[Pétition] Pour la sauvegarde des collines de Sierentz

[Pétition] Pour la sauvegarde des collines de Sierentz

En 2015, toute tentative de discussion avec la municipalité ayant été veine, Alsace Nature, en soutien à l’association locale CAPS 68, avait déposé un recours contre le Plan Local d’urbanisme de la commune de Sierentz, pour protéger la vingtaine d’hectares de collines constituant un corridor écologique abritant des espèces particulièrement riches et sensibles .

Le tribunal administratif de Strasbourg avait annulé la délibération approuvant le PLU de la commune de Sierentz dans un jugement du 29 septembre 2015, en fondant sa décision sur l’incompatibilité de ce PLU avec les principes d’équilibre et de gestion économe de l’espace prévus par les articles L.110-1 et L.121-1 du code de l’urbanisme. (cf infos ICI)

Malheureusement, nous avons perdu en appel et le PLU a été rétabli.

Depuis, les collines de Sierentz, inestimable écrin de verdure, indispensable poumon vert, précieux réservoir de biodiversité, sont restées, durant toutes ces années, très convoitées par les promoteurs.

En tant qu’association de défense de l’environnement, CAPS 68 a affirmé sa présence sur le terrain et sensibilisé la population sur la richesse des collines, informé sur les fonctionnalités du réservoir de biodiversité et du corridor écologique, exercé une vigilance sur les atteintes à la nature.

En 2014, une pétition « Contre l’urbanisation future des collines et pour leur classification en Espaces Naturels Sensibles » a été lancée. Cette pétition comptant 1092 signatures et a été déposée en mairie de Sierentz le 17 mai 2021.

Toutes ces actions ont porté leurs fruits puisque la nouvelle municipalité a fait la promesse de réviser le PLU (Plan Local d’Urbanisme) en vue de classer 20ha de collines en Espaces Naturels Sensibles.

Hélas ce n’est pas suffisant !

En effet, un projet immobilier d’ampleur couvrant 2,5 ha dans les collines est actuellement à l’étude. L’artificialisation des sols ainsi que la densité de population générées par ce lotissement (maisons individuelles et collectifs), porteront un coup fatal au réservoir de biodiversité, au corridor écologique ainsi qu’à une importante station d’ornithogale penché, fleur rare classée sur la liste rouge des espèces protégées d’Alsace.

La menace est imminente, il y a urgence à agir. Nous avons besoin de vous !

Rendez-vous sur la page facebook du CAPS pour vous renseigner sur le sujet, découvrir nos actions et nous soutenir : https://www.facebook.com/caps68510

Signez à la nouvelle pétition du CAPS

 

Rencontre avec la faune nocturne en forêt avec l’association HERON

Rencontre avec la faune nocturne en forêt avec l’association HERON

  Le 6 août dernier, l’association HERON (=groupe local Vosges du Nord) a initié son nouveau programme annuel (2021/22) de sorties nature par une immersion dans le monde obscur de la vie nocturne forestière.

Un pari risqué, quand on sait que la vue est de peu d’utilité et qu’on nous demande d’interpréter, d’identifier les bruits et sons par la seule écoute attentive. Mais la chose est possible, quand on a la chance d’avoir un guide expérimenté, compétent en la personne de Daniel Staub, secondé par son épouse Dominique, naturalistes, membres de l’association et de la Ligue pour la Protection de Oiseaux (LPO).

Daniel a choisi de présenter préalablement le déroulement de la promenade au groupe d’une trentaine de participants afin d’éviter des commentaires répétés lors de la promenade. En effet, le silence est d’or pour rencontrer la faune sauvage. Ce groupe multi générationnel, des séniors aux ados, a été d’une remarquable qualité, ce que notre guide n’a pas manqué de relever .

Avant le vif du sujet, Daniel, également passionné d’histoire locale, a souhaité rappeler que la date du 6 août 1870 a été un moment tragique pour la France, et particulièrement les Alsaciens, avec la défaite de l’armée française à Froeschwiller, Un épisode douloureux admirablement raconté par le frère de son aïeule, Georges Muller (Lembach) dans son livre publié en allemand en 1894, et traduit en français en 2020.

Le groupe a progressé lentement, en silence, en forêt, en observant régulièrement des points d’écoute. Le groupe a pu entrer dans le monde des chauves-souris, acteurs essentiels de la nuit, par l’intermédiaire de détecteurs d’ultrasons. Créatures invisibles, chassant dans la couronne des arbres, ou le long des lisières, il nous a été possible de les voir après les avoir repérées aux détecteurs. C’était l’occasion de nous faire connaître la biologie de ces mammifères si méconnus ou craints par simple ignorance. Silence, ce soir, du côté de la faune habituelle des chevreuils, sangliers, mais un couple de chouettes hulottes s’est manifesté bruyamment, avec le chant du mâle et la réponse de la femelle.

