouter ? »
Les militants alsaciens avaient rappelé tous les risques pesant sur l’exploitation de l’énergie nucléaire à Fessenheim : une seule enceinte de confinement, aléa sismique, faiblesse du radier « malgré son récent et coûteux renforcement », risque d’inondation (la centrale est bâtie en contrebas du canal d’Alsace), vulnérabilité des piscines de combustibles… Ils avaient listé une quinzaine de risques spécifiques à la centrale alsacienne mais le rapport conclut « qu’aucune raison objective ne conduit à privilégier le choix du site de la centrale de Fessenheim pour une fermeture […] La centrale n’a jamais été aussi sûre »…
Les militants antinucléaire contestent le chiffre de 200 millions annuels de manque à gagner alors que la centrale n’aurait généré « que 131 millions de revenus en 2012 », pourtant année exceptionnelle en terme de production.
Les autres coûts relevés point par point dans le rapport seraient tout autant sujets à caution : les travaux sur le réseau de transport d’électricité par exemple, « étaient de toute façon programmés, fermeture de Fessenheim ou pas ».
« le rapport est insoutenable dans la mesure où il ne prend pas du tout en compte le risque financier énorme qui découlerait d’un accident nucléaire ».
140930-Partial-et-exclusivement-à-charge-DNA
lundi 29 Sep 2014 | Aménagement du territoire, Energies Climat, Transports
Alsace Nature et les autres représentants du Collectif « GCO non merci » étaient présents à l’inauguration de la 2ème cabane anti-GCO.
vendredi 26 Sep 2014 | Eau et zones humides, Nature
Une pétition pour préserver la place des associations dans la gestion des espaces naturels protégés
Bretagne Vivante, première association bretonne de protection de la nature, est sous le choc. Il y a plus de 50 ans, elle a initié la création de la réserve naturelle d’Iroise (40 ha au cœur de l’archipel de Molène, Finistère), et, depuis, elle contribue avec ses nombreux adhérents, bénévoles et salariés, à sa conservation.
Elle est aujourd’hui écartée de la gestion de la réserve !
Nous lançons ce mercredi une pétition pour alerter sur les dégâts durables que peut provoquer ce genre de décision. Et nous demandons son abandon rapide.
Par courrier du 19 juin 2014 envoyé au Président de Bretagne Vivante, Monsieur le Préfet du Finistère a en effet décidé de ne « pas renouveler la convention de cogestion expérimentale de la réserve naturelle d’Iroise » qui liait Bretagne Vivante et le Parc Marin Naturel d’Iroise. Après nous avoir assuré il y a 4 ans que le Parc ne se substituerait pas aux acteurs existants, les représentants de ce dernier ont récemment estimé que la gestion de la réserve devait être, à l’avenir, uniquement de leur ressort.
Rien ne justifie une telle éviction d’un acteur associatif, citoyen, connu et reconnu régionalement comme localement. Et ce qui se passe en Iroise pourrait être le premier domino d’une longue série d’effondrements partout en France.
Or, le Parc devra gérer la réserve sans moyens supplémentaires, ce qui se traduira par une baisse du niveau d’exigence et de qualité en matière de gestion et de conservation de ce patrimoine exceptionnel.
Les actions menées chaque année par les bénévoles sur la réserve, les liens forts développés avec la population de Molène, l’expérience de 40 années d’études, les forces des réseaux régionaux et nationaux, le professionnalisme des salariés associatifs sont autant d’atouts et de gages d’efficacité dont se priverait le Parc comme seul gestionnaire !
Nous considérons que cette décision est une mauvaise réponse de l’État, tant aux enjeux de conservation qu’aux aspects budgétaires. Elle constitue de plus une mauvaise nouvelle pour la démocratie, portant un coup d’arrêt aux démarches de coordination et de partenariat que le Ministère de l’écologie et le Parc naturel marin ne manquent pourtant pas de promouvoir.
Nous demandons la prolongation de la co-gestion !
Le projet de loi « biodiversité », actuellement sur la table des parlementaires, prévoit l’expérimentation de la co-gestion dans les espaces naturels protégés. Il serait invraisemblable qu’avant même la promulgation de cette loi et en l’absence de bilan de ces deux dernières années, une association se voit évincée de la gestion d’une réserve qu’elle a elle-même initiée et gérée pendant de nombreuses années, à la satisfaction de tous !
Nous souhaitons que soit réaffirmée la place des associations comme acteur majeur dans la gestion des espaces protégés !
Jean-Luc Toullec,
Président de Bretagne Vivante
Signez la pétition !
Pour soutenir Bretagne Vivante, signez la pétition à l’adresse suivante :
http://tinyurl.com/petitioniroise