Grand rassemblement pour le retour du Courlis et la préservation des rieds – samedi 5 avril 2025

Grand rassemblement pour le retour du Courlis et la préservation des rieds – samedi 5 avril 2025

 

Dans le cadre des 60 ans d’Alsace Nature, avec les associations Bulle du Ried et la LPO Alsace, nous vous invitons à un rassemblement convivial et engagé ! Pour la préservation des Rieds et le retour du Courlis, espèce emblématique de ces milieux.

Le Courlis cendré est bien plus qu’un oiseau : il a été le témoin vivant des Rieds alsaciens, un symbole de notre patrimoine naturel. Il y a 50 ans, plus de 300 couples nichaient encore dans nos prairies humides. Aujourd’hui, ils ne sont plus que cinq… à peine. À ce rythme, dans 2 ou 3 ans, il ne restera plus qu’un souvenir.
Les associations de protection de la nature n’ont cessé d’alerter sur cette disparition imminente.  Malheureusement aucune action d’ampleur n’a été mise en place pour sauver cet oiseau et les mesures pour préserver son habitat restent insuffisantes. Pourtant les causes sont connues et les solutions possibles. Sauver les Rieds, spécificité alsacienne et joyaux de notre patrimoine naturel, passe uniquement par la reconquête des milieux prairiaux.

Il est urgent d’agir, maintenant !

 

Face à cette situation critique, nous refusons de rester spectateurs. Nous avons besoin de vous. C’est pourquoi, avec le soutien de la municipalité d’Herbsheim, nous organisons une grande mobilisation pour sensibiliser les élus, les acteurs territoriaux et le monde agricole à l’urgence de la situation.
 

Rendez-vous le samedi 5 avril à 16h à la salle polyvalente « Le Courlis » d’Herbsheim pour une rencontre à la fois engagée et conviviale.

Votre présence est essentielle. 

Ensemble, faisons entendre notre voix et celle du Courlis cendré, des Rieds et de la Nature qui nous reste…

 

Au programme :

  • prises de paroles des représentants associatifs et élus
  • gonflage de la montgolfière de la Bulle du Ried
  • projection de film
  • petite restauration sur place auprès des associations
  • stands

 

[Mobilisation] La nature en deuil – jeudi 13 mars 12h – Strasbourg

[Mobilisation] La nature en deuil – jeudi 13 mars 12h – Strasbourg

Aux côtés de la LPO Alsace, ALSACE NATURE participera à l’opération « La nature en deuil ». 

Nous vous invitons à nous rejoindre, massivement,

jeudi 13 mars, entre 12h et 14h place Kléber, à Strasbourg.

 

Pour marquer l’évènement, n’hésitez pas à venir avec :

  • une pancarte avec un slogan dénonçant les reculs en cours
  • un masque d’animal

Les représentants associatifs présents prendront également la parole devant la presse, pour alerter sur les conséquences pour la biodiversité de la loi d’orientation agricole.

 

Face aux régressions sur la protection de l’environnement, la nature est en deuil

Le projet de « Loi d’orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture » vient d’être voté par le Parlement. En dépit de la forte mobilisation des acteurs de la protection de la nature, le contenu de cette loi entérine une régression encore jamais atteinte d’acquis obtenus en faveur de la nature.

Même si le Conseil constitutionnel a été saisi par une soixantaine de députés (LFI/EELV) et pourrait faire tomber certaines dispositions du texte, nous serons confrontés prochainement à la proposition de loi des Sénateurs Duplomb et Menonville, visant à « lever les contraintes pesant sur le métier d’agriculteur » (« PPL Duplomb »). Ce projet de loi prévoit des reculs plus importants encore pour la protection de l’environnement, en particulier pour les zones humides.

Face à cette régression sans précédent en matière de protection de l’environnement, et sachant que le modèle agricole actuel est l’une des principales causes de l’effondrement de la biodiversité, nous ne pouvons rester silencieux.

 

Lire le communiqué commun des associations de protection de la nature*

*Communiqué commun France Nature Environnement, ASPAS, Fondation pour la Nature et l’Homme, Humanité & Biodiversité, LPO, OPIE, Société herpétologique de France, SNPN, SFEPM, WWF

[Communiqué] Les associations alsaciennes de protection de la nature soutiennent l’Office français de la biodiversité

[Communiqué] Les associations alsaciennes de protection de la nature soutiennent l’Office français de la biodiversité

Choquées par les récents propos du 1er ministre, de divers représentants de la classe politique et d’une partie de la profession agricole, les associations alsaciennes de protection de la Nature tiennent à assurer à l’ensemble du personnel de l’Office français de la biodiversité tout leur soutien.

Le travail effectué par l’OFB couvre des missions très diverses allant de la police de l’environnement à la surveillance des maladies de la faune sauvage ou à la gestion d’espaces naturels (les réserves de chasse et de faune sauvage).

L’OFB accompagne les acteurs du territoire pour mieux prendre en compte les enjeux de la biodiversité. Les contrôles concernent le monde agricole, la pratique de la chasse mais aussi les centres de soins gérés par nos associations. Tous ces contrôles sont nécessaires dans le respect des lois de la République !