La soirée s’est achevée dans la bonne humeur et Claude Kieffer, représentant l’association, n’a pas manqué de rappeler l’importance de ces sorties proposées à tout public, et de remercier le groupe pour sa participation nombreuse et très sympathique .

 

Mulhouse  : Règlement local de la publicité intercommunal (RLPi), les associations dénoncent un projet timide et dangereux.

Mulhouse : Règlement local de la publicité intercommunal (RLPi), les associations dénoncent un projet timide et dangereux.

La m2a a entrepris l’élaboration d’un Règlement Local de la Publicité intercommunal (RLPi). Les discussions ont démarré fin 2019 et un projet a été présenté ce printemps aux associations. Un communiqué de presse a été co-signé par plusieurs associations (Paysages de France, Résistance à l’Agression Publicitaire, Alternatiba ANV-COP21, Alsace Nature et CADRes) dans lequel nous soulignons nos désaccords avec le projet proposé : https://paysagesdefrance.org/actualites/219/rlpi-mulhouse-une-reglementation-en-trompe-loeil/

Si chacun peut trouver la publicité plus ou moins gênante, il est important de rappeler que c’est de manière quasi systématique que l’affichage publicitaire va à l’encontre des actions de défense de la nature menées notamment par Alsace Nature.

La pub n’aime pas la nature

D’abord par le message véhiculé :

  • Beaucoup de publicités font la promotion de l’automobile, mais jamais du vélo et des transports doux. Les publicités poussent systématiquement à la surconsommation qui s’oppose à la sobriété nécessaire à la sauvegarde de notre environnement.
  • Beaucoup de publicités font la promotion des grandes surfaces et des centres commerciaux, souvent éloignés des centres-villes. Il n’y a jamais de publicités pour les commerces de proximité.
  • Beaucoup de publicités font la promotion de la nourriture industrielle (plats préparés, boissons, surgelés, fast-foods…), jamais pour les circuits courts.

Ensuite par les supports employés :

  • Affiches papiers remplacées toutes les semaines : consommatrices de papier,
  • Affiches rétro-éclairées, panneaux déroulants et panneaux numériques : grands consommateurs d’électricité. De plus, l’éclairage des affiches participe à la perturbation de la faune nocturne .

Alors agissons !

Ce mardi aura lieu la réunion publique organisée par la m2a. Son objectif est de présenter le projet de RLPi, de répondre aux questions posées et de recueillir les observations des habitants de Mulhouse Alsace Agglomération. Cette réunion est ouverte à toutes et à tous.

Mardi 6 juillet 2021, de 18h à 20h, au Parc des expositions de Mulhouse.

Venez nombreux et n’hésitez pas à faire circuler l’information !

Les informations sur le projet de RLPi : https://www.mulhouse-alsace.fr/agglo/urbanisme/reglement-local-de-publicite-intercommunal

Pour apporter votre contribution à l’élaboration du RLPi, écrivez à concertation.rlpi@mulhouse-alsace.fr

 

Charles et Christine, décrocheurs de portraits, condamnés en appel par la cour de Colmar !

Charles et Christine, décrocheurs de portraits, condamnés en appel par la cour de Colmar !

CHARLES ET CHRISTINE ONT ETE CONDAMNÉS À 400€ D’AMENDES !
Ils avait été relaxés en première instance au motif de la liberté d’expression. L’État avait ensuite fait appel de cette décision, les traînant devant la cour d’appel de Colmar le 9 juin 2021. Le délibéré a été rendu public ce 30 juin au matin.
Christine et Charles ont été condamnés à 400€ d’amende avec sursis.
Lors du décrochage de portrait dans la mairie de Lingolsheim, leur objectif était d’alerter l’opinion publique et la presse internationale sur l’inaction du gouvernement sur la justice sociale et climatique.
Malgré la répression, nous continuons le combat pour des mesures en faveur du climat. Et ce n’est pas fini car nous envisageons d’aller à la cours de cassation comme ce fut le cas la semaine dernière pour 16 autres militant⋅e⋅s d’ANV COP21.
REVUE DE PRESSE

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ALSACE NATURE soutient les 2 militants qui comparaîtront devant le tribunal ce 9 juin pour avoir participé au décrochage d’un portrait du président Macron.

Rendez-vous le 9 JUIN 2021 devant la Cour d’appel de Colmar (9 avenue Raymond Poincaré) de 8h30 à 12h !

Nous avons besoin d’un maximum de monde pour faire entendre le message de l’urgence climatique et demander la relaxe de nos lanceurs d’alerte !
== COMMENT AIDER ==
Donner un coup de main pour l’organisation et/ou le déroulement de la journée : strasbourg@anv-cop21.org
– Relayer l’événement Facebook : https://www.facebook.com/events/1120229735154673?
– Participer aux frais d’avocat via la cagnotte en ligne : https://qrgo.page.link/XfiM8
== RAPPEL DES FAITS ==
Les deux prévenu⋅e⋅s, Christine et Charles, ont été relaxés en première instance au motif de la liberté d’expression. L’Etat a fait appel de cette décision, les trainant devant la cour d’appel de Colmar !
ANV-COP21 Strasbourg et Alsace Nature y voient :
– Des méthodes judiciaires expéditives et injustes
– Une instrumentalisation de la justice permettant de museler les représentants d’une vision de l’écologie différente de celle du gouvernement
– Un acharnement sur des militant⋅e⋅s connu⋅e⋅s pour leur engagement respectivement contre le GCO et au sein des Gilets Jaunes
Pendant ce temps-là, le gouvernement :
– a fait voter un texte de loi climat bien en dessous des ambitions de la Convention Citoyenne pour le Climat [1] – ne fait rien contre l’implantation généralisée d’entrepôts d’e-commerce climaticides [2] – laisse les entreprises du CAC 40 distribuer des dividendes astronomiques accumulés grâce au plan de relance [3]
Ce 9 juin le rassemblement permettra non seulement de soutenir les militant⋅e⋅s en procès, mais aussi de dénoncer l’inaction du gouvernement sur le dossier de l’urgence climatique.
[conférence de presse ]Stocamine, la Ministre s’en lave les mains, les citoyens exigent la vérité !

[conférence de presse ]Stocamine, la Ministre s’en lave les mains, les citoyens exigent la vérité !

Vendredi 25 juin 2021, Alsace Nature et le collectif Destocamine avait convié la presse pour lui présenter les prochaines actions des associations qui se battent pour le déstockage des déchets de Stocamine.

Depuis de nombreuses années, le dossier de Stocamine occupe l’actualité de la région au regard du risque que fait courir cet enfouissement de déchets pour la nappe phréatique. Après les beaux discours et les visites éclairs, la sanction est tombée de la bouche de la Ministre « on confine ».

Or, si pour les états-majors parisiens cela revient à ranger un dossier dans l’armoire des choses faites, il n’en est pas de même pour les citoyens qui ne comptent pas laisser l’environnement de leurs enfants et petits-enfants se détériorer.

Les investigations de la presse ont mis en en lumière des pistes laissant planer des suspicions de fautes. Alsace Nature s’empare de ces éléments et va déposer une plainte au pénal contre cet enfouissement de déchets.

« Suite aux révélations des articles de Rue89 Strasbourg en avril et de la Badische Zeitung en juin, nous portons plainte contre X devant deux juridictions spécialisées, la juridiction interrégionale spécialisée de Nancy et le pôle régional environnement de Strasbourg. »

voir l’article de Rue89Strasbourg, du 19 avril 2021 : Les grandes lacunes de Stocamine : suspicion de déchets irréguliers sous la nappe phréatique

Le but de la plainte est d’obtenir des informations exactes sur l’origine, la nature, les caractéristiques et les quantités de déchets stockés. En effet, jusqu’à présent, il semble que l’administration se soit mis « volontairement dans l’impossibilité matérielle de fournir ces informations. » La peine encourue est de deux ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende et plus encore si les faits sont commis « en bande organisée ».

Selon les témoignages récoltés par les journalistes, il y aurait au fond de la mine de déchets non conformes à la réglementation.

François ZIND, avocat d’Alsace Nature s’interroge sur la décision de tout confiner prise par la ministre de l’environnement en janvier. Interrogé par Rue89, il précise :

« On n’est même pas sûrs de ce qu’il y a dans la mine alors comment peut-on affirmer que les impacts de la pollution ne seront pas graves ? Il y a tellement de mensonges et d’incertitudes dans ce dossier. On ne peut plus avoir confiance, l’enjeu est trop grand. »

Pour Alsace Nature, « l’objectif de cette nouvelle démarche est notamment qu’un juge d’instruction se saisisse du dossier ». Me François Zind estime qu’il serait alors possible « qu’un inventaire complet des déchets stockés au fond de la mine soit enfin réalisé ». Si les fraudes étaient avérées, « cela permettrait d’engager les responsabilités pénales et civiles des différents acteurs impliqués ». L’association se dit « prête à saisir le juge des Libertés d’un référé pénal environnemental, si les travaux de confinement venaient à démarrer, empêchant le déroulement de l’enquête ».

 

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