La défense de l’air, de l’eau, des sols, de la faune et de la flore sont des missions essentielles et d’intérêt général. Les agents de l’OFB sont le thermomètre de notre société et il n’est pas sérieux de vouloir effacer le symptôme plutôt que de soigner la maladie. A ce titre les effectifs de l’OFB sont bien insuffisants pour assurer l’ensemble de ces tâches et c’est donc un renforcement de l’OFB que nous appelons de nos vœux.

L’ensemble des bénévoles des associations de protection de la nature sont aux cotés des agents dans cette période difficile.

 

Signataires :

AGAPE (Association Griesheimoise d’Action Pour l’environnement).
Michèle Grosjean pour Alsace Nature
APELE Nature
Asapistra (Association apicole de Strasbourg), le Conseil d’Administration
Michel Rousseaux pour l’Association pour la culture Bio-Dynamique d’Alsace et de Lorraine
ASEPAM (Association Spéléologique d’Étude et de Protection des Anciennes Mines)
ASTUS (Association des usagers des Transports Urbains de l’agglomération Strasbourgeoise)
Gilbert Quirin  pour l’ASVI (Association de Sauvegarde de la Vallée de l’Isch)
Vincent Noël pour BUFO
Frédéric Deck pour le Conservatoire d’espaces naturels d’Alsace
Christophe Chemin pour Environnement Brunstatt Didenheim (anciennement APEBD)
Association Éthosph’R
Christelle Brand, pour le GEPMA
Richard Wehrlé, pour le GERRIS – Groupe d’Étude Ried Illwald et Région de Sélestat
Christian Rust pour IMAGO
Yves Muller pour la LPO Alsace
Association Nature et Vie
Françoise Chanteux pour NatuRhena
Association Un jardin Passionnément
Michel Hoff pour la SBA (Société Botanique d’Alsace)
Association Zéro Déchet Strasbourg

Technocentre : contribution d’Alsace Nature au cahier des acteurs

Technocentre : contribution d’Alsace Nature au cahier des acteurs

Dans le cadre du débat organisé par la Commission Nationale du débat public (CNDP), Alsace Nature a envoyé sa contribution au cahier des acteurs. Nous remercions toutes les personnes qui, suite à notre appel, nous ont envoyé leurs arguments et nous ont aidé à rédiger cette contribution.

 

Dans cette contribution, nous rappelons notre opposition à ce projet industriel contradictoire et inutile. Il ne fait qu’entretenir un système de développement du nucléaire au détriment de l’investissement dans le domaine des énergies renouvelables. Des solutions alternatives existent.

 

Nous avons présenté les arguments suivants :

1) La santé des citoyens sacrifiée au profit de la filière nucléaire

  • La libération sur le marché conventionnel de l’acier recyclé présente des risques sous-estimés
  • Le Technocentre traitera des déchets à la fois TFA et FMA (Très Faiblement Actifs et Faiblement-Moyennement Actifs)

 

2) La localisation à Fessenheim, un non-sens sur le plan environnemental

  • Le site est situé dans une zone sismique et inondable
  • Un très mauvais bilan carbone et des risques routiers
  • La bande rhénane déjà très industrialisée

 

3) Le projet du Technocentre : un gouffre financier

 

4) Des alternatives au recyclage existent, moins impactantes, moins coûteuses, et sans risque sanitaire

  • Les avantages attendus du recyclage sont minimes
  • Le stockage est une solution possible
  • Autres alternatives possibles

 

5) En conclusion

La Cour des Comptes vient de cibler l’absence de calcul de rentabilité dans les projets nucléaires présentés par EDF (EPR et Flamanville) Documents | Cour des comptes. Peut-être demain le Technocentre de Fessenheim sera-t-il visé !
Ce Technocentre est un projet du passé : grande infrastructure centralisée, course au gigantisme, investissement démesuré qui ne sera pas rentable et nécessite un développement de débouchés sans prise en compte des risques réels, pour tenter d’amortir son coût. On est loin d’une logique
d’économie circulaire !
Aucun risque pour la santé ne peut être accepté.
Les gouvernants engagent leur responsabilité.
Il ne s’agit pas ici d’une dérogation ciblée, mais d’un système organisé conduisant à une dissémination radioactive IRRÉVERSIBLE dans le domaine public sans traçabilité des produits recyclés, et donc sans responsable ! On peut s’étonner du manque de lucidité de nos dirigeants, ont-ils seulement
conscience des risques qu’on leur – peut-être -cachés ?
Derrière les discours lénifiants, il reste des zones d’ombre inacceptables. Comme tous les déchets, le « meilleur déchet » est celui que l’on ne produit pas.

Pour toutes ces raisons, la Fédération ALSACE NATURE dit NON au Technocentre de Fessenheim !

 

Lire la contribution en entier

50 ans après. Une des premières ZAD à Marckolsheim – Quand l’Alsace a dit NON !

50 ans après. Une des premières ZAD à Marckolsheim – Quand l’Alsace a dit NON !

Nous vous invitons à une Balade commémorative

le samedi 15 février 2025 à 14h

à Marckolsheim

RDV au niveau de l’Antenne hertzienne (cf plan ci-dessous)

 

 

Marckolsheim, fin février 1975 : le terrain occupé depuis septembre 1974 par des habitants et des militants autour de la Frendschafts Hüss pour protester contre un projet d’implantation d’une usine de stéarates de plomb, est évacué par les opposants eux-mêmes.

L’Etat vient de renoncer au projet d’implantation des Chemische Werke München (CWM), et même de Bayer, dans la forêt du Rhin. L’abandon, partiel, au début des années 1970, de ces projets d’industrialisation lourde sous la pression populaire témoigne du changement de regard, porté notamment par les « nouveaux mouvements sociaux », quant aux enjeux démocratiques et écologiques dans le contexte d’un modèle social marqué par le productivisme.

De l’autre côté du fleuve, la lutte contre le projet de centrale nucléaire de Whyl sera aussi un succès.

Ces luttes ont conduit à ce que les forêts alluviales rhénanes, considérées par les aménageurs de l’époque comme de la surface à industrialiser, soient progressivement reconnues par les acteurs publics comme un patrimoine à protéger, voire même à restaurer. Comme en témoignent les Plans Rhin vivant portés aujourd’hui par les collectivités.

 

A l’occasion du cinquantième anniversaire de l’abandon du projet CWM, Alsace Nature souhaite rappeler l’importance de ces luttes dans cette évolution (il aura fallu de nouvelles manifestations déterminées en 1990 à Marckolsheim pour que la protection des forêts rhénanes devienne effective) , et combien cette vigilance citoyenne reste nécessaire aujourd’hui, notamment à l’heure des « plans de relance » et de la recherche d’une croissance économique dans un contexte de mondialisation économique tendu.

Pour ce faire, nous vous invitons à une balade commémorative, en présence de personnes ayant participé à cette occupation. Ce sera l’occasion de revenir sur les moments forts de la lutte, et sur l’intérêt écologique des forêts rhénanes préservées.

 

Cliquer sur les images pour agrandir

 

photos : Meinrad Schwörer

 

 

 

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Gedenkspaziergang – 15. Februar 2025

14:00 Uhr – „Tour hertzienne“

MARCKOLSHEIM

50 Jahre danach. Eine der ersten ZAD in Marckolsheim – Als das Elsass NEIN sagte!

 

Marckolsheim, Ende Februar 1975: Das Gelände, das seit September 1974 von Bewohnern und Aktivisten rund um das Frendschafts Hüss besetzt war, um gegen eine geplante Ansiedlung einer Bleistearatfabrik zu protestieren, wird von den Gegnern selbst geräumt. Der Staat hatte gerade auf die geplante Ansiedlung der Chemischen Werke München (CWM) und sogar von Bayer im Rheinwald verzichtet. Eine Kopie der Frendschafts Hüss wird auf der anderen Seite des Rheins aufgestellt, um den Kampf gegen das geplante Atomkraftwerk in Whyl erfolgreich zu unterstützen.

Die teilweise Aufgabe dieser Schwerindustrialisierungsprojekte Anfang der 1970er Jahre unter dem Druck der Bevölkerung zeugt von einem veränderten Blickwinkel, der insbesondere von den „neuen sozialen Bewegungen“ auf die demokratischen und ökologischen Herausforderungen im Kontext eines vom Produktivismus geprägten Gesellschaftsmodells eingenommen wurde.

Diese Kämpfe haben insbesondere dazu geführt, dass diese Rheinauenwälder, die von den damaligen Planern als zu industrialisierende Fläche betrachtet wurden, nach und nach von den öffentlichen Akteuren als schützenswertes und sogar wiederherzustellendes Erbe anerkannt wurden. Davon zeugen die Pläne für einen lebendigen Rhein, die heute von den Gebietskörperschaften getragen werden.

Anlässlich des Jahrestages der Aufgabe des CWM-Projekts möchte Alsace Nature daran erinnern, wie wichtig diese Kämpfe für diese Entwicklung waren (es bedurfte neuer entschlossener Demonstrationen im Jahr 1990 in Marckolsheim, damit der Schutz der Rheinwälder wirksam wurde) und wie notwendig diese Wachsamkeit der Bürger auch heute noch ist, insbesondere in der Zeit der „Konjunkturprogramme“ und der Suche nach Wirtschaftswachstum in einem angespannten wirtschaftlichen Globalisierungskontext.

Zu diesem Zweck laden wir Sie zu einem Gedenkspaziergang ein, bei dem Personen anwesend sein werden, die an dieser Besetzung beteiligt waren, sowohl auf elsässischer als auch auf badischer Seite.

Dies wird die Gelegenheit bieten, auf die Höhepunkte des Kampfes und die ökologische Bedeutung der erhaltenen Rheinwälder zurückzukommen